Job 6 Traduction Lausanne


1 Et Job prit la parole et dit :


Louis Segond :

Job prit la parole et dit:

Martin :

Mais Job répondit, et dit:

Ostervald :

Et Job prit la parole, et dit:

Darby :

Et Job répondit et dit:

Crampon :

Alors Job prit la parole et dit :

2 Oh ! si l’on pesait, si l’on pesait mon chagrin, et si l’on mettait à la fois ma calamité dans la balance !


Louis Segond :

Oh! s`il était possible de peser ma douleur, Et si toutes mes calamités étaient sur la balance,

Martin :

Plût à Dieu que mon indignation fût bien pesée, et qu'on mît ensemble dans une balance ma calamité!

Ostervald :

Oh! si l'on pesait ma douleur, et si l'on mettait en même temps mes calamités dans la balance!

Darby :

Oh, si mon chagrin était bien pesé, et si on mettait toute ma calamité dans la balance!

Crampon :

Oh ! S’il était possible de peser mon affliction, et de mettre toutes ensemble mes calamités dans la balance !...

3 Car maintenant elle est plus pesante que le sable des mers ; c’est pour cela que mes paroles sont outrées.


Louis Segond :

Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu`à la folie!

Martin :

Car elle serait plus pesante que le sable de la mer; c'est pourquoi mes paroles sont englouties.

Ostervald :

Elles seraient plus pesantes que le sable des mers! Voilà pourquoi mes paroles sont outrées.

Darby :

Car maintenant elle pèserait plus que le sable des mers; c'est pourquoi mes paroles sont outrées;

Crampon :

Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer : voilà pourquoi mes paroles vont jusqu’à la folie.

4 Car les flèches du Tout-Puissant sont en moi, et mon esprit en boit le venin brûlant ; les frayeurs de Dieu sont rangées en bataille contre moi.


Louis Segond :

Car les flèches du Tout Puissant m`ont percé, Et mon âme en suce le venin; Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.

Martin :

Parce que les flèches du Tout-puissant sont au dedans de moi; mon esprit en suce le venin; les frayeurs de Dieu se dressent en bataille contre moi.

Ostervald :

Car les flèches du Tout-Puissant sont sur moi: mon âme en boit le venin. Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.

Darby :

Car les flèches du Tout-Puissant sont en moi, leur venin boit mon esprit; les frayeurs de +Dieu se rangent en bataille contre moi.

Crampon :

Car les flèches du Tout-Puissant me transpercent, et mon âme en boit le venin ; les terreurs de Dieu sont rangées en bataille contre moi.

5 L’âne sauvage brait-il sur l’herbe tendre, ou le bœuf mugit-il sur son fourrage ?


Louis Segond :

L`âne sauvage crie-t-il auprès de l`herbe tendre? Le boeuf mugit-il auprès de son fourrage?

Martin :

L'âne sauvage braira-t-il après l'herbe, et le boeuf mugira-t-il après son fourrage?

Ostervald :

L'onagre brait-il auprès de l'herbe? Et le bœuf mugit-il auprès de son fourrage?

Darby :

L'âne sauvage brait-il auprès de l'herbe? Le boeuf mugit-il auprès de son fourrage?

Crampon :

Est-ce que l’onagre rugit auprès de l’herbe tendre ? Est-ce que le bœuf mugit devant sa pâture ?

6 Mange-t-on sans sel ce qui est fade ; est-ce qu’il y a du goût dans le blanc d’un œuf ?


Louis Segond :

Peut-on manger ce qui est fade et sans sel? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d`un oeuf?

Martin :

Mangera-t-on sans sel ce qui est fade? trouvera-t-on de la saveur dans le blanc d'un oeuf?

Ostervald :

Mange-t-on sans sel ce qui est fade? Trouve-t-on du goût dans un blanc d'œuf?

Darby :

Ce qui est insipide, le mange-t-on sans sel? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un oeuf?

Crampon :

Comment se nourrir d’un mets fade et sans sel, ou bien trouver du goût au jus d’une herbe insipide ?

