1 |
Et maintenant, je suis la risée d’hommes qui me sont inférieurs en âge, dont j’aurais dédaigné de mettre les pères avec les chiens de mon menu bétail ! |
Louis Segond :
Et maintenant!... je suis la risée de plus jeunes que moi, De ceux dont je dédaignais de mettre les pères Parmi les chiens de mon troupeau.
Martin :
Mais maintenant ceux qui sont plus jeunes que moi, se moquent de moi; ceux-là même dont je n'aurais pas daigné mettre les pères avec les chiens de mon troupeau.
Ostervald :
Mais, maintenant, des hommes plus jeunes que moi se moquent de moi, des hommes dont je n'aurais pas daigné mettre les pères avec les chiens de mon troupeau.
Darby :
Et maintenant, ceux qui sont plus jeunes que moi se moquent de moi, ceux dont j'aurais dédaigné de mettre les pères avec les chiens de mon troupeau.
Crampon :
Et maintenant, je suis la risée d’hommes plus jeunes que moi, dont je n’aurais pas daigné mettre les pères parmi les chiens de mon troupeau.
2 |
Et aussi, à quoi me servirait la force de leurs mains ? En eux la vieillesse s’éteint. |
Louis Segond :
Mais à quoi me servirait la force de leurs mains? Ils sont incapables d`atteindre la vieillesse.
Martin :
Et en effet, de quoi m'eût servi la force de leurs mains? la vieillesse était périe en eux.
Ostervald :
Et qu'aurais-je pu faire de la force de leurs mains? En eux avait péri toute vigueur.
Darby :
Même à quoi m'aurait servi la force de leurs mains? La vigueur est périe pour eux.
Crampon :
Qu’aurais-je fait de la force de leurs bras ? Ils sont privés de toute vigueur.
3 |
Desséchés par la disette et la faim, ils rongent une terre aride, hier [déjà] dévastée et désolée ; |
Louis Segond :
Desséchés par la misère et la faim, Ils fuient dans les lieux arides, Depuis longtemps abandonnés et déserts;
Martin :
De disette et de faim ils se tenaient à l'écart, fuyant dans les lieux arides, ténébreux, désolés, et déserts.
Ostervald :
Exténués par la disette et la faim, ils broutent les lieux arides, depuis longtemps désolés et déserts.
Darby :
Desséchés par la disette et la faim, ils s'enfuient dans les lieux arides, dès longtemps désolés et déserts;
Crampon :
Desséchés par la misère et la faim, ils broutent le désert, un sol depuis longtemps aride et désolé.
4 |
ils arrachent les herbes sauvages près des broussailles, et pour leur pain ils ont la racine des genêts. |
Louis Segond :
Ils arrachent près des arbrisseaux les herbes sauvages, Et ils n`ont pour pain que la racine des genêts.
Martin :
Ils coupaient des herbes sauvages auprès des arbrisseaux, et la racine des genévriers pour se chauffer.
Ostervald :
Ils cueillent l'herbe sauvage près des buissons, et la racine des genêts est leur nourriture.
Darby :
Ils cueillent le pourpier de mer parmi les broussailles, et, pour leur pain, la racine des genêts.
Crampon :
Ils cueillent sur les buissons des bourgeons amers, ils n’ont pour pain que la racine des genêts.
5 |
On les chasse du milieu [des hommes], on crie après eux comme après un voleur ; |
Louis Segond :
On les chasse du milieu des hommes, On crie après eux comme après des voleurs.
Martin :
Ils étaient chassés d'entre les hommes, et on criait après eux comme après un larron.
Ostervald :
On les chasse du milieu des hommes; on crie après eux comme après un larron;
Darby :
Ils sont chassés du milieu des hommes, (on crie après eux comme après un voleur,)
Crampon :
On les écarte de la société des hommes, on crie après eux comme après le voleur.
6 |
ils sont réduits à faire leur demeure dans des ravins affreux, dans les trous de la poussière et parmi les rochers ; |
Louis Segond :
Ils habitent dans d`affreuses vallées, Dans les cavernes de la terre et dans les rochers;
Martin :
Ils habitaient dans les creux des torrents, dans les trous de la terre et des rochers.
Ostervald :
Ils habitent dans des torrents affreux, dans les trous de la terre, et parmi les rochers.
