Job 29 Traduction Crampon


1 Job reprit encore son discours et dit :


Louis Segond :

Job prit de nouveau la parole sous forme sentencieuse et dit:

Martin :

Et Job continuant, reprit son discours sentencieux, et dit:

Ostervald :

Job continua son discours sentencieux, et dit:

Darby :

Et Job reprit son discours sentencieux et dit:

Lausanne :

Et Job continua à proférer son discours sentencieux, et dit :

2 Oh ! Qui me rendra les mois d’autrefois, les jours où Dieu veillait à ma garde ;


Louis Segond :

Oh! que ne puis-je être comme aux mois du passé, Comme aux jours Dieu me gardait,

Martin :

Oh! qui me ferait être comme j'étais autrefois, comme j'étais en ces jours Dieu me gardait.

Ostervald :

Oh! que ne suis-je comme aux mois d'autrefois, comme au jour Dieu me gardait,

Darby :

Oh! que ne suis-je comme aux mois d'autrefois, comme aux jours +Dieu me gardait;

Lausanne :

Oh ! que ne suis-je comme aux mois d’autrefois, comme aux jours Dieu me gardait ;

3 quand sa lampe brillait sur ma tête, et que sa lumière me guidait dans les ténèbres !


Louis Segond :

Quand sa lampe brillait sur ma tête, Et que sa lumière me guidait dans les ténèbres!

Martin :

Quand il faisait luire sa lampe sur ma tête, et quand je marchais parmi les ténèbres, éclairé par sa lumière.

Ostervald :

Quand son flambeau luisait sur ma tête, quand je marchais à sa lumière dans les ténèbres;

Darby :

Quand sa clarté luisait sur ma tête, et que dans les ténèbres je marchais à sa lumière;

Lausanne :

quand sa lampe brillait sur ma tête, et que dans les ténèbres je marchais à sa lumière ;

4 Tel que j’étais aux jours de mon âge mûr, quand Dieu me visitait familièrement dans ma tente,


Louis Segond :

Que ne suis-je comme aux jours de ma vigueur, Dieu veillait en ami sur ma tente,

Martin :

Comme j'étais aux jours de mon automne, lorsque le secret de Dieu était dans ma tente.

Ostervald :

Comme aux jours de mon automne, quand l'amitié de Dieu veillait sur ma tente;

Darby :

Comme j'étais aux jours de mon automne, quand le conseil secret de +Dieu présidait sur ma tente;

Lausanne :

comme j’étais aux jours de mon automne, quand l’amitié de Dieu [veillait] sur ma tente ;

5 quand le Tout-Puissant était encore avec moi, et que mes fils m’entouraient ;


Louis Segond :

Quand le Tout Puissant était encore avec moi, Et que mes enfants m`entouraient;

Martin :

Quand le Tout-puissant était encore avec moi, et mes gens autour de moi.

Ostervald :

Quand le Tout-Puissant était encore avec moi, et que mes jeunes gens m'entouraient;

Darby :

Quand le Tout-puissant était encore avec moi, et que mes jeunes gens m'entouraient;

Lausanne :

quand le Tout-Puissant était encore avec moi, qu’autour de moi j’avais mes jeunes gens ;

6 quand je lavais mes pieds dans le lait, et que le rocher me versait des flots d’huile !


Louis Segond :

Quand mes pieds se baignaient dans la crème Et que le rocher répandait près de moi des ruisseaux d`huile!

Martin :

Quand je lavais mes pas dans le beurre, et que des ruisseaux d'huile découlaient pour moi du rocher.

Ostervald :

Quand je lavais mes pieds dans le lait, et que le rocher se fondait près de moi en torrent d'huile!

Darby :

Quand je lavais mes pas dans le caillé, et que le rocher versait auprès de moi des ruisseaux d'huile! -

Lausanne :

quand mes pas baignaient dans la crème, et que près de moi le rocher fondait en ruisseaux d’huile !

