1 |
Job reprit encore son discours et dit : |
Louis Segond :
Job prit de nouveau la parole sous forme sentencieuse et dit:
Martin :
Et Job continuant, reprit son discours sentencieux, et dit:
Ostervald :
Job continua son discours sentencieux, et dit:
Darby :
Et Job reprit son discours sentencieux et dit:
Lausanne :
Et Job continua à proférer son discours sentencieux, et dit :
2 |
Oh ! Qui me rendra les mois d’autrefois, les jours où Dieu veillait à ma garde ; |
Louis Segond :
Oh! que ne puis-je être comme aux mois du passé, Comme aux jours où Dieu me gardait,
Martin :
Oh! qui me ferait être comme j'étais autrefois, comme j'étais en ces jours où Dieu me gardait.
Ostervald :
Oh! que ne suis-je comme aux mois d'autrefois, comme au jour où Dieu me gardait,
Darby :
Oh! que ne suis-je comme aux mois d'autrefois, comme aux jours où +Dieu me gardait;
Lausanne :
Oh ! que ne suis-je comme aux mois d’autrefois, comme aux jours où Dieu me gardait ;
3 |
quand sa lampe brillait sur ma tête, et que sa lumière me guidait dans les ténèbres ! |
Louis Segond :
Quand sa lampe brillait sur ma tête, Et que sa lumière me guidait dans les ténèbres!
Martin :
Quand il faisait luire sa lampe sur ma tête, et quand je marchais parmi les ténèbres, éclairé par sa lumière.
Ostervald :
Quand son flambeau luisait sur ma tête, quand je marchais à sa lumière dans les ténèbres;
Darby :
Quand sa clarté luisait sur ma tête, et que dans les ténèbres je marchais à sa lumière;
Lausanne :
quand sa lampe brillait sur ma tête, et que dans les ténèbres je marchais à sa lumière ;
4 |
Tel que j’étais aux jours de mon âge mûr, quand Dieu me visitait familièrement dans ma tente, |
Louis Segond :
Que ne suis-je comme aux jours de ma vigueur, Où Dieu veillait en ami sur ma tente,
Martin :
Comme j'étais aux jours de mon automne, lorsque le secret de Dieu était dans ma tente.
Ostervald :
Comme aux jours de mon automne, quand l'amitié de Dieu veillait sur ma tente;
Darby :
Comme j'étais aux jours de mon automne, quand le conseil secret de +Dieu présidait sur ma tente;
Lausanne :
comme j’étais aux jours de mon automne, quand l’amitié de Dieu [veillait] sur ma tente ;
5 |
quand le Tout-Puissant était encore avec moi, et que mes fils m’entouraient ; |
Louis Segond :
Quand le Tout Puissant était encore avec moi, Et que mes enfants m`entouraient;
Martin :
Quand le Tout-puissant était encore avec moi, et mes gens autour de moi.
Ostervald :
Quand le Tout-Puissant était encore avec moi, et que mes jeunes gens m'entouraient;
Darby :
Quand le Tout-puissant était encore avec moi, et que mes jeunes gens m'entouraient;
Lausanne :
quand le Tout-Puissant était encore avec moi, qu’autour de moi j’avais mes jeunes gens ;
6 |
quand je lavais mes pieds dans le lait, et que le rocher me versait des flots d’huile ! |
Louis Segond :
Quand mes pieds se baignaient dans la crème Et que le rocher répandait près de moi des ruisseaux d`huile!
Martin :
Quand je lavais mes pas dans le beurre, et que des ruisseaux d'huile découlaient pour moi du rocher.
Ostervald :
Quand je lavais mes pieds dans le lait, et que le rocher se fondait près de moi en torrent d'huile!
Darby :
Quand je lavais mes pas dans le caillé, et que le rocher versait auprès de moi des ruisseaux d'huile! -
Lausanne :
quand mes pas baignaient dans la crème, et que près de moi le rocher fondait en ruisseaux d’huile !