7 Mon âme refuse d’y toucher ; c’est pour moi comme une repoussante nourriture.


Louis Segond :

Ce que je voudrais ne pas toucher, C`est ma nourriture, si dégoûtante soit-elle!

Martin :

Mais pour moi, les choses que je n'aurais pas seulement voulu toucher, sont des saletés qu'il faut que je mange.

Ostervald :

Ce que mon âme refusait de toucher, est comme devenu ma dégoûtante nourriture.

Darby :

Ce que mon âme refusait de toucher est comme ma dégoûtante nourriture.

Crampon :

Ce que mon âme se refuse à toucher, c’est mon pain, tout couvert de souillures.

8 Oh ! si ce que je demande arrivait, et si Dieu me donnait ce que j’espère !


Louis Segond :

Puisse mon voeu s`accomplir, Et Dieu veuille réaliser mon espérance!

Martin :

Plût à Dieu que ce que je demande m'arrivât, et que Dieu me donnât ce que j'attends;

Ostervald :

Oh! puisse mon vœu s'accomplir et Dieu me donner ce que j'attends!

Darby :

Oh! si ma demande s'accomplissait, et si +Dieu m'accordait mon désir,

Crampon :

Qui me donnera que mon vœu s’accomplisse, et que Dieu réalise mon attente !

9 Oh ! s’il plaisait à Dieu de m’écraser, de dégager sa main et de m’achever,


Louis Segond :

Qu`il plaise à Dieu de m`écraser, Qu`il étende sa main et qu`il m`achève!

Martin :

Et que Dieu voulût m'écraser, et qu'il voulût lâcher sa main pour m'achever!

Ostervald :

Qu'il plaise à Dieu de me réduire en poussière, qu'il laisse aller sa main pour m'achever!

Darby :

S'il plaisait à +Dieu de m'écraser, de lâcher sa main et de me retrancher!

Crampon :

Que Dieu daigne me briser, qu’il laisse aller sa main et qu’il tranche mes jours !

10 en sorte que j’eusse encore ma consolation et que je fusse réjoui au milieu du tourment qu’il ne m’épargne pas ; car je n’ai point caché les paroles du Saint !


Louis Segond :

Il me restera du moins une consolation, Une joie dans les maux dont il m`accable: Jamais je n`ai transgressé les ordres du Saint.

Martin :

Mais j'ai encore cette consolation, quoique la douleur me consume, et qu'elle ne m'épargne point, que je n'ai point les paroles du Saint.

Ostervald :

Et j'aurai une consolation, et j'aurai des transports de joie au milieu des tourments qu'il ne m'épargne pas: c'est que je n'ai pas renié les paroles du Saint.

Darby :

Alors il y aurait encore pour moi une consolation, et, dans la douleur qui ne m'épargne pas, je me réjouirais de ce que je n'ai pas renié les paroles du Saint.

Crampon :

Et qu’il me reste du moins cette consolation, que j’en tressaille dans les maux dont il m’accable : de n’avoir jamais transgressé les commandements du Saint !

11 Quelle est ma force pour que j’attende, et quelle est ma fin pour que je prolonge [l’espoir de] mon âme ?


Louis Segond :

Pourquoi espérer quand je n`ai plus de force? Pourquoi attendre quand ma fin est certaine?

Martin :

Quelle est ma force, que je puisse soutenir de si grands maux? et quelle en est la fin, que je puisse prolonger ma vie?

Ostervald :

Quelle est ma force pour que j'espère, et quelle est ma fin pour que je prenne patience?

Darby :

Quelle est ma force pour que j'attende, et quelle est ma fin pour que je patiente?

Crampon :

Quelle est ma force, pour que j’attende ? Quelle est la durée de mes jours, pour que j’aie patience ?

12 Ma force est-elle la force des pierres, ma chair est-elle de l’airain ?


Louis Segond :

Ma force est-elle une force de pierre? Mon corps est-il d`airain?

Martin :

Ma force est-elle une force de pierre, et ma chair est-elle d'acier?

Ostervald :

Ma force est-elle la force des pierres? Ma chair est-elle d'airain?

Darby :

Ma force est-elle la force des pierres? Ma chair est-elle d'airain?

