1 | L’homme né de la femme est de courte durée et rassasié de trouble ; comme une fleur il sort et il est fauché ; |
5 | Si ses jours sont déterminés, si le nombre de ses mois est [arrêté] par devers toi, si tu lui as fixé un terme qu’il ne peut franchir, |
6 | détourne tes yeux de dessus lui, et qu’il ait du relâche, jusqu’à ce que, comme le mercenaire, il jouisse de sa journée. |
7 | Car pour l’arbre il y a de l’espoir : s’il est coupé, il se renouvelle encore et ne manque pas de rejetons. |
8 | Si sa racine vieillit dans la terre, et si dans la poussière son tronc vient à mourir, dès qu’il sent l’odeur de l’eau il repousse, |
12 | ainsi l’homme se couche et il ne se relève pas ; jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de ciel, il ne s’éveille plus, et il n’est pas réveillé de son sommeil. |
13 | Oh ! si tu voulais me tenir en réserve dans le séjour des morts, me cacher jusqu’à ce que tu reviennes de ta colère, poser pour moi un terme où tu te souviendrais de moi... |
14 | (quand l’homme est mort, revivra-t-il ?) j’attendrais tous les jours de mon service jusqu’à ce qu’on vînt me relever : |
20 | ainsi tu fais périr l’espoir du mortel. Tu l’écrases pour toujours, et il s’en va ; tu changes sa face et tu le renvoies. |
21 | Ses fils seront honorés et il n’en saura rien ; ils seront abaissés et il ne s’en apercevra pas : |