5 | Si les jours de l’homme sont comptés, si tu as fixé le nombre de ses mois, si tu as posé un terme qu’il ne doit pas franchir, |
6 | détourne de lui tes yeux pour qu’il se repose, jusqu’à ce qu’il goûte, comme le mercenaire, la fin de sa journée. |
12 | ainsi l’homme se couche et ne se relève plus, il ne se réveillera pas tant que subsistera le ciel, on ne le fera pas sortir de son sommeil. |
13 | Oh ! Si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère ait passé, me fixer un terme où tu te souviendrais de moi ! |
14 | Si l’homme une fois mort pouvait revivre! Tout le temps de mon service j’attendrais qu’on vînt me relever. |
19 | les eaux creusent la pierre, leurs flots débordés entraînent la poussière du sol : ainsi tu anéantis l’espérance de l’homme. |
21 | Que ses enfants soient honorés, il n’en sait rien ; qu’ils soient dans l’abaissement, il l’ignore. |