1 |
J’avais traité alliance avec mes yeux : et comment aurais-je contemplé une vierge ? |
Louis Segond :
J`avais fait un pacte avec mes yeux, Et je n`aurais pas arrêté mes regards sur une vierge.
Martin :
J'avais fait accord avec mes yeux; comment aurais-je donc arrêté mes regards sur une vierge?
Ostervald :
J'avais fait un accord avec mes yeux; et comment aurais-je regardé une vierge?
Darby :
J'ai fait alliance avec mes yeux: et comment eussé-je arrêté mes regards sur une vierge?
Crampon :
J’avais fait un pacte avec mes yeux, et comment aurais-je arrêté mes regards sur une vierge. —
2 |
Quelle part Dieu [m’eût-il faite] d’en haut, et quel héritage le Tout-Puissant [m’eût-il envoyé] des hautes régions ? |
Louis Segond :
Quelle part Dieu m`eût-il réservée d`en haut? Quel héritage le Tout Puissant m`eût-il envoyé des cieux?
Martin :
Et quelle serait la portion que Dieu m'aurait envoyée d'en haut, et quel eût été l'héritage que le Tout-puissant m'eût envoyé des hauts lieux?
Ostervald :
Car quelle part Dieu m'aurait-il faite d'en haut, et quel héritage le Tout-Puissant m'aurait-il envoyé des cieux?
Darby :
Et quelle eût été d'en haut ma portion de la part de +Dieu, et, des hauts lieux, mon héritage de la part du Tout-puissant?
Crampon :
Quelle part, me disais-je, Dieu me réserverait-il d’en haut ? Quel sort le Tout-Puissant me ferait-il de son ciel ?
3 |
La calamité n’est-elle pas pour l’homme pervers, et le désastre pour ceux qui pratiquent l’iniquité ? |
Louis Segond :
La ruine n`est-elle pas pour le méchant, Et le malheur pour ceux qui commettent l`iniquité?
Martin :
La perdition n'est-elle pas pour l'injuste, et les accidents étranges pour les ouvriers d'iniquité?
Ostervald :
La calamité n'est-elle pas pour le pervers, et l'adversité pour ceux qui commettent l'iniquité?
Darby :
La calamité n'est-elle pas pour l'inique, et le malheur pour ceux qui pratiquent le mal?
Crampon :
La ruine n’est-elle pas pour le méchant, et le malheur pour les artisans d’iniquité ?
4 |
Ne considère-t-il pas mes voies, et ne compte-t-il pas tous mes pas ? |
Louis Segond :
Dieu n`a-t-il pas connu mes voies? N`a-t-il pas compté tous mes pas?
Martin :
N'a-t-il pas vu lui-même mes voies, et n'a-t-il pas compté toutes mes démarches?
Ostervald :
Ne voit-il pas toute ma conduite, et ne compte-t-il pas tous mes pas?
Darby :
Lui, ne voit-il pas mon chemin, et ne compte-t-il point tous mes pas?
Crampon :
Dieu ne connaît-il pas mes voies, ne compte-t-il pas tous mes pas ?
5 |
Ai-je marché avec la fausseté, et mon pied s’est-il hâté vers la fourberie ? |
Louis Segond :
Si j`ai marché dans le mensonge, Si mon pied a couru vers la fraude,
Martin :
Si j'ai marché dans le mensonge, et si mon pied s'est hâté à tromper,
Ostervald :
Si j'ai marché dans le mensonge, et si mon pied s'est hâté pour tromper,
Darby :
Si j'ai marché avec fausseté, si mes pieds se sont hâtés vers la fraude,
Crampon :
Si j’ai marché dans le sentier du mensonge, si mon pied a couru après la fraude, —
6 |
Que Dieu me pèse dans la balance de justice, et il connaîtra mon innocence ! |
Louis Segond :
Que Dieu me pèse dans des balances justes, Et il reconnaîtra mon intégrité!
Martin :
Qu'on me pèse dans des balances justes, et Dieu connaîtra mon intégrité.
Ostervald :
Que Dieu me pèse dans des balances justes, et il reconnaîtra mon intégrité.
Darby :
Qu'il me pèse dans la balance de justice, et +Dieu reconnaîtra ma perfection.
