1 |
Le sort de l'homme sur la terre est celui d'un soldat, Et ses jours sont ceux d'un mercenaire.
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Martin :
N'y a-t-il pas un temps de guerre limité à l'homme sur la terre? et ses jours ne sont-ils pas comme les jours d'un mercenaire?
Ostervald :
L'homme n'a-t-il pas sur la terre un service de soldat, et ses jours ne sont-ils pas comme ceux d'un mercenaire?
Darby :
L'homme n'a-t-il pas une vie de labeur sur la terre? Et ses jours ne sont-ils pas comme les jours d'un mercenaire?
Crampon :
La vie de l’homme sur la terre est un temps de service, et ses jours sont comme ceux du mercenaire.
Lausanne :
L’homme n’a-t-il pas sur la terre un service de soldat, et des jours tels que les jours d’un mercenaire ?
2 |
Comme l'esclave soupire après l'ombre, Comme l'ouvrier attend son salaire,
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Martin :
Comme le serviteur soupire après l'ombre, et comme l'ouvrier attend son salaire;
Ostervald :
Comme un esclave, il soupire après l'ombre, et, comme un mercenaire, il attend son salaire.
Darby :
Comme l'esclave soupire après l'ombre, et comme le mercenaire attend son salaire,
Crampon :
Comme l’esclave soupire après l’ombre, comme l’ouvrier attend son salaire,
Lausanne :
Comme l’esclave soupire après l’ombre, et comme le mercenaire attend [le prix de] son travail,
3 |
Ainsi j'ai pour partage des mois de douleur, J'ai pour mon lot des nuits de souffrance.
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Martin :
Ainsi il m'a été donné pour mon partage des mois qui ne m'apportent rien; et il m'a été assigné des nuits de travail.
Ostervald :
Ainsi j'ai reçu en partage des mois de déception, et l'on m'a assigné des nuits de fatigue.
Darby :
j'ai eu pour partage des mois de déception, et des nuits de misère me sont assignées.
Crampon :
ainsi j’ai eu en partage des mois de douleur, pour mon lot, des nuits de souffrance.
Lausanne :
ainsi j’ai pour mon héritage des mois de déception, et des nuits de tourment me sont comptées.
4 |
Je me couche, et je dis: Quand me lèverai-je? quand finira la nuit? Et je suis rassasié d'agitations jusqu'au point du jour.
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Martin :
Si je suis couché, je dis, quand me lèverai-je? et quand est-ce que la nuit aura achevé sa mesure? et je suis plein d'inquiétudes jusqu'au point du jour.
Ostervald :
Si je suis couché, je dis: Quand me lèverai-je? Quand finira la nuit? Et je suis rassasié d'inquiétudes jusqu'au point du jour.
Darby :
Si je me couche, alors je dis: Quand me lèverai-je et quand l'obscurité prendra-t-elle fin? et je suis excédé d'agitations jusqu'au point du jour.
Crampon :
Si je me couche, je dis : « Quand me lèverai-je ? Quand finira la nuit ? » et je suis rassasié d’angoisses jusqu’au jour.
Lausanne :
Si je suis couché, je dis : Quand me lèverai-je et [verrai-je] la fuite du soir{Ou et le soir se prolonge.} Et je me rassasie d’agitations jusqu’à l’aube.
5 |
Mon corps se couvre de vers et d'une croûte terreuse, Ma peau se crevasse et se dissout.
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Martin :
Ma chair est couverte de vers et de monceaux de poussière; ma peau se crevasse, et se dissout.
Ostervald :
Ma chair est couverte de vermine et d'écailles terreuses; ma peau se crevasse et coule.
Darby :
Ma chair est couverte de vers et de croûtes de terre, ma peau se retire et suppure.
Crampon :
Ma chair se couvre de vers et d’une croûte terreuse, ma peau se gerce et coule.
Lausanne :
Ma chair se couvre de vers et d’une croûte terreuse, ma peau se resserre et suppure.
6 |
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s'évanouissent: plus d'espérance!
