Job 7 Traduction Louis Segond


1 Le sort de l'homme sur la terre est celui d'un soldat, Et ses jours sont ceux d'un mercenaire.


Martin :

N'y a-t-il pas un temps de guerre limité à l'homme sur la terre? et ses jours ne sont-ils pas comme les jours d'un mercenaire?

Ostervald :

L'homme n'a-t-il pas sur la terre un service de soldat, et ses jours ne sont-ils pas comme ceux d'un mercenaire?

Darby :

L'homme n'a-t-il pas une vie de labeur sur la terre? Et ses jours ne sont-ils pas comme les jours d'un mercenaire?

Crampon :

La vie de l’homme sur la terre est un temps de service, et ses jours sont comme ceux du mercenaire.

Lausanne :

L’homme n’a-t-il pas sur la terre un service de soldat, et des jours tels que les jours d’un mercenaire ?

2 Comme l'esclave soupire après l'ombre, Comme l'ouvrier attend son salaire,


Martin :

Comme le serviteur soupire après l'ombre, et comme l'ouvrier attend son salaire;

Ostervald :

Comme un esclave, il soupire après l'ombre, et, comme un mercenaire, il attend son salaire.

Darby :

Comme l'esclave soupire après l'ombre, et comme le mercenaire attend son salaire,

Crampon :

Comme l’esclave soupire après l’ombre, comme l’ouvrier attend son salaire,

Lausanne :

Comme l’esclave soupire après l’ombre, et comme le mercenaire attend [le prix de] son travail,

3 Ainsi j'ai pour partage des mois de douleur, J'ai pour mon lot des nuits de souffrance.


Martin :

Ainsi il m'a été donné pour mon partage des mois qui ne m'apportent rien; et il m'a été assigné des nuits de travail.

Ostervald :

Ainsi j'ai reçu en partage des mois de déception, et l'on m'a assigné des nuits de fatigue.

Darby :

j'ai eu pour partage des mois de déception, et des nuits de misère me sont assignées.

Crampon :

ainsi j’ai eu en partage des mois de douleur, pour mon lot, des nuits de souffrance.

Lausanne :

ainsi j’ai pour mon héritage des mois de déception, et des nuits de tourment me sont comptées.

4 Je me couche, et je dis: Quand me lèverai-je? quand finira la nuit? Et je suis rassasié d'agitations jusqu'au point du jour.


Martin :

Si je suis couché, je dis, quand me lèverai-je? et quand est-ce que la nuit aura achevé sa mesure? et je suis plein d'inquiétudes jusqu'au point du jour.

Ostervald :

Si je suis couché, je dis: Quand me lèverai-je? Quand finira la nuit? Et je suis rassasié d'inquiétudes jusqu'au point du jour.

Darby :

Si je me couche, alors je dis: Quand me lèverai-je et quand l'obscurité prendra-t-elle fin? et je suis excédé d'agitations jusqu'au point du jour.

Crampon :

Si je me couche, je dis : « Quand me lèverai-je ? Quand finira la nuit ? » et je suis rassasié d’angoisses jusqu’au jour.

Lausanne :

Si je suis couché, je dis : Quand me lèverai-je et [verrai-je] la fuite du soir{Ou et le soir se prolonge.} Et je me rassasie d’agitations jusqu’à l’aube.

5 Mon corps se couvre de vers et d'une croûte terreuse, Ma peau se crevasse et se dissout.


Martin :

Ma chair est couverte de vers et de monceaux de poussière; ma peau se crevasse, et se dissout.

Ostervald :

Ma chair est couverte de vermine et d'écailles terreuses; ma peau se crevasse et coule.

Darby :

Ma chair est couverte de vers et de croûtes de terre, ma peau se retire et suppure.

Crampon :

Ma chair se couvre de vers et d’une croûte terreuse, ma peau se gerce et coule.

Lausanne :

Ma chair se couvre de vers et d’une croûte terreuse, ma peau se resserre et suppure.

