1 |
Alors Eliphaz de Théman prit la parole et dit : |
Louis Segond :
Éliphaz de Théman prit la parole et dit:
Martin :
Alors Eliphas Témanite prit la parole, et dit:
Ostervald :
Alors Éliphaz, de Théman, prit la parole, et dit:
Darby :
Et Éliphaz, le Thémanite, répondit et dit:
Lausanne :
Et Eliphaz, le Thémanite, prit la parole et dit :
2 |
Si nous risquons un mot, peut-être en seras-tu affligé ; mais qui pourrait retenir ses paroles ? |
Louis Segond :
Si nous osons ouvrir la bouche, en seras-tu peiné? Mais qui pourrait garder le silence?
Martin :
Si nous entreprenons de te parler, te fâcheras-tu? mais qui pourrait s'empêcher de parler?
Ostervald :
Si l'on tente de te parler, te fâcheras-tu? Mais qui pourrait retenir ses paroles?
Darby :
Si nous essayons de t'adresser une parole, en seras-tu irrité? Mais qui pourrait se retenir de parler?
Lausanne :
Tenter de t’adresser une parole, serait-ce te lasser ? Mais qui pourrait retenir ses discours ?
3 |
Voilà que tu en as instruit plusieurs, que tu as fortifié les mains débiles, |
Louis Segond :
Voici, tu as souvent enseigné les autres, Tu as fortifié les mains languissantes,
Martin :
Voilà, tu en as enseigné plusieurs, et tu as renforcé les mains lâches.
Ostervald :
Voici, tu as souvent instruit les autres, et tu as fortifié les mains affaiblies;
Darby :
Voici, tu en as enseigné beaucoup, et tu as fortifié les mains languissantes;
Lausanne :
Voici, tu en as corrigé plusieurs et tu as fortifié les mains faibles ;
4 |
que tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient, que tu as raffermi les genoux vacillants !... |
Louis Segond :
Tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient, Tu as affermi les genoux qui pliaient.
Martin :
Tes paroles ont affermi ceux qui chancelaient, et tu as fortifié les genoux qui pliaient.
Ostervald :
Tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient, et tu as raffermi les genoux qui pliaient.
Darby :
Tes paroles ont tenu droit celui qui chancelait, et tu as affermi les genoux qui ployaient;
Lausanne :
tes discours ont relevé celui qui succombait et tu as affermi les genoux fléchissants ;
5 |
Et maintenant que le malheur vient à toi, tu faiblis ; maintenant qu’il t’atteint, tu perds courage !... |
Louis Segond :
Et maintenant qu`il s`agit de toi, tu faiblis! Maintenant que tu es atteint, tu te troubles!
Martin :
Et maintenant que ceci t'est arrivé, tu t'en fâches! il t'a atteint, et tu en es tout troublé.
Ostervald :
Et maintenant que le malheur t'arrive, tu te fâches; et parce qu'il t'a atteint, tu es tout éperdu!
Darby :
Mais maintenant le malheur est venu sur toi, et tu es irrité; il t'atteint, et tu es troublé.
Lausanne :
et maintenant que c’est à toi que [le malheur] arrive, tu en es accablé ! maintenant qu’il t’atteint, tu en es épouvanté !
6 |
Ta crainte de Dieu n’était-elle pas ton espoir ? Ta confiance n’était-elle pas dans la pureté de ta vie ? |
Louis Segond :
Ta crainte de Dieu n`est-elle pas ton soutien? Ton espérance, n`est-ce pas ton intégrité?
Martin :
Ta piété n'a-t-elle pas été ton espérance? et l'intégrité de tes voies n'a-t-elle pas été ton attente?
Ostervald :
Ta piété ne fait-elle pas ta confiance? Ton espérance, n'est-ce pas l'intégrité de tes voies?
Darby :
Ta crainte de Dieu n'est-elle pas ta confiance, et l'intégrité de tes voies, ton espérance?
Lausanne :
Ta crainte [de Dieu] n’est-elle pas ta confiance ? et l’innocence de tes voies n’est-elle pas ton espoir ?
7 |
Cherche dans ton souvenir : quel est l’innocent qui a péri ? En quel lieu du monde les justes ont-ils été exterminés ? |
Louis Segond :
Cherche dans ton souvenir: quel est l`innocent qui a péri? Quels sont les justes qui ont été exterminés?
Martin :
Rappelle, je te prie, dans ton souvenir, où est l'innocent qui ait jamais péri, et où les hommes droits ont-ils jamais été exterminés?
Ostervald :
Cherche dans ta mémoire; quel est l'innocent qui a péri, et où des justes ont-ils été exterminés?
Darby :
Souviens-toi, je te prie, qui a péri étant innocent? et où les hommes droits ont-ils été détruits?
Lausanne :
Rappelle-toi, je te prie, quel est donc l’innocent qui a péri, et où les hommes droits furent-ils jamais exterminés ?
