Job 30 Traduction Crampon


1 Et maintenant, je suis la risée d’hommes plus jeunes que moi, dont je n’aurais pas daigné mettre les pères parmi les chiens de mon troupeau.


Louis Segond :

Et maintenant!... je suis la risée de plus jeunes que moi, De ceux dont je dédaignais de mettre les pères Parmi les chiens de mon troupeau.

Martin :

Mais maintenant ceux qui sont plus jeunes que moi, se moquent de moi; ceux-là même dont je n'aurais pas daigné mettre les pères avec les chiens de mon troupeau.

Ostervald :

Mais, maintenant, des hommes plus jeunes que moi se moquent de moi, des hommes dont je n'aurais pas daigné mettre les pères avec les chiens de mon troupeau.

Darby :

Et maintenant, ceux qui sont plus jeunes que moi se moquent de moi, ceux dont j'aurais dédaigné de mettre les pères avec les chiens de mon troupeau.

Lausanne :

Et maintenant, je suis la risée d’hommes qui me sont inférieurs en âge, dont j’aurais dédaigné de mettre les pères avec les chiens de mon menu bétail !

2 Qu’aurais-je fait de la force de leurs bras ? Ils sont privés de toute vigueur.


Louis Segond :

Mais à quoi me servirait la force de leurs mains? Ils sont incapables d`atteindre la vieillesse.

Martin :

Et en effet, de quoi m'eût servi la force de leurs mains? la vieillesse était périe en eux.

Ostervald :

Et qu'aurais-je pu faire de la force de leurs mains? En eux avait péri toute vigueur.

Darby :

Même à quoi m'aurait servi la force de leurs mains? La vigueur est périe pour eux.

Lausanne :

Et aussi, à quoi me servirait la force de leurs mains ? En eux la vieillesse s’éteint.

3 Desséchés par la misère et la faim, ils broutent le désert, un sol depuis longtemps aride et désolé.


Louis Segond :

Desséchés par la misère et la faim, Ils fuient dans les lieux arides, Depuis longtemps abandonnés et déserts;

Martin :

De disette et de faim ils se tenaient à l'écart, fuyant dans les lieux arides, ténébreux, désolés, et déserts.

Ostervald :

Exténués par la disette et la faim, ils broutent les lieux arides, depuis longtemps désolés et déserts.

Darby :

Desséchés par la disette et la faim, ils s'enfuient dans les lieux arides, dès longtemps désolés et déserts;

Lausanne :

Desséchés par la disette et la faim, ils rongent une terre aride, hier [déjà] dévastée et désolée ;

4 Ils cueillent sur les buissons des bourgeons amers, ils n’ont pour pain que la racine des genêts.


Louis Segond :

Ils arrachent près des arbrisseaux les herbes sauvages, Et ils n`ont pour pain que la racine des genêts.

Martin :

Ils coupaient des herbes sauvages auprès des arbrisseaux, et la racine des genévriers pour se chauffer.

Ostervald :

Ils cueillent l'herbe sauvage près des buissons, et la racine des genêts est leur nourriture.

Darby :

Ils cueillent le pourpier de mer parmi les broussailles, et, pour leur pain, la racine des genêts.

Lausanne :

ils arrachent les herbes sauvages près des broussailles, et pour leur pain ils ont la racine des genêts.

5 On les écarte de la société des hommes, on crie après eux comme après le voleur.


Louis Segond :

On les chasse du milieu des hommes, On crie après eux comme après des voleurs.

Martin :

Ils étaient chassés d'entre les hommes, et on criait après eux comme après un larron.

Ostervald :

On les chasse du milieu des hommes; on crie après eux comme après un larron;

Darby :

Ils sont chassés du milieu des hommes, (on crie après eux comme après un voleur,)

Lausanne :

On les chasse du milieu [des hommes], on crie après eux comme après un voleur ;

6 Ils habitent dans d’affreuses vallées, dans les cavernes de la terre et les rochers.


Louis Segond :

Ils habitent dans d`affreuses vallées, Dans les cavernes de la terre et dans les rochers;

Martin :

Ils habitaient dans les creux des torrents, dans les trous de la terre et des rochers.

Ostervald :

Ils habitent dans des torrents affreux, dans les trous de la terre, et parmi les rochers.