Darby :
Pour demeurer dans des gorges affreuses, dans les trous de la terre et des rochers;
Crampon :
Ils habitent dans d’affreuses vallées, dans les cavernes de la terre et les rochers.
7 |
ils ne font que braire entre les broussailles, il se couchent sous les buissons : |
Louis Segond :
Ils hurlent parmi les buissons, Ils se rassemblent sous les ronces.
Martin :
Ils faisaient du bruit entre les arbrisseaux, et ils s'attroupaient entre les chardons.
Ostervald :
On les entend braire dans les buissons, ils s'étendent pêle-mêle sous les chardons;
Darby :
Ils hurlent parmi les broussailles, ils se rassemblent sous les ronces:
Crampon :
On entend leurs cris sauvages parmi les broussailles, ils se couchent ensemble sous les ronces :
8 |
fils d’insensés, oui, fils de gens sans nom, qui sont honteusement chassés de la terre ! |
Louis Segond :
Etres vils et méprisés, On les repousse du pays.
Martin :
Ce sont des hommes de néant, et sans nom, qui ont été abaissés plus bas que la terre.
Ostervald :
Race impie, race sans nom, qui avait été chassée du pays!
Darby :
Fils d'insensés, et fils de gens sans nom, ils sont chassés du pays.
Crampon :
gens insensés, race sans nom, bannis avec mépris de la terre habitée !
9 |
Et maintenant je suis devenu leur chanson et je leur suis un sujet de discours. |
Louis Segond :
Et maintenant, je suis l`objet de leurs chansons, Je suis en butte à leurs propos.
Martin :
Et maintenant je suis le sujet de leur chanson, et la matière de leur entretien.
Ostervald :
Et maintenant je suis le sujet de leurs chansons, et je fais la matière de leurs propos.
Darby :
Et maintenant, je suis leur chanson et je suis le sujet de leur entretien.
Crampon :
Et maintenant je suis l’objet de leurs chansons, je suis en butte à leurs propos.
10 |
Ils m’ont en abomination, ils s’éloignent de moi, et ils n’épargnent pas les crachats devant moi. |
Louis Segond :
Ils ont horreur de moi, ils se détournent, Ils me crachent au visage.
Martin :
Ils m'ont en abomination; ils se tiennent loin de moi; et ils ne craignent pas de me cracher au visage.
Ostervald :
Ils m'ont en horreur, ils s'éloignent de moi; ils ne craignent pas de me cracher au visage.
Darby :
Ils m'ont en horreur, ils se tiennent loin de moi, et n'épargnent pas à ma face les crachats;
Crampon :
Ils ont horreur de moi, ils me fuient, ils ne détournent pas leur crachat de mon visage.
11 |
Parce qu’il a détendu la corde [de] ma [vie], et qu’il m’a humilié, il se lâchent le frein devant moi ; |
Louis Segond :
Ils n`ont plus de retenue et ils m`humilient, Ils rejettent tout frein devant moi.
Martin :
Parce que Dieu a détendu ma corde, et m'a affligé, ils ont secoué le frein devant moi.
Ostervald :
Parce que Dieu a détendu la corde de mon arc et m'a humilié, ils ont secoué tout frein devant moi.
Darby :
Car Il a délié ma corde et m'a affligé: ils ont jeté loin tout frein devant moi.
Crampon :
Ils se donnent libre carrière pour m’outrager, ils rejettent tout frein devant moi.
12 |
cette engeance se lève à [ma] droite, ils chassent mes pieds [de dessous moi], et ils élèvent contre moi leurs voies de calamité ; |
Louis Segond :
Ces misérables se lèvent à ma droite et me poussent les pieds, Ils se fraient contre moi des sentiers pour ma ruine;
Martin :
De jeunes gens, nouvellement nés, se placent à ma droite; ils poussent mes pieds, et je suis en butte à leur malice.
Ostervald :
Cette engeance se lève à ma droite; ils poussent mes pieds; ils construisent contre moi des routes pour me nuire;
Darby :
Cette jeune engeance se lève à ma droite; ils poussent mes pieds et préparent contre moi leur chemin pernicieux;
Crampon :
Des misérables se lèvent à ma droite, ils cherchent à ébranler mes pieds, ils frayent jusqu’à moi leurs routes meurtrières.