Crampon :
que Dieu me pèse dans de justes balances, et il reconnaîtra mon innocence !
7 |
Si mon pas s’est détourné de la voie, et si mon cœur a marché après mes yeux, et si quelque tache s’est attachée à mes mains, |
Louis Segond :
Si mon pas s`est détourné du droit chemin, Si mon coeur a suivi mes yeux, Si quelque souillure s`est attachée à mes mains,
Martin :
Si mes pas se sont détournés du droit chemin, et si mon coeur a marché après mes yeux, et si quelque tache s'est attachée à mes mains,
Ostervald :
Si mes pas se sont détournés de la voie, et si mon cœur a suivi mes yeux, et si quelque souillure s'est attachée à mes mains,
Darby :
Si mon pas s'est détourné du chemin, et si mon coeur a suivi mes yeux, et si quelque souillure s'est attachée à ma main,
Crampon :
Si mes pas se sont écartés du droit chemin, si mon cœur a suivi mes yeux, si quelque souillure s’est attachée à mes mains, —
8 |
que je sème et qu’un autre mange, et que mes rejetons soient déracinés ! |
Louis Segond :
Que je sème et qu`un autre moissonne, Et que mes rejetons soient déracinés!
Martin :
Que je sème, et qu'un autre mange ce que j'aurai semé; et que tout ce que j'aurai fait produire, soit déraciné!
Ostervald :
Que je sème et qu'un autre mange, et que mes rejetons soient déracinés!
Darby :
Que je sème et qu'un autre mange, et que mes rejetons soient déracinés!...
Crampon :
que je sème, et qu’un autre mange, que mes rejetons soient déracinés !
9 |
Si mon cœur s’est laissé séduire pour une femme, et si je me suis embusqué à la porte de mon prochain, |
Louis Segond :
Si mon coeur a été séduit par une femme, Si j`ai fait le guet à la porte de mon prochain,
Martin :
Si mon coeur a été séduit après quelque femme, et si j'ai demeuré en embûche à la porte de mon prochain,
Ostervald :
Si mon cœur a été séduit par quelque femme, et si j'ai fait le guet à la porte de mon prochain,
Darby :
Si mon coeur s'est laissé attirer vers une femme et que j'aie fait le guet à la porte de mon prochain,
Crampon :
Si mon cœur a été séduit par une femme, si j’ai fait le guet à la porte de mon prochain, —
10 |
que ma femme tourne la meule pour autrui, et qu’elle soit livrée à d’autres ! |
Louis Segond :
Que ma femme tourne la meule pour un autre, Et que d`autres la déshonorent!
Martin :
Que ma femme soit déshonorée par un autre, et qu'elle soit prostituée à d'autres!
Ostervald :
Que ma femme broie le grain pour un autre, et que d'autres se penchent sur elle!
Darby :
Que ma femme tourne la meule pour un autre, et que d'autres se penchent sur elle;
Crampon :
que ma femme tourne la meule pour un autre, que des étrangers la déshonorent !
11 |
Car c’est là un crime, et une iniquité punissable par les juges ; |
Louis Segond :
Car c`est un crime, Un forfait que punissent les juges;
Martin :
Vu que c'est une méchanceté préméditée, une de ces iniquités qui sont toutes jugées.
Ostervald :
Car c'est là une méchanceté préméditée, une iniquité punie par les juges.
Darby :
Car c'est là une infamie, et une iniquité punissable par les juges:
Crampon :
Car c’est là un crime horrible, un forfait que punissent les juges ;
12 |
oui, c’est un feu qui dévore jusque dans le gouffre et qui eût détruit tout mon revenu par la racine. |
Louis Segond :
C`est un feu qui dévore jusqu`à la ruine, Et qui aurait détruit toute ma richesse.
Martin :
Car c'est un feu qui dévore jusqu'à consumer, et qui aurait déraciné tout mon revenu.
Ostervald :
C'est un feu qui dévore jusqu'à pleine destruction, qui eût ruiné tous mes biens dans leur racine.
Darby :
Car c'est un feu qui dévore jusque dans l'abîme et qui détruirait par la racine tout mon revenu...
Crampon :
un feu qui dévore jusqu’à la ruine, qui aurait détruit tous mes biens.