6 Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s'évanouissent: plus d'espérance!


Martin :

Mes jours ont passé plus légèrement que la navette d'un tisserand, et ils se consument sans espérance.

Ostervald :

Mes jours ont passé plus légers que la navette du tisserand, et ils se consument sans espoir.

Darby :

Mes jours s'en vont plus vite qu'une navette, et finissent sans espérance.

Crampon :

Mes jours passent plus rapides que la navette, ils s’évanouissent : plus d’espérance !

Lausanne :

Mes jours sont plus rapides que la navette, et se consument sans espoir.

7 Souviens-toi que ma vie est un souffle! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.


Martin :

Souviens-toi, ô Eternel! que ma vie n'est qu'un vent, et que mon oeil ne reviendra plus voir le bien.

Ostervald :

Considère que ma vie est un souffle, et que mon œil ne reverra plus le bonheur.

Darby :

Souviens-toi que ma vie n'est qu'un souffle: mon oeil ne reverra pas le bien;

Crampon :

O Dieu, souviens-toi que ma vie n’est qu’un souffle ! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.

Lausanne :

Souviens-toi que ma vie est un souffle : mon œil ne reverra plus le bonheur ;

8 L'oeil qui me regarde ne me regardera plus; Ton oeil me cherchera, et je ne serai plus.


Martin :

L'oeil de ceux qui me regardent ne me verra plus; tes yeux seront sur moi, et je ne serai plus.

Ostervald :

L'œil qui me voit, ne m'apercevra plus; tes yeux me chercheront, et je ne serai plus.

Darby :

L'oeil qui me regarde ne me reverra plus; tes yeux sont sur moi, et je ne suis plus.

Crampon :

L’œil qui me regarde ne m’apercevra plus ; ton œil me cherchera, et je ne serai plus.

Lausanne :

l’œil qui me voit ne m’apercevra plus ; tes yeux [se porteront] vers moi, et je n’y serai plus.

9 Comme la nuée se dissipe et s'en va, Celui qui descend au séjour des morts ne remontera pas;


Martin :

Comme la nuée se dissipe et s'en va, ainsi celui qui descend au sépulcre ne remontera plus.

Ostervald :

La nuée se dissipe et s'en va, ainsi celui qui descend aux enfers n'en remontera pas.

Darby :

La nuée disparaît et s'en va; ainsi celui qui descend au shéol n'en remonte pas,

Crampon :

Le nuage se dissipe et passe ; ainsi celui qui descend au schéol ne remontera plus ;

Lausanne :

La nuée se dissipe et s’en va ; ainsi celui qui descend au séjour des morts n’en remontera pas ;

10 Il ne reviendra plus dans sa maison, Et le lieu qu'il habitait ne le connaîtra plus.


Martin :

Il ne reviendra plus en sa maison, et son lieu ne le reconnaîtra plus.

Ostervald :

Il ne reviendra plus dans sa maison, et son lieu ne le reconnaîtra plus.

Darby :

Il ne revient plus dans sa maison, et son lieu ne le reconnaît plus.

Crampon :

il ne retournera plus dans sa maison ; le lieu qu’il habitait ne le reconnaîtra plus.

Lausanne :

il ne retournera plus à sa maison, et son lieu ne le reconnaîtra plus.

11 C'est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, Je parlerai dans l'angoisse de mon coeur, Je me plaindrai dans l'amertume de mon âme.


Martin :

C'est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, je parlerai dans l'angoisse de mon esprit, je discourrai dans l'amertume de mon âme.

Ostervald :

C'est pourquoi, je ne retiendrai point ma bouche, je parlerai dans la détresse de mon esprit, je me plaindrai dans l'amertume de mon âme.

Darby :

Aussi je ne retiendrai pas ma bouche: je parlerai dans la détresse de mon esprit, je discourrai dans l'amertume de mon âme.

Crampon :

C’est pourquoi je ne retiendrai pas ma langue, je parlerai dans l’angoisse de mon esprit, j’exhalerai mes plaintes dans l’amertume de mon âme.

