Psaumes 139 Traduction Lausanne


1 Au chef de musique. De David. Psaume.
Éternel ! tu me sondes et tu me connais :


Louis Segond :

Au chef des chantres. De David. Psaume. Éternel! tu me sondes et tu me connais,

Martin :

Psaume de David, donné au maître chantre. Eternel, tu m'as sondé, et tu m'as connu.

Ostervald :

Au maître-chantre. Psaume de David. Éternel, tu m'as sondé, et tu m'as connu.

Darby :

Éternel! tu m'as sondé, et tu m'as connu.

Crampon :

Au maître de chant. Psaume de David. Yahweh, tu me sondes et tu me connais,

2 tu connais quand je m’assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée ;


Louis Segond :

Tu sais quand je m`assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée;

Martin :

Tu connais quand je m'assieds et quand je me lève; tu aperçois de loin ma pensée.

Ostervald :

Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève; tu découvres de loin ma pensée.

Darby :

Tu connais quand je m'assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée;

Crampon :

tu sais quand je suis assis ou levé, tu découvres ma pensée de loin.

3 tu me passes par le crible, soit que je marche ou que je me couche, et tu connais parfaitement toutes mes voies.


Louis Segond :

Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies.

Martin :

Tu m'enceins, soit que je marche, soit que je m'arrête; et tu as accoutumé toutes mes voies.

Ostervald :

Tu vois quand je marche et quand je me couche; tu connais parfaitement toutes mes voies.

Darby :

Tu connais mon sentier et mon coucher, et tu es au fait de toutes mes voies.

Crampon :

Tu m’observes quand je suis en marche ou couché, et toutes mes voies te sont familières.

4 Car la parole n’est pas encore sur ma langue, que voilà, ô Éternel ! tu la connais tout entière.


Louis Segond :

Car la parole n`est pas sur ma langue, Que déjà, ô Éternel! tu la connais entièrement.

Martin :

Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Eternel! tu connais déjà le tout.

Ostervald :

Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière.

Darby :

Car la parole n'est pas encore sur ma langue, que voilà, ô Éternel! tu la connais tout entière.

Crampon :

La parole n’est pas encore sur ma langue, que déjà, Yahweh, tu la connais entièrement.

5 Tu me presses par-derrière et par-devant. et tu mets ta main sur moi :


Louis Segond :

Tu m`entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi.

Martin :

Tu me tiens serré par derrière et par devant, et tu as mis sur moi ta main.

Ostervald :

Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi.

Darby :

Tu me tiens serré par derrière et par devant, et tu as mis ta main sur moi,...

Crampon :

En avant et en arrière tu m’entoures, et tu mets ta main sur moi :

6 science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre !


Louis Segond :

Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, Elle est trop élevée pour que je puisse la saisir.

Martin :

Ta science est trop merveilleuse pour moi, et elle est si haut élevée, que je n'y saurais atteindre.

Ostervald :

Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n'y puis atteindre!

Darby :

Connaissance trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n'y puis atteindre!

Crampon :

Science trop merveilleuse pour moi, elle est trop élevée pour que j’y puisse atteindre !

7 Où irais-je loin de ton Esprit et où fuirais-je loin de ta face ?


Louis Segond :

irais-je loin de ton esprit, Et fuirais-je loin de ta face?

Martin :

irai-je loin de ton Esprit; et fuirai-je loin de ta face?

Ostervald :

irais-je loin de ton Esprit, et fuirais-je loin de ta face?

Darby :

irai-je loin de ton Esprit? et fuirai-je loin de ta face?

Crampon :

aller loin de ton esprit, fuir loin de ta face ?

8 Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà.


Louis Segond :

Si je monte aux cieux, tu y es; Si je me couche au séjour des morts, t`y voilà.

Martin :

Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au sépulcre, t'y voilà.

Ostervald :

Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au Sépulcre, t'y voilà.

Darby :

Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au shéol, t'y voilà.

Crampon :

Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche dans le schéol, te voilà !

9 Si je m’élève sur les ailes de l’aurore, et que je fasse ma demeure au bout de la mer,


Louis Segond :

Si je prends les ailes de l`aurore, Et que j`aille habiter à l`extrémité de la mer,

Martin :

Si je prends les ailes de l'aube du jour, et que je me loge au bout de la mer;

Ostervald :

Si je prends les ailes de l'aube du jour, et que j'aille habiter au bout de la mer,

Darby :

Si je prends les ailes de l'aube du jour, si je fais ma demeure au bout de la mer,

Crampon :

Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter aux confins de la mer,

10 là même ta main me conduira et ta droite me saisira.


Louis Segond :

aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira.

Martin :

même ta main me conduira, et ta droite m'y saisira.

Ostervald :

même, ta main me conduira, et ta droite me saisira.

Darby :

aussi ta main me conduira et ta droite me saisira.

Crampon :

encore ta main me conduira, et ta droite me saisira.