Crampon :

Ma force est-elle la force des pierres, et ma chair est-elle d’airain ?

13 Ne suis-je donc pas sans secours en moi-même, et [toute] ressource n’est-elle pas repoussée loin de moi ?


Louis Segond :

Ne suis-je pas sans ressource, Et le salut n`est-il pas loin de moi?

Martin :

Ne suis-je pas destitué de secours, et tout appui n'est-il pas éloigné de moi?

Ostervald :

Ne suis-je pas sans secours, et toute ressource ne m'est-elle pas ôtée?

Darby :

N'est-ce pas qu'il n'y a point de secours en moi, et que toute capacité est chassée loin de moi?

Crampon :

Ne suis-je pas dénué de tout secours, et tout espoir de salut ne m’est-il pas enlevé ?

14 Qu’il y ait grâce auprès de son ami pour celui qui succombe, sinon il abandonnera la crainte du Tout-Puissant.


Louis Segond :

Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami, Même quand il abandonnerait la crainte du Tout Puissant.

Martin :

A celui qui se fond sous l'ardeur des maux, est due la compassion de son ami; mais il a abandonné la crainte du Tout-puissant.

Ostervald :

Le malheureux a droit à la pitié de son ami, eût-il abandonné la crainte du Tout-Puissant.

Darby :

A celui qui est défaillant est due la miséricorde de la part de son ami, sinon il abandonnera la crainte du Tout-puissant.

Crampon :

Le malheureux a droit à la pitié de son ami, eût-il même abandonné la crainte du Tout-Puissant.

15 Mes frères ont été perfides comme le torrent, comme le lit des torrents qui passent, qui sont troublés par les glaces,


Louis Segond :

Mes frères sont perfides comme un torrent, Comme le lit des torrents qui disparaissent.

Martin :

Mes frères m'ont manqué comme un torrent, comme le cours impétueux des torrents qui passent;

Ostervald :

Mes amis m'ont trompé comme un torrent, comme le lit des torrents qui passent;

Darby :

Mes frères m'ont trahi comme un torrent, comme le lit des torrents qui passent,

Crampon :

Mes frères ont été perfides comme le torrent, comme l’eau des torrents qui s’écoulent.

16 dans lesquels la neige disparaît ;


Louis Segond :

Les glaçons en troublent le cours, La neige s`y précipite;

Martin :

Lesquels on ne voit point à cause de la glace, et sur lesquels s'entasse la neige;

Ostervald :

Ils sont troublés par les glaçons, la neige s'y engloutit;

Darby :

sont troubles à cause des glaces, dans lesquels la neige se cache;

Crampon :

Les glaçons en troublent le cours, la neige disparaît dans leurs flots.

17 au temps où ils sentent la sécheresse ils s’évanouissent, quand vient la chaleur ils s’éteignent laissant leur place vide.


Louis Segond :

Viennent les chaleurs, et ils tarissent, Les feux du soleil, et leur lit demeure à sec.

Martin :

Lesquels, au temps que la chaleur donne dessus, défaillent; quand ils sentent la chaleur, ils disparaissent de leur lieu;

Ostervald :

Mais, au temps de la sécheresse, ils tarissent, et, dans les chaleurs, ils disparaissent de leur place.

Darby :

Au temps ils se resserrent ils tarissent, quand la chaleur les frappe ils disparaissent de leur lieu:

Crampon :

Au temps de la sécheresse, ils s’évanouissent ; aux premières chaleurs, leur lit est desséché.

18 Les caravanes suivent les détours de leur chemin, elles montent dans le désert, et périssent.


Louis Segond :

Les caravanes se détournent de leur chemin, S`enfoncent dans le désert, et périssent.

Martin :

Lesquels serpentant çà et par les chemins, se réduisent à rien, et se perdent.

Ostervald :

Les caravanes se détournent de leur route; elles montent dans le désert et se perdent.

Darby :

Ils serpentent dans les sentiers de leur cours, ils s'en vont dans le désert, et périssent.

Crampon :

Dans des sentiers divers leurs eaux se perdent, elles s’évaporent dans les airs, et ils tarissent.