Darby :

Pour demeurer dans des gorges affreuses, dans les trous de la terre et des rochers;

Lausanne :

ils sont réduits à faire leur demeure dans des ravins affreux, dans les trous de la poussière et parmi les rochers ;

7 On entend leurs cris sauvages parmi les broussailles, ils se couchent ensemble sous les ronces :


Louis Segond :

Ils hurlent parmi les buissons, Ils se rassemblent sous les ronces.

Martin :

Ils faisaient du bruit entre les arbrisseaux, et ils s'attroupaient entre les chardons.

Ostervald :

On les entend braire dans les buissons, ils s'étendent pêle-mêle sous les chardons;

Darby :

Ils hurlent parmi les broussailles, ils se rassemblent sous les ronces:

Lausanne :

ils ne font que braire entre les broussailles, il se couchent sous les buissons :

8 gens insensés, race sans nom, bannis avec mépris de la terre habitée !


Louis Segond :

Etres vils et méprisés, On les repousse du pays.

Martin :

Ce sont des hommes de néant, et sans nom, qui ont été abaissés plus bas que la terre.

Ostervald :

Race impie, race sans nom, qui avait été chassée du pays!

Darby :

Fils d'insensés, et fils de gens sans nom, ils sont chassés du pays.

Lausanne :

fils d’insensés, oui, fils de gens sans nom, qui sont honteusement chassés de la terre !

9 Et maintenant je suis l’objet de leurs chansons, je suis en butte à leurs propos.


Louis Segond :

Et maintenant, je suis l`objet de leurs chansons, Je suis en butte à leurs propos.

Martin :

Et maintenant je suis le sujet de leur chanson, et la matière de leur entretien.

Ostervald :

Et maintenant je suis le sujet de leurs chansons, et je fais la matière de leurs propos.

Darby :

Et maintenant, je suis leur chanson et je suis le sujet de leur entretien.

Lausanne :

Et maintenant je suis devenu leur chanson et je leur suis un sujet de discours.

10 Ils ont horreur de moi, ils me fuient, ils ne détournent pas leur crachat de mon visage.


Louis Segond :

Ils ont horreur de moi, ils se détournent, Ils me crachent au visage.

Martin :

Ils m'ont en abomination; ils se tiennent loin de moi; et ils ne craignent pas de me cracher au visage.

Ostervald :

Ils m'ont en horreur, ils s'éloignent de moi; ils ne craignent pas de me cracher au visage.

Darby :

Ils m'ont en horreur, ils se tiennent loin de moi, et n'épargnent pas à ma face les crachats;

Lausanne :

Ils m’ont en abomination, ils s’éloignent de moi, et ils n’épargnent pas les crachats devant moi.

11 Ils se donnent libre carrière pour m’outrager, ils rejettent tout frein devant moi.


Louis Segond :

Ils n`ont plus de retenue et ils m`humilient, Ils rejettent tout frein devant moi.

Martin :

Parce que Dieu a détendu ma corde, et m'a affligé, ils ont secoué le frein devant moi.

Ostervald :

Parce que Dieu a détendu la corde de mon arc et m'a humilié, ils ont secoué tout frein devant moi.

Darby :

Car Il a délié ma corde et m'a affligé: ils ont jeté loin tout frein devant moi.

Lausanne :

Parce qu’il a détendu la corde [de] ma [vie], et qu’il m’a humilié, il se lâchent le frein devant moi ;

12 Des misérables se lèvent à ma droite, ils cherchent à ébranler mes pieds, ils frayent jusqu’à moi leurs routes meurtrières.


Louis Segond :

Ces misérables se lèvent à ma droite et me poussent les pieds, Ils se fraient contre moi des sentiers pour ma ruine;

Martin :

De jeunes gens, nouvellement nés, se placent à ma droite; ils poussent mes pieds, et je suis en butte à leur malice.

Ostervald :

Cette engeance se lève à ma droite; ils poussent mes pieds; ils construisent contre moi des routes pour me nuire;

Darby :

Cette jeune engeance se lève à ma droite; ils poussent mes pieds et préparent contre moi leur chemin pernicieux;

Lausanne :

cette engeance se lève à [ma] droite, ils chassent mes pieds [de dessous moi], et ils élèvent contre moi leurs voies de calamité ;

13 Ils ont bouleversé mes sentiers, ils travaillent à ma ruine, eux à qui personne ne porterait secours.


Louis Segond :

Ils détruisent mon propre sentier et travaillent à ma perte, Eux à qui personne ne viendrait en aide;

Martin :

Ils ruinent mon sentier, ils augmentent mon affliction, sans qu'ils aient besoin que personne les aide.