7 Lorsque je sortais pour me rendre à la porte de la ville, et que j’établissais mon siège sur la place publique,


Louis Segond :

Si je sortais pour aller à la porte de la ville, Et si je me faisais préparer un siège dans la place,

Martin :

Quand je sortais vers la porte passant par la ville, et que je me faisais préparer un siège dans la place,

Ostervald :

Quand je sortais pour me rendre à la porte de la ville, et que je me faisais préparer un siège dans la place publique,

Darby :

Quand je sortais pour aller à la porte de la ville, quand je préparais mon siège sur la place:

Lausanne :

Quand je sortais à la porte, au haut de la ville, que je posais mon siège sur la place,

8 en me voyant, les jeunes gens se cachaient, les vieillards se levaient et se tenaient debout.


Louis Segond :

Les jeunes gens se retiraient à mon approche, Les vieillards se levaient et se tenaient debout.

Martin :

Les jeunes gens me voyant se cachaient, les vieillards se levaient, et se tenaient debout.

Ostervald :

Les jeunes gens, me voyant, se retiraient; les vieillards se levaient et se tenaient debout.

Darby :

Les jeunes gens me voyaient et se cachaient, et les vieillards se levaient et se tenaient debout;

Lausanne :

en me voyant les jeunes gens se cachaient, et les vieillards se levaient et se tenaient debout ;

9 Les princes retenaient leurs paroles, et mettaient leur main sur la bouche.


Louis Segond :

Les princes arrêtaient leurs discours, Et mettaient la main sur leur bouche;

Martin :

Les principaux s'abstenaient de parler, et mettaient la main sur leur bouche.

Ostervald :

Des princes s'arrêtaient de parler, et mettaient la main sur leur bouche.

Darby :

Les princes s'abstenaient de parler et mettaient la main sur leur bouche,

Lausanne :

les chefs retenaient leurs discours et mettaient la main sur leur bouche ;

10 La voix des chefs restait muette, leur langue s’attachait à leur palais.


Louis Segond :

La voix des chefs se taisait, Et leur langue s`attachait à leur palais.

Martin :

Les Conducteurs retenaient leur voix, et leur langue était attachée à leur palais.

Ostervald :

La voix des chefs s'éteignait, et leur langue s'attachait à leur palais.

Darby :

La voix des nobles s'éteignait, et leur langue se collait à leur palais.

Lausanne :

la voix des princes s’éteignait, et leur langue s’attachait à leur palais ;

11 L’oreille qui m’entendait me proclamait heureux, l’œil qui me voyait me rendait témoignage.


Louis Segond :

L`oreille qui m`entendait me disait heureux, L`oeil qui me voyait me rendait témoignage;

Martin :

L'oreille qui m'entendait, disait que j'étais bienheureux, et l'oeil qui me voyait, déposait en ma faveur.

Ostervald :

Car l'oreille qui m'entendait me proclamait heureux, et l'œil qui me voyait me rendait témoignage.

Darby :

Quand l'oreille m'entendait, elle m'appelait bienheureux; quand l'oeil me voyait, il me rendait témoignage;

Lausanne :

car l’oreille qui m’entendait me disait heureux, et l’œil qui me voyait me rendait témoignage.

12 Car je sauvais le pauvre qui implorait du secours, et l’orphelin dénué de tout appui.


Louis Segond :

Car je sauvais le pauvre qui implorait du secours, Et l`orphelin qui manquait d`appui.

Martin :

Car je délivrais l'affligé qui criait, et l'orphelin qui n'avait personne pour le secourir.

Ostervald :

Car je délivrais l'affligé qui criait, et l'orphelin qui n'avait personne pour le secourir.

Darby :

Car je délivrais le malheureux qui implorait du secours, et l'orphelin qui était sans aide.

Lausanne :

C’est que je délivrais le malheureux qui poussait des cris et l’orphelin qui était sans aide ;

13 La bénédiction de celui qui allait périr venait sur moi, je remplissais de joie le cœur de la veuve.


Louis Segond :

La bénédiction du malheureux venait sur moi; Je remplissais de joie le coeur de la veuve.

Martin :

La bénédiction de celui qui s'en allait périr, venait sur moi, et je faisais que le coeur de la veuve chantait de joie.

Ostervald :

La bénédiction de celui qui s'en allait périr venait sur moi, et je faisais chanter de joie le cœur de la veuve.

Darby :

La bénédiction de celui qui périssait venait sur moi, et je faisais chanter de joie le coeur de la veuve.

