3 | Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? — Le perpétuel recommencement des choses. — |
5 | Le soleil se lève, le soleil se couche, et il se hâte de retourner à sa demeure, d’où il se lève de nouveau. |
6 | Allant vers le midi, tournant vers le nord, le vent se retourne encore, et reprend les mêmes circuits. |
7 | Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; vers le lieu où ils se dirigent, ils continuent à aller. |
8 | Toutes choses sont en travail, au-delà de ce qu’on peut dire ; l’œil n’est pas rassasié de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre. |
9 | Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. |
10 | S’il est une chose dont on dise : " Vois, c’est nouveau ! ", cette chose a déjà existé dans les siècles qui nous ont précédés. |
11 | On ne se souvient pas de ce qui est ancien, et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. — Vanité de la Sagesse. — |
13 | et j’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est une occupation pénible à laquelle Dieu impose aux enfants des hommes de se livrer. |
14 | J’ai examiné toutes les œuvres qui se font sous le soleil : et voici, tout est vanité et poursuite du vent. |
16 | Je me suis dit en moi-même : Voici que j’ai accumulé et amassé de la sagesse, plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem, et mon cœur a possédé amplement sagesse et science. |
17 | J’ai appliqué mon esprit à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie ; j’ai compris que cela aussi est poursuite du vent. |
18 | Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur. |