1 |
Voici que le chasseur est trompé dans son attente ; la vue du monstre suffit à le terrasser. |
Louis Segond :
Nul n`est assez hardi pour l`exciter; Qui donc me résisterait en face?
Martin :
Enlèveras-tu le Léviathan avec l'hameçon, et le tireras-tu par sa langue avec le cordeau de l'hameçon que tu auras jeté dans l'eau?
Ostervald :
Il n'y a point d'homme si hardi qui l'ose réveiller; et qui se tiendra debout devant moi?
Darby :
(40:20) Tireras-tu le léviathan avec un hameçon, et avec une corde lui feras-tu y enfoncer sa langue?
Lausanne :
Voilà, l’espérance de celui [qui l’attaque] est déçue ; n’est-on pas terrassé même à son aspect ?
2 |
Nul n’est assez hardi pour provoquer Léviathan : qui donc oserait me résister en face ? |
Louis Segond :
De qui suis-je le débiteur? Je le paierai. Sous le ciel tout m`appartient.
Martin :
Mettras-tu un jonc dans son nez? ou perceras-tu ses mâchoires avec une épine?
Ostervald :
Qui m'a fait des avances, et je lui rendrai? Tout ce qui est sous les cieux est à moi.
Darby :
(40:21) Lui mettras-tu un jonc dans le nez, et lui perceras-tu la mâchoire avec un crochet?
Lausanne :
Nul n’est assez audacieux pour le réveiller ; et qui se présenterait devant ma face ?
3 |
Qui m’a obligé, pour que j’aie à lui rendre ? Tout ce qui est sous le ciel est à moi. |
Louis Segond :
Je veux encore parler de ses membres, Et de sa force, et de la beauté de sa structure.
Martin :
Emploiera-t-il auprès de toi beaucoup de prières? ou te parlera-t-il doucement?
Ostervald :
Je ne me tairai pas sur ses membres, sur ses forces, et sur la beauté de sa stature.
Darby :
(40:22) Te fera-t-il beaucoup de supplications, ou te dira-t-il des choses douces?
Lausanne :
Qui m’a prévenu, pour que je doive lui rendre ? Tout ce qui est sous le ciel est à moi !
4 |
Je ne veux pas taire ses membres, sa force, l’harmonie de sa structure. |
Louis Segond :
Qui soulèvera son vêtement? Qui pénétrera entre ses mâchoires?
Martin :
Fera-t-il un accord avec toi, et le prendras-tu pour esclave à toujours?
Ostervald :
Qui a soulevé le dessus de son vêtement? Qui est entré dans sa double mâchoire?
Darby :
(40:23) une alliance avec toi? Le prendras-tu comme un serviteur à toujours?
Lausanne :
Je ne me tairai point sur ses membres, ni sur ce qui concerne sa vaillance, ni sur la beauté de son armure.
5 |
Qui jamais a soulevé le bord de sa cuirasse ? Qui a franchi la double ligne de son râtelier ? |
Louis Segond :
Qui ouvrira les portes de sa gueule? Autour de ses dents habite la terreur.
Martin :
T'en joueras-tu comme d'un petit oiseau? et l'attacheras-tu pour tes jeunes filles?
Ostervald :
Qui a ouvert les portes de sa gueule? La terreur est autour de ses dents.
Darby :
(40:24) Joueras-tu avec lui comme avec un oiseau, et l'attacheras-tu pour tes jeunes filles?
Lausanne :
Qui soulèverait la surface de son vêtement ? Qui oserait pénétrer dans la double rangée de ses dents ?
6 |
Qui a ouvert les portes de sa gueule ? Autour de ses dents habite la terreur. |
Louis Segond :
Ses magnifiques et puissants boucliers Sont unis ensemble comme par un sceau;
Martin :
Des amis se régaleront-ils de sa chair? sera-t-il partagé entre les marchands?
Ostervald :
Ses puissants boucliers sont superbes; ils sont fermés, étroitement scellés.
Darby :
(40:25) Des associés feront-ils trafic de lui? Le partageront-ils entre des marchands?
