2 | Oh ! S’il était possible de peser mon affliction, et de mettre toutes ensemble mes calamités dans la balance !... |
3 | Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer : voilà pourquoi mes paroles vont jusqu’à la folie. |
4 | Car les flèches du Tout-Puissant me transpercent, et mon âme en boit le venin ; les terreurs de Dieu sont rangées en bataille contre moi. |
6 | Comment se nourrir d’un mets fade et sans sel, ou bien trouver du goût au jus d’une herbe insipide ? |
10 | Et qu’il me reste du moins cette consolation, que j’en tressaille dans les maux dont il m’accable : de n’avoir jamais transgressé les commandements du Saint ! |
11 | Quelle est ma force, pour que j’attende ? Quelle est la durée de mes jours, pour que j’aie patience ? |
18 | Dans des sentiers divers leurs eaux se perdent, elles s’évaporent dans les airs, et ils tarissent. |