Job 41 Traduction Crampon


1 Voici que le chasseur est trompé dans son attente ; la vue du monstre suffit à le terrasser.


Louis Segond :

Nul n`est assez hardi pour l`exciter; Qui donc me résisterait en face?

Martin :

Enlèveras-tu le Léviathan avec l'hameçon, et le tireras-tu par sa langue avec le cordeau de l'hameçon que tu auras jeté dans l'eau?

Ostervald :

Il n'y a point d'homme si hardi qui l'ose réveiller; et qui se tiendra debout devant moi?

Darby :

(40:20) Tireras-tu le léviathan avec un hameçon, et avec une corde lui feras-tu y enfoncer sa langue?

Lausanne :

Voilà, l’espérance de celui [qui l’attaque] est déçue ; n’est-on pas terrassé même à son aspect ?

2 Nul n’est assez hardi pour provoquer Léviathan : qui donc oserait me résister en face ?


Louis Segond :

De qui suis-je le débiteur? Je le paierai. Sous le ciel tout m`appartient.

Martin :

Mettras-tu un jonc dans son nez? ou perceras-tu ses mâchoires avec une épine?

Ostervald :

Qui m'a fait des avances, et je lui rendrai? Tout ce qui est sous les cieux est à moi.

Darby :

(40:21) Lui mettras-tu un jonc dans le nez, et lui perceras-tu la mâchoire avec un crochet?

Lausanne :

Nul n’est assez audacieux pour le réveiller ; et qui se présenterait devant ma face ?

3 Qui m’a obligé, pour que j’aie à lui rendre ? Tout ce qui est sous le ciel est à moi.


Louis Segond :

Je veux encore parler de ses membres, Et de sa force, et de la beauté de sa structure.

Martin :

Emploiera-t-il auprès de toi beaucoup de prières? ou te parlera-t-il doucement?

Ostervald :

Je ne me tairai pas sur ses membres, sur ses forces, et sur la beauté de sa stature.

Darby :

(40:22) Te fera-t-il beaucoup de supplications, ou te dira-t-il des choses douces?

Lausanne :

Qui m’a prévenu, pour que je doive lui rendre ? Tout ce qui est sous le ciel est à moi !

4 Je ne veux pas taire ses membres, sa force, l’harmonie de sa structure.


Louis Segond :

Qui soulèvera son vêtement? Qui pénétrera entre ses mâchoires?

Martin :

Fera-t-il un accord avec toi, et le prendras-tu pour esclave à toujours?

Ostervald :

Qui a soulevé le dessus de son vêtement? Qui est entré dans sa double mâchoire?

Darby :

(40:23) une alliance avec toi? Le prendras-tu comme un serviteur à toujours?

Lausanne :

Je ne me tairai point sur ses membres, ni sur ce qui concerne sa vaillance, ni sur la beauté de son armure.

5 Qui jamais a soulevé le bord de sa cuirasse ? Qui a franchi la double ligne de son râtelier ?


Louis Segond :

Qui ouvrira les portes de sa gueule? Autour de ses dents habite la terreur.

Martin :

T'en joueras-tu comme d'un petit oiseau? et l'attacheras-tu pour tes jeunes filles?

Ostervald :

Qui a ouvert les portes de sa gueule? La terreur est autour de ses dents.

Darby :

(40:24) Joueras-tu avec lui comme avec un oiseau, et l'attacheras-tu pour tes jeunes filles?

Lausanne :

Qui soulèverait la surface de son vêtement ? Qui oserait pénétrer dans la double rangée de ses dents ?

6 Qui a ouvert les portes de sa gueule ? Autour de ses dents habite la terreur.


Louis Segond :

Ses magnifiques et puissants boucliers Sont unis ensemble comme par un sceau;

Martin :

Des amis se régaleront-ils de sa chair? sera-t-il partagé entre les marchands?

Ostervald :

Ses puissants boucliers sont superbes; ils sont fermés, étroitement scellés.

Darby :

(40:25) Des associés feront-ils trafic de lui? Le partageront-ils entre des marchands?