13 |
ils effondrent mon sentier, il aident à ma ruine, eux à qui personne ne porterait secours. |
Louis Segond :
Ils détruisent mon propre sentier et travaillent à ma perte, Eux à qui personne ne viendrait en aide;
Martin :
Ils ruinent mon sentier, ils augmentent mon affliction, sans qu'ils aient besoin que personne les aide.
Ostervald :
Ils rompent mon chemin, ils aident à ma ruine, eux à qui personne ne porterait secours.
Darby :
Ils détruisent mon sentier, ils contribuent à ma calamité, sans que personne leur vienne en aide;
Crampon :
Ils ont bouleversé mes sentiers, ils travaillent à ma ruine, eux à qui personne ne porterait secours.
14 |
Ils arrivent comme [par] une large brèche, ils se précipitent avec fracas. |
Louis Segond :
Ils arrivent comme par une large brèche, Ils se précipitent sous les craquements.
Martin :
Ils viennent contre moi comme par une brèche large, et ils se sont jetés sur moi à cause de ma désolation.
Ostervald :
Ils arrivent comme par une large brèche, ils se précipitent au milieu du fracas.
Darby :
Ils viennent comme par une large brèche, ils se précipitent au milieu du fracas.
Crampon :
Ils fondent sur moi, comme par une large brèche, ils se précipitent parmi les décombres.
15 |
Les terreurs se tournent contre moi, elles poursuivent ma gloire comme le vent, et mon salut passe comme un nuage ! |
Louis Segond :
Les terreurs m`assiègent; Ma gloire est emportée comme par le vent, Mon bonheur a passé comme un nuage.
Martin :
Les frayeurs se sont tournées vers moi, et comme un vent elles poursuivent mon âme; et ma délivrance s'est dissipée comme une nuée.
Ostervald :
Toutes les terreurs se tournent contre moi, elles poursuivent ma prospérité comme le vent, et mon bonheur a passé comme un nuage!
Darby :
Des terreurs m'assaillent, elles poursuivent ma gloire comme le vent, et mon état de sûreté est passé comme une nuée.
Crampon :
Les terreurs m’assiègent, ma prospérité est emportée comme un souffle, mon bonheur a passé comme un nuage.
16 |
Et maintenant mon âme s’épanche sur moi : les jours de l’humiliation me saisissent. |
Louis Segond :
Et maintenant, mon âme s`épanche en mon sein, Les jours de la souffrance m`ont saisi.
Martin :
C'est pourquoi maintenant mon âme se fond en moi; les jours d'affliction m'ont atteint.
Ostervald :
Et maintenant mon âme se fond en moi, les jours d'affliction m'ont atteint;
Darby :
Et maintenant, mon âme se répand en moi: les jours d'affliction m'ont saisi.
Crampon :
Et maintenant, mon âme s’épanche en moi, les jours d’affliction m’ont saisi.
17 |
La nuit perce mes os [et les détache] de dessus moi, et ceux qui me rongent ne dorment pas. |
Louis Segond :
La nuit me perce et m`arrache les os, La douleur qui me ronge ne se donne aucun repos,
Martin :
Il m'a percé de nuit les os, et mes artères n'ont point de relâche.
Ostervald :
La nuit perce mes os et les détache, et ceux qui me rongent ne dorment pas.
Darby :
La nuit perce mes os et les détache de dessus moi, et ceux qui me rongent ne dorment pas;
Crampon :
La nuit perce mes os, les consume, le mal qui me ronge ne dort pas.
18 |
La douleur dans sa force est devenue mon vêtement, elle me serre comme l’ouverture de ma tunique. |
Louis Segond :
Par la violence du mal mon vêtement perd sa forme, Il se colle à mon corps comme ma tunique.
Martin :
Il a changé mon vêtement par la grandeur de sa force, et il me serre de près, comme fait l'ouverture de ma tunique.
Ostervald :
Par la violence extrême de mon mal, mon vêtement se déforme; il me serre comme le col de ma tunique.
Darby :
Par leur grande force ils deviennent mon vêtement; ils me serrent comme le collet de ma tunique.
Crampon :
Par sa violence, mon vêtement a perdu sa forme, il me serre comme une tunique.
19 |
Il me jette dans la boue, et je suis devenu semblable à la poussière et à la cendre. |
Louis Segond :
Dieu m`a jeté dans la boue, Et je ressemble à la poussière et à la cendre.
Martin :
Il m'a jeté dans la boue, et je ressemble à la poussière et à la cendre.