Lausanne :
Qui lui ouvrirait les mâchoires{Héb. les battants de sa face.} Autour de ses dents est la terreur !
7 |
Superbes sont les lignes de ses écailles, comme des sceaux étroitement serrés. |
Louis Segond :
Ils se serrent l`un contre l`autre, Et l`air ne passerait pas entre eux;
Martin :
Rempliras-tu sa peau de pointes? et sa tête entrerait-elle dans une nasse de poissons?
Ostervald :
Ils se touchent l'un l'autre, le vent ne passe point entre eux.
Darby :
(40:26) Rempliras-tu sa peau de dards, et sa tête de harpons à poissons?
Lausanne :
Pleins d’orgueil sont les sillons que forment ses boucliers ; il sont fermés, étroitement scellés ;
8 |
Chacune touche sa voisine ; un souffle ne passerait pas entre elles. |
Louis Segond :
Ce sont des frères qui s`embrassent, Se saisissent, demeurent inséparables.
Martin :
Mets ta main sur lui; il ne te souviendra jamais de lui faire la guerre.
Ostervald :
Ils sont adhérents l'un à l'autre; ils se tiennent, ils ne se séparent point.
Darby :
(40:27) Mets ta main sur lui: souviens-toi de la bataille, -n'y reviens pas!
Lausanne :
ils se touchent l’un l’autre, et le vent ne passe point entre eux ;
9 |
Elles adhèrent l’une à l’autre, elles sont jointes et ne sauraient se séparer. |
Louis Segond :
Ses éternuements font briller la lumière; Ses yeux sont comme les paupières de l`aurore.
Martin :
Voilà, l'espérance qu'on avait de le prendre est frustrée; et ne sera-t-on pas même atterré par son regard?
Ostervald :
Ses éternuements jettent un éclat de lumière, et ses yeux sont comme les paupières de l'aurore.
Darby :
(41:1) Voici, on est déçu dans son attente; même à sa vue, n'est-on pas terrassé?
Lausanne :
ils adhèrent chacun à son voisin, ils se tiennent et ne se séparent point.
10 |
Ses éternuements font jaillir la lumière, ses yeux sont comme les paupières de l’aurore. |
Louis Segond :
Des flammes jaillissent de sa bouche, Des étincelles de feu s`en échappent.
Martin :
Il n'y a point d'homme assez courageux pour le réveiller; qui est-ce donc qui se présentera devant moi?
Ostervald :
De sa bouche sortent des lueurs, et s'échappent des étincelles de feu.
Darby :
(41:1) Nul n'est assez hardi pour le réveiller; et qui est celui qui se présentera devant moi?
Lausanne :
Ses éternuements font jaillir la lumière, et ses yeux sont comme les paupières de l’aurore ;
11 |
Des flammes jaillissent de sa gueule, il s’en échappe des étincelles de feu. |
Louis Segond :
Une fumée sort de ses narines, Comme d`un vase qui bout, d`une chaudière ardente.
Martin :
Qui est-ce qui m'a prévenu, et je le lui rendrai? Ce qui est sous tous les cieux est à moi.
Ostervald :
De ses narines sort une fumée, comme d'un vase qui bout ou d'une chaudière.
Darby :
(41:2) Qui m'a prévenu, et je lui rendrai? Tout ce qui est sous les cieux est à moi.
Lausanne :
de sa gueule partent des éclairs et s’échappent des étincelles de feu ;
12 |
Une fumée sort de ses narines, comme d’une chaudière ardente et bouillante. |
Louis Segond :
Son souffle allume les charbons, Sa gueule lance la flamme.
Martin :
Je ne me tairai point de ses membres, ni de ce qui concerne ses forces, ni de la grâce de l'arrangement des parties de son corps.
Ostervald :
Son souffle enflammerait des charbons, et une flamme sort de sa gueule.
Darby :
(41:3) Je ne me tairai pas sur ses membres, sur ce qui concerne ses forces et sur la beauté de sa structure.
Lausanne :
de ses narines sort la fumée, comme d’une marmite [sur un feu] qu’on souffle et comme d’une chaudière ;
13 |
Son souffle allume les charbons, de sa bouche s’élance la flamme. |
Louis Segond :
La force a son cou pour demeure, Et l`effroi bondit au-devant de lui.
