2 | Oh ! si l’on pesait, si l’on pesait mon chagrin, et si l’on mettait à la fois ma calamité dans la balance ! |
3 | Car maintenant elle est plus pesante que le sable des mers ; c’est pour cela que mes paroles sont outrées. |
4 | Car les flèches du Tout-Puissant sont en moi, et mon esprit en boit le venin brûlant ; les frayeurs de Dieu sont rangées en bataille contre moi. |
10 | en sorte que j’eusse encore ma consolation et que je fusse réjoui au milieu du tourment qu’il ne m’épargne pas ; car je n’ai point caché les paroles du Saint ! |
11 | Quelle est ma force pour que j’attende, et quelle est ma fin pour que je prolonge [l’espoir de] mon âme ? |
13 | Ne suis-je donc pas sans secours en moi-même, et [toute] ressource n’est-elle pas repoussée loin de moi ? |
14 | Qu’il y ait grâce auprès de son ami pour celui qui succombe, sinon il abandonnera la crainte du Tout-Puissant. |
15 | Mes frères ont été perfides comme le torrent, comme le lit des torrents qui passent, qui sont troublés par les glaces, |
17 | au temps où ils sentent la sécheresse ils s’évanouissent, quand vient la chaleur ils s’éteignent laissant leur place vide. |
27 | Oui, vous jetteriez [le sort] sur l’orphelin, et vous trafiqueriez{Ou vous creuseriez [une fosse] pour.} de votre ami ! |
28 | Maintenant donc, veuillez vous tourner vers moi, et certainement je ne vous mentirai pas en face. |
29 | Revenez, je vous prie ; n’allez pas jusqu’à la perversité. Encore une fois, revenez{Ou mon retour aura encore lieu.} ma justice est là. |