13 |
Ai-je rejeté le droit de mon esclave et de ma servante dans leurs contestations avec moi ? |
Louis Segond :
Si j`ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante Lorsqu`ils étaient en contestation avec moi,
Martin :
Si j'ai refusé de faire droit à mon serviteur ou à ma servante, quand ils ont contesté avec moi;
Ostervald :
Si j'ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante, quand ils ont eu des contestations avec moi,
Darby :
Si j'ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante quand ils contestaient avec moi,
Crampon :
Si j’ai méconnu le droit de mon serviteur ou de ma servante, quand ils étaient en contestation avec moi : —
14 |
Et que ferais-je quand Dieu se lèverait, et que lui répondrais-je quand il examinerait ? |
Louis Segond :
Qu`ai-je à faire, quand Dieu se lève? Qu`ai-je à répondre, quand il châtie?
Martin :
Car qu'eussé-je fait, quand le Dieu Fort se fût levé? et quand il m'en eût demandé compte, que lui aurais-je répondu?
Ostervald :
Et que ferais-je, quand Dieu se lèvera, et quand il demandera compte, que lui répondrais-je?
Darby :
Que ferais-je quand *Dieu se lèverait? et s'il me visitait, que lui répondrais-je?
Crampon :
Que faire, quand Dieu se lèvera ? Au jour de sa visite, que lui répondrai-je ?
15 |
Celui qui me fit dans le ventre de ma mère ne les a-t-il pas faits aussi, et n’est-ce pas le même [Dieu] qui nous prépara dans le sein maternel ? |
Louis Segond :
Celui qui m`a créé dans le ventre de ma mère ne l`a-t-il pas créé? Le même Dieu ne nous a-t-il pas formés dans le sein maternel?
Martin :
Celui qui m'a formé dans le ventre, ne les a-t-il pas faits aussi? et ne nous a-t-il pas tous formés de la même manière dans la matrice?
Ostervald :
Celui qui m'a fait dans le sein de ma mère, ne l'a-t-il pas fait aussi? Un même créateur ne nous a-t-il pas formés dans le sein maternel?
Darby :
Celui qui m'a fait dans le sein de ma mère, ne les a-t-il pas faits eux aussi, et un seul et même Dieu ne nous a-t-il pas formés dans la matrice?...
Crampon :
Celui qui m’a fait dans le sein de ma mère ne l’a-t-il pas fait aussi ? Un même Créateur ne nous a-t-il pas formés ?
16 |
Ai-je refusé aux misérables l’objet de leur désir, et ai-je consumé les yeux de la veuve ; |
Louis Segond :
Si j`ai refusé aux pauvres ce qu`ils demandaient, Si j`ai fait languir les yeux de la veuve,
Martin :
Si j'ai refusé aux pauvres ce qu'ils ont désiré; si j'ai fait consumer les yeux de la veuve;
Ostervald :
Si j'ai refusé aux pauvres leur demande, si j'ai laissé se consumer les yeux de la veuve,
Darby :
Si j'ai refusé aux misérables leur désir, si j'ai fait défaillir les yeux de la veuve;
Crampon :
Si j’ai refusé aux pauvres ce qu’ils désiraient, si j’ai fait languir les yeux de la veuve,
17 |
ou ai-je mangé seul mon morceau, sans que l’orphelin en ait mangé sa part ? |
Louis Segond :
Si j`ai mangé seul mon pain, Sans que l`orphelin en ait eu sa part,
Martin :
Si j'ai mangé seul mes morceaux, et si l'orphelin n'en a point mangé;
Ostervald :
Si j'ai mangé seul mon morceau, et si l'orphelin n'en a point mangé,
Darby :
Si j'ai mangé seul mon morceau, et que l'orphelin n'en ait pas mangé; -
Crampon :
si j’ai mangé seul mon morceau de pain, sans que l’orphelin en ait eu sa part : —
18 |
Certes, dès ma jeunesse il a grandi chez moi comme chez un père, et dès le ventre de ma mère j’ai dirigé la [veuve]. |
Louis Segond :
Moi qui l`ai dès ma jeunesse élevé comme un père, Moi qui dès ma naissance ai soutenu la veuve;
Martin :
(Car dès ma jeunesse il a été élevé avec moi, comme chez son père, et dès le ventre de ma mère j'ai conduit l'orphelin.)
