1 | Pourquoi n’y a-t-il pas de temps réservés par le Tout-Puissant, et ceux qui le servent ne voient-ils pas son jour ? |
4 | Ils forcent les pauvres à se détourner du chemin ; tous les humbles du pays sont réduits à se cacher. |
5 | Comme l’onagre dans la solitude, ils sortent pour leur travail, dès le matin, cherchant leur nourriture. Le désert leur fournit la subsistance de leurs enfants ; |
12 | Du sein des villes s’élèvent les gémissements des hommes, et l’âme des blessés crie ; et Dieu ne prend pas garde à ces forfaits ! |
13 | D’autres sont parmi les ennemis de la lumière, ils n’en connaissent pas les voies, ils ne se tiennent pas dans ses sentiers. |
14 | L’assassin se lève au point du jour ; il tue le pauvre et l’indigent, il rôde la nuit comme un voleur. |
15 | L’œil de l’adultère épie le crépuscule ; « Personne ne me voit, » dit-il, et il jette un voile sur son visage. |
16 | La nuit, d’autres forcent les maisons, le jour, ils se tiennent cachés : ils ne connaissent pas la lumière. |
17 | Pour eux, le matin est comme l’ombre de la mort, car les horreurs de la nuit leur sont familières. |
18 | Ah ! l’impie glisse comme un corps léger sur la face des eaux, il n’a sur la terre qu’une part maudite, il ne se dirige pas sur le chemin des vignes ! |
19 | Comme la sécheresse et la chaleur absorbent l’eau des neiges, ainsi le schéol engloutit les pécheurs ! |
20 | Ah ! Le sein maternel l’oublie, les vers en font leurs délices ; on ne se souvient plus de lui, et l’iniquité est brisée comme un arbre. |
24 | Ils se sont élevés, et en un instant ils ne sont plus ; ils tombent, ils sont moissonnés comme tous les hommes ; ils sont coupés comme la tête des épis. |