Lausanne :

Aussi ne retiendrai-je pas ma bouche : je parlerai dans la détresse de mon esprit, et je dirai ma plainte dans l’amertume de mon âme.

12 Suis-je une mer, ou un monstre marin, Pour que tu établisses des gardes autour de moi?


Martin :

Suis-je une mer, ou une baleine, que tu mettes des gardes autour de moi?

Ostervald :

Suis-je une mer? Suis-je un monstre marin, pour que tu poses autour de moi une garde?

Darby :

Suis-je une mer, suis-je un monstre marin, que tu établisses des gardes autour de moi?

Crampon :

Suis-je la mer ou un monstre marin, pour que tu poses une barrière autour de moi ?

Lausanne :

Suis-je une mer ? suis-je un dragon, pour que tu mettes sur moi une garde ?

13 Quand je dis: Mon lit me soulagera, Ma couche calmera mes douleurs,


Martin :

Quand je dis: Mon lit me soulagera; le repos diminuera quelque chose de ma plainte;

Ostervald :

Quand je dis: Mon lit me consolera; ma couche me soulagera de ma peine;

Darby :

Quand je dis: Mon lit me consolera, ma couche allégera ma détresse,

Crampon :

Quand je dis : « Mon lit me soulagera, ma couche calmera mes soupirs, »

Lausanne :

Quand je dis : Mon lit me consolera, ma couche allégera ma plainte,

14 C'est alors que tu m'effraies par des songes, Que tu m'épouvantes par des visions.


Martin :

Alors tu m'étonnes par des songes, et tu me troubles par des visions.

Ostervald :

Alors, tu me terrifies par des songes, et tu m'épouvantes par des visions.

Darby :

Alors tu m'effrayes par des songes, tu me terrifies par des visions,

Crampon :

alors tu m’effraies par des songes, tu m’épouvantes par des visions.

Lausanne :

tu m’effraies par des songes et tu m’épouvantes par des visions !

15 Ah! je voudrais être étranglé! Je voudrais la mort plutôt que ces os!


Martin :

C'est pourquoi je choisirais d'être étranglé, et de mourir, plutôt que de conserver mes os.

Ostervald :

Ainsi j'aime mieux étouffer, j'aime mieux mourir que conserver mes os.

Darby :

Et mon âme choisit la suffocation, -plutôt la mort que mes os:

Crampon :

Ah ! Mon âme préfère la mort violente, mes os appellent le trépas.

Lausanne :

Aussi mon âme choisirait la suffocation, la mort, plutôt que ces os{Héb. mes os.}

16 Je les méprise!... je ne vivrai pas toujours... Laisse-moi, car ma vie n'est qu'un souffle.


Martin :

Je suis ennuyé de la vie, aussi ne vivrai-je pas toujours. Retire-toi de moi, car mes jours ne sont que vanité.

Ostervald :

Je suis ennuyé de la vie. Je ne vivrai pas toujours. Retire-toi de moi, car mes jours sont un souffle.

Darby :

J'en suis dégoûté; je ne vivrai pas à toujours. Laisse-moi, car mes jours sont vanité.

Crampon :

Je suis en proie à la dissolution, la vie m’échappe pour jamais ; laisse-moi, car mes jours ne sont qu’un souffle.

Lausanne :

J’en suis dégoûté ; je ne veux pas vivre à perpétuité ! Cesse, laisse-moi, car mes jours sont une vapeur.

17 Qu'est-ce que l'homme, pour que tu en fasses tant de cas, Pour que tu daignes prendre garde à lui,


Martin :

Qu'est-ce que de l'homme mortel que tu le regardes comme quelque chose de grand? et que tu l'affectionnes?

Ostervald :

Qu'est-ce que l'homme pour que tu en fasses un si grand cas, pour que tu prennes garde à lui?