Ostervald :
Certes, dès ma jeunesse, il a grandi près de moi comme près d'un père, et dès le sein de ma mère, j'ai été le guide de la veuve,
Darby :
Car dès ma jeunesse il m'a honoré comme un père, et dès le ventre de ma mère j'ai soutenu la veuve;...
Crampon :
dès mon enfance il m’a gardé comme un père ; dès ma naissance il a guidé mes pas.
19 |
Ai-je vu quelqu’un périr faute de vêtement et le pauvre manquer de couverture ? |
Louis Segond :
Si j`ai vu le malheureux manquer de vêtements, L`indigent n`avoir point de couverture,
Martin :
Si j'ai vu un homme périr faute d'être vêtu, et le pauvre faute de couverture;
Ostervald :
Si j'ai vu un homme périr faute de vêtement, et le pauvre manquer de couverture;
Darby :
Si j'ai vu quelqu'un périr faute de vêtement, et le pauvre manquer de couverture;
Crampon :
Si j’ai vu le malheureux périr sans vêtements, l’indigent manquer de couverture,
20 |
Certainement ses reins m’ont béni, car il se réchauffait de la toison de mes agneaux. |
Louis Segond :
Sans que ses reins m`aient béni, Sans qu`il ait été réchauffé par la toison de mes agneaux;
Martin :
Si ses reins ne m'ont point béni, et s'il n'a pas été échauffé de la laine de mes agneaux;
Ostervald :
Si ses reins ne m'ont pas béni, et s'il n'a pas été réchauffé par la toison de mes agneaux;
Darby :
Si ses reins ne m'ont pas béni, et qu'il ne se soit pas réchauffé avec la toison de mes agneaux;
Crampon :
sans que ses reins m’aient béni, sans que la toison de mes agneaux l’ait réchauffé ;
21 |
Si j’ai levé la main contre l’orphelin quand je me voyais soutenu à la porte, alors, |
Louis Segond :
Si j`ai levé la main contre l`orphelin, Parce que je me sentais un appui dans les juges;
Martin :
Si j'ai levé la main contre l'orphelin, quand j'ai vu à la porte, que je pouvais l'aider;
Ostervald :
Si j'ai levé ma main contre l'orphelin, parce que je me voyais appuyé à la porte;
Darby :
Si j'ai secoué ma main contre un orphelin, parce que je voyais mon appui dans la porte:
Crampon :
si j’ai levé la main contre l’orphelin, parce que je me voyais un appui dans les juges, —
22 |
que mon épaule se détache de mon dos, et que mon avant-bras rompu soit séparé de son os ! |
Louis Segond :
Que mon épaule se détache de sa jointure, Que mon bras tombe et qu`il se brise!
Martin :
Que l'os de mon épaule tombe et que mon bras soit cassé, et séparé de l'os auquel il est joint!
Ostervald :
Que mon épaule tombe de ma nuque, et que mon bras soit cassé et séparé de l'os!
Darby :
Que mon épaule se démette de sa jointure, et que mon bras cassé se détache de l'os!
Crampon :
que mon épaule se détache du tronc, que mon bras soit arraché de l’humérus.
23 |
Car j’avais frayeur de la calamité de Dieu, et à cause de sa majesté je ne pouvais rien. |
Louis Segond :
Car les châtiments de Dieu m`épouvantent, Et je ne puis rien devant sa majesté.
Martin :
Car j'ai eu frayeur de l'orage du Dieu Fort, et je ne saurais subsister devant sa majesté.
Ostervald :
Car la frayeur serait sur moi avec la calamité de Dieu, et je ne pourrais pas subsister devant sa majesté.
Darby :
Car la calamité de la part de *Dieu m'était une frayeur, et devant sa grandeur je ne pouvais rien...
Crampon :
Car je crains la vengeance de Dieu, et devant sa majesté je ne puis subsister.