11 Et si je dis : Au moins les ténèbres me cacheront,... la nuit est lumière autour de moi ;


Louis Segond :

Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi;

Martin :

Si je dis: au moins les ténèbres me couvriront; la nuit même sera une lumière tout autour de moi.

Ostervald :

Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront; la nuit devient lumière autour de moi;

Darby :

Et si je dis: Au moins les ténèbres m'envelopperont, -alors la nuit est lumière autour de moi.

Crampon :

Et je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, et la nuit sera la seule lumière qui m’entoure !...

12 devant toi les ténèbres même ne sont pas obscures, et la nuit reluira comme le jour, l’obscurité sera comme la lumière.


Louis Segond :

Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière.

Martin :

Même les ténèbres ne me cacheront point à toi, et la nuit resplendira comme le jour, et les ténèbres comme la lumière.

Ostervald :

Les ténèbres mêmes ne sont pas obscures pour toi, et la nuit resplendit comme le jour; les ténèbres sont comme la lumière.

Darby :

Les ténèbres même ne sont pas obscures pour me cacher à toi, et la nuit resplendit comme le jour, l'obscurité est comme la lumière.

Crampon :

Les ténèbres mêmes n’ont pas pour toi d’obscurité ;pour toi la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière.

13 Car c’est toi qui as formé mes reins, tu m’as recouvert{Ou entrelacé.} dans le sein de ma mère.


Louis Segond :

C`est toi qui as formé mes reins, Qui m`as tissé dans le sein de ma mère.

Martin :

Or tu as possédé mes reins dès-lors que tu m'as enveloppé au ventre de ma mère.

Ostervald :

Car c'est toi qui as formé mes reins, qui m'as façonné dans le sein de ma mère.

Darby :

Car tu as possédé mes reins, tu m'as tissé dans le ventre de ma mère.

Crampon :

C’est toi qui as formé mes reins, et qui m’as tissé dans le sein de ma mère.

14 Je te loue de ce que j’ai été formé si admirablement, si merveilleusement. Tes ouvrages sont merveilleux, et mon âme le sait très bien.


Louis Segond :

Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien.

Martin :

Je te célébrerai de ce que j'ai été fait d'une si étrange et si admirable manière; tes oeuvres sont merveilleuses, et mon âme le connaît très-bien.

Ostervald :

Je te loue de ce que j'ai été fait d'une étrange et merveilleuse manière; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien.

Darby :

Je te célébrerai de ce que j'ai été fait d'une étrange et admirable manière. Tes oeuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très-bien.

Crampon :

Je te loue d’avoir fait de moi une créature si merveilleuse ; tes œuvres sont admirables, et mon âme se plaît à le reconnaître.

15 Ma substance{Ou mes os.} ne t’était point cachée quand j’ai été fait dans le secret, tissé comme de broderie dans les lieux bas de la terre.


Louis Segond :

Mon corps n`était point caché devant toi, Lorsque j`ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre.

Martin :

L'agencement de mes os ne t'a point été caché, lorsque j'ai été fait en un lieu secret, et façonné comme de broderie dans les bas lieux de la terre.

Ostervald :

Mes os ne t'étaient point cachés, lorsque j'étais formé dans le secret, ouvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre.

Darby :

Mes os ne t'ont point été cachés lorsque j'ai été fait dans le secret, façonné comme une broderie dans les lieux bas de la terre.

Crampon :

Ma substance n’était pas cachée devant toi, lorsque j’étais formé dans le secret, tissé avec art dans les profondeurs de la terre.

16 Quand je n’étais qu’un peloton, tes yeux m’ont vu ; et dans ton livre étaient marqués tous [mes] jours, [déjà] déterminés, avant qu’aucun d’eux existât.


Louis Segond :

Quand je n`étais qu`une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m`étaient destinés, Avant qu`aucun d`eux existât.

Martin :

Tes yeux m'ont vu quand j'étais comme un peloton, et toutes ces choses s'écrivaient dans ton livre aux jours qu'elles se formaient, même lorsqu'il n'y en avait encore aucune.

Ostervald :

Tes yeux m'ont vu, lorsque j'étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m'étaient réservés, quand aucun d'eux n'existait.

Darby :

Tes yeux ont vu ma substance informe, et dans ton livre mes membres étaient tous écrits; de jour en jour ils se formaient, lorsqu'il n'y en avait encore aucun.

Crampon :

Je n’étais qu’un germe informe, et tes yeux me voyaient, et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux fût encore.

17 Que tes pensées, ô Dieu, me sont précieuses ! Que la somme en est immense !


Louis Segond :

Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables! Que le nombre en est grand!

Martin :

C'est pourquoi, ô Dieu Fort! combien me sont précieuses les considérations que j'ai de tes faits, et combien en est grand le nombre!

Ostervald :

Que tes pensées me sont précieuses, ô Dieu, et combien le nombre en est grand!

Darby :

Combien me sont précieuses tes pensées, ô *Dieu! combien en est grande la somme!