Lausanne :

Qui lui ouvrirait les mâchoires{Héb. les battants de sa face.} Autour de ses dents est la terreur !

7 Superbes sont les lignes de ses écailles, comme des sceaux étroitement serrés.


Louis Segond :

Ils se serrent l`un contre l`autre, Et l`air ne passerait pas entre eux;

Martin :

Rempliras-tu sa peau de pointes? et sa tête entrerait-elle dans une nasse de poissons?

Ostervald :

Ils se touchent l'un l'autre, le vent ne passe point entre eux.

Darby :

(40:26) Rempliras-tu sa peau de dards, et sa tête de harpons à poissons?

Lausanne :

Pleins d’orgueil sont les sillons que forment ses boucliers ; il sont fermés, étroitement scellés ;

8 Chacune touche sa voisine ; un souffle ne passerait pas entre elles.


Louis Segond :

Ce sont des frères qui s`embrassent, Se saisissent, demeurent inséparables.

Martin :

Mets ta main sur lui; il ne te souviendra jamais de lui faire la guerre.

Ostervald :

Ils sont adhérents l'un à l'autre; ils se tiennent, ils ne se séparent point.

Darby :

(40:27) Mets ta main sur lui: souviens-toi de la bataille, -n'y reviens pas!

Lausanne :

ils se touchent l’un l’autre, et le vent ne passe point entre eux ;

9 Elles adhèrent l’une à l’autre, elles sont jointes et ne sauraient se séparer.


Louis Segond :

Ses éternuements font briller la lumière; Ses yeux sont comme les paupières de l`aurore.

Martin :

Voilà, l'espérance qu'on avait de le prendre est frustrée; et ne sera-t-on pas même atterré par son regard?

Ostervald :

Ses éternuements jettent un éclat de lumière, et ses yeux sont comme les paupières de l'aurore.

Darby :

(41:1) Voici, on est déçu dans son attente; même à sa vue, n'est-on pas terrassé?

Lausanne :

ils adhèrent chacun à son voisin, ils se tiennent et ne se séparent point.

10 Ses éternuements font jaillir la lumière, ses yeux sont comme les paupières de l’aurore.


Louis Segond :

Des flammes jaillissent de sa bouche, Des étincelles de feu s`en échappent.

Martin :

Il n'y a point d'homme assez courageux pour le réveiller; qui est-ce donc qui se présentera devant moi?

Ostervald :

De sa bouche sortent des lueurs, et s'échappent des étincelles de feu.

Darby :

(41:1) Nul n'est assez hardi pour le réveiller; et qui est celui qui se présentera devant moi?

Lausanne :

Ses éternuements font jaillir la lumière, et ses yeux sont comme les paupières de l’aurore ;

11 Des flammes jaillissent de sa gueule, il s’en échappe des étincelles de feu.


Louis Segond :

Une fumée sort de ses narines, Comme d`un vase qui bout, d`une chaudière ardente.

Martin :

Qui est-ce qui m'a prévenu, et je le lui rendrai? Ce qui est sous tous les cieux est à moi.

Ostervald :

De ses narines sort une fumée, comme d'un vase qui bout ou d'une chaudière.

Darby :

(41:2) Qui m'a prévenu, et je lui rendrai? Tout ce qui est sous les cieux est à moi.

Lausanne :

de sa gueule partent des éclairs et s’échappent des étincelles de feu ;

12 Une fumée sort de ses narines, comme d’une chaudière ardente et bouillante.


Louis Segond :

Son souffle allume les charbons, Sa gueule lance la flamme.

Martin :

Je ne me tairai point de ses membres, ni de ce qui concerne ses forces, ni de la grâce de l'arrangement des parties de son corps.

Ostervald :

Son souffle enflammerait des charbons, et une flamme sort de sa gueule.

Darby :

(41:3) Je ne me tairai pas sur ses membres, sur ce qui concerne ses forces et sur la beauté de sa structure.