Lausanne :

la bénédiction de celui qui allait périr venait sur moi, et je remplissais d’allégresse le cœur de la veuve.

14 Je me revêtais de la justice comme d’un vêtement, mon équité était mon manteau et mon turban.


Louis Segond :

Je me revêtais de la justice et je lui servais de vêtement, J`avais ma droiture pour manteau et pour turban.

Martin :

J'étais revêtu de la justice, elle me servait de vêtement, et mon équité m'était comme un manteau, et comme une tiare.

Ostervald :

Je me revêtais de la justice, et elle se revêtait de moi. Mon équité était mon manteau et ma tiare.

Darby :

Je me vêtais de la justice, et elle me revêtait; ma droiture m'était comme un manteau et un turban.

Lausanne :

Je me vêtais de la justice et elle se vêtait de moi ; ma probité m’était comme ma robe et ma tiare.

15 J’étais l’œil de l’aveugle, et le pied du boiteux.


Louis Segond :

J`étais l`oeil de l`aveugle Et le pied du boiteux.

Martin :

Je servais d'oeil à l'aveugle, et de pieds au boiteux.

Ostervald :

J'étais les yeux de l'aveugle, et les pieds du boiteux.

Darby :

J'étais, moi, les yeux de l'aveugle et les pieds du boiteux;

Lausanne :

J’étais les yeux de l’aveugle et les pieds du boiteux ;

16 J’étais le père des pauvres, j’examinais avec soin la cause de l’inconnu.


Louis Segond :

J`étais le père des misérables, J`examinais la cause de l`inconnu;

Martin :

J'étais le père des pauvres, et je m'informais diligemment de la cause qui ne m'était point connue.

Ostervald :

J'étais le père des pauvres, et j'étudiais à fond la cause de l'inconnu.

Darby :

J'étais un père pour les pauvres et j'examinais la cause de celui qui m'était inconnu;

Lausanne :

j’étais le père des pauvres et j’examinais la cause de l’inconnu ;

17 Je brisais la mâchoire de l’injuste, et j’arrachais sa proie d’entre les dents.


Louis Segond :

Je brisais la mâchoire de l`injuste, Et j`arrachais de ses dents la proie.

Martin :

Je cassais les grosses dents de l'injuste, et je lui arrachais la proie d'entre ses dents.

Ostervald :

Je brisais les mâchoires de l'injuste, et j'arrachais la proie d'entre ses dents.

Darby :

Et je brisais la mâchoire de l'inique, et d'entre ses dents j'arrachais la proie.

Lausanne :

je brisais la mâchoire de l’homme pervers, et d’entre ses dents je faisais tomber la proie.

18 Je disais : « Je mourrai dans mon nid, j’aurai des jours nombreux comme le sable.


Louis Segond :

Alors je disais: Je mourrai dans mon nid, Mes jours seront abondants comme le sable;

Martin :

C'est pourquoi je disais: Je mourrai dans mon lit, et je multiplierai mes jours comme les grains de sable.

Ostervald :

Et je disais: Je mourrai avec mon nid, et je multiplierai mes jours comme le phénix.

Darby :

Et je disais: J'expirerai dans mon nid, et mes jours seront nombreux comme le sable;

Lausanne :

Et je disais : J’expirerai dans mon nid et j’aurai des jours nombreux comme le sable{Ou comme ceux du palmier.}

19 Mes racines s’étendent vers les eaux, la rosée passe la nuit dans mon feuillage.


Louis Segond :

L`eau pénétrera dans mes racines, La rosée passera la nuit sur mes branches;

Martin :

Ma racine était ouverte aux eaux, et la rosée demeurait toute la nuit sur mes branches.

Ostervald :

Ma racine sera exposée à l'eau, et la rosée passera la nuit dans mes branches.

Darby :

Ma racine sera ouverte aux eaux, et la rosée séjournera sur ma branche;

Lausanne :

ma racine s’étalera vers l’’eau, et la rosée passera la nuit sur mes rameaux ;

20 Ma gloire reverdira sans cesse, et mon arc reprendra sa vigueur dans ma main. »


Louis Segond :

Ma gloire reverdira sans cesse, Et mon arc rajeunira dans ma main.

Martin :

Ma gloire se renouvelait en moi, et mon arc était renforcé en ma main.