Ostervald :

Ils rompent mon chemin, ils aident à ma ruine, eux à qui personne ne porterait secours.

Darby :

Ils détruisent mon sentier, ils contribuent à ma calamité, sans que personne leur vienne en aide;

Lausanne :

ils effondrent mon sentier, il aident à ma ruine, eux à qui personne ne porterait secours.

14 Ils fondent sur moi, comme par une large brèche, ils se précipitent parmi les décombres.


Louis Segond :

Ils arrivent comme par une large brèche, Ils se précipitent sous les craquements.

Martin :

Ils viennent contre moi comme par une brèche large, et ils se sont jetés sur moi à cause de ma désolation.

Ostervald :

Ils arrivent comme par une large brèche, ils se précipitent au milieu du fracas.

Darby :

Ils viennent comme par une large brèche, ils se précipitent au milieu du fracas.

Lausanne :

Ils arrivent comme [par] une large brèche, ils se précipitent avec fracas.

15 Les terreurs m’assiègent, ma prospérité est emportée comme un souffle, mon bonheur a passé comme un nuage.


Louis Segond :

Les terreurs m`assiègent; Ma gloire est emportée comme par le vent, Mon bonheur a passé comme un nuage.

Martin :

Les frayeurs se sont tournées vers moi, et comme un vent elles poursuivent mon âme; et ma délivrance s'est dissipée comme une nuée.

Ostervald :

Toutes les terreurs se tournent contre moi, elles poursuivent ma prospérité comme le vent, et mon bonheur a passé comme un nuage!

Darby :

Des terreurs m'assaillent, elles poursuivent ma gloire comme le vent, et mon état de sûreté est passé comme une nuée.

Lausanne :

Les terreurs se tournent contre moi, elles poursuivent ma gloire comme le vent, et mon salut passe comme un nuage !

16 Et maintenant, mon âme s’épanche en moi, les jours d’affliction m’ont saisi.


Louis Segond :

Et maintenant, mon âme s`épanche en mon sein, Les jours de la souffrance m`ont saisi.

Martin :

C'est pourquoi maintenant mon âme se fond en moi; les jours d'affliction m'ont atteint.

Ostervald :

Et maintenant mon âme se fond en moi, les jours d'affliction m'ont atteint;

Darby :

Et maintenant, mon âme se répand en moi: les jours d'affliction m'ont saisi.

Lausanne :

Et maintenant mon âme s’épanche sur moi : les jours de l’humiliation me saisissent.

17 La nuit perce mes os, les consume, le mal qui me ronge ne dort pas.


Louis Segond :

La nuit me perce et m`arrache les os, La douleur qui me ronge ne se donne aucun repos,

Martin :

Il m'a percé de nuit les os, et mes artères n'ont point de relâche.

Ostervald :

La nuit perce mes os et les détache, et ceux qui me rongent ne dorment pas.

Darby :

La nuit perce mes os et les détache de dessus moi, et ceux qui me rongent ne dorment pas;

Lausanne :

La nuit perce mes os [et les détache] de dessus moi, et ceux qui me rongent ne dorment pas.

18 Par sa violence, mon vêtement a perdu sa forme, il me serre comme une tunique.


Louis Segond :

Par la violence du mal mon vêtement perd sa forme, Il se colle à mon corps comme ma tunique.

Martin :

Il a changé mon vêtement par la grandeur de sa force, et il me serre de près, comme fait l'ouverture de ma tunique.

Ostervald :

Par la violence extrême de mon mal, mon vêtement se déforme; il me serre comme le col de ma tunique.

Darby :

Par leur grande force ils deviennent mon vêtement; ils me serrent comme le collet de ma tunique.

Lausanne :

La douleur dans sa force est devenue mon vêtement, elle me serre comme l’ouverture de ma tunique.

19 Dieu m’a jeté dans la fange, je suis comme la poussière et la cendre.


Louis Segond :

Dieu m`a jeté dans la boue, Et je ressemble à la poussière et à la cendre.

Martin :

Il m'a jeté dans la boue, et je ressemble à la poussière et à la cendre.

