Job 14 Traduction Lausanne


1 L’homme né de la femme est de courte durée et rassasié de trouble ; comme une fleur il sort et il est fauché ;


Louis Segond :

L`homme de la femme! Sa vie est courte, sans cesse agitée.

Martin :

L'homme de femme est de courte vie, et rassasié d'agitations.

Ostervald :

L'homme de femme a la vie courte, et est rassasié de trouble.

Darby :

L'homme de femme est de peu de jours et rassasié de trouble;

Crampon :

L’homme de la femme vit peu de jours, et il est rassasié de misères.

2 il fuit comme une ombre, et ne subsiste pas.


Louis Segond :

Il naît, il est coupé comme une fleur; Il fuit et disparaît comme une ombre.

Martin :

Il sort comme une fleur, puis il est coupé, et il s'enfuit comme une ombre qui ne s'arrête point.

Ostervald :

Comme une fleur, il éclot, et on le coupe; il fuit comme une ombre, et ne subsiste point.

Darby :

Il sort comme une fleur, et il est fauché; il s'enfuit comme une ombre, et il ne dure pas.

Crampon :

Comme la fleur, il naît, et on le coupe ; il fuit comme l’ombre, sans s’arrêter.

3 Et c’est sur lui que tu ouvres les yeux, et c’est moi que tu amènes en jugement avec toi !


Louis Segond :

Et c`est sur lui que tu as l`oeil ouvert! Et tu me fais aller en justice avec toi!

Martin :

Cependant tu as ouvert tes yeux sur lui, et tu me tires en cause devant toi.

Ostervald :

Et c'est sur cet être que tu ouvres les yeux, et c'est moi que tu conduis en justice avec toi!

Darby :

Pourtant, sur lui tu ouvres tes yeux, et tu me fais venir en jugement avec toi!

Crampon :

Et c’est sur lui que tu as l’œil ouvert, lui que tu amènes en justice avec toi !

4 Oh ! qui tirera de l’impur un homme pur ? Pas un seul !


Louis Segond :

Comment d`un être souillé sortira-t-il un homme pur? Il n`en peut sortir aucun.

Martin :

Qui est-ce qui tirera le pur de l'impur? personne.

Ostervald :

Qui peut tirer la pureté de la souillure? Personne.

Darby :

Qui est-ce qui tirera de l'impur un homme pur? Pas un!

Crampon :

Qui peut tirer le pur de l’impur ? Personne.

5 Si ses jours sont déterminés, si le nombre de ses mois est [arrêté] par devers toi, si tu lui as fixé un terme qu’il ne peut franchir,


Louis Segond :

Si ses jours sont fixés, si tu as compté ses mois, Si tu en as marqué le terme qu`il ne saurait franchir,

Martin :

Les jours de l'homme sont déterminés, le nombre de ses mois est entre tes mains, tu lui as prescrit ses limites, et il ne passera point au delà.

Ostervald :

Si ses jours sont déterminés, si le nombre de ses mois est fixé par-devers toi, si tu lui as prescrit des limites qu'il ne passera pas,

Darby :

Si ses jours sont déterminés, si le nombre de ses mois est par devers toi, si tu lui as posé ses limites, qu'il ne doit pas dépasser,

Crampon :

Si les jours de l’homme sont comptés, si tu as fixé le nombre de ses mois, si tu as posé un terme qu’il ne doit pas franchir,

6 détourne tes yeux de dessus lui, et qu’il ait du relâche, jusqu’à ce que, comme le mercenaire, il jouisse de sa journée.


Louis Segond :

Détourne de lui les regards, et donne-lui du relâche, Pour qu`il ait au moins la joie du mercenaire à la fin de sa journée.

Martin :

Retire-toi de lui, afin qu'il ait du relâche, jusqu'à ce que comme un mercenaire il ait achevé sa journée.

Ostervald :

Détourne tes regards de lui, et qu'il ait quelque repos, jusqu'à ce qu'il goûte, comme un mercenaire, la fin de sa journée.