8 |
Pour moi, je l’ai vu, ceux qui labourent l’iniquité et qui sèment l’injustice, en moissonnent les fruits. |
Louis Segond :
Pour moi, je l`ai vu, ceux qui labourent l`iniquité Et qui sèment l`injustice en moissonnent les fruits;
Martin :
Mais j'ai vu que ceux qui labourent l'iniquité, et qui sèment l'outrage, les moissonnent.
Ostervald :
Pour moi, j'ai vu que ceux qui labourent l'iniquité et qui sèment la peine, la moissonnent.
Darby :
Selon ce que j'ai vu, ceux qui labourent l'iniquité et qui sèment la misère, la moissonnent.
Lausanne :
Tandis que j’ai vu que ceux qui labourent l’iniquité et sèment le tourment, les moissonnent :
9 |
Au souffle de Dieu ils périssent, ils sont consumés par le vent de sa colère. |
Louis Segond :
Ils périssent par le souffle de Dieu, Ils sont consumés par le vent de sa colère,
Martin :
Ils périssent par le souffle de Dieu, et ils sont consumés par le vent de ses narines.
Ostervald :
Ils périssent par le souffle de Dieu, et ils sont consumés par le vent de sa colère.
Darby :
Ils périssent par le souffle de +Dieu, et sont consumés par le souffle de ses narines.
Lausanne :
au souffle de Dieu ils périssent, et au vent de sa colère ils se consument.
10 |
Le rugissement du lion et sa voix tonnante sont étouffés, et les dents du jeune lion sont brisées ; |
Louis Segond :
Le rugissement des lions prend fin, Les dents des lionceaux sont brisées;
Martin :
Il étouffe le rugissement du lion, et le cri d'un grand lion, et il arrache les dents des lionceaux.
Ostervald :
Le rugissement du lion, le cri du grand lion cesse, et les dents du lionceau sont anéanties;
Darby :
Le rugissement du lion et la voix du lion rugissant sont étouffés, et les dents des jeunes lions sont brisées;
Lausanne :
Le rugissement du lion et la voix de celui qui gronde, et les dents des lionceaux, sont brisés ;
11 |
le lion périt faute de proie, et les petits de la lionne se dispersent. |
Louis Segond :
Le lion périt faute de proie, Et les petits de la lionne se dispersent.
Martin :
Le lion périt par faute de proie, et les petits du vieux lion sont dissipés.
Ostervald :
Le lion périt faute de proie, et les petits de la lionne sont dispersés.
Darby :
Le fort lion périt faute de proie, et les petits de la lionne sont dispersés.
Lausanne :
le fort lion périt faute de proie, et les petits de la lionne sont dispersés.
12 |
Une parole est arrivée furtivement jusqu’à moi, et mon oreille en a saisi le léger murmure. |
Louis Segond :
Une parole est arrivée furtivement jusqu`à moi, Et mon oreille en a recueilli les sons légers.
Martin :
Mais quant à moi, une parole m'a été adressée en secret, et mon oreille en a entendu quelque peu.
Ostervald :
Une parole m'est furtivement arrivée, et mon oreille en a saisi le murmure.
Darby :
Une parole vint à moi secrètement, et mon oreille en saisit la susurration.
Lausanne :
Une parole m’a été dite furtivement, et mon oreille en a saisi le murmure.
13 |
Dans le vague des visions de la nuit, à l’heure où un sommeil profond pèse sur les mortels, |
Louis Segond :
Au moment où les visions de la nuit agitent la pensée, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil,
Martin :
Pendant les pensées diverses des visions de la nuit, quand un profond sommeil saisit les hommes,
Ostervald :
Au milieu de mes pensées, pendant les visions de la nuit, quand un profond sommeil tombe sur les humains,
Darby :
Au milieu des pensées que font naître les visions de la nuit, quand un sommeil profond tombe sur les hommes,
Lausanne :
Au milieu des pensées qu’amènent les visions de la nuit, quand un profond sommeil tombe sur les hommes,
14 |
une frayeur et un tremblement me saisirent, et agitèrent tous mes os. |
Louis Segond :
Je fus saisi de frayeur et d`épouvante, Et tous mes os tremblèrent.
Martin :
Une frayeur et un tremblement me saisirent qui étonnèrent tous mes os.
Ostervald :
Une frayeur et un tremblement me saisirent, et effrayèrent tous mes os.
Darby :
La frayeur vint sur moi, et le frisson, et elle fit trembler la multitude de mes os;
Lausanne :
une frayeur me survint avec un tremblement, et tous mes os frémirent ;
15 |
Un esprit passait devant moi... Les poils de ma chair se hérissèrent. |
Louis Segond :
Un esprit passa près de moi... Tous mes cheveux se hérissèrent...
Martin :
Un esprit passa devant moi, et mes cheveux en furent tout hérissés.
Ostervald :
Un esprit passa devant moi, et fit hérisser le poil de ma chair.
