2 | J’avais dit : Je garderai mes voies, de peur de pécher par ma langue ; je garderai à ma bouche un bâillon tant que le méchant sera devant moi. |
3 | Je suis resté muet, dans le silence ; je me suis tu, sans [m’en trouver] bien ; et ma douleur est arrivée jusqu’au trouble. |
4 | Mon cœur s’est échauffé au-dedans de moi ; dans l’ardeur où j’étais, un feu s’est embrasé, ma langue a parlé. |
5 | Éternel ! fais-moi connaître ma fin, et ce qu’est la mesure de mes jours ; que je sache combien je suis fragile. |
6 | Voici, tu as donné à mes jours l’espace d’un travers de main, et ma durée est comme un rien devant toi ; certainement, tout homme qui subsiste n’est qu’un souffle. (Sélah.) |
7 | Certainement c’est comme une ombre que l’homme se promène ; certainement ce n’est qu’un souffle, le bourdonnement qu’ils font. Il amasse [des biens], et il ne sait qui les recueillera. |
12 | C’est par des peines infligées à l’iniquité que tu châties l’homme ; et, comme la teigne, tu fais fondre son bien le plus cher : certainement, tout homme n’est qu’un souffle. (Sélah.) |
13 | Oh ! entends ma prière, Éternel ! et prête l’oreille à mon cri. Ne sois point sourd à mes larmes, car je suis un étranger reçu chez toi, un hôte, comme tous mes pères. |
14 | Détourne de moi ce regard ; et que je reprenne ma sérénité, avant que je m’en aille et que je ne sois plus. |