| 1 | Et maintenant, je suis la risée d’hommes plus jeunes que moi, dont je n’aurais pas daigné mettre les pères parmi les chiens de mon troupeau. |
| 3 | Desséchés par la misère et la faim, ils broutent le désert, un sol depuis longtemps aride et désolé. |
| 12 | Des misérables se lèvent à ma droite, ils cherchent à ébranler mes pieds, ils frayent jusqu’à moi leurs routes meurtrières. |
| 13 | Ils ont bouleversé mes sentiers, ils travaillent à ma ruine, eux à qui personne ne porterait secours. |
| 15 | Les terreurs m’assiègent, ma prospérité est emportée comme un souffle, mon bonheur a passé comme un nuage. |
| 20 | Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas ; je me tiens debout, et tu me regardes avec indifférence. |
| 24 | Cependant celui qui va périr n’étendra-t-il pas les mains et, dans sa détresse, ne poussera-t-il pas un cri ? |
| 26 | J’attendais le bonheur, et le malheur est arrivé ; j’espérais la lumière, et les ténèbres sont venues. |
| 28 | Je marche dans le deuil, sans soleil ; si je me lève dans l’assemblée, c’est pour pousser des cris. |