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Martin :
Mes jours ont passé plus légèrement que la navette d'un tisserand, et ils se consument sans espérance.
Ostervald :
Mes jours ont passé plus légers que la navette du tisserand, et ils se consument sans espoir.
Darby :
Mes jours s'en vont plus vite qu'une navette, et finissent sans espérance.
Crampon :
Mes jours passent plus rapides que la navette, ils s’évanouissent : plus d’espérance !
Lausanne :
Mes jours sont plus rapides que la navette, et se consument sans espoir.
7 |
Souviens-toi que ma vie est un souffle! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.
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Martin :
Souviens-toi, ô Eternel! que ma vie n'est qu'un vent, et que mon oeil ne reviendra plus voir le bien.
Ostervald :
Considère que ma vie est un souffle, et que mon œil ne reverra plus le bonheur.
Darby :
Souviens-toi que ma vie n'est qu'un souffle: mon oeil ne reverra pas le bien;
Crampon :
O Dieu, souviens-toi que ma vie n’est qu’un souffle ! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.
Lausanne :
Souviens-toi que ma vie est un souffle : mon œil ne reverra plus le bonheur ;
8 |
L'oeil qui me regarde ne me regardera plus; Ton oeil me cherchera, et je ne serai plus.
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Martin :
L'oeil de ceux qui me regardent ne me verra plus; tes yeux seront sur moi, et je ne serai plus.
Ostervald :
L'œil qui me voit, ne m'apercevra plus; tes yeux me chercheront, et je ne serai plus.
Darby :
L'oeil qui me regarde ne me reverra plus; tes yeux sont sur moi, et je ne suis plus.
Crampon :
L’œil qui me regarde ne m’apercevra plus ; ton œil me cherchera, et je ne serai plus.
Lausanne :
l’œil qui me voit ne m’apercevra plus ; tes yeux [se porteront] vers moi, et je n’y serai plus.
9 |
Comme la nuée se dissipe et s'en va, Celui qui descend au séjour des morts ne remontera pas;
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Martin :
Comme la nuée se dissipe et s'en va, ainsi celui qui descend au sépulcre ne remontera plus.
Ostervald :
La nuée se dissipe et s'en va, ainsi celui qui descend aux enfers n'en remontera pas.
Darby :
La nuée disparaît et s'en va; ainsi celui qui descend au shéol n'en remonte pas,
Crampon :
Le nuage se dissipe et passe ; ainsi celui qui descend au schéol ne remontera plus ;
Lausanne :
La nuée se dissipe et s’en va ; ainsi celui qui descend au séjour des morts n’en remontera pas ;
10 |
Il ne reviendra plus dans sa maison, Et le lieu qu'il habitait ne le connaîtra plus.
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Martin :
Il ne reviendra plus en sa maison, et son lieu ne le reconnaîtra plus.
Ostervald :
Il ne reviendra plus dans sa maison, et son lieu ne le reconnaîtra plus.
Darby :
Il ne revient plus dans sa maison, et son lieu ne le reconnaît plus.
Crampon :
il ne retournera plus dans sa maison ; le lieu qu’il habitait ne le reconnaîtra plus.
Lausanne :
il ne retournera plus à sa maison, et son lieu ne le reconnaîtra plus.
11 |
C'est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, Je parlerai dans l'angoisse de mon coeur, Je me plaindrai dans l'amertume de mon âme.
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Martin :
C'est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, je parlerai dans l'angoisse de mon esprit, je discourrai dans l'amertume de mon âme.
Ostervald :
C'est pourquoi, je ne retiendrai point ma bouche, je parlerai dans la détresse de mon esprit, je me plaindrai dans l'amertume de mon âme.
Darby :
Aussi je ne retiendrai pas ma bouche: je parlerai dans la détresse de mon esprit, je discourrai dans l'amertume de mon âme.
Crampon :
C’est pourquoi je ne retiendrai pas ma langue, je parlerai dans l’angoisse de mon esprit, j’exhalerai mes plaintes dans l’amertume de mon âme.