19 Les caravanes de Téma y portaient leur regard, les voyageurs de Scheba y mettaient leur espoir :


Louis Segond :

Les caravanes de Théma fixent le regard, Les voyageurs de Séba sont pleins d`espoir;

Martin :

Les troupes des voyageurs de Téma y pensaient, ceux qui vont en Séba s'y attendaient;

Ostervald :

Les caravanes de Théma y comptaient; les voyageurs de Shéba s'y attendaient.

Darby :

Les caravanes de Théma les cherchaient du regard, les voyageurs de Sheba s'attendaient à eux;

Crampon :

Les caravanes de Théma comptaient sur eux ; les voyageurs de Saba espéraient en eux ;

20 ils sont honteux de leur confiance ; arrivés jusque-là, ils sont confus.


Louis Segond :

Ils sont honteux d`avoir eu confiance, Ils restent confondus quand ils arrivent.

Martin :

Mais ils sont honteux d'y avoir espéré; ils y sont allés, et ils en ont rougi.

Ostervald :

Ils sont honteux d'avoir eu cette confiance: ils arrivent sur les lieux, et restent confondus.

Darby :

Ils ont été honteux de leur confiance; ils sont venus là, et ont été confondus.

Crampon :

ils sont frustrés dans leur attente ; arrivés sur leurs bords, ils restent confondus.

21 C’est ainsi maintenant que vous êtes anéantis ; vous voyez la terreur et vous craignez !


Louis Segond :

Ainsi, vous êtes comme si vous n`existiez pas; Vous voyez mon angoisse, et vous en avez horreur!

Martin :

Certes, vous m'êtes devenus inutiles; vous avez vu ma calamité étonnante, et vous en avez eu horreur.

Ostervald :

C'est ainsi que vous me manquez à présent; vous voyez une chose terrible, et vous en avez horreur!

Darby :

De même maintenant vous n'êtes rien; vous avez vu un objet de terreur, et vous vous êtes effrayés.

Crampon :

Ainsi vous me manquez à cette heure ; à la vue de l’infortune, vous fuyez épouvantés.

22 Vous ai-je dit : Donnez-moi, et de votre bien faites un présent pour moi ?


Louis Segond :

Vous ai-je dit: Donnez-moi quelque chose, Faites en ma faveur des présents avec vos biens,

Martin :

Est-ce que je vous ai dit: Apportez-moi et me faites des présents de votre bien?

Ostervald :

Mais vous ai-je dit: "Donnez-moi quelque chose, et, de vos biens, faites des présents en ma faveur;

Darby :

Ai-je dit: Donnez-moi, et de votre richesse faites-moi des présents,

Crampon :

Vous ai-je dit : « Donnez-moi quelque chose, faites-moi part de vos biens,

23 dégagez-moi de la main de l’adversaire, et rachetez-moi de la main des redoutables ?


Louis Segond :

Délivrez-moi de la main de l`ennemi, Rachetez-moi de la main des méchants?

Martin :

Et délivrez-moi de la main de l'ennemi, et me rachetez de la main des terribles?

Ostervald :

Délivrez-moi de la main de l'ennemi, et rachetez-moi de la main des violents? "

Darby :

Et délivrez-moi de la main de l'oppresseur, et rachetez-moi de la main des terribles?

Crampon :

délivrez-moi de la main de l’ennemi, arrachez-moi de la main des brigands ? »

24 Enseignez-moi, et je garderai le silence ; faites-moi comprendre en quoi j’ai erré.


Louis Segond :

Instruisez-moi, et je me tairai; Faites-moi comprendre en quoi j`ai péché.

Martin :

Enseignez-moi, et je me tairai; et faites-moi entendre en quoi j'ai erré.

Ostervald :

Instruisez-moi, et je me tairai. Faites-moi comprendre en quoi j'ai erré.

Darby :

Enseignez-moi, et je me tairai; et faites-moi comprendre en quoi je me trompe.

Crampon :

Instruisez-moi, et je vous écouterai en silence ; faites-moi voir en quoi j’ai failli.