Ostervald :

Ma gloire se renouvellera en moi, et mon arc se renforcera dans ma main.

Darby :

Ma gloire restera toujours nouvelle avec moi, et mon arc rajeunira dans ma main.

Lausanne :

ma gloire sera [toujours] nouvelle pour moi, et mon arc renouvellera sa force dans ma main !

21 On m’écoutait et l’on attendait, on recueillait en silence mon avis.


Louis Segond :

On m`écoutait et l`on restait dans l`attente, On gardait le silence devant mes conseils.

Martin :

On m'écoutait, et on attendait que j'eusse parlé; et lorsque j'avais dit mon avis, on se tenait dans le silence.

Ostervald :

On m'écoutait, on attendait et on se taisait, jusqu'à ce que j'eusse donné mon avis.

Darby :

On m'écoutait et on attendait, et on se taisait pour avoir mon conseil;

Lausanne :

Ils m’écoutaient et ils étaient dans l’attente, et ils faisaient silence pour [entendre] mon conseil ;

22 Après que j’avais parlé, personne n’ajoutait rien ; ma parole coulait sur eux comme la rosée.


Louis Segond :

Après mes discours, nul ne répliquait, Et ma parole était pour tous une bienfaisante rosée;

Martin :

Ils ne répliquaient rien après ce que je disais, et ma parole se répandait sur eux comme une rosée.

Ostervald :

Après que j'avais parlé, on ne répliquait pas, et ma parole découlait goutte à goutte sur eux.

Darby :

Après que j'avais parlé on ne répliquait pas, et mon discours distillait sur eux;

Lausanne :

après que j’avais parlé ils ne répliquaient pas, et pour eux mon discours était une rosée.

23 Ils m’attendaient comme on attend la pluie ; ils ouvraient la bouche comme aux ondées du printemps.


Louis Segond :

Ils comptaient sur moi comme sur la pluie, Ils ouvraient la bouche comme pour une pluie du printemps.

Martin :

Ils m'attendaient comme on attend la pluie; ils ouvraient leur bouche, comme après la pluie de la dernière saison.

Ostervald :

Ils m'attendaient comme la pluie, et ils ouvraient leur bouche comme pour une ondée tardive.

Darby :

Et on m'attendait comme la pluie, et on ouvrait la bouche comme pour la pluie de la dernière saison.

Lausanne :

Ils m’attendaient comme la pluie, et ils ouvraient la bouche [comme] pour une ondée du printemps.

24 Si je leur souriais, ils ne pouvaient le croire ; ils recueillaient avidement ce signe de faveur.


Louis Segond :

Je leur souriais quand ils perdaient courage, Et l`on ne pouvait chasser la sérénité de mon front.

Martin :

Riais-je avec eux? ils ne le croyaient point; et ils ne faisaient point disparaître la sérénité de mon visage.

Ostervald :

Je souriais quand ils étaient désespérés; et ils n'altéraient pas la sérénité de mon visage.

Darby :

Si je leur souriais, ils ne le croyaient pas, et ils ne troublaient pas la sérénité de ma face.

Lausanne :

Je les [soutenais] par mon sourire quand ils n’avaient plus de confiance, et ils n’altéraient pas la lumière de mon front.

25 Quand j’allais vers eux, j’avais la première place, je siégeais comme un roi entouré de sa troupe, comme un consolateur au milieu des affligés.


Louis Segond :

J`aimais à aller vers eux, et je m`asseyais à leur tête; J`étais comme un roi au milieu d`une troupe, Comme un consolateur auprès des affligés.

Martin :

Voulais-je aller avec eux? j'étais assis au haut bout, j'étais entr'eux comme un Roi dans son armée, et comme un homme qui console les affligés.

Ostervald :

J'aimais à aller avec eux, et je m'asseyais à leur tête; je siégeais comme un roi au milieu de ses gardes, comme un consolateur au milieu des affligés.

Darby :

Je choisissais pour eux le chemin et je m'asseyais à leur tête, et je demeurais comme un roi au milieu d'une troupe, comme quelqu'un qui console les affligés.

Lausanne :

Si je choisissais d’aller vers eux, je m’asseyais à leur tête ; je siégeais comme un roi au milieu de sa troupe, comme celui qui console des gens en deuil.


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