24 |
Si j’ai mis dans l’or ma confiance, et si j’ai dit à l’or fin : Tu es mon assurance ; |
Louis Segond :
Si j`ai mis dans l`or ma confiance, Si j`ai dit à l`or: Tu es mon espoir;
Martin :
Si j'ai mis mon espérance en l'or, et si j'ai dit au fin or: Tu es ma confiance;
Ostervald :
Si j'ai mis dans l'or ma confiance, et si j'ai dit à l'or fin: Tu es ma sécurité;
Darby :
Si j'ai mis ma confiance dans l'or, si j'ai dit à l'or fin: C'est à toi que je me fie;
Crampon :
Si j’ai mis dans l’or mon assurance, si j’ai dit à l’or pur : « Tu es mon espoir ; »
25 |
si je me suis réjoui quand mes richesses étaient grandes et quand ma main trouvait abondance de biens ; |
Louis Segond :
Si je me suis réjoui de la grandeur de mes biens, De la quantité des richesses que j`avais acquises;
Martin :
Si je me suis réjoui de ce que mes biens étaient multipliés, et de ce que ma main en avait trouvé abondamment;
Ostervald :
Si je me suis réjoui de ce que ma fortune était grande, et de ce que ma main avait beaucoup acquis;
Darby :
Si je me suis réjoui de ce que mes biens étaient grands, et de ce que ma main avait beaucoup acquis;
Crampon :
si je me suis réjoui de l’abondance de mes biens, des trésors amassés par mes mains ;
26 |
si j’ai regardé la lumière quand elle resplendissait, et la lune brillante dans sa marche, |
Louis Segond :
Si j`ai regardé le soleil quand il brillait, La lune quand elle s`avançait majestueuse,
Martin :
Si j'ai regardé le soleil lorsqu'il brillait le plus, et la lune marchant noblement;
Ostervald :
Si, voyant le soleil briller et la lune s'avancer magnifique,
Darby :
Si j'ai vu le soleil quand il brillait, et la lune quand elle marchait dans sa splendeur,
Crampon :
si, en voyant le soleil jeter ses feux, et la lune s’avancer dans sa splendeur,
27 |
et si mon cœur a été séduit en secret, et si ma main s’est approchée des baisers de ma bouche, |
Louis Segond :
Et si mon coeur s`est laissé séduire en secret, Si ma main s`est portée sur ma bouche;
Martin :
Et si mon coeur a été séduit en secret, et si ma main a baisé ma bouche;
Ostervald :
Mon cœur a été secrètement séduit, et si ma main a envoyé des baisers
Darby :
Et que mon coeur ait été séduit en secret, et que ma bouche ait baisé ma main, -
Crampon :
mon cœur s’est laissé séduire en secret, si ma main s’est portée à ma bouche, —
28 |
cela aussi serait une iniquité punissable par le jugement, car j’aurais renié le Dieu d’en haut. |
Louis Segond :
C`est encore un crime que doivent punir les juges, Et j`aurais renié le Dieu d`en haut!
Martin :
(Ce qui est aussi une iniquité toute jugée; car j'eusse renié le Dieu d'en haut.)
Ostervald :
(Ce qui est aussi une iniquité punie par le juge, car c'est un reniement du Dieu d'en haut);
Darby :
Cela aussi serait une iniquité punissable par le juge, car j'aurais renié le *Dieu qui est en haut;...
Crampon :
c’est là encore un crime que punit le juge ; j’aurais renié le Dieu très-haut.
29 |
Me suis-je réjoui du malheur de celui qui me haïssait, et me suis-je livré aux transports quand le mal l’avait atteint ? |
Louis Segond :
Si j`ai été joyeux du malheur de mon ennemi, Si j`ai sauté d`allégresse quand les revers l`ont atteint,
Martin :
Si je me suis réjoui du malheur de celui qui me haïssait; si j'ai sauté de joie quand il lui est arrivé du mal.
Ostervald :
Si je me suis réjoui du malheur de mon ennemi, si j'ai sauté de joie quand le mal l'a atteint
Darby :
Si je me suis réjoui dans la calamité de celui qui me haïssait, si j'ai été ému de joie lorsque le malheur l'a trouvé; -
Crampon :
Si j’ai été joyeux de la ruine de mon ennemi, si j’ai tressailli d’allégresse quand le malheur l’a frappé : —
30 |
Mais je n’ai pas permis à mon palais de pécher en demandant sa vie avec imprécation. |
Louis Segond :
Moi qui n`ai pas permis à ma langue de pécher, De demander sa mort avec imprécation;
Martin :
Je n'ai pas même permis à ma langue de pécher, en demandant sa mort avec imprécation.