Martin :
Qui est-ce qui découvrira le dessus de sa couverture, et se jettera entre les deux branches de son mors?
Ostervald :
Dans son cou réside la force, et la terreur marche devant lui.
Darby :
(41:4) Qui a mis à découvert le dessus de son vêtement? Qui pénétrera dans sa double mâchoire?
Lausanne :
son haleine embrase des charbons, et la flamme sort de sa gueule.
14 |
Dans son cou réside la force, devant lui bondit l’épouvante. |
Louis Segond :
Ses parties charnues tiennent ensemble, Fondues sur lui, inébranlables.
Martin :
Qui est-ce qui ouvrira les portes de sa gueule? La terreur se tient autour de ses dents.
Ostervald :
Les fanons de sa chair sont adhérents; ils sont massifs, inébranlables.
Darby :
(41:5) Qui ouvrira les portes de son museau? Autour de ses dents est la terreur!
Lausanne :
Dans son cou réside la force, et devant lui bondit l’effroi.
15 |
Les muscles de sa chair tiennent ensemble ; fondus sur lui, inébranlables. |
Louis Segond :
Son coeur est dur comme la pierre, Dur comme la meule inférieure.
Martin :
Les lames de ses boucliers ne sont que magnificence; elles sont étroitement serrées comme avec un cachet.
Ostervald :
Son cœur est massif comme une pierre, massif comme la meule de dessous.
Darby :
(41:6) est magnifique par la force de ses boucliers étroitement unis comme par un sceau;
Lausanne :
Les fanons de sa chair sont adhérents : ils sont coulés sur lui et sont inébranlables ;
16 |
Son cœur est dur comme la pierre, dur comme la meule inférieure. |
Louis Segond :
Quand il se lève, les plus vaillants ont peur, Et l`épouvante les fait fuir.
Martin :
L'une approche de l'autre, et le vent n'entre point entre-deux.
Ostervald :
Quand il se lève, les plus forts tremblent, ils défaillent d'effroi.
Darby :
(41:7) L'un touche à l'autre, et le vent ne pénétrerait pas entre eux;
Lausanne :
cœur est ferme{Héb. coulé.} comme la pierre, ferme{Héb. coulé.} comme la meule inférieure.
17 |
Quand il se lève, les plus braves ont peur, l’épouvante les fait défaillir. |
Louis Segond :
C`est en vain qu`on l`attaque avec l`épée; La lance, le javelot, la cuirasse, ne servent à rien.
Martin :
Elles sont jointes l'une à l'autre, elles s'entretiennent, et ne se séparent point.
Ostervald :
Quand on l'approche, l'épée ne sert à rien, ni la lance, ni le dard, ni la cuirasse.
Darby :
(41:8) L'un est attaché à l'autre, ils se tiennent et ne se séparent pas.
Lausanne :
Quand il se lève, les plus forts ont peur ; dans leur terreur tous leurs coups s’égarent.
18 |
Qu’on l’attaque avec l’épée, l’épée ne résiste pas, ni la lance, ni le javelot, ni la flèche. |
Louis Segond :
Il regarde le fer comme de la paille, L`airain comme du bois pourri.
Martin :
Ses éternuements éclaireraient la lumière, et ses yeux sont comme les paupières de l'aube du jour.
Ostervald :
Il regarde le fer comme de la paille, et l'airain comme du bois pourri.
Darby :
(41:9) Ses éternûments font jaillir la lumière, et ses yeux sont comme les paupières de l'aurore.
Lausanne :
Quand on l’atteint de l’épée, elle n’a point d’effet, non plus que la lance, la javeline et l’épieu{Ou la cuirasse.}
19 |
Il tient le fer pour de la paille, l’airain comme un bois vermoulu. |
Louis Segond :
La flèche ne le met pas en fuite, Les pierres de la fronde sont pour lui du chaume.
Martin :
Des flambeaux sortent de sa bouche, et il en rejaillit des étincelles de feu.
