2 | Et voici la règle{Héb. l’affaire.} du relâche. Tout créancier relâchera sa main du prêt à intérêt qu’il aura fait à son prochain ; il ne pressera pas son prochain et son frère, quand on aura proclamé le relâche pour l’Éternel. |
3 | Tu pourras presser l’étranger, mais{Héb. et.} ta main relâchera ce qui t’appartiendra chez ton frère, |
4 | à moins qu’il{Ou afin qu’il.} n’y ait aucun indigent chez toi ; car l’Éternel te bénira abondamment dans la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage pour la posséder ; |
5 | pourvu seulement que tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, afin de prendre garde à pratiquer tout ce commandement que je te commande aujourd’hui. |
6 | Car l’Éternel, ton Dieu, te bénira comme il te l’a dit ; tu prêteras sur gage à beaucoup de nations, et toi, tu n’emprunteras pas sur gage ; tu domineras sur beaucoup de nations, et elles ne domineront pas sur toi. |
7 | Quand il y aura chez toi un indigent, quelqu’un de tes frères, dans l’une de tes villes{Héb. portes.} dans la terre que te donne l’Éternel, ton Dieu, tu n’endurciras pas ton cœur et tu ne fermeras pas ta main à ton frère indigent ; |
8 | mais tu lui ouvriras libéralement ta main, et tu lui prêteras, sur son gage, ce qui suffira pour la disette qui le presse. |
9 | Prends garde à toi, de peur qu’il n’y ait dans ton cœur une parole de rien{Héb. de Bélial.} et que tu ne dises : La septième année, l’année du relâche approche, et que ton œil ne soit méchant envers ton frère indigent, et que tu ne lui donnes [rien] ; car il crierait contre toi à l’Éternel, et il y aurait du péché en toi. |
10 | Donne-lui libéralement, et que ton cœur n’ait pas de regret{Héb. ne soit pas mauvais.} quand tu lui donneras ; car à cause de cette affaire l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans tout ton ouvrage et dans toute entreprise de ta main. |
11 | Car l’indigent ne disparaîtra{Héb. cessera.} point du milieu du pays{Héb. de la terre.} C’est pourquoi je te commande, en disant : Tu ouvriras libéralement ta main à ton frère, à ton affligé et à ton indigent, dans ton pays{Héb. dans ta terre.} |
12 | Quand ton frère, [d’entre les] Hébreux, homme ou femme, se vendra à toi, il te servira six ans, et la septième année tu le renverras de chez toi, en liberté ; |
14 | Tu lui donneras en gratification quelque chose de ton menu bétail, de ton aire et de ton pressoir : tu lui donneras de ce dont l’Éternel, ton Dieu, t’aura béni ; |
15 | et tu te souviendras que tu fus esclave dans la terre d’Égypte et que l’Éternel, ton Dieu, te racheta ; c’est pour cela que je te commande cette chose aujourd’hui. |
16 | Mais s’il arrive qu’il te dise : Je ne sortirai pas de chez toi, parce qu’il t’aime, toi et ta maison, [et] parce qu’il se trouve bien chez toi ; |
17 | tu prendras un poinçon et tu lui en perceras l’oreille contre la porte, et il sera ton esclave à perpétuité. Tu en feras de même aussi à la femme ton esclave. |
18 | Que ce ne soit pas chose dure à tes yeux de le renvoyer de chez toi en liberté, car il t’a servi pendant six ans, [méritant] le double du salaire d’un mercenaire ; et l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans tout ce que tu feras. |
19 | Tu premier-né qui naîtra parmi ton gros et ton menu bétail, [si c’est] un mâle, tu le sanctifieras à l’Éternel, ton Dieu. Tu ne travailleras pas avec le premier-né de ton gros bétail et tu ne tondras pas le premier-né de ton menu bétail. |
20 | Tu le mangeras, toi et ta maison, d’année en année, devant la face de l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu que l’Éternel choisira. |
21 | Mais, si l’animal a un défaut corporel, [s’il est] boiteux ou aveugle, [s’il a] quelque [autre] grave{Héb. mauvais.} défaut corporel, tu ne le sanctifieras pas à l’Éternel, ton Dieu : |
22 | tu le mangeras dans tes portes ; le souillé et le pur [en mangeront] ensemble, comme [on mange] de la gazelle et du cerf. |