Ostervald :
(Je n'ai pas permis à ma langue de pécher en demandant sa mort dans des malédictions);
Darby :
Même je n'ai pas permis à ma bouche de pécher, de demander sa vie par une exécration:...
Crampon :
Non, je n’ai pas permis à ma langue de pécher, en demandant sa mort avec imprécation !...
31 |
Les gens de ma tente n’ont-ils pas dit : Où trouver celui qui ne s’est pas rassasié de la chair de ses bêtes ? |
Louis Segond :
Si les gens de ma tente ne disaient pas: Où est celui qui n`a pas été rassasié de sa viande?
Martin :
Et les gens de ma maison n'ont point dit: Qui nous donnera de sa chair? nous n'en saurions être rassasiés.
Ostervald :
Si les gens de ma maison n'ont pas dit: "Où y a-t-il quelqu'un qui n'ait été rassasié de sa viande? "
Darby :
Si les gens de ma tente n'ont pas dit: Qui trouvera quelqu'un qui n'ait pas été rassasié de la chair de ses bêtes? -
Crampon :
Si les gens de ma tente ne disaient pas : « Où trouver quelqu’un qui ne soit pas rassasiés de sa table ? »
32 |
L’étranger ne passait pas la nuit dehors ; j’ouvrais mes portes au voyageur. |
Louis Segond :
Si l`étranger passait la nuit dehors, Si je n`ouvrais pas ma porte au voyageur;
Martin :
L'étranger n'a point passé la nuit dehors; j'ai ouvert ma porte au passant.
Ostervald :
(L'étranger ne passait pas la nuit dehors; j'ouvrais ma porte au voyageur);
Darby :
L'étranger ne passait pas la nuit dehors, j'ouvrais ma porte sur le chemin;...
Crampon :
si l’étranger passait la nuit en dehors, si je n’ouvrais pas la porte au voyageur !...
33 |
Ai-je couvert mes transgressions, comme Adam, en cachant mon iniquité dans mon sein, |
Louis Segond :
Si, comme les hommes, j`ai caché mes transgressions, Et renfermé mes iniquités dans mon sein,
Martin :
Si j'ai caché mon péché comme Adam, pour couvrir mon iniquité en me flattant.
Ostervald :
Si j'ai caché, comme Adam, mes fautes; si j'ai enfermé mon crime dans mon sein,
Darby :
Si j'ai couvert ma transgression comme Adam, en cachant mon iniquité dans mon sein,
Crampon :
Si j’ai, comme font les hommes, déguisé mes fautes, et renfermé mes iniquités dans mon sein,
34 |
parce que je redoutais la grande multitude et que le mépris des familles m’effrayait, en sorte que je me tinsse dans le silence, sans sortir de ma porte ? |
Louis Segond :
Parce que j`avais peur de la multitude, Parce que je craignais le mépris des familles, Me tenant à l`écart et n`osant franchir ma porte...
Martin :
Quoique je pusse me faire craindre à une grande multitude, toutefois le moindre qui fût dans les familles m'inspirait de la crainte, et je me tenais dans le silence, et ne sortais point de la porte.
Ostervald :
Parce que je craignais la foule et redoutais le mépris des familles, en sorte que je restais tranquille et n'osais franchir ma porte.
Darby :
Parce que je craignais la grande multitude, et que le mépris des familles me faisait peur, et que je sois resté dans le silence et ne sois pas sorti de ma porte:...
Crampon :
par peur de la grande assemblée, par crainte du mépris des familles, au point de me taire, et de n’oser franchir le seuil de ma porte !...
35 |
Oh ! si j’avais quelqu’un pour m’entendre ! Voici ma signature : que le Tout-Puissant me réponde, et que celui qui conteste avec moi écrive son acte ! |
Louis Segond :
Oh! qui me fera trouver quelqu`un qui m`écoute? Voilà ma défense toute signée: Que le Tout Puissant me réponde! Qui me donnera la plainte écrite par mon adversaire?