Ostervald :
La flèche ne le fait pas fuir, les pierres de la fronde sont pour lui comme du chaume;
Darby :
(41:10) Des flammes sortent de sa gueule; des étincelles de feu s'en échappent;
Lausanne :
Il estime le fer comme de la paille, l’airain comme du bois vermoulu ;
20 |
La fille de l’arc ne le fait pas fuir, les pierres de la fronde sont pour lui un fétu ; |
Louis Segond :
Il ne voit dans la massue qu`un brin de paille, Il rit au sifflement des dards.
Martin :
Une fumée sort de ses narines comme d'un pot bouillant, ou d'une chaudière.
Ostervald :
Comme du chaume, la massue; il se rit du frémissement des javelots.
Darby :
(41:11) Une fumée sort de ses narines comme d'un pot qui bouillonne, comme d'une chaudière ardente;
Lausanne :
la fille de l’arc ne le fait pas fuir, les pierres de la fronde se changent pour lui en chaume.
21 |
la massue, un brin de chaume ; il se rit du fracas des piques. |
Louis Segond :
Sous son ventre sont des pointes aiguës: On dirait une herse qu`il étend sur le limon.
Martin :
Son souffle enflammerait des charbons, et une flamme sort de sa gueule.
Ostervald :
Son ventre a des tessons pointus: il étend une herse sur le limon.
Darby :
(41:12) Son souffle allumerait des charbons, et une flamme sort de sa gueule.
Lausanne :
La massue lui paraît comme du chaume, et il se rit du frémissement du javelot.
22 |
Sous son ventre sont des tessons aigus : on dirait une herse qu’il étend sur le limon. |
Louis Segond :
Il fait bouillir le fond de la mer comme une chaudière, Il l`agite comme un vase rempli de parfums.
Martin :
La force est dans son cou, et la terreur marche devant lui.
Ostervald :
Il fait bouillonner le gouffre comme une chaudière, il rend la mer semblable à un vase de parfumeur.
Darby :
(41:13) Dans son cou loge la force, et la frayeur danse devant lui.
Lausanne :
lui sont des pointes de tessons ; il s’étend sur la vase comme une herse.
23 |
Il fait bouillonner l’abîme comme une chaudière, il fait de la mer un vase de parfums. |
Louis Segond :
Il laisse après lui un sentier lumineux; L`abîme prend la chevelure d`un vieillard.
Martin :
Sa chair est ferme, tout est massif en lui, rien n'y branle.
Ostervald :
Il laisse après lui une trace brillante, on dirait sur l'abîme une blanche chevelure.
Darby :
(41:14) Les plis de sa chair adhèrent ensemble: coulés sur lui, ils ne bougent pas;
Lausanne :
Il fait bouillonner les eaux profondes comme un chaudron, il rend la mer semblable à la chaudière d’un parfumeur ;
24 |
Il laisse après lui un sillage de lumière, on dirait que l’abîme a des cheveux blancs. |
Louis Segond :
Sur la terre nul n`est son maître; Il a été créé pour ne rien craindre.
Martin :
Son coeur est dur comme une pierre, même comme une pièce de la meule de dessous.
Ostervald :
Il n'a pas son pareil sur la terre; il a été fait pour ne rien craindre.
Darby :
(41:15) Son coeur est dur comme une pierre, dur comme la meule inférieure.
Lausanne :
après lui son sillage brille de lumière, l’abîme paraît comme une chevelure blanche.
25 |
Il n’a pas son égal sur la terre, il a été créé pour ne rien craindre. |
Louis Segond :
Il regarde avec dédain tout ce qui est élevé, Il est le roi des plus fiers animaux.
Martin :
Les plus forts tremblent quand il s'élève, et ils ne savent où ils en sont, voyant comme il rompt tout.
Ostervald :
Il regarde tout ce qui est élevé; il est roi des plus fiers animaux.
Darby :
(41:16) Quand il se lève, les forts ont peur, ils s'enfuient saisis d'épouvante.
Lausanne :
Sur la terre{Héb. la poussière.} il n’a pas son maître : il a été fait pour ne rien craindre.