1 |
Paroles de l'Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.
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Martin :
Les paroles de l'Ecclésiaste, fils de David, Roi de Jérusalem.
Ostervald :
Paroles de l'Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.
Darby :
Les paroles du Prédicateur, fils de David, roi à Jérusalem.
Crampon :
Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi dans Jérusalem.
Lausanne :
Paroles de l’Ecclésiaste [Chef d’assemblée], fils de David, roi dans Jérusalem.
2 |
Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.
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Martin :
Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste; vanité des vanités, tout est vanité.
Ostervald :
Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste; vanité des vanités, tout est vanité.
Darby :
Vanité des vanités, dit le prédicateur; vanité des vanités! Tout est vanité.
Crampon :
Vanité des vanités ! dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités ! Tout est vanité.
Lausanne :
Vanité des vanités ! dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités ! Tout est vanité !
3 |
Quel avantage revient-il à l'homme de toute la peine qu'il se donne sous le soleil?
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Martin :
Quel avantage a l'homme de tout son travail auquel il s'occupe sous le soleil?
Ostervald :
Quel avantage a l'homme de tout le travail auquel il se livre sous le soleil?
Darby :
Quel profit a l'homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil?
Crampon :
Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?— Le perpétuel recommencement des choses. —
Lausanne :
Quel avantage y-t-il pour l’homme en tout son labeur, dont il se tourmente sous le soleil ?
4 |
Une génération s'en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.
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Martin :
Une génération passe, et l'autre génération vient, mais la terre demeure toujours ferme.
Ostervald :
Une génération passe, et une autre vient; mais la terre subsiste toujours.
Darby :
Une génération s'en va, et une génération vient; et la terre subsiste toujours.
Crampon :
Une génération passe, une génération vient, et la terre subsiste toujours.
Lausanne :
Une génération s’en va et une génération vient, et la terre subsiste à perpétuité.
5 |
Le soleil se lève, le soleil se couche; il soupire après le lieu d'où il se lève de nouveau.
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Martin :
Le soleil aussi se lève, et le soleil se couche, et il soupire après le lieu d'où il se lève.
Ostervald :
Le soleil se lève, et le soleil se couche, et il soupire après le lieu d'où il se lève de nouveau.
Darby :
Et le soleil se lève, et le soleil se couche, et il se hâte vers son lieu où il se lève.
Crampon :
Le soleil se lève, le soleil se couche, et il se hâte de retourner à sa demeure, d’où il se lève de nouveau.
Lausanne :
Et le soleil se lève et le soleil se couche, et [revient] haletant vers son lieu, où il s’était levé.
6 |
Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.
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Martin :
Le vent va vers le Midi, et tournoie vers l'Aquilon; il va tournoyant çà et là, et il retourne après ses circuits.
Ostervald :
Le vent va vers le midi, et tourne vers le nord; il va tournoyant çà et là, et revient à ses circuits.
Darby :
Le vent va vers le midi, et il tourne vers le nord; il tourne et retourne; et le vent revient sur ses circuits.
Crampon :
Allant vers le midi, tournant vers le nord, le vent se retourne encore, et reprend les mêmes circuits.
Lausanne :
Le vent s’en va vers le midi, puis il tourne vers le nord ; le vent s’en va, tournant, tournant, et il revient sur ses circuits.
7 |
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.
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Martin :
Tous les fleuves vont en la mer, et la mer n'en est point remplie; les fleuves retournent au lieu d'où ils étaient partis, pour revenir en la mer.
Ostervald :
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est point remplie; les fleuves continuent à aller vers le lieu d'où ils viennent.
Darby :
Toutes les rivières vont vers la mer, et la mer n'est pas remplie; au lieu où les rivières allaient, là elles vont de nouveau.
Crampon :
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; vers le lieu où ils se dirigent, ils continuent à aller.
Lausanne :
Toutes les rivières vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; vers le lieu d’où viennent les rivières, là elles retournent dans leur cours.