Darby :
Et un esprit passa devant moi: les cheveux de ma chair se dressèrent.
Lausanne :
un souffle passa sur{Ou un esprit passa devant.} mon visage : le poil de ma chair se hérissa.
16 |
Il se dressa, — je ne reconnus pas son visage, — comme un spectre sous mes yeux. Un grand silence, puis j’entendis une voix : |
Louis Segond :
Une figure d`un aspect inconnu était devant mes yeux, Et j`entendis une voix qui murmurait doucement:
Martin :
Il se tint là, mais je ne connus point son visage; une représentation était devant mes yeux, et j'ouïs une voix basse qui disait:
Ostervald :
Il se tint là et je ne reconnus pas son visage; une figure était devant mes yeux. Il y eut un silence; et j'entendis une voix:
Darby :
Il se tint là; je ne reconnus pas son apparence: une forme était devant mes yeux. J'entendis un léger murmure et une voix:
Lausanne :
Il se tint là, mais je n’en connus pas l’aspect : c’était une figure devant mes yeux ; [il y eut] un son doux, et j’entendis une voix :
17 |
L’homme sera-t-il juste vis-à-vis de Dieu ? Un mortel sera-t-il pur en face de son Créateur ? |
Louis Segond :
L`homme serait-il juste devant Dieu? Serait-il pur devant celui qui l`a fait?
Martin :
L'homme sera-t-il plus juste que Dieu? l'homme sera-t-il plus pur que celui qui l'a fait?
Ostervald :
"L'homme sera-t-il juste devant Dieu? L'homme sera-t-il pur devant celui qui l'a fait?
Darby :
Un mortel sera-t-il plus juste que +Dieu, l'homme sera-t-il plus pur que celui qui l'a fait?
Lausanne :
« Le mortel serait-il plus juste que Dieu, ou l’homme serait-il plus pur que celui qui l’a fait ?
18 |
Voici qu’il ne se fie pas à ses serviteurs, et qu’il découvre des fautes dans ses anges : |
Louis Segond :
Si Dieu n`a pas confiance en ses serviteurs, S`il trouve de la folie chez ses anges,
Martin :
Voici, il ne s'assure point sur ses serviteurs, et il met la lumière dans ses Anges:
Ostervald :
Voici, il ne se fie pas à ses serviteurs, il trouve des défauts à ses anges.
Darby :
Voici, il ne se fie pas à ses serviteurs, et ses anges il les charge de folie;
Lausanne :
Voici, en ses esclaves mêmes il ne se fie pas, et il attribue de la folie à ses anges ;
19 |
combien plus en ceux qui habitent des maisons de boue, qui ont leurs fondements dans la poussière, qui seront réduits en poudre, comme par la teigne ! |
Louis Segond :
Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d`argile, Qui tirent leur origine de la poussière, Et qui peuvent être écrasés comme un vermisseau!
Martin :
Combien moins s'assurera-t-il en ceux qui demeurent dans des maisons d'argile; en ceux dont le fondement est dans la poussière, et qui sont consumés à la rencontre d'un vermisseau?
Ostervald :
Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d'argile, qui ont leurs fondements dans la poussière, qu'on écrase comme des vermisseaux!
Darby :
Combien plus à ceux qui habitent dans des maisons d'argile dont le fondement est dans la poussière, qui sont écrasés comme la teigne!
Lausanne :
combien plus à ceux qui demeurent dans des maisons d’argile dont les fondements sont dans la poussière, qu’on écrase comme la teigne !
20 |
Du matin au soir ils sont exterminés, et sans que nul y prenne garde, ils périssent pour jamais. |
Louis Segond :
Du matin au soir ils sont brisés, Ils périssent pour toujours, et nul n`y prend garde;
Martin :
Du matin au soir ils sont brisés, et, sans qu'on s'en aperçoive, ils périssent pour toujours.
Ostervald :
Ils sont détruits du matin au soir; sans qu'on y prenne garde, ils périssent pour toujours.
Darby :
Du matin au soir, ils sont frappés; ils périssent pour toujours sans qu'on y fasse attention.
Lausanne :
Du matin au soir ils sont mis en pièces ; sans qu’on y fasse attention ils périssent à jamais.
21 |
La corde de leur tente est coupée, ils meurent avant d’avoir connu la sagesse. |
Louis Segond :
Le fil de leur vie est coupé, Ils meurent, et ils n`ont pas acquis la sagesse.
Martin :
L'excellence qui était en eux, n'a-t-elle pas été emportée? Ils meurent sans être sages.
Ostervald :
La corde de leur tente est coupée, ils meurent, sans avoir été sages. "
Darby :
Leurs cordes ne leur sont-elles pas arrachées? Ils meurent, et sans sagesse.
Lausanne :
En eux la corde qui retient [leur vie] n’est-elle pas arrachée ? Ils meurent, mais non dans la sagesse. »