Lausanne :

de ses narines sort la fumée, comme d’une marmite [sur un feu] qu’on souffle et comme d’une chaudière ;

13 Son souffle allume les charbons, de sa bouche s’élance la flamme.


Louis Segond :

La force a son cou pour demeure, Et l`effroi bondit au-devant de lui.

Martin :

Qui est-ce qui découvrira le dessus de sa couverture, et se jettera entre les deux branches de son mors?

Ostervald :

Dans son cou réside la force, et la terreur marche devant lui.

Darby :

(41:4) Qui a mis à découvert le dessus de son vêtement? Qui pénétrera dans sa double mâchoire?

Lausanne :

son haleine embrase des charbons, et la flamme sort de sa gueule.

14 Dans son cou réside la force, devant lui bondit l’épouvante.


Louis Segond :

Ses parties charnues tiennent ensemble, Fondues sur lui, inébranlables.

Martin :

Qui est-ce qui ouvrira les portes de sa gueule? La terreur se tient autour de ses dents.

Ostervald :

Les fanons de sa chair sont adhérents; ils sont massifs, inébranlables.

Darby :

(41:5) Qui ouvrira les portes de son museau? Autour de ses dents est la terreur!

Lausanne :

Dans son cou réside la force, et devant lui bondit l’effroi.

15 Les muscles de sa chair tiennent ensemble ; fondus sur lui, inébranlables.


Louis Segond :

Son coeur est dur comme la pierre, Dur comme la meule inférieure.

Martin :

Les lames de ses boucliers ne sont que magnificence; elles sont étroitement serrées comme avec un cachet.

Ostervald :

Son cœur est massif comme une pierre, massif comme la meule de dessous.

Darby :

(41:6) est magnifique par la force de ses boucliers étroitement unis comme par un sceau;

Lausanne :

Les fanons de sa chair sont adhérents : ils sont coulés sur lui et sont inébranlables ;

16 Son cœur est dur comme la pierre, dur comme la meule inférieure.


Louis Segond :

Quand il se lève, les plus vaillants ont peur, Et l`épouvante les fait fuir.

Martin :

L'une approche de l'autre, et le vent n'entre point entre-deux.

Ostervald :

Quand il se lève, les plus forts tremblent, ils défaillent d'effroi.

Darby :

(41:7) L'un touche à l'autre, et le vent ne pénétrerait pas entre eux;

Lausanne :

cœur est ferme{Héb. coulé.} comme la pierre, ferme{Héb. coulé.} comme la meule inférieure.

17 Quand il se lève, les plus braves ont peur, l’épouvante les fait défaillir.


Louis Segond :

C`est en vain qu`on l`attaque avec l`épée; La lance, le javelot, la cuirasse, ne servent à rien.

Martin :

Elles sont jointes l'une à l'autre, elles s'entretiennent, et ne se séparent point.

Ostervald :

Quand on l'approche, l'épée ne sert à rien, ni la lance, ni le dard, ni la cuirasse.

Darby :

(41:8) L'un est attaché à l'autre, ils se tiennent et ne se séparent pas.

Lausanne :

Quand il se lève, les plus forts ont peur ; dans leur terreur tous leurs coups s’égarent.

18 Qu’on l’attaque avec l’épée, l’épée ne résiste pas, ni la lance, ni le javelot, ni la flèche.


Louis Segond :

Il regarde le fer comme de la paille, L`airain comme du bois pourri.

Martin :

Ses éternuements éclaireraient la lumière, et ses yeux sont comme les paupières de l'aube du jour.

Ostervald :

Il regarde le fer comme de la paille, et l'airain comme du bois pourri.

Darby :

(41:9) Ses éternûments font jaillir la lumière, et ses yeux sont comme les paupières de l'aurore.

Lausanne :

Quand on l’atteint de l’épée, elle n’a point d’effet, non plus que la lance, la javeline et l’épieu{Ou la cuirasse.}

19 Il tient le fer pour de la paille, l’airain comme un bois vermoulu.


Louis Segond :

La flèche ne le met pas en fuite, Les pierres de la fronde sont pour lui du chaume.

Martin :

Des flambeaux sortent de sa bouche, et il en rejaillit des étincelles de feu.