8 |
Toutes choses sont en travail au delà de ce qu'on peut dire; l'oeil ne se rassasie pas de voir, et l'oreille ne se lasse pas d'entendre.
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Martin :
Toutes choses travaillent plus que l'homme ne saurait dire: l'oeil n'est jamais rassasié de voir, ni l'oreille assouvie d'ouïr.
Ostervald :
Toutes choses travaillent plus que l'homme ne saurait dire; l'œil n'est jamais rassasié de voir, ni l'oreille lasse d'entendre.
Darby :
Toutes choses travaillent, l'homme ne peut le dire; l'oeil ne se rassasie pas de voir, et l'oreille ne se satisfait pas d'entendre.
Crampon :
Toutes choses sont en travail, au-delà de ce qu’on peut dire ; l’œil n’est pas rassasié de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.
Lausanne :
Toutes choses sont harassées [plus que] l’homme ne peut dire. L’œil ne se rassasie point de voir, et l’oreille ne se remplit pas de ce qu’elle entend.
9 |
Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
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Martin :
Ce qui a été, c'est ce qui sera; et ce qui a été fait, est ce qui se fera, et il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Ostervald :
Ce qui a été, c'est ce qui sera; ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, et il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Darby :
Ce qui a été, c'est ce qui sera; et ce qui a été fait, c'est ce qui se fera; et il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Crampon :
Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Lausanne :
Ce qui a été, c’est ce qui sera ; ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien du tout de nouveau sous le soleil.
10 |
S'il est une chose dont on dise: Vois ceci, c'est nouveau! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés.
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Martin :
Y a-t-il quelque chose dont on puisse dire: Regarde cela, il est nouveau? Il a déjà été dans les siècles qui ont été avant nous.
Ostervald :
Y a-t-il une chose dont on puisse dire: Vois ceci, c'est nouveau? Elle a déjà été dans les siècles qui furent avant nous.
Darby :
Y a-t-il une chose dont on puisse dire: Regarde ceci, c'est nouveau? -Elle a été déjà, dans les siècles qui furent avant nous.
Crampon :
S’il est une chose dont on dise : " Vois, c’est nouveau ! ", cette chose a déjà existé dans les siècles qui nous ont précédés.
Lausanne :
Est-il une chose dont on dise : Vois ceci ! c’est nouveau ?... Elle fut déjà, aux siècles qui furent avant nous.
11 |
On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.
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Martin :
On ne se souvient point des choses qui ont précédé, on ne se souviendra point des choses qui seront à l'avenir, et ceux qui viendront n'en auront aucun souvenir.
Ostervald :
On ne se souvient plus des choses d'autrefois; de même on ne se souviendra point des choses à venir, parmi ceux qui viendront plus tard.
Darby :
Il n'y a pas de souvenir des choses qui ont précédé; et de même, de celles qui seront après, il n'y a en aura pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.
Crampon :
On ne se souvient pas de ce qui est ancien, et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.— Vanité de la Sagesse. —
Lausanne :
Il n’y a pas de souvenir de ceux qui [existèrent] les premiers ; et de même de ceux qui seront après : il n’en restera pas de souvenir chez ceux qui existeront dans la suite.
12 |
Moi, l'Ecclésiaste, j'ai été roi d'Israël à Jérusalem.
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Martin :
Moi l'Ecclésiaste, j'ai été Roi sur Israël à Jérusalem;
Ostervald :
Moi, l'Ecclésiaste, j'ai été roi sur Israël à Jérusalem;
Darby :
Moi, le prédicateur, j'ai été roi sur Israël à Jérusalem,
Crampon :
Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem,
Lausanne :
Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi sur Israël dans Jérusalem,
13 |
J'ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c'est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l'homme.
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Martin :
Et j'ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se faisait sous les cieux, ce qui est une occupation fâcheuse que Dieu a donnée aux hommes, afin qu'ils s'y occupent.
