1 |
J'ai dit: Je prendrai garde à mes voies, afin que je ne pèche point par ma langue; je garderai ma bouche avec une muselière pendant que le méchant est devant moi.
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Louis Segond :
Au chef des chantres. A Jeduthun, Psaume de David.
Martin :
Psaume de David, donné au maître chantre, savoir à Jéduthun. J'ai dit: Je prendrai garde à mes voies, afin que je ne pèche point par ma langue; je garderai ma bouche avec une muselière, pendant que le méchant sera devant moi.
Ostervald :
Au maître-chantre, à Jéduthun. Psaume de David.
Crampon :
Au maître de chant, à Idithun. Chant de David.
Lausanne :
Au chef de musique. À Jedouthoun, Psaume de David.
2 |
J'ai été muet, dans le silence; je me suis tu à l'égard du bien; et ma douleur a été excitée.
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Louis Segond :
Je disais: Je veillerai sur mes voies, De peur de pécher par ma langue; Je mettrai un frein à ma bouche, Tant que le méchant sera devant moi.
Martin :
J'ai été muet sans dire mot, je me suis tu du bien; mais ma douleur s'est renforcée.
Ostervald :
J'ai dit: Je prendrai garde à mes voies, afin de ne pas pécher par ma langue; je mettrai un frein à ma bouche, tant que le méchant sera devant moi.
Crampon :
Je disais : " Je veillerai sur mes voies, de peur de pécher par la langue ; je mettrai un frein à ma bouche, tant que le méchant sera devant moi. "
Lausanne :
J’avais dit : Je garderai mes voies, de peur de pécher par ma langue ; je garderai à ma bouche un bâillon tant que le méchant sera devant moi.
3 |
Mon coeur s'est échauffé au dedans de moi; dans ma méditation le feu s'est allumé, j'ai parlé de ma langue:
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Louis Segond :
Je suis resté muet, dans le silence; Je me suis tu, quoique malheureux; Et ma douleur n`était pas moins vive.
Martin :
Mon coeur s'est échauffé au-dedans de moi, et le feu s'est embrasé en ma méditation; j'ai parlé de ma langue, disant:
Ostervald :
Je suis resté muet, dans le silence; je me suis abstenu de parler, même pour le bien; et ma douleur s'est augmentée.
Crampon :
Et je suis resté muet, dans le silence ; je me suis tu, quoique privé de tout bien. Mais ma douleur s’est irritée,
Lausanne :
Je suis resté muet, dans le silence ; je me suis tu, sans [m’en trouver] bien ; et ma douleur est arrivée jusqu’au trouble.
4 |
Éternel! fais-moi connaître ma fin, et la mesure de mes jours, ce qu'elle est; je saurai combien je suis fragile.
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Louis Segond :
Mon coeur brûlait au dedans de moi, Un feu intérieur me consumait, Et la parole est venue sur ma langue.
Martin :
Eternel! donne-moi à connaître ma fin, et quelle est la mesure de mes jours; fais que je sache de combien petite durée je suis.
Ostervald :
Mon cœur s'est échauffé au-dedans de moi; ma méditation s'est embrasée comme un feu; ma langue a parlé:
Crampon :
mon cœur s’est embrasé au-dedans de moi ; dans mes réflexions un feu s’est allumé, et la parole est venue sur ma langue.
Lausanne :
Mon cœur s’est échauffé au-dedans de moi ; dans l’ardeur où j’étais, un feu s’est embrasé, ma langue a parlé.
5 |
Voici, tu m'as donné des jours comme la largeur d'une main, et ma durée est comme un rien devant toi. Certainement, tout homme qui se tient debout n'est que vanité. Sélah.
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Louis Segond :
Éternel! dis-moi quel est le terme de ma vie, Quelle est la mesure de mes jours; Que je sache combien je suis fragile.