Darby :

Qu'est-ce que l'homme que tu fasses grand cas de lui, et que ton coeur s'occupe de lui,

Crampon :

Qu’est-ce que l’homme, pour que tu en fasses tant d’estime, que tu daignes t’occuper de lui,

Lausanne :

Qu’est-ce que le mortel, que tu le tiennes pour si grand, et que tu fasses attention à lui ;

18 Pour que tu le visites tous les matins, Pour que tu l'éprouves à tous les instants?


Martin :

Et que tu le visites chaque matin; que tu l'éprouves à tout moment?

Ostervald :

Pour que tu l'inspectes tous les matins, pour que tu le scrutes à chaque instant?

Darby :

Et que tu le visites chaque matin, que tu l'éprouves à tout moment?

Crampon :

que tu le visites chaque matin, et qu’à chaque instant tu l’éprouves ?

Lausanne :

que chaque matin tu le visites, qu’à chaque moment tu l’éprouves ?

19 Quand cesseras-tu d'avoir le regard sur moi? Quand me laisseras-tu le temps d'avaler ma salive?


Martin :

Jusqu'à quand ne te retireras-tu point de moi? Ne me permettras-tu point d'avaler ma salive?

Ostervald :

Quand finiras-tu de me regarder? Ne me lâcheras-tu pas, pour que j'avale ma salive?

Darby :

Pourquoi ne détournes-tu pas les yeux de moi, et ne me laisses-tu pas tranquille jusqu'à ce que j'aie avalé ma salive?

Crampon :

Quand cesseras-ru d’avoir le regard sur moi ? Quand me laisseras-tu le temps d’avaler ma salive ?

Lausanne :

Jusques à quand ne détourneras-tu pas tes yeux de moi ? Ne me laisseras-tu pas le temps d’avaler ma salive ?

20 Si j'ai péché, qu'ai-je pu te faire, gardien des hommes? Pourquoi me mettre en butte à tes traits? Pourquoi me rendre à charge à moi-même?


Martin :

J'ai péché; que te ferai-je, Conservateur des hommes? pourquoi m'as-tu mis pour t'être en butte; et pourquoi suis-je à charge à moi-même?

Ostervald :

Si j'ai péché, que t'ai-je fait, à toi, ô surveillant des hommes! Pourquoi m'as-tu mis en butte à tes coups, et suis-je à charge à moi-même?

Darby :

J'ai péché; -que t'ai-je fait? Toi qui observes l'homme, pourquoi m'as-tu placé pour être l'objet de tes coups, de sorte que je suis un fardeau à moi-même?

Crampon :

Si j’ai péché, que puis-je te faire, ô Gardien des hommes ? Pourquoi me mettre en butte à tes traits, et me rendre à charge à moi-même ?

Lausanne :

Si j’ai péché, que t’ai-je fait, observateur de l’homme ? Pourquoi m’as-tu posé en butte à tes coups, tellement que je sois devenu un fardeau pour moi-même ?

21 Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n'oublies-tu mon iniquité? Car je vais me coucher dans la poussière; Tu me chercheras, et je ne serai plus.


Martin :

Et pourquoi n'ôtes-tu point mon péché, et ne fais-tu point passer mon iniquité? car bientôt je dormirai dans la poussière; et si tu me cherches le matin, je ne serai plus.

Ostervald :

Et pourquoi ne pardonnes-tu pas mon péché, et ne fais-tu pas disparaître mon iniquité? Car je vais maintenant me coucher dans la poussière; tu me chercheras, et je ne serai plus.

Darby :

Et pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgression, et ne fais-tu point passer mon iniquité? Car maintenant je me coucherai dans la poussière, et tu me chercheras, et je ne serai plus.

Crampon :

Que ne pardonnes-tu mon offense ? Que n’oublies-tu mon iniquité ? Car bientôt je dormirai dans la poussière ; tu me chercheras, et je ne serai plus.

Lausanne :

Et que ne pardonnes-tu mon crime et ne fais-tu passer mon iniquité ? Car maintenant je vais me coucher dans la poussière : tu me chercheras, et je ne serai plus.


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