Ostervald :

Dieu m'a jeté dans la boue, et je ressemble à la poussière et à la cendre.

Darby :

Il m'a jeté dans la boue, et je suis devenu comme la poussière et la cendre.

Lausanne :

Il me jette dans la boue, et je suis devenu semblable à la poussière et à la cendre.

20 Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas ; je me tiens debout, et tu me regardes avec indifférence.


Louis Segond :

Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas; Je me tiens debout, et tu me lances ton regard.

Martin :

Je crie à toi, et tu ne m'exauces point; je me tiens debout, et tu ne me regardes point.

Ostervald :

Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas; je me tiens debout devant toi, et tu me considères!

Darby :

Je crie à toi, et tu ne me réponds pas; je me tiens là, et tu me regardes!

Lausanne :

Je crie à toi et tu ne me réponds pas ! Je me tiens là, et tu me contemples !

21 Tu deviens cruel à mon égard, tu m’attaques avec toute la force de ton bras.


Louis Segond :

Tu deviens cruel contre moi, Tu me combats avec la force de ta main.

Martin :

Tu es pour moi sans compassion, tu me traites en ennemi par la force de ta main.

Ostervald :

Tu es devenu cruel pour moi; tu t'opposes à moi avec toute la force de ton bras.

Darby :

Tu t'es changé pour moi en ennemi cruel; tu me poursuis avec la force de ta main.

Lausanne :

Tu t’es changé pour moi en [ennemi] cruel ; tu me poursuis de la puissance de ta main.

22 Tu m’enlèves, tu me fais voler au gré du vent, et tu m’anéantis dans le fracas de la tempête.


Louis Segond :

Tu me soulèves, tu me fais voler au-dessus du vent, Et tu m`anéantis au bruit de la tempête.

Martin :

Tu m'as élevé comme sur le vent, et tu m'y as fait monter comme sur un chariot, et puis tu fais fondre toute ma substance.

Ostervald :

Tu m'enlèves, tu me fais chevaucher sur le vent, et tu me fais fondre au bruit de la tempête.

Darby :

Tu m'enlèves sur le vent, tu fais qu'il m'emporte, et tu dissous ma substance.

Lausanne :

Tu m’enlèves sur le vent, tu me fais emporter comme par une monture, et tu fais fondre pour moi toute ressource.

23 Car, je le sais, tu me mènes à la mort, au rendez-vous de tous les vivants.


Louis Segond :

Car, je le sais, tu me mènes à la mort, Au rendez-vous de tous les vivants.

Martin :

Je sais donc que tu m'amèneras à la mort et dans la maison assignée à tous les vivants.

Ostervald :

Oui, je sais bien que tu m'amènes à la mort, et dans la demeure, rendez-vous de tous les vivants.

Darby :

Car je sais que tu m'amènes à la mort, la maison de rassemblement de tous les vivants.

Lausanne :

Car je le sais, tu me ramènes à la mort, et à la maison sont assignés tous les vivants.

24 Cependant celui qui va périr n’étendra-t-il pas les mains et, dans sa détresse, ne poussera-t-il pas un cri ?


Louis Segond :

Mais celui qui va périr n`étend-il pas les mains? Celui qui est dans le malheur n`implore-t-il pas du secours?

Martin :

Mais il n'étendra pas sa main jusqu'au sépulcre. Quand il les aura tués, crieront-ils?

Ostervald :

Seulement, n'étendrait-on pas la main au milieu de la ruine? Et, dans sa calamité, ne serait-il donc pas permis de pousser un cri?

Darby :

Toutefois dans sa ruine, n'étend-il pas la main, et, dans sa calamité, ne jette-t-il pas un cri de détresse?

Lausanne :

Seulement, du sein de la ruine n’étend-on pas la main, et dans le malheur ne crie-t-on pas sur sa [détresse] ?

25 N’avais-je pas des larmes pour l’infortuné ? Mon cœur ne s’est-il pas attendri sur l’indigent ?


Louis Segond :

N`avais-je pas des larmes pour l`infortuné? Mon coeur n`avait-il pas pitié de l`indigent?

Martin :

Ne pleurais-je pas pour l'amour de celui qui passait de mauvais jours; et mon âme n'était-elle pas affligée à cause du pauvre?