Lausanne :
Aussi ne retiendrai-je pas ma bouche : je parlerai dans la détresse de mon esprit, et je dirai ma plainte dans l’amertume de mon âme.
12 |
Suis-je une mer, ou un monstre marin, Pour que tu établisses des gardes autour de moi?
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Martin :
Suis-je une mer, ou une baleine, que tu mettes des gardes autour de moi?
Ostervald :
Suis-je une mer? Suis-je un monstre marin, pour que tu poses autour de moi une garde?
Darby :
Suis-je une mer, suis-je un monstre marin, que tu établisses des gardes autour de moi?
Crampon :
Suis-je la mer ou un monstre marin, pour que tu poses une barrière autour de moi ?
Lausanne :
Suis-je une mer ? suis-je un dragon, pour que tu mettes sur moi une garde ?
13 |
Quand je dis: Mon lit me soulagera, Ma couche calmera mes douleurs,
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Martin :
Quand je dis: Mon lit me soulagera; le repos diminuera quelque chose de ma plainte;
Ostervald :
Quand je dis: Mon lit me consolera; ma couche me soulagera de ma peine;
Darby :
Quand je dis: Mon lit me consolera, ma couche allégera ma détresse,
Crampon :
Quand je dis : « Mon lit me soulagera, ma couche calmera mes soupirs, »
Lausanne :
Quand je dis : Mon lit me consolera, ma couche allégera ma plainte,
14 |
C'est alors que tu m'effraies par des songes, Que tu m'épouvantes par des visions.
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Martin :
Alors tu m'étonnes par des songes, et tu me troubles par des visions.
Ostervald :
Alors, tu me terrifies par des songes, et tu m'épouvantes par des visions.
Darby :
Alors tu m'effrayes par des songes, tu me terrifies par des visions,
Crampon :
alors tu m’effraies par des songes, tu m’épouvantes par des visions.
Lausanne :
tu m’effraies par des songes et tu m’épouvantes par des visions !
15 |
Ah! je voudrais être étranglé! Je voudrais la mort plutôt que ces os!
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Martin :
C'est pourquoi je choisirais d'être étranglé, et de mourir, plutôt que de conserver mes os.
Ostervald :
Ainsi j'aime mieux étouffer, j'aime mieux mourir que conserver mes os.
Darby :
Et mon âme choisit la suffocation, -plutôt la mort que mes os:
Crampon :
Ah ! Mon âme préfère la mort violente, mes os appellent le trépas.
Lausanne :
Aussi mon âme choisirait la suffocation, la mort, plutôt que ces os{Héb. mes os.}
16 |
Je les méprise!... je ne vivrai pas toujours... Laisse-moi, car ma vie n'est qu'un souffle.
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Martin :
Je suis ennuyé de la vie, aussi ne vivrai-je pas toujours. Retire-toi de moi, car mes jours ne sont que vanité.
Ostervald :
Je suis ennuyé de la vie. Je ne vivrai pas toujours. Retire-toi de moi, car mes jours sont un souffle.
Darby :
J'en suis dégoûté; je ne vivrai pas à toujours. Laisse-moi, car mes jours sont vanité.
Crampon :
Je suis en proie à la dissolution, la vie m’échappe pour jamais ; laisse-moi, car mes jours ne sont qu’un souffle.
Lausanne :
J’en suis dégoûté ; je ne veux pas vivre à perpétuité ! Cesse, laisse-moi, car mes jours sont une vapeur.
17 |
Qu'est-ce que l'homme, pour que tu en fasses tant de cas, Pour que tu daignes prendre garde à lui,
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Martin :
Qu'est-ce que de l'homme mortel que tu le regardes comme quelque chose de grand? et que tu l'affectionnes?
Ostervald :
Qu'est-ce que l'homme pour que tu en fasses un si grand cas, pour que tu prennes garde à lui?