7 |
Lorsque je sortais pour me rendre à la porte de la ville, et que j’établissais mon siège sur la place publique, |
Louis Segond :
Si je sortais pour aller à la porte de la ville, Et si je me faisais préparer un siège dans la place,
Martin :
Quand je sortais vers la porte passant par la ville, et que je me faisais préparer un siège dans la place,
Ostervald :
Quand je sortais pour me rendre à la porte de la ville, et que je me faisais préparer un siège dans la place publique,
Darby :
Quand je sortais pour aller à la porte de la ville, quand je préparais mon siège sur la place:
Lausanne :
Quand je sortais à la porte, au haut de la ville, que je posais mon siège sur la place,
8 |
en me voyant, les jeunes gens se cachaient, les vieillards se levaient et se tenaient debout. |
Louis Segond :
Les jeunes gens se retiraient à mon approche, Les vieillards se levaient et se tenaient debout.
Martin :
Les jeunes gens me voyant se cachaient, les vieillards se levaient, et se tenaient debout.
Ostervald :
Les jeunes gens, me voyant, se retiraient; les vieillards se levaient et se tenaient debout.
Darby :
Les jeunes gens me voyaient et se cachaient, et les vieillards se levaient et se tenaient debout;
Lausanne :
en me voyant les jeunes gens se cachaient, et les vieillards se levaient et se tenaient debout ;
9 |
Les princes retenaient leurs paroles, et mettaient leur main sur la bouche. |
Louis Segond :
Les princes arrêtaient leurs discours, Et mettaient la main sur leur bouche;
Martin :
Les principaux s'abstenaient de parler, et mettaient la main sur leur bouche.
Ostervald :
Des princes s'arrêtaient de parler, et mettaient la main sur leur bouche.
Darby :
Les princes s'abstenaient de parler et mettaient la main sur leur bouche,
Lausanne :
les chefs retenaient leurs discours et mettaient la main sur leur bouche ;
10 |
La voix des chefs restait muette, leur langue s’attachait à leur palais. |
Louis Segond :
La voix des chefs se taisait, Et leur langue s`attachait à leur palais.
Martin :
Les Conducteurs retenaient leur voix, et leur langue était attachée à leur palais.
Ostervald :
La voix des chefs s'éteignait, et leur langue s'attachait à leur palais.
Darby :
La voix des nobles s'éteignait, et leur langue se collait à leur palais.
Lausanne :
la voix des princes s’éteignait, et leur langue s’attachait à leur palais ;
11 |
L’oreille qui m’entendait me proclamait heureux, l’œil qui me voyait me rendait témoignage. |
Louis Segond :
L`oreille qui m`entendait me disait heureux, L`oeil qui me voyait me rendait témoignage;
Martin :
L'oreille qui m'entendait, disait que j'étais bienheureux, et l'oeil qui me voyait, déposait en ma faveur.
Ostervald :
Car l'oreille qui m'entendait me proclamait heureux, et l'œil qui me voyait me rendait témoignage.
Darby :
Quand l'oreille m'entendait, elle m'appelait bienheureux; quand l'oeil me voyait, il me rendait témoignage;
Lausanne :
car l’oreille qui m’entendait me disait heureux, et l’œil qui me voyait me rendait témoignage.
12 |
Car je sauvais le pauvre qui implorait du secours, et l’orphelin dénué de tout appui. |
Louis Segond :
Car je sauvais le pauvre qui implorait du secours, Et l`orphelin qui manquait d`appui.
Martin :
Car je délivrais l'affligé qui criait, et l'orphelin qui n'avait personne pour le secourir.
Ostervald :
Car je délivrais l'affligé qui criait, et l'orphelin qui n'avait personne pour le secourir.
Darby :
Car je délivrais le malheureux qui implorait du secours, et l'orphelin qui était sans aide.
Lausanne :
C’est que je délivrais le malheureux qui poussait des cris et l’orphelin qui était sans aide ;
13 |
La bénédiction de celui qui allait périr venait sur moi, je remplissais de joie le cœur de la veuve. |
Louis Segond :
La bénédiction du malheureux venait sur moi; Je remplissais de joie le coeur de la veuve.
Martin :
La bénédiction de celui qui s'en allait périr, venait sur moi, et je faisais que le coeur de la veuve chantait de joie.
Ostervald :
La bénédiction de celui qui s'en allait périr venait sur moi, et je faisais chanter de joie le cœur de la veuve.
Darby :
La bénédiction de celui qui périssait venait sur moi, et je faisais chanter de joie le coeur de la veuve.