Ostervald :

Ne pleurais-je pas sur l'homme qui passait de mauvais jours? Mon âme n'était-elle pas affligée à cause du pauvre

Darby :

N'ai-je pas pleuré sur celui pour qui les temps étaient durs, et mon âme n'a-t-elle pas été attristée pour le pauvre?

Lausanne :

N’ai-je pas pleuré sur celui pour qui les temps étaient durs ? mon âme ne s’est-elle pas attristée pour le pauvre ?

26 J’attendais le bonheur, et le malheur est arrivé ; j’espérais la lumière, et les ténèbres sont venues.


Louis Segond :

J`attendais le bonheur, et le malheur est arrivé; J`espérais la lumière, et les ténèbres sont venues.

Martin :

Cependant lorsque j'attendais le bien, le mal m'est arrivé; et quand j'espérais la clarté, les ténèbres sont venues.

Ostervald :

J'ai attendu le bonheur, et le malheur est arrivé. J'espérais la lumière, et les ténèbres sont venues.

Darby :

Car j'attendais le bien, et le mal est arrivé; je comptais sur la lumière, et l'obscurité est venue.

Lausanne :

Et quand j’attendais le bonheur, le malheur est arrivé ; et quand j’espérais la lumière, l’obscurité est arrivée !

27 Mes entrailles bouillonnent sans relâche, les jours d’affliction ont fondu sur moi.


Louis Segond :

Mes entrailles bouillonnent sans relâche, Les jours de la calamité m`ont surpris.

Martin :

Mes entrailles sont dans une grande agitation, et ne peuvent se calmer; les jours d'affliction m'ont prévenu.

Ostervald :

Mes entrailles bouillonnent sans repos; les jours d'affliction m'ont assailli.

Darby :

Mes entrailles bouillonnent et ne cessent pas; les jours d'affliction sont venus sur moi.

Lausanne :

Mes entrailles bouillonnent et n’ont aucun repos ; de jours d’humiliation m’ont surpris.

28 Je marche dans le deuil, sans soleil ; si je me lève dans l’assemblée, c’est pour pousser des cris.


Louis Segond :

Je marche noirci, mais non par le soleil; Je me lève en pleine assemblée, et je crie.

Martin :

Je marche tout noirci, mais non pas du soleil; je me lève, je crie en pleine assemblée.

Ostervald :

Je marche tout noirci, et non par le soleil. Je me lève dans l'assemblée, et je crie.

Darby :

Je marche tout noirci, mais non par le soleil; je me lève dans l'assemblée, je crie;

Lausanne :

Je marche en vêtements lugubres, privé de l’ardeur du soleil ; je me lève dans l’assemblée et je crie ;

29 Je suis devenu le frère des chacals, le compagnon des filles de l’autruche.


Louis Segond :

Je suis devenu le frère des chacals, Le compagnon des autruches.

Martin :

Je suis devenu le frère des dragons, et le compagnon des hiboux.

Ostervald :

Je suis devenu le frère des chacals, et le compagnon des autruches.

Darby :

Je suis devenu le frère des chacals et le compagnon des autruches.

Lausanne :

je suis devenu le frère des chacals, et le compagnon des autruches.

30 Ma peau livide tombe en lambeaux, mes os sont brûlés par un feu intérieur.


Louis Segond :

Ma peau noircit et tombe, Mes os brûlent et se dessèchent.

Martin :

Ma peau est devenue noire sur moi, et mes os sont desséchés par l'ardeur qui me consume.

Ostervald :

Ma peau se noircit et tombe. Mes os sont brûlés par la fièvre.

Darby :

Ma peau devient noire et se détache de dessus moi, et mes os sont brûlés par la sécheresse;

Lausanne :

Ma peau noircit [et se détache] de dessus moi, et mes os sont embrasés d’une chaleur desséchante.

31 Ma cithare ne rend plus que des accords lugubres, mon chalumeau que des sons plaintifs.


Louis Segond :

Ma harpe n`est plus qu`un instrument de deuil, Et mon chalumeau ne peut rendre que des sons plaintifs.

Martin :

C'est pourquoi ma harpe s'est changée en lamentations, et mes orgues en des sons lugubres.

Ostervald :

Ma harpe s'est changée en deuil, et mon luth en voix de pleurs.

Darby :

Et ma harpe est changée en deuil, et mon chalumeau est devenu la voix des pleureurs.

Lausanne :

Ma harpe est devenue deuil, et mon chalumeau, la voix de ceux qui pleurent !


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