2 | Et ils seront chacun comme une protection contre le vent et un abri contre la pluie d’orage, comme des cours d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays languissant. |
3 | Les yeux de ceux qui voient ne seront plus aveuglés, et les oreilles de ceux qui entendent seront attentives. |
4 | Le cœur des hommes troublés comprendra la science, et la langue des bègues sera prompte à parler nettement. |
6 | Car l’infâme profère l’infamie, et son cœur commet l’iniquité, pour commettre des actes profanes et pour proférer envers l’Éternel [des propos] d’égarement, pour laisser vide l’âme de celui qui a faim et faire manquer la boisson à celui qui a soif. |
7 | Et quant au trompeur, ses moyens sont mauvais ; il forme des desseins criminels pour détruire les affligés par des propos de mensonge, même quand l’indigent dit ce qui est droit. |
9 | Femmes qui êtes à l’aise{Ou présomptueuses.} levez-vous, écoutez ma voix ; filles confiantes, prêtez l’oreille à ce que je dis. |
10 | Après un an et des jours vous tremblerez, confiantes ! car c’en est fait de la vendange, la récolte des fruits ne vient point ! |
11 | Effrayez-vous, vous qui êtes à l’aise{Ou présomptueuses.} Tremblez, confiantes ! Ôtez vos habits et dépouillez-vous, et ceignez-vous sur les reins ! |
13 | Sur le sol de mon peuple monte l’épine et le chardon ; oui, même sur toutes les maisons de plaisance, cité joyeuse ! |
14 | Car le château est délaissé, la ville tumultueuse est abandonnée ; la colline{Ou Ophel.} et la tour du guet sont autant de cavernes à perpétuité, joie des ânes sauvages, pacage des troupeaux, |
15 | jusqu’à ce que soit répandu sur nous l’esprit d’en haut. Alors le désert deviendra un verger, et le verger sera réputé une forêt ; |
17 | et l’ouvrage de la justice sera paix, et le travail de la justice, repos et assurance à perpétuité. |
18 | Et mon peuple habitera dans un séjour de paix et dans des demeures sûres, et dans des lieux d’un repos plein d’aise. |
20 | Heureux vous qui semez auprès de toutes les eaux, laissant en liberté le pied du bœuf et de l’âne ! |