Lausanne :
la bénédiction de celui qui allait périr venait sur moi, et je remplissais d’allégresse le cœur de la veuve.
14 |
Je me revêtais de la justice comme d’un vêtement, mon équité était mon manteau et mon turban. |
Louis Segond :
Je me revêtais de la justice et je lui servais de vêtement, J`avais ma droiture pour manteau et pour turban.
Martin :
J'étais revêtu de la justice, elle me servait de vêtement, et mon équité m'était comme un manteau, et comme une tiare.
Ostervald :
Je me revêtais de la justice, et elle se revêtait de moi. Mon équité était mon manteau et ma tiare.
Darby :
Je me vêtais de la justice, et elle me revêtait; ma droiture m'était comme un manteau et un turban.
Lausanne :
Je me vêtais de la justice et elle se vêtait de moi ; ma probité m’était comme ma robe et ma tiare.
15 |
J’étais l’œil de l’aveugle, et le pied du boiteux. |
Louis Segond :
J`étais l`oeil de l`aveugle Et le pied du boiteux.
Martin :
Je servais d'oeil à l'aveugle, et de pieds au boiteux.
Ostervald :
J'étais les yeux de l'aveugle, et les pieds du boiteux.
Darby :
J'étais, moi, les yeux de l'aveugle et les pieds du boiteux;
Lausanne :
J’étais les yeux de l’aveugle et les pieds du boiteux ;
16 |
J’étais le père des pauvres, j’examinais avec soin la cause de l’inconnu. |
Louis Segond :
J`étais le père des misérables, J`examinais la cause de l`inconnu;
Martin :
J'étais le père des pauvres, et je m'informais diligemment de la cause qui ne m'était point connue.
Ostervald :
J'étais le père des pauvres, et j'étudiais à fond la cause de l'inconnu.
Darby :
J'étais un père pour les pauvres et j'examinais la cause de celui qui m'était inconnu;
Lausanne :
j’étais le père des pauvres et j’examinais la cause de l’inconnu ;
17 |
Je brisais la mâchoire de l’injuste, et j’arrachais sa proie d’entre les dents. |
Louis Segond :
Je brisais la mâchoire de l`injuste, Et j`arrachais de ses dents la proie.
Martin :
Je cassais les grosses dents de l'injuste, et je lui arrachais la proie d'entre ses dents.
Ostervald :
Je brisais les mâchoires de l'injuste, et j'arrachais la proie d'entre ses dents.
Darby :
Et je brisais la mâchoire de l'inique, et d'entre ses dents j'arrachais la proie.
Lausanne :
je brisais la mâchoire de l’homme pervers, et d’entre ses dents je faisais tomber la proie.
18 |
Je disais : « Je mourrai dans mon nid, j’aurai des jours nombreux comme le sable. |
Louis Segond :
Alors je disais: Je mourrai dans mon nid, Mes jours seront abondants comme le sable;
Martin :
C'est pourquoi je disais: Je mourrai dans mon lit, et je multiplierai mes jours comme les grains de sable.
Ostervald :
Et je disais: Je mourrai avec mon nid, et je multiplierai mes jours comme le phénix.
Darby :
Et je disais: J'expirerai dans mon nid, et mes jours seront nombreux comme le sable;
Lausanne :
Et je disais : J’expirerai dans mon nid et j’aurai des jours nombreux comme le sable{Ou comme ceux du palmier.}
19 |
Mes racines s’étendent vers les eaux, la rosée passe la nuit dans mon feuillage. |
Louis Segond :
L`eau pénétrera dans mes racines, La rosée passera la nuit sur mes branches;
Martin :
Ma racine était ouverte aux eaux, et la rosée demeurait toute la nuit sur mes branches.
Ostervald :
Ma racine sera exposée à l'eau, et la rosée passera la nuit dans mes branches.
Darby :
Ma racine sera ouverte aux eaux, et la rosée séjournera sur ma branche;
Lausanne :
ma racine s’étalera vers l’’eau, et la rosée passera la nuit sur mes rameaux ;
20 |
Ma gloire reverdira sans cesse, et mon arc reprendra sa vigueur dans ma main. » |
Louis Segond :
Ma gloire reverdira sans cesse, Et mon arc rajeunira dans ma main.
Martin :
Ma gloire se renouvelait en moi, et mon arc était renforcé en ma main.