Crampon :

O Dieu, que tes pensées me semblent ravissantes ! Que le nombre en est grand !

18 Veux-je les compter, elles sont plus nombreuses que [les grains de] sable. Quand je m’éveille je suis encore avec toi.


Louis Segond :

Si je les compte, elles sont plus nombreuses que les grains de sable. Je m`éveille, et je suis encore avec toi.

Martin :

Les veux-je nombrer? elles sont en plus grand nombre que le sablon. Suis-je réveillé? je suis encore avec toi.

Ostervald :

Les veux-je compter? Elles sont plus nombreuses que le sable. Suis-je réveillé? Je suis encore avec toi.

Darby :

Si je veux les compter, elles sont plus nombreuses que le sable. Si je me réveille, je suis encore avec toi.

Crampon :

Si je compte, elles surpassent en nombre les grains de sable : je m’éveille, et je suis encore avec toi !

19 Ô Dieu ! puisses-tu faire mourir le méchant ! Vous, hommes de sang, éloignez-vous de moi :


Louis Segond :

O Dieu, puisses-tu faire mourir le méchant! Hommes de sang, éloignez-vous de moi!

Martin :

Ô Dieu! ne tueras-tu pas le méchant? c'est pourquoi, hommes sanguinaires, retirez-vous loin de moi.

Ostervald :

O Dieu, ne feras-tu pas mourir le méchant? Hommes de sang, éloignez-vous de moi!

Darby :

O Dieu! si tu voulais tuer le méchant! Et vous, hommes de sang, retirez-vous de moi;...

Crampon :

O Dieu, ne feras-tu pas périr le méchant ? Hommes de sang, éloignez-vous de moi !

20 eux qui parlent contre toi criminellement, qui prennent [ton nom] en vain, tes ennemis !


Louis Segond :

Ils parlent de toi d`une manière criminelle, Ils prennent ton nom pour mentir, eux, tes ennemis!

Martin :

Car ils ont parlé de toi, en pensant à quelque méchanceté; ils ont élevé tes ennemis en mentant.

Ostervald :

Ils parlent de toi pour mal faire; tes ennemis jurent faussement par ton nom.

Darby :

Eux qui parlent contre toi astucieusement, qui prennent ton nom en vain, tes ennemis!

Crampon :

Ils parlent de toi d’une manière criminelle, ils prennent ton nom en vain, eux, tes ennemis !

21 N’ai-je pas en haine, ô Éternel ! ceux qui te haïssent, et n’ai-je pas en horreur ceux qui s’élèvent contre toi ?


Louis Segond :

Éternel, n`aurais-je pas de la haine pour ceux qui te haïssent, Du dégoût pour ceux qui s`élèvent contre toi?

Martin :

Eternel, n'aurais-je point en haine ceux qui te haïssent; et ne serais-je point irrité contre ceux qui s'élèvent contre toi?

Ostervald :

Éternel, ne haïrais-je pas ceux qui te haïssent? N'aurais-je pas horreur de ceux qui s'élèvent contre toi?

Darby :

N'ai-je pas en haine, ô Éternel, ceux qui te haïssent? et n'ai-je pas en horreur ceux qui s'élèvent contre toi?

Crampon :

Ne dois-je pas, Yahweh, haïr ceux qui te haïssent, avoir en horreur ceux qui s’élèvent contre toi ?

22 Je les hais d’une parfaite haine, ce sont pour moi des ennemis.


Louis Segond :

Je les hais d`une parfaite haine; Ils sont pour moi des ennemis.

Martin :

Je les ai haïs d'une parfaite haine; ils m'ont été pour ennemis.

Ostervald :

Je les hais d'une parfaite haine; je les tiens pour mes ennemis.

Darby :

Je les hais d'une parfaite haine; ils sont pour moi des ennemis.

Crampon :

Oui, je les hais d’une haine complète, ils sont pour moi des ennemis.

23 Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur ; éprouve-moi et connais mes pensées ;


Louis Segond :

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur! Éprouve-moi, et connais mes pensées!

Martin :

Ô Dieu Fort! sonde-moi, et considère mon coeur; éprouve-moi, et considère mes discours.

Ostervald :

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur; éprouve-moi, et connais mes pensées.

Darby :

Sonde-moi, ô *Dieu! et connais mon coeur; éprouve-moi, et connais mes pensées.

Crampon :

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ;éprouve-moi, et connais mes pensées.

24 regarde s’il y a en moi quelque voie funeste, et conduis-moi dans la voie de l’éternité !


Louis Segond :

Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l`éternité!

Martin :

Et regarde s'il y a en moi aucun dessein de chagriner autrui; et conduis-moi par la voie du monde.

Ostervald :

Vois si je suis dans une voie d'injustice, et conduis-moi dans la voie de l'éternité!

Darby :

Et regarde s'il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle.

Crampon :

Regarde si je suis sur une voie funeste, et conduis-moi dans la voie éternelle.


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