Ecclésiaste 4 Traduction Louis Segond


1 J'ai considéré ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil; et voici, les opprimés sont dans les larmes, et personne qui les console! ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne qui les console!


Martin :

Puis je me suis mis à regarder toutes les injustices qui se font sous le soleil; et voilà les larmes de ceux à qui on fait tort, et ils n'ont point de consolation; et la force est du côté de ceux qui leur font tort, et ils n'ont point de consolateur.

Ostervald :

Puis je me suis mis à considérer toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil; et voici, les opprimés sont dans les larmes, et ils n'ont point de consolateur; la force est du côté de ceux qui les oppriment: pour eux, point de consolateur.

Darby :

Et je me suis tourné, et j'ai regardé toutes les oppressions qui se font sous le soleil; et voici les larmes des opprimés, et il n'y a point pour eux de consolateur! Et la force est dans la main de leurs oppresseurs, et il n'y a point pour eux de consolateur!

Crampon :

Je me suis tourné et j’ai vu toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil : et voici que les opprimés sont dans les larmes, et personne ne les console ! Ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne ne les console !

Lausanne :

Et j’en suis revenu à considérer tous les opprimés que l’on fait sous le soleil, et voici les larmes des opprimés !... et pour eux point de consolateur ! Et de la main de leurs oppresseurs [sortait] la force,... et pour eux point de consolateur !

2 Et j'ai trouvé les morts qui sont déjà morts plus heureux que les vivants qui sont encore vivants,


Martin :

C'est pourquoi j'estime plus les morts qui sont déjà morts, que les vivants qui sont encore vivants.

Ostervald :

C'est pourquoi j'estime plus les morts qui sont déjà morts, que les vivants qui sont encore en vie;

Darby :

C'est pourquoi j'estime heureux les morts qui sont déjà morts, plutôt que les vivants qui sont encore vivants,

Crampon :

Et j’ai proclamé les morts qui sont déjà morts plus heureux que les vivants qui sont encore vivants,

Lausanne :

Et moi de vanter les morts qui sont déjà morts, plutôt que les vivants qui sont encore vivants,

3 et plus heureux que les uns et les autres celui qui n'a point encore existé et qui n'a pas vu les mauvaises actions qui se commettent sous le soleil.


Martin :

Même j'estime celui qui n'a pas encore été, plus heureux que les uns et les autres; car il n'a pas vu les mauvaises actions qui se font sous le soleil.

Ostervald :

Et plus heureux que les uns et les autres, celui qui n'a pas encore été, et qui n'a point vu les mauvaises actions qui se font sous le soleil.

Darby :

et plus heureux encore que tous les deux celui qui n'a pas encore été, qui n'a pas vu le mauvais travail qui se fait sous le soleil.

Crampon :

et plus heureux que les uns et les autres celui qui n’est pas encore arrivé à l’existence, qui n’a pas vu les mauvaises actions qui se commettent sous le soleil.

Lausanne :

et mieux encore que les uns et les autres, celui qui jusqu’à présent n’a point existé, qui n’a pas vu ce qui se fait de mauvais{Héb. l’ouvrage mauvais qui se fait.} sous le soleil.

4 J'ai vu que tout travail et toute habileté dans le travail n'est que jalousie de l'homme à l'égard de son prochain. C'est encore là une vanité et la poursuite du vent.


Martin :

Puis j'ai regardé tout le travail, et l'adresse de chaque métier, et j'ai vu que l'un porte envie à l'autre; cela aussi est une vanité, et un rongement d'esprit.

Ostervald :

J'ai vu aussi que tout travail et toute habileté dans le travail n'est que jalousie de l'un à l'égard de l'autre. Cela aussi est une vanité et un tourment d'esprit.

Darby :

Et j'ai vu tout le labeur et toute l'habileté dans le travail: que c'est une jalousie de l'un contre l'autre. Cela aussi est vanité et poursuite du vent.

Crampon :

J’ai vu que tout travail et que toute habileté dans un ouvrage n’est que jalousie contre un homme de la part de son prochain : cela encore est vanité et poursuite du vent.

Lausanne :

Et j’ai vu tout le labeur et tout le profit de l’activité : c’est une jalousie de l’un contre l’autre. Cela aussi est vanité, et effort inutile.

5 L'insensé se croise les mains, et mange sa propre chair.


Martin :

Le fou tient ses mains ployées, et se consume soi-même, en disant:

Ostervald :

L'insensé se croise les mains et se consume lui-même:

Darby :

Le sot se croise les mains, et mange sa propre chair.

Crampon :

L’insensé se croise les mains, et mange sa propre chair.

Lausanne :

L’insensé se croise les mains et mange sa propre chair :

6 Mieux vaut une main pleine avec repos, que les deux mains pleines avec travail et poursuite du vent.


Martin :

Mieux vaut plein le creux de la main, avec repos, que pleines les deux paumes, avec travail et rongement d'esprit.