Ostervald :
Dieu m'a jeté dans la boue, et je ressemble à la poussière et à la cendre.
Darby :
Il m'a jeté dans la boue, et je suis devenu comme la poussière et la cendre.
Crampon :
Dieu m’a jeté dans la fange, je suis comme la poussière et la cendre.
20 |
Je crie à toi et tu ne me réponds pas ! Je me tiens là, et tu me contemples ! |
Louis Segond :
Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas; Je me tiens debout, et tu me lances ton regard.
Martin :
Je crie à toi, et tu ne m'exauces point; je me tiens debout, et tu ne me regardes point.
Ostervald :
Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas; je me tiens debout devant toi, et tu me considères!
Darby :
Je crie à toi, et tu ne me réponds pas; je me tiens là, et tu me regardes!
Crampon :
Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas ; je me tiens debout, et tu me regardes avec indifférence.
21 |
Tu t’es changé pour moi en [ennemi] cruel ; tu me poursuis de la puissance de ta main. |
Louis Segond :
Tu deviens cruel contre moi, Tu me combats avec la force de ta main.
Martin :
Tu es pour moi sans compassion, tu me traites en ennemi par la force de ta main.
Ostervald :
Tu es devenu cruel pour moi; tu t'opposes à moi avec toute la force de ton bras.
Darby :
Tu t'es changé pour moi en ennemi cruel; tu me poursuis avec la force de ta main.
Crampon :
Tu deviens cruel à mon égard, tu m’attaques avec toute la force de ton bras.
22 |
Tu m’enlèves sur le vent, tu me fais emporter comme par une monture, et tu fais fondre pour moi toute ressource. |
Louis Segond :
Tu me soulèves, tu me fais voler au-dessus du vent, Et tu m`anéantis au bruit de la tempête.
Martin :
Tu m'as élevé comme sur le vent, et tu m'y as fait monter comme sur un chariot, et puis tu fais fondre toute ma substance.
Ostervald :
Tu m'enlèves, tu me fais chevaucher sur le vent, et tu me fais fondre au bruit de la tempête.
Darby :
Tu m'enlèves sur le vent, tu fais qu'il m'emporte, et tu dissous ma substance.
Crampon :
Tu m’enlèves, tu me fais voler au gré du vent, et tu m’anéantis dans le fracas de la tempête.
23 |
Car je le sais, tu me ramènes à la mort, et à la maison où sont assignés tous les vivants. |
Louis Segond :
Car, je le sais, tu me mènes à la mort, Au rendez-vous de tous les vivants.
Martin :
Je sais donc que tu m'amèneras à la mort et dans la maison assignée à tous les vivants.
Ostervald :
Oui, je sais bien que tu m'amènes à la mort, et dans la demeure, rendez-vous de tous les vivants.
Darby :
Car je sais que tu m'amènes à la mort, la maison de rassemblement de tous les vivants.
Crampon :
Car, je le sais, tu me mènes à la mort, au rendez-vous de tous les vivants.
24 |
Seulement, du sein de la ruine n’étend-on pas la main, et dans le malheur ne crie-t-on pas sur sa [détresse] ? |
Louis Segond :
Mais celui qui va périr n`étend-il pas les mains? Celui qui est dans le malheur n`implore-t-il pas du secours?
Martin :
Mais il n'étendra pas sa main jusqu'au sépulcre. Quand il les aura tués, crieront-ils?
Ostervald :
Seulement, n'étendrait-on pas la main au milieu de la ruine? Et, dans sa calamité, ne serait-il donc pas permis de pousser un cri?
Darby :
Toutefois dans sa ruine, n'étend-il pas la main, et, dans sa calamité, ne jette-t-il pas un cri de détresse?
Crampon :
Cependant celui qui va périr n’étendra-t-il pas les mains et, dans sa détresse, ne poussera-t-il pas un cri ?
25 |
N’ai-je pas pleuré sur celui pour qui les temps étaient durs ? mon âme ne s’est-elle pas attristée pour le pauvre ? |
Louis Segond :
N`avais-je pas des larmes pour l`infortuné? Mon coeur n`avait-il pas pitié de l`indigent?
Martin :
Ne pleurais-je pas pour l'amour de celui qui passait de mauvais jours; et mon âme n'était-elle pas affligée à cause du pauvre?