Ostervald :

La flèche ne le fait pas fuir, les pierres de la fronde sont pour lui comme du chaume;

Darby :

(41:10) Des flammes sortent de sa gueule; des étincelles de feu s'en échappent;

Lausanne :

Il estime le fer comme de la paille, l’airain comme du bois vermoulu ;

20 La fille de l’arc ne le fait pas fuir, les pierres de la fronde sont pour lui un fétu ;


Louis Segond :

Il ne voit dans la massue qu`un brin de paille, Il rit au sifflement des dards.

Martin :

Une fumée sort de ses narines comme d'un pot bouillant, ou d'une chaudière.

Ostervald :

Comme du chaume, la massue; il se rit du frémissement des javelots.

Darby :

(41:11) Une fumée sort de ses narines comme d'un pot qui bouillonne, comme d'une chaudière ardente;

Lausanne :

la fille de l’arc ne le fait pas fuir, les pierres de la fronde se changent pour lui en chaume.

21 la massue, un brin de chaume ; il se rit du fracas des piques.


Louis Segond :

Sous son ventre sont des pointes aiguës: On dirait une herse qu`il étend sur le limon.

Martin :

Son souffle enflammerait des charbons, et une flamme sort de sa gueule.

Ostervald :

Son ventre a des tessons pointus: il étend une herse sur le limon.

Darby :

(41:12) Son souffle allumerait des charbons, et une flamme sort de sa gueule.

Lausanne :

La massue lui paraît comme du chaume, et il se rit du frémissement du javelot.

22 Sous son ventre sont des tessons aigus : on dirait une herse qu’il étend sur le limon.


Louis Segond :

Il fait bouillir le fond de la mer comme une chaudière, Il l`agite comme un vase rempli de parfums.

Martin :

La force est dans son cou, et la terreur marche devant lui.

Ostervald :

Il fait bouillonner le gouffre comme une chaudière, il rend la mer semblable à un vase de parfumeur.

Darby :

(41:13) Dans son cou loge la force, et la frayeur danse devant lui.

Lausanne :

lui sont des pointes de tessons ; il s’étend sur la vase comme une herse.

23 Il fait bouillonner l’abîme comme une chaudière, il fait de la mer un vase de parfums.


Louis Segond :

Il laisse après lui un sentier lumineux; L`abîme prend la chevelure d`un vieillard.

Martin :

Sa chair est ferme, tout est massif en lui, rien n'y branle.

Ostervald :

Il laisse après lui une trace brillante, on dirait sur l'abîme une blanche chevelure.

Darby :

(41:14) Les plis de sa chair adhèrent ensemble: coulés sur lui, ils ne bougent pas;

Lausanne :

Il fait bouillonner les eaux profondes comme un chaudron, il rend la mer semblable à la chaudière d’un parfumeur ;

24 Il laisse après lui un sillage de lumière, on dirait que l’abîme a des cheveux blancs.


Louis Segond :

Sur la terre nul n`est son maître; Il a été créé pour ne rien craindre.

Martin :

Son coeur est dur comme une pierre, même comme une pièce de la meule de dessous.

Ostervald :

Il n'a pas son pareil sur la terre; il a été fait pour ne rien craindre.

Darby :

(41:15) Son coeur est dur comme une pierre, dur comme la meule inférieure.

Lausanne :

après lui son sillage brille de lumière, l’abîme paraît comme une chevelure blanche.

25 Il n’a pas son égal sur la terre, il a été créé pour ne rien craindre.


Louis Segond :

Il regarde avec dédain tout ce qui est élevé, Il est le roi des plus fiers animaux.

Martin :

Les plus forts tremblent quand il s'élève, et ils ne savent ils en sont, voyant comme il rompt tout.

Ostervald :

Il regarde tout ce qui est élevé; il est roi des plus fiers animaux.

Darby :

(41:16) Quand il se lève, les forts ont peur, ils s'enfuient saisis d'épouvante.

Lausanne :

Sur la terre{Héb. la poussière.} il n’a pas son maître : il a été fait pour ne rien craindre.


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