Ostervald :

Mieux vaut plein le creux de la main avec repos, que plein les deux paumes, avec travail et tourment d'esprit.

Darby :

Mieux vaut le creux de la main rempli, et le repos, que les deux mains pleines, avec le travail et la poursuite du vent.

Crampon :

Mieux vaut une main pleine de repos, que les deux pleines de labeur et de poursuite du vent.

Lausanne :

mieux vaut plein le creux de la main de repos, que plein les deux poings de labeur et d’effort inutile.

7 J'ai considéré une autre vanité sous le soleil.


Martin :

Puis je me suis mis à regarder une autre vanité sous le soleil;

Ostervald :

Je me suis mis à regarder une autre vanité sous le soleil.

Darby :

Et je me tournai, et je vis la vanité sous le soleil:

Crampon :

Je me suis tourné et j’ai vu une autre vanité sous le soleil.

Lausanne :

Et j’en suis venu à considérer une [autre] vanité sous le soleil.

8 Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n'a ni fils ni frère, et pourtant son travail n'a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissances? C'est encore là une vanité et une chose mauvaise.


Martin :

C'est qu'il y a tel qui est seul, et qui n'a point de second, qui aussi n'a ni fils ni frère, et qui cependant ne met nulle fin à son travail; même son oeil ne voit jamais assez de richesses, et il ne dit point en lui-même: Pour qui est-ce que je travaille, et que je prive mon âme du bien? Cela aussi est une vanité, et une fâcheuse occupation.

Ostervald :

Tel homme est seul, et n'a point de second; il n'a ni fils, ni frère, et toutefois, il n'y a point de fin à tout son travail; même ses yeux ne se rassasient jamais de richesses; il ne se dit point: Pour qui est-ce que je travaille et que je prive mon âme du bien? Cela aussi est une vanité et une pénible occupation.

Darby :

tel est seul sans qu'il y ait de second: il n'a pas non plus de fils ni de frère, et il n'y a pas de fin à tout son labeur; son oeil n'est pas non plus rassasié par la richesse, et il ne se dit pas: Pour qui donc est-ce que je me tourmente et que je prive mon âme de bonheur? Cela aussi est une vanité et une ingrate occupation.

Crampon :

Tel homme est seul et n’a pas de second, il n’a ni fils ni frère, et pourtant il n’y a pas de fin à tout son travail, et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses : " Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissance ? " Cela encore est vanité, et mauvaise occupation.— Sentences : Inconvénients de la vie solitaire.

Lausanne :

Tel est seul et n’a pas de second, il n’a pas non plus de fils ni de frère, et [pourtant] il n’y a point de fin à tout son labeur ; ses yeux, non plus, ne sont point rassasiés de richesse... Et pour qui est-ce que je me tourmente et que je prive mon âme de bonheur ? Cela aussi est une vanité, et c’est une affaire ingrate que cela.

9 Deux valent mieux qu'un, parce qu'ils retirent un bon salaire de leur travail.


Martin :

Deux valent mieux qu'un; car ils ont un meilleur salaire de leur travail.

Ostervald :

Deux valent mieux qu'un; parce qu'il y a pour eux un bon salaire de leur travail.

Darby :

deux valent mieux qu'un; car ils ont un bon salaire de leur travail.

Crampon :

Mieux vaut vivre à deux que solitaire ; il y a pour les deux un bon salaire dans leur travail ;

Lausanne :

Deux valent mieux qu’un, parce qu’il y a pour eux un bon salaire en leur labeur ;

10 Car, s'ils tombent, l'un relève son compagnon; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever!


Martin :

Même si l'un des deux tombe, l'autre relèvera son compagnon; mais malheur à celui qui est seul; parce qu'étant tombé, il n'aura personne pour le relever.

Ostervald :

Car s'ils tombent, l'un peut relever l'autre; mais malheur à celui qui est seul, et qui tombe, et n'a personne pour le relever.

Darby :

Car, s'ils tombent, l'un relèvera son compagnon; mais malheur à celui qui est seul, et qui tombe, et qui n'a pas de second pour le relever!

Crampon :

car s’ils tombent, l’un peut relever son compagnon. Mais malheur à celui qui est seul, et qui tombe sans avoir un second pour le relever !

Lausanne :

car s’ils tombent, l’un relève son camarade ; mais malheur à celui qui est seul, quand il tombe et qu’il n’a point de second pour le relever !

11 De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud?


Martin :

Si deux aussi couchent ensemble, ils en auront plus de chaleur; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud?

Ostervald :

De même si deux couchent ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud?

Darby :

De même, si l'on couche à deux, on a de la chaleur; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud?

