1 | La vie de l’homme sur la terre est un temps de service, et ses jours sont comme ceux du mercenaire. |
4 | Si je me couche, je dis : « Quand me lèverai-je ? Quand finira la nuit ? » et je suis rassasié d’angoisses jusqu’au jour. |
11 | C’est pourquoi je ne retiendrai pas ma langue, je parlerai dans l’angoisse de mon esprit, j’exhalerai mes plaintes dans l’amertume de mon âme. |
16 | Je suis en proie à la dissolution, la vie m’échappe pour jamais ; laisse-moi, car mes jours ne sont qu’un souffle. |
19 | Quand cesseras-ru d’avoir le regard sur moi ? Quand me laisseras-tu le temps d’avaler ma salive ? |
20 | Si j’ai péché, que puis-je te faire, ô Gardien des hommes ? Pourquoi me mettre en butte à tes traits, et me rendre à charge à moi-même ? |
21 | Que ne pardonnes-tu mon offense ? Que n’oublies-tu mon iniquité ? Car bientôt je dormirai dans la poussière ; tu me chercheras, et je ne serai plus. |