Ostervald :
Et j'ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder avec sagesse tout ce qui se fait sous les cieux; c'est là une occupation pénible que Dieu a donnée aux hommes, afin qu'ils s'y exercent.
Darby :
et j'ai appliqué mon coeur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c'est une occupation ingrate que Dieu a donnée aux fils des hommes afin qu'ils s'y fatiguent.
Crampon :
et j’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est une occupation pénible à laquelle Dieu impose aux enfants des hommes de se livrer.
Lausanne :
et j’ai appliqué mon cœur à rechercher et à explorer selon la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux, C’est là une affaire ingrate que Dieu a donnée aux fils des hommes pour qu’ils s’y fatiguent.
14 |
J'ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.
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Martin :
J'ai regardé tout ce qui se faisait sous le soleil, et voilà tout est vanité, et rongement d'esprit.
Ostervald :
J'ai vu tout ce qui se fait sous le soleil, et voilà, tout est vanité et tourment d'esprit.
Darby :
J'ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.
Crampon :
J’ai examiné toutes les œuvres qui se font sous le soleil : et voici, tout est vanité et poursuite du vent.
Lausanne :
J’ai vu tous les ouvrages qui se font sous le soleil, et voici, tout est vanité et effort{Ou pâture.} inutile{Héb. de vent.}
15 |
Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.
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Martin :
Ce qui est tortu ne se peut redresser; et les défauts ne se peuvent nombrer.
Ostervald :
Ce qui est courbé ne se peut redresser; et ce qui manque ne peut être compté.
Darby :
Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté.
Crampon :
Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.
Lausanne :
Ce qui est courbé ne se peut redresser, et ce qui manque ne peut être compté.
16 |
J'ai dit en mon coeur: Voici, j'ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de science.
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Martin :
J'ai parlé en mon coeur, disant: Voici, je me suis agrandi et accru en sagesse, par-dessus tous ceux qui ont été avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de science.
Ostervald :
J'ai parlé en mon cœur, et j'ai dit: Voici, j'ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont été avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science;
Darby :
J'ai parlé en mon coeur, disant: Voici, je suis devenu grand et j'ai acquis de la sagesse plus que tous ceux qui ont été avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de connaissance;
Crampon :
Je me suis dit en moi-même : Voici que j’ai accumulé et amassé de la sagesse, plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem, et mon cœur a possédé amplement sagesse et science.
Lausanne :
J’ai dit en mon cœur : Voici, j’ai grandi et crû en sagesse plus qu’aucun homme qui ait été avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science.
17 |
J'ai appliqué mon coeur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j'ai compris que cela aussi c'est la poursuite du vent.
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Martin :
Et j'ai appliqué mon coeur à connaître la sagesse, et à connaître les sottises et la folie, mais j'ai reconnu que cela aussi était un rongement d'esprit.
Ostervald :
Et j'ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; mais j'ai connu que cela aussi était un tourment d'esprit.
Darby :
et j'ai appliqué mon coeur à la connaissance de la sagesse et à la connaissance des choses déraisonnables et de la folie. J'ai connu que cela aussi, c'est la poursuite du vent.
Crampon :
J’ai appliqué mon esprit à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie ; j’ai compris que cela aussi est poursuite du vent.
Lausanne :
Mais, en appliquant mon cœur à la connaissance de la sagesse et à la connaissance de la déraison et de la sottise, j’ai connu que cela même est une étude{Ou pâture.} inutile{Héb. de vent.}
18 |
Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.
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Martin :
Car où il y a abondance de sagesse, il y a abondance de chagrin; et celui qui s'accroît de la science, s'accroît du chagrin.
Ostervald :
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin; et celui qui accroît sa science, accroît sa douleur.
Darby :
Car à beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin; et qui augmente la connaissance, augmente la douleur.
Crampon :
Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.
Lausanne :
car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et qui accroît [sa] science, accroît [sa] douleur.