Crampon :

De même, si deux couchent ensemble, ils se réchauffent ; mais un homme seul, comment aurait-il chaud !

Lausanne :

De même, si l’on couche à deux, on a chaud ; mais comment celui qui est seul aura-t-il chaud ?

12 Et si quelqu'un est plus fort qu'un seul, les deux peuvent lui résister; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement.


Martin :

Que si quelqu'un force l'un ou l'autre, les deux lui pourront résister; et la corde à trois cordons ne se rompt pas sitôt.

Ostervald :

Et si quelqu'un est plus fort qu'un seul, les deux lui pourront résister; et la corde à trois cordons ne se rompt pas si tôt.

Darby :

Et si quelqu'un a le dessus sur un seul, les deux lui tiendront tête; et la corde triple ne se rompt pas vite.

Crampon :

Et si quelqu’un maîtrise celui qui est seul, les deux pourront lui résister, et le fil triplé ne rompt pas facilement.— Vanité des espoirs fondés sur un changement de règne.

Lausanne :

Et si quelqu’un veut user de force contre celui qui est seul, les deux lui tiendront tête ; et le fil mis en trois n’est pas vite rompu.

13 Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu'un roi vieux et insensé qui ne sait plus écouter les avis;


Martin :

Un enfant pauvre et sage vaut mieux qu'un Roi vieux et insensé, qui ne sait ce que c'est que d'être averti.

Ostervald :

Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu'un roi vieux et insensé, qui ne sait pas recevoir de conseil.

Darby :

Mieux vaut un jeune garçon pauvre et sage, qu'un roi vieux et sot qui ne sait plus être averti.

Crampon :

Mieux vaut un jeune homme pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus écouter les avis ;

Lausanne :

Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus se laisser éclairer{Héb. être éclairé.}

14 car il peut sortir de prison pour régner, et même être né pauvre dans son royaume.


Martin :

Car il y a tel qui sort de prison pour régner; et de même il y a tel qui étant Roi, devient pauvre.

Ostervald :

Car tel sort de prison pour régner; et de même, tel étant roi, devient pauvre.

Darby :

Car il est sorti de la maison des prisonniers pour régner, lors même qu'il est pauvre dans son royaume.

Crampon :

car il sort de prison pour régner, quoiqu’il soit pauvre dans son royaume.

Lausanne :

car de la maison des prisonniers [même] il est sorti pour régner, quoique pauvre dans son royaume.

15 J'ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil entourer l'enfant qui devait succéder au roi et régner à sa place.


Martin :

J'ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil, suivre le fils qui est la seconde personne après le Roi, et qui doit être en sa place.

Ostervald :

J'ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil, entourer l'enfant, le second après le roi, et qui le remplacera.

Darby :

J'ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil, avec le jeune garçon, le second, qui occupera sa place.

Crampon :

J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil près du jeune homme qui s’élevait à la place du vieux roi.

Lausanne :

J’ai vu tous les vivants qui cheminent sous le soleil accompagner l’enfant, le second, celui qui doit succéder [au roi].

16 Il n'y avait point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il était. Et toutefois, ceux qui viendront après ne se réjouiront pas à son sujet. Car c'est encore là une vanité et la poursuite du vent.


Martin :

Tout ce peuple-là, savoir tous ceux qui ont été devant ceux-ci, est sans fin; ces derniers aussi ne se réjouiront point de celui-ci; certainement cela aussi est une vanité, et un rongement d'esprit.

Ostervald :

Et il n'y avait point de fin à tout le peuple, à tous ceux à la tête desquels il était; cependant ceux qui viendront après ne se réjouiront point à son sujet. Certainement, cela aussi est une vanité et un tourment d'esprit.

Darby :

Il n'y a pas de fin à tout le peuple, à tous ceux qui ont été devant eux; cependant ceux qui viendront après ne se réjouiront point en lui. Car cela aussi est vanité et poursuite du vent.

Crampon :

Il n’y avait pas de fin à toute cette foule, à tous ceux à la tête desquels il était. Et cependant les descendants ne se réjouiront pas à son sujet. Cela encore est vanité et poursuite du vent.— Sentences concernant le culte.

Lausanne :

Il n’y a point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il est. Néanmoins ceux qui viendront après n’auront pas de joie en lui ; car cela aussi est vanité et étude inutile.

17 Prends garde à ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu; approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés, car ils ne savent pas qu'ils font mal.


Crampon :

Prends garde à ton pied quand tu vas à la maison de Dieu ; s’approcher pour écouter vaut mieux que d’offrir des victimes à la manière des insensés ; car leur ignorance les conduit à faire mal.

Lausanne :

Garde tes pieds lorsque tu vas dans la maison de Dieu, et approche-toi pour entendre, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés ; car ils ne savent pas que c’est faire le mal.


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