Ostervald :
Ne pleurais-je pas sur l'homme qui passait de mauvais jours? Mon âme n'était-elle pas affligée à cause du pauvre
Darby :
N'ai-je pas pleuré sur celui pour qui les temps étaient durs, et mon âme n'a-t-elle pas été attristée pour le pauvre?
Crampon :
N’avais-je pas des larmes pour l’infortuné ? Mon cœur ne s’est-il pas attendri sur l’indigent ?
26 |
Et quand j’attendais le bonheur, le malheur est arrivé ; et quand j’espérais la lumière, l’obscurité est arrivée ! |
Louis Segond :
J`attendais le bonheur, et le malheur est arrivé; J`espérais la lumière, et les ténèbres sont venues.
Martin :
Cependant lorsque j'attendais le bien, le mal m'est arrivé; et quand j'espérais la clarté, les ténèbres sont venues.
Ostervald :
J'ai attendu le bonheur, et le malheur est arrivé. J'espérais la lumière, et les ténèbres sont venues.
Darby :
Car j'attendais le bien, et le mal est arrivé; je comptais sur la lumière, et l'obscurité est venue.
Crampon :
J’attendais le bonheur, et le malheur est arrivé ; j’espérais la lumière, et les ténèbres sont venues.
27 |
Mes entrailles bouillonnent et n’ont aucun repos ; de jours d’humiliation m’ont surpris. |
Louis Segond :
Mes entrailles bouillonnent sans relâche, Les jours de la calamité m`ont surpris.
Martin :
Mes entrailles sont dans une grande agitation, et ne peuvent se calmer; les jours d'affliction m'ont prévenu.
Ostervald :
Mes entrailles bouillonnent sans repos; les jours d'affliction m'ont assailli.
Darby :
Mes entrailles bouillonnent et ne cessent pas; les jours d'affliction sont venus sur moi.
Crampon :
Mes entrailles bouillonnent sans relâche, les jours d’affliction ont fondu sur moi.
28 |
Je marche en vêtements lugubres, privé de l’ardeur du soleil ; je me lève dans l’assemblée et je crie ; |
Louis Segond :
Je marche noirci, mais non par le soleil; Je me lève en pleine assemblée, et je crie.
Martin :
Je marche tout noirci, mais non pas du soleil; je me lève, je crie en pleine assemblée.
Ostervald :
Je marche tout noirci, et non par le soleil. Je me lève dans l'assemblée, et je crie.
Darby :
Je marche tout noirci, mais non par le soleil; je me lève dans l'assemblée, je crie;
Crampon :
Je marche dans le deuil, sans soleil ; si je me lève dans l’assemblée, c’est pour pousser des cris.
29 |
je suis devenu le frère des chacals, et le compagnon des autruches. |
Louis Segond :
Je suis devenu le frère des chacals, Le compagnon des autruches.
Martin :
Je suis devenu le frère des dragons, et le compagnon des hiboux.
Ostervald :
Je suis devenu le frère des chacals, et le compagnon des autruches.
Darby :
Je suis devenu le frère des chacals et le compagnon des autruches.
Crampon :
Je suis devenu le frère des chacals, le compagnon des filles de l’autruche.
30 |
Ma peau noircit [et se détache] de dessus moi, et mes os sont embrasés d’une chaleur desséchante. |
Louis Segond :
Ma peau noircit et tombe, Mes os brûlent et se dessèchent.
Martin :
Ma peau est devenue noire sur moi, et mes os sont desséchés par l'ardeur qui me consume.
Ostervald :
Ma peau se noircit et tombe. Mes os sont brûlés par la fièvre.
Darby :
Ma peau devient noire et se détache de dessus moi, et mes os sont brûlés par la sécheresse;
Crampon :
Ma peau livide tombe en lambeaux, mes os sont brûlés par un feu intérieur.
31 |
Ma harpe est devenue deuil, et mon chalumeau, la voix de ceux qui pleurent ! |
Louis Segond :
Ma harpe n`est plus qu`un instrument de deuil, Et mon chalumeau ne peut rendre que des sons plaintifs.
Martin :
C'est pourquoi ma harpe s'est changée en lamentations, et mes orgues en des sons lugubres.
Ostervald :
Ma harpe s'est changée en deuil, et mon luth en voix de pleurs.
Darby :
Et ma harpe est changée en deuil, et mon chalumeau est devenu la voix des pleureurs.
Crampon :
Ma cithare ne rend plus que des accords lugubres, mon chalumeau que des sons plaintifs.