Darby :
Qu'est-ce que l'homme que tu fasses grand cas de lui, et que ton coeur s'occupe de lui,
Crampon :
Qu’est-ce que l’homme, pour que tu en fasses tant d’estime, que tu daignes t’occuper de lui,
Lausanne :
Qu’est-ce que le mortel, que tu le tiennes pour si grand, et que tu fasses attention à lui ;
18 |
Pour que tu le visites tous les matins, Pour que tu l'éprouves à tous les instants?
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Martin :
Et que tu le visites chaque matin; que tu l'éprouves à tout moment?
Ostervald :
Pour que tu l'inspectes tous les matins, pour que tu le scrutes à chaque instant?
Darby :
Et que tu le visites chaque matin, que tu l'éprouves à tout moment?
Crampon :
que tu le visites chaque matin, et qu’à chaque instant tu l’éprouves ?
Lausanne :
que chaque matin tu le visites, qu’à chaque moment tu l’éprouves ?
19 |
Quand cesseras-tu d'avoir le regard sur moi? Quand me laisseras-tu le temps d'avaler ma salive?
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Martin :
Jusqu'à quand ne te retireras-tu point de moi? Ne me permettras-tu point d'avaler ma salive?
Ostervald :
Quand finiras-tu de me regarder? Ne me lâcheras-tu pas, pour que j'avale ma salive?
Darby :
Pourquoi ne détournes-tu pas les yeux de moi, et ne me laisses-tu pas tranquille jusqu'à ce que j'aie avalé ma salive?
Crampon :
Quand cesseras-ru d’avoir le regard sur moi ? Quand me laisseras-tu le temps d’avaler ma salive ?
Lausanne :
Jusques à quand ne détourneras-tu pas tes yeux de moi ? Ne me laisseras-tu pas le temps d’avaler ma salive ?
20 |
Si j'ai péché, qu'ai-je pu te faire, gardien des hommes? Pourquoi me mettre en butte à tes traits? Pourquoi me rendre à charge à moi-même?
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Martin :
J'ai péché; que te ferai-je, Conservateur des hommes? pourquoi m'as-tu mis pour t'être en butte; et pourquoi suis-je à charge à moi-même?
Ostervald :
Si j'ai péché, que t'ai-je fait, à toi, ô surveillant des hommes! Pourquoi m'as-tu mis en butte à tes coups, et suis-je à charge à moi-même?
Darby :
J'ai péché; -que t'ai-je fait? Toi qui observes l'homme, pourquoi m'as-tu placé pour être l'objet de tes coups, de sorte que je suis un fardeau à moi-même?
Crampon :
Si j’ai péché, que puis-je te faire, ô Gardien des hommes ? Pourquoi me mettre en butte à tes traits, et me rendre à charge à moi-même ?
Lausanne :
Si j’ai péché, que t’ai-je fait, observateur de l’homme ? Pourquoi m’as-tu posé en butte à tes coups, tellement que je sois devenu un fardeau pour moi-même ?
21 |
Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n'oublies-tu mon iniquité? Car je vais me coucher dans la poussière; Tu me chercheras, et je ne serai plus.
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Martin :
Et pourquoi n'ôtes-tu point mon péché, et ne fais-tu point passer mon iniquité? car bientôt je dormirai dans la poussière; et si tu me cherches le matin, je ne serai plus.
Ostervald :
Et pourquoi ne pardonnes-tu pas mon péché, et ne fais-tu pas disparaître mon iniquité? Car je vais maintenant me coucher dans la poussière; tu me chercheras, et je ne serai plus.
Darby :
Et pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgression, et ne fais-tu point passer mon iniquité? Car maintenant je me coucherai dans la poussière, et tu me chercheras, et je ne serai plus.
Crampon :
Que ne pardonnes-tu mon offense ? Que n’oublies-tu mon iniquité ? Car bientôt je dormirai dans la poussière ; tu me chercheras, et je ne serai plus.
Lausanne :
Et que ne pardonnes-tu mon crime et ne fais-tu passer mon iniquité ? Car maintenant je vais me coucher dans la poussière : tu me chercheras, et je ne serai plus.