Martin :
Ô! s'il y avait quelqu'un qui voulût m'entendre. Tout mon désir est que le Tout-puissant me réponde, et que ma partie adverse fasse un écrit contre moi.
Ostervald :
Oh! si quelqu'un m'écoutait! Voici ma signature: Que le Tout-Puissant me réponde, et que mon adversaire écrive son mémoire!
Darby :
Oh! si j'avais quelqu'un pour m'écouter! Voici ma signature. Que le Tout-puissant me réponde, et que ma partie adverse fasse un écrit!
Crampon :
Oh ! Qui me fera trouver quelqu’un qui m’écoute ? Voilà ma signature : que le Tout-Puissant me réponde ! Que mon adversaire écrive aussi sa cédule !
36 |
Certainement je le porterais sur mon épaule ; je m’en ceindrais comme d’une couronne. |
Louis Segond :
Je porterai son écrit sur mon épaule, Je l`attacherai sur mon front comme une couronne;
Martin :
Si je ne le porte sur mon épaule, et si je ne l'attache comme une couronne.
Ostervald :
Je jure que je le porterai sur mon épaule, je me l'attacherai comme une couronne,
Darby :
Ne le porterais-je pas sur mon épaule? Ne le lierais-je pas sur moi comme une couronne?
Crampon :
On verra si je ne la mets pas sur mon épaule, si je n’en ceins pas mon front comme d’un diadème !
37 |
Je lui rapporterais le nombre de mes pas ; comme d’un prince je m’approcherais de lui. |
Louis Segond :
Je lui rendrai compte de tous mes pas, Je m`approcherai de lui comme un prince.
Martin :
Je lui raconterais tous mes pas, je m'approcherais de lui comme d'un Prince.
Ostervald :
Je lui déclarerai le nombre de mes pas, je l'aborderai comme un prince.
Darby :
Je lui déclarerais le nombre de mes pas; comme un prince je m'approcherais de lui...
Crampon :
Je rendrai compte à mon juge de tous mes pas, je m’approcherai de lui comme un prince.
38 |
Si mon sol crie contre moi, et si mes sillons pleurent de concert ; |
Louis Segond :
Si ma terre crie contre moi, Et que ses sillons versent des larmes;
Martin :
Si ma terre crie contre moi, et si ses sillons pleurent;
Ostervald :
Si ma terre crie contre moi, et si mes sillons pleurent avec elle;
Darby :
Si ma terre crie contre moi, et que ses sillons pleurent ensemble,
Crampon :
Si ma terre crie contre moi, si j’ai fait pleurer ses sillons ;
39 |
si j’en ai mangé la force sans l’avoir payé, et si j’ai fait rendre l’âme à ses maîtres ; |
Louis Segond :
Si j`en ai mangé le produit sans l`avoir payée, Et que j`aie attristé l`âme de ses anciens maîtres;
Martin :
Si j'ai mangé son fruit sans argent; si j'ai tourmenté l'esprit de ceux qui la possédaient.
Ostervald :
Si je mange ses fruits sans l'avoir payée, si je fais rendre l'âme à ses maîtres,
Darby :
Si j'en ai mangé le revenu, sans argent, et que j'aie tourmenté à mort l'âme de ses possesseurs,
Crampon :
si j’ai mangé ses produits sans l’avoir payée, si je l’ai arrachée à ses légitimes possesseurs, —
40 |
qu’au lieu de froment il y croisse l’épine, et au lieu d’orge, l’herbe sauvage ! Les paroles de Job sont finies. |
Louis Segond :
Qu`il y croisse des épines au lieu de froment, Et de l`ivraie au lieu d`orge! Fin des paroles de Job.
Martin :
Qu'elle me produise des épines au lieu de blé, et de l'ivraie au lieu d'orge. C'est ici la fin des paroles de Job.
Ostervald :
Qu'elle produise de l'épine au lieu de froment, et l'ivraie au lieu d'orge! C'est ici la fin des paroles de Job.
Darby :
Que les épines croissent au lieu de froment, et l'ivraie au lieu d'orge! Les paroles de Job sont finies.
Crampon :
qu’au lieu de froment il y naisse des épines, et de l’ivraie au lieu d’orge !