25 Combien sont fortes des paroles de droiture ! Mais votre censure réprouve-t-elle ?


Louis Segond :

Que les paroles vraies sont persuasives! Mais que prouvent vos remontrances?

Martin :

Ô combien sont fortes les paroles de vérité! mais votre censure, à quoi tend-elle?

Ostervald :

Oh! que les paroles droites ont de force! Mais que veut censurer votre censure?

Darby :

Combien sont puissantes les paroles justes! Mais la censure de votre part que reprend-elle?

Crampon :

Qu’elles ont de force les paroles équitables ! Mais sur quoi tombe votre blâme ?

26 Songeriez-vous à censurer des discours ? Les paroles d’un désespéré appartiennent au vent.


Louis Segond :

Voulez-vous donc blâmer ce que j`ai dit, Et ne voir que du vent dans les discours d`un désespéré?

Martin :

Pensez-vous qu'il ne faille avoir que des paroles pour censurer; et que les discours de celui qui est hors d'espérance, ne soient que du vent?

Ostervald :

Sont-ce des mots que vous voulez censurer? Mais il faut laisser au vent les paroles d'un homme au désespoir.

Darby :

Songez-vous à censurer des discours? Mais les paroles d'un désespéré ne sont faites que pour le vent.

Crampon :

Voulez-vous donc censurer des mots ? Les discours échappés au désespoir sont la proie du vent.

27 Oui, vous jetteriez [le sort] sur l’orphelin, et vous trafiqueriez{Ou vous creuseriez [une fosse] pour.} de votre ami !


Louis Segond :

Vous accablez un orphelin, Vous persécutez votre ami.

Martin :

Vous vous jetez même sur un orphelin, et vous percez votre intime ami.

Ostervald :

Vraiment, vous joueriez au sort un orphelin, et vous vendriez votre ami!

Darby :

Certes, vous tombez sur l'orphelin, et vous creusez une fosse pour votre ami.

Crampon :

Ah ! Vous jetez le filet sur un orphelin, vous creusez un piège à votre ami !

28 Maintenant donc, veuillez vous tourner vers moi, et certainement je ne vous mentirai pas en face.


Louis Segond :

Regardez-moi, je vous prie! Vous mentirais-je en face?

Martin :

Mais maintenant je vous prie regardez-moi bien, si je mens en votre présence!

Ostervald :

Mais, à présent, veuillez jeter les yeux sur moi, et voyez si je vous mens en face!

Darby :

Et maintenant, si vous voulez, regardez-moi; vous mentirais-je donc en face?

Crampon :

Maintenant, daignez vous retourner vers moi, et vous verrez si je vous mens en face.

29 Revenez, je vous prie ; n’allez pas jusqu’à la perversité. Encore une fois, revenez{Ou mon retour aura encore lieu.} ma justice est là.


Louis Segond :

Revenez, ne soyez pas injustes; Revenez, et reconnaissez mon innocence.

Martin :

Revenez, je vous prie, et qu'il n'y ait point d'injustice en vous; oui, revenez encore; car je ne suis point coupable en cela.

Ostervald :

Revenez donc, et soyez sans injustice! Revenez, et que mon bon droit paraisse!

Darby :

Revenez, je vous prie; qu'il n'y ait pas d'injustice; oui, revenez encore: ma justice sera là.

Crampon :

Revenez, ne soyez pas injustes ; revenez, et mon innocence apparaîtra.

30 Y a-t-il de la perversité en ma langue ? Est-ce que mon palais ne discerne pas les calamités ?


Louis Segond :

Y a-t-il de l`iniquité sur ma langue, Et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal?

Martin :

Y a-t-il de l'iniquité en ma langue? et mon palais ne sait-il pas discerner mes calamités?

Ostervald :

Y a-t-il de l'injustice dans ma langue? Et mon palais ne sait-il pas discerner le mal?

Darby :

Y a-t-il de l'iniquité en ma langue? Mon palais ne discernerait-il pas la méchanceté?

Crampon :

Y a-t-il de l’iniquité sur ma langue, ou bien mon palais ne sait-il pas discerner le mal ?


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