3 | Les cieux dans leur élévation, et la terre dans sa profondeur, et le cœur des rois, sont insondables. |
7 | car il vaut mieux qu’on te dise : Monte ici, que si l’on t’abaissait devant le prince que tes yeux voient. |
8 | Ne sors pas en hâte pour plaider, de peur que tu [ne saches] que faire à la fin, lorsque ta partie{Héb. ton prochain.} t’aura déshonoré. |
11 | Des pommes d’or sur des ciselures{Héb. des figures.} d’argent, c’est la parole dite en temps opportun. |
13 | Telle qu’est la fraîcheur de la neige au jour de la moisson, tel est l’ambassadeur fidèle à ceux qui l’envoient ; il restaure l’âme de son seigneur. |
16 | As-tu trouvé du miel ? N’en mange que ce qui te suffit, de peur que tu n’en sois rassasié et que tu ne le vomisses. |
17 | Mets rarement le pied dans la maison de ton prochain, de peur qu’il ne soit rassasié de toi et qu’il ne te haïsse. |
18 | Une massue, une épée et une flèche aiguë, c’est l’homme qui répond en faux témoin contre son prochain. |
19 | C’est une dent rompue et un pied chancelant que la confiance en un perfide au jour de la détresse. |
20 | Un vêtement ôté en un jour froid, du vinaigre sur du natron, tel est celui qui chante des chansons à un cœur attristé. |
21 | Si celui qui te hait a faim donne-lui du pain à manger et s’il a soif donne-lui de l’eau à boire ; |
23 | Le vent du nord enfante la pluie, et la langue [qui diffame] en secret [produit] le visage indigné. |
24 | Mieux vaut habiter à l’angle d’un toit, que dans une vaste maison{Héb. maison de société.} avec une femme querelleuse. |
27 | Manger abondance de miel n’est pas une bonne chose, et la recherche de sa propre gloire{Héb. de leur gloire.} est un fardeau. |
28 | C’est une ville battue en brèche, sans murailles, que l’homme dont l’esprit n’a point de retenue. |