Darby :

Détourne de lui ton regard, et il aura du repos, jusqu'à ce que, comme un mercenaire, il achève sa journée;

Crampon :

détourne de lui tes yeux pour qu’il se repose, jusqu’à ce qu’il goûte, comme le mercenaire, la fin de sa journée.

7 Car pour l’arbre il y a de l’espoir : s’il est coupé, il se renouvelle encore et ne manque pas de rejetons.


Louis Segond :

Un arbre a de l`espérance: Quand on le coupe, il repousse, Il produit encore des rejetons;

Martin :

Car si un arbre est coupé, il y a de l'espérance, et il poussera encore, et ne manquera pas de rejetons;

Ostervald :

Car il y a de l'espérance pour l'arbre, si on l'a coupé; il reverdit encore, et il ne cesse pas d'avoir des rejetons;

Darby :

Car il y a de l'espoir pour un arbre: s'il est coupé, il repoussera encore, et ses rejetons ne cesseront pas.

Crampon :

Un arbre a de l’espérance : coupé, il peut verdir encore, il ne cesse pas d’avoir des rejetons.

8 Si sa racine vieillit dans la terre, et si dans la poussière son tronc vient à mourir, dès qu’il sent l’odeur de l’eau il repousse,


Louis Segond :

Quand sa racine a vieilli dans la terre, Quand son tronc meurt dans la poussière,

Martin :

Quoique sa racine soit envieillie dans la terre, et que son tronc soit mort dans la poussière;

Ostervald :

Si sa racine vieillit dans la terre, et si dans la poussière son tronc est mort,

Darby :

Si sa racine vieillit dans la terre, et si son tronc meurt dans la poussière,

Crampon :

Que sa racine ait vieilli dans la terre, que son tronc soit mort dans la poussière,

9 et il produit des rameaux comme un jeune plant :


Louis Segond :

Il reverdit à l`approche de l`eau, Il pousse des branches comme une jeune plante.

Martin :

Dès qu'il sentira l'eau il regermera, et produira des branches, comme un arbre nouvellement planté.

Ostervald :

Dès qu'il sent l'eau, il pousse de nouveau, et il produit des branches comme un jeune plant.

Darby :

l'odeur de l'eau il poussera, et il fera des branches comme un jeune plant;

Crampon :

dès qu’il sent l’eau, il reverdit, il pousse des branches comme un jeune plant.

10 mais l’homme meurt et gît sans force ; il expire, et où est-il ?


Louis Segond :

Mais l`homme meurt, et il perd sa force; L`homme expire, et est-il?

Martin :

Mais l'homme meurt, et perd toute sa force; il expire; et puis est-il?

Ostervald :

Mais quand l'homme meurt, il reste gisant; quand l'homme a expiré, est-il?

Darby :

Mais l'homme meurt et gît là; l'homme expire, et est-il?

Crampon :

Mais l’homme meurt, et il reste étendu ; quand il a expiré, est-il ?

11 Les eaux disparaissent de la mer, et le fleuve tarit et se dessèche :


Louis Segond :

Les eaux des lacs s`évanouissent, Les fleuves tarissent et se dessèchent;

Martin :

Comme les eaux s'écoulent de la mer, et une rivière s'assèche, et tarit;

Ostervald :

Les eaux de la mer s'écoulent, le fleuve tarit et se dessèche,

Darby :

Les eaux s'en vont du lac; et la rivière tarit et sèche:

Crampon :

Les eaux du lac disparaissent, le fleuve tarit et se dessèche :

12 ainsi l’homme se couche et il ne se relève pas ; jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de ciel, il ne s’éveille plus, et il n’est pas réveillé de son sommeil.


Louis Segond :

Ainsi l`homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil.

Martin :

Ainsi l'homme est couché par terre, et ne se relève point; jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de cieux ils ne se réveilleront point, et ne seront point réveillés de leur sommeil.

Ostervald :

Ainsi l'homme se couche, et il ne se relève point. Tant qu'il y aura des cieux, ils ne se réveilleront point, et on ne les fera pas sortir de leur sommeil.