Ostervald :
Ma gloire se renouvellera en moi, et mon arc se renforcera dans ma main.
Darby :
Ma gloire restera toujours nouvelle avec moi, et mon arc rajeunira dans ma main.
Lausanne :
ma gloire sera [toujours] nouvelle pour moi, et mon arc renouvellera sa force dans ma main !
21 |
On m’écoutait et l’on attendait, on recueillait en silence mon avis. |
Louis Segond :
On m`écoutait et l`on restait dans l`attente, On gardait le silence devant mes conseils.
Martin :
On m'écoutait, et on attendait que j'eusse parlé; et lorsque j'avais dit mon avis, on se tenait dans le silence.
Ostervald :
On m'écoutait, on attendait et on se taisait, jusqu'à ce que j'eusse donné mon avis.
Darby :
On m'écoutait et on attendait, et on se taisait pour avoir mon conseil;
Lausanne :
Ils m’écoutaient et ils étaient dans l’attente, et ils faisaient silence pour [entendre] mon conseil ;
22 |
Après que j’avais parlé, personne n’ajoutait rien ; ma parole coulait sur eux comme la rosée. |
Louis Segond :
Après mes discours, nul ne répliquait, Et ma parole était pour tous une bienfaisante rosée;
Martin :
Ils ne répliquaient rien après ce que je disais, et ma parole se répandait sur eux comme une rosée.
Ostervald :
Après que j'avais parlé, on ne répliquait pas, et ma parole découlait goutte à goutte sur eux.
Darby :
Après que j'avais parlé on ne répliquait pas, et mon discours distillait sur eux;
Lausanne :
après que j’avais parlé ils ne répliquaient pas, et pour eux mon discours était une rosée.
23 |
Ils m’attendaient comme on attend la pluie ; ils ouvraient la bouche comme aux ondées du printemps. |
Louis Segond :
Ils comptaient sur moi comme sur la pluie, Ils ouvraient la bouche comme pour une pluie du printemps.
Martin :
Ils m'attendaient comme on attend la pluie; ils ouvraient leur bouche, comme après la pluie de la dernière saison.
Ostervald :
Ils m'attendaient comme la pluie, et ils ouvraient leur bouche comme pour une ondée tardive.
Darby :
Et on m'attendait comme la pluie, et on ouvrait la bouche comme pour la pluie de la dernière saison.
Lausanne :
Ils m’attendaient comme la pluie, et ils ouvraient la bouche [comme] pour une ondée du printemps.
24 |
Si je leur souriais, ils ne pouvaient le croire ; ils recueillaient avidement ce signe de faveur. |
Louis Segond :
Je leur souriais quand ils perdaient courage, Et l`on ne pouvait chasser la sérénité de mon front.
Martin :
Riais-je avec eux? ils ne le croyaient point; et ils ne faisaient point disparaître la sérénité de mon visage.
Ostervald :
Je souriais quand ils étaient désespérés; et ils n'altéraient pas la sérénité de mon visage.
Darby :
Si je leur souriais, ils ne le croyaient pas, et ils ne troublaient pas la sérénité de ma face.
Lausanne :
Je les [soutenais] par mon sourire quand ils n’avaient plus de confiance, et ils n’altéraient pas la lumière de mon front.
25 |
Quand j’allais vers eux, j’avais la première place, je siégeais comme un roi entouré de sa troupe, comme un consolateur au milieu des affligés. |
Louis Segond :
J`aimais à aller vers eux, et je m`asseyais à leur tête; J`étais comme un roi au milieu d`une troupe, Comme un consolateur auprès des affligés.
Martin :
Voulais-je aller avec eux? j'étais assis au haut bout, j'étais entr'eux comme un Roi dans son armée, et comme un homme qui console les affligés.
Ostervald :
J'aimais à aller avec eux, et je m'asseyais à leur tête; je siégeais comme un roi au milieu de ses gardes, comme un consolateur au milieu des affligés.
Darby :
Je choisissais pour eux le chemin et je m'asseyais à leur tête, et je demeurais comme un roi au milieu d'une troupe, comme quelqu'un qui console les affligés.
Lausanne :
Si je choisissais d’aller vers eux, je m’asseyais à leur tête ; je siégeais comme un roi au milieu de sa troupe, comme celui qui console des gens en deuil.