Martin :
Voilà, tu as réduit mes jours à la mesure de quatre doigts, et le temps de ma vie est devant toi comme un rien; certainement ce n'est que pure vanité de tout homme, quoiqu'il soit debout. Sélah.
Ostervald :
Éternel, fais-moi connaître ma fin et quelle est la mesure de mes jours; que je sache combien courte est ma durée.
Crampon :
Fais-moi connaître, Yahweh, quel est le terme de ma vie ; quelle est la mesure de mes jours ; que je sache combien je suis périssable.
Lausanne :
Éternel ! fais-moi connaître ma fin, et ce qu’est la mesure de mes jours ; que je sache combien je suis fragile.
6 |
Certainement l'homme se promène parmi ce qui n'a que l'apparence; certainement il s'agite en vain; il amasse des biens, et il ne sait qui les recueillera.
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Louis Segond :
Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n`est qu`un souffle. — Pause.
Martin :
Certainement l'homme se promène parmi ce qui n'a que de l'apparence; certainement on s'agite inutilement; on amasse des biens, et on ne sait point qui les recueillera.
Ostervald :
Voilà, tu as réduit mes jours à la mesure de quatre doigts, et ma durée est devant toi comme un rien; oui, tout homme debout sur la terre n'est que vanité! Sélah (pause).
Crampon :
Tu as donné à mes jours la largeur de la main, et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme vivant n’est qu’un souffle. — Séla.
Lausanne :
Voici, tu as donné à mes jours l’espace d’un travers de main, et ma durée est comme un rien devant toi ; certainement, tout homme qui subsiste n’est qu’un souffle. (Sélah.)
7 |
Et maintenant, qu'est-ce que j'attends, Seigneur? Mon attente est en toi.
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Louis Segond :
Oui, l`homme se promène comme une ombre, Il s`agite vainement; Il amasse, et il ne sait qui recueillera.
Martin :
Or maintenant qu'ai-je attendu, Seigneur? mon attente est à toi.
Ostervald :
Oui, l'homme se promène comme une ombre; oui, c'est en vain qu'on s'agite; on amasse des biens, et on ne sait qui les recueillera.
Crampon :
Oui, l’homme passe comme une ombre ; oui, c’est en vain qu’il s’agite ; il amasse, et il ignore qui recueillera.
Lausanne :
Certainement c’est comme une ombre que l’homme se promène ; certainement ce n’est qu’un souffle, le bourdonnement qu’ils font. Il amasse [des biens], et il ne sait qui les recueillera.
8 |
Délivre-moi de toutes mes transgressions; ne me livre pas à l'opprobre de l'insensé.
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Louis Segond :
Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer? En toi est mon espérance.
Martin :
Délivre-moi de toutes mes transgressions, et ne permets point que je sois en opprobre à l'insensé.
Ostervald :
Et maintenant, qu'ai-je attendu, Seigneur? Mon espoir est en toi.
Crampon :
Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ? Mon espérance est en toi.
Lausanne :
Maintenant donc, Seigneur, quelle est mon attente ? Mon espérance est en toi.
9 |
Je suis resté muet, je n'ai pas ouvert la bouche, car c'est toi qui l'as fait.
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Louis Segond :
Délivre-moi de toutes mes transgressions! Ne me rends pas l`opprobre de l`insensé!
Martin :
Je me suis tu, et je n'ai point ouvert ma bouche, parce que c'est toi qui l'as fait.
Ostervald :
Délivre-moi de toutes mes transgressions, et ne m'expose pas à l'opprobre de l'insensé!
Crampon :
Délivre-moi de toutes mes transgressions ; ne me rends pas l’opprobre de l’insensé.
Lausanne :
Délivre-moi de toutes mes transgressions ; ne m’expose pas à l’opprobre de l’insensé.
10 |
Retire de dessus moi ta plaie: je suis consumé par les coups de ta main.
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Louis Segond :
Je reste muet, je n`ouvre pas la bouche, Car c`est toi qui agis.