Darby :

Ainsi l'homme se couche et ne se relève pas: jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de cieux, ils ne s'éveillent pas, et ils ne se réveillent pas de leur sommeil.

Crampon :

ainsi l’homme se couche et ne se relève plus, il ne se réveillera pas tant que subsistera le ciel, on ne le fera pas sortir de son sommeil.

13 Oh ! si tu voulais me tenir en réserve dans le séjour des morts, me cacher jusqu’à ce que tu reviennes de ta colère, poser pour moi un terme où tu te souviendrais de moi...


Louis Segond :

Oh! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M`y tenir à couvert jusqu`à ce que ta colère fût passée, Et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi!

Martin :

Ô que tu me cachasses dans une fosse sous la terre, que tu m'y misses à couvert jusqu'à ce que ta colère fût passée, et que tu me donnasses un terme; après lequel tu te souvinsses de moi!

Ostervald :

Oh! si tu me cachais dans le Sépulcre, si tu me mettais à couvert, jusqu'à ce que ta colère fût passée! Si tu me donnais un terme, après lequel tu te souviendrais de moi

Darby :

Oh! si tu voulais me cacher dans le shéol, me tenir caché jusqu'à ce que ta colère se détourne, me fixer un temps arrêté, et puis te souvenir de moi, -

Crampon :

Oh ! Si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère ait passé, me fixer un terme tu te souviendrais de moi !

14 (quand l’homme est mort, revivra-t-il ?) j’attendrais tous les jours de mon service jusqu’à ce qu’on vînt me relever :


Louis Segond :

Si l`homme une fois mort pouvait revivre, J`aurais de l`espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu`à ce que mon état vînt à changer.

Martin :

Si l'homme meurt, revivra-t-il? J'attendrai donc tous les jours de mon combat, jusqu'à ce qu'il m'arrive du changement.

Ostervald :

(Si l'homme meurt, revivra-t-il? ), tout le temps de ma consigne, j'attendrais, jusqu'à ce que vînt mon remplacement!

Darby :

(Si un homme meurt, revivra-t-il?), tous les jours de ma détresse, j'attendrais jusqu'à ce que mon état vînt à changer:

Crampon :

Si l’homme une fois mort pouvait revivre! Tout le temps de mon service j’attendrais qu’on vînt me relever.

15 tu appellerais, et moi, je te répondrais ; tu soupirerais après l’ouvrage de tes mains !


Louis Segond :

Tu appellerais alors, et je te répondrais, Tu languirais après l`ouvrage de tes mains.

Martin :

Appelle-moi, et je te répondrai; ne dédaigne point l'ouvrage de tes mains.

Ostervald :

Tu appellerais, et je répondrais; tu désirerais de revoir l'ouvrage de tes mains.

Darby :

Tu appellerais, et moi je te répondrais; ton désir serait tourné vers l'oeuvre de tes mains;

Crampon :

Tu m’appellerais alors, et moi je te répondrais ; tu languirais après l’ouvrage de tes mains.

16 Car maintenant tu comptes mes pas ; tu ne diffères point [de t’irriter] contre mon péché.


Louis Segond :

Mais aujourd`hui tu comptes mes pas, Tu as l`oeil sur mes péchés;

Martin :

Or maintenant tu comptes mes pas, et tu n'exceptes rien de mon péché.

Ostervald :

Mais, maintenant, tu comptes mes pas, et tu observes tous mes péchés.

Darby :

Car maintenant tu comptes mes pas: ne veilles-tu pas sur mon péché?

Crampon :

Mais hélas ! Maintenant, tu comptes mes pas, tu as l’œil ouvert sur mes péchés ;

17 Ma transgression est scellée dans une bourse, et tu ajoutes à mon iniquité.


Louis Segond :

Mes transgressions sont scellées en un faisceau, Et tu imagines des iniquités à ma charge.

Martin :

Mes péchés sont cachetés comme dans une valise, et tu as cousu ensemble mes iniquités.

