Job 39 Traduction Crampon