Martin :
Retire de moi la plaie que tu m'as faite; je suis consumé par la guerre que tu me fais.
Ostervald :
Je me suis tu, je n'ouvre pas la bouche, parce que c'est toi qui l'as fait.
Crampon :
Je me tais, je n’ouvre plus la bouche, car c’est toi qui agis.
Lausanne :
Je suis resté muet, je ne veux pas ouvrir la bouche, parce que c’est toi qui agis.
11 |
Quand tu châties un homme, en le corrigeant à cause de l'iniquité, tu consumes comme la teigne sa beauté; certainement, tout homme n'est que vanité. Sélah.
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Louis Segond :
Détourne de moi tes coups! Je succombe sous les attaques de ta main.
Martin :
Aussitôt que tu châties quelqu'un, en le censurant à cause de son iniquité, tu consumes sa beauté comme la teigne; certainement tout homme est vanité: Sélah.
Ostervald :
Détourne de moi tes châtiments! Je me consume sous les coups de ta main.
Crampon :
Détourne de moi tes coups ; sous la rigueur de ta main, je succombe !
Lausanne :
de dessus moi tes coups : je me consume sous la rigueur de ta main.
12 |
Écoute ma prière, ô Éternel! et prête l'oreille à mon cri; ne sois pas sourd à mes larmes, car je suis un étranger, un hôte, chez toi, comme tous mes pères.
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Louis Segond :
Tu châties l`homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu`il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. — Pause.
Martin :
Eternel, écoute ma requête, et prête l'oreille à mon cri, et ne sois point sourd à mes larmes; car je suis voyageur et étranger chez toi, comme ont été tous mes pères.
Ostervald :
Lorsque tu châties l'homme en le reprenant pour son péché, tu consumes comme la teigne ce qu'il a de plus précieux. Oui, tout homme n'est que vanité! (Sélah.)
Crampon :
Quand tu châties l’homme, en le punissant de son iniquité, tu détruis, comme fait la teigne, ce qu’il a de plus cher. Oui, tout homme n’est qu’un souffle. — Séla.
Lausanne :
C’est par des peines infligées à l’iniquité que tu châties l’homme ; et, comme la teigne, tu fais fondre son bien le plus cher : certainement, tout homme n’est qu’un souffle. (Sélah.)
13 |
Détourne tes regards de moi, et que je retrouve ma force, avant que je m'en aille et que je ne sois plus.
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Louis Segond :
Écoute ma prière, Éternel, et prête l`oreille à mes cris! Ne sois pas insensible à mes larmes! Car je suis un étranger chez toi, Un habitant, comme tous mes pères.
Martin :
Retire-toi de moi, afin que je reprenne mes forces, avant que je m'en aille, et que je ne sois plus.
Ostervald :
Éternel, écoute ma requête; prête l'oreille à mon cri, ne sois pas sourd à mes larmes! Car je suis un étranger chez toi, un voyageur comme tous mes pères.
Crampon :
Écoute ma prière, Yahweh, prête l’oreille à mes cris, ne sois pas insensible à mes larmes ! Car je suis un étranger chez toi, un voyageur, comme tous mes pères.
Lausanne :
Oh ! entends ma prière, Éternel ! et prête l’oreille à mon cri. Ne sois point sourd à mes larmes, car je suis un étranger reçu chez toi, un hôte, comme tous mes pères.
Louis Segond :
Détourne de moi le regard, et laisse-moi respirer, Avant que je m`en aille et que ne sois plus!
Ostervald :
Détourne de moi ton regard, et que je reprenne mes forces, avant que je m'en aille et que je ne sois plus.
Crampon :
Détourne de moi le regard et laisse-moi respirer, avant que je m’en aille et que je ne sois plus !
Lausanne :
Détourne de moi ce regard ; et que je reprenne ma sérénité, avant que je m’en aille et que je ne sois plus.