Ostervald :

Ma transgression est scellée dans le sac, et tu as ajouté à mon iniquité.

Darby :

Ma transgression est scellée dans un sac, et dans tes pensées, tu ajoutes à mon iniquité.

Crampon :

mes transgressions sont scellées dans une bourse, et tu mets un enduit sur mes iniquités.

18 Et cependant la montagne qui s’éboule tombe en ruine, et le rocher se déplace de son lieu ;


Louis Segond :

La montagne s`écroule et périt, Le rocher disparaît de sa place,

Martin :

Car comme une montagne en tombant s'éboule, et comme un rocher est transporté de sa place;

Ostervald :

Mais la montagne s'éboule; le rocher est transporté hors de sa place;

Darby :

Mais une montagne qui s'éboule est réduite en poussière, et le rocher est transporté de son lieu;

Crampon :

La montagne s’écroule et s’efface ; le rocher est transporté hors de sa place ;

19 les eaux usent les pierres, leurs inondations entraînent la poussière de la terre :


Louis Segond :

La pierre est broyée par les eaux, Et la terre emportée par leur courant; Ainsi tu détruis l`espérance de l`homme.

Martin :

Et comme les eaux minent les pierres, et entraînent par leur débordement la poussière de la terre, avec tout ce qu'elle a produit, tu fais ainsi périr l'attente de l'homme mortel.

Ostervald :

Les eaux minent les pierres; les inondations entraînent la poussière de la terre: ainsi fais-tu périr l'espérance du mortel.

Darby :

Les eaux usent les pierres, leur débordement emporte la poussière de la terre: ainsi tu fais périr l'espoir de l'homme.

Crampon :

les eaux creusent la pierre, leurs flots débordés entraînent la poussière du sol : ainsi tu anéantis l’espérance de l’homme.

20 ainsi tu fais périr l’espoir du mortel. Tu l’écrases pour toujours, et il s’en va ; tu changes sa face et tu le renvoies.


Louis Segond :

Tu es sans cesse à l`assaillir, et il s`en va; Tu le défigures, puis tu le renvoies.

Martin :

Tu te montres toujours plus fort que lui, et il s'en va; et lui ayant fait changer de visage, tu l'envoies au loin.

Ostervald :

Tu ne cesses de l'assaillir, et il s'en va; tu changes son aspect, et tu le renvoies.

Darby :

Tu le domines pour toujours, et il s'en va; tu changes sa face, et tu le renvoies.

Crampon :

Tu l’abats sans retour, et il s’en va ; tu flétris son visage, et tu le congédies.

21 Ses fils seront honorés et il n’en saura rien ; ils seront abaissés et il ne s’en apercevra pas :


Louis Segond :

Que ses fils soient honorés, il n`en sait rien; Qu`ils soient dans l`abaissement, il l`ignore.

Martin :

Ses enfants seront avancés, et il n'en saura rien; ou ils seront abaissés, et il ne s'en souciera point.

Ostervald :

Que ses fils soient honorés, il n'en saura rien; qu'ils soient méprisés, il ne le verra pas.

Darby :

Ses fils sont honorés, et il ne le sait pas; ils sont abaissés, et il ne s'en aperçoit pas.

Crampon :

Que ses enfants soient honorés, il n’en sait rien ; qu’ils soient dans l’abaissement, il l’ignore.

22 sa chair ne sent que ses propres souffrances, et son âme n’est en deuil que sur lui-même.


Louis Segond :

C`est pour lui seul qu`il éprouve de la douleur en son corps, C`est pour lui seul qu`il ressent de la tristesse en son âme.

Martin :

Seulement sa chair, pendant qu'elle est sur lui, a de la douleur, et son âme s'afflige tandis qu'elle est en lui.

Ostervald :

C'est sur lui seul que sa chair s'afflige, et sur lui que son âme gémit.

Darby :

Sa chair ne souffre que pour lui-même, et son âme ne mène deuil que sur lui-même.

Crampon :

Sa chair ne sent que ses propres souffrances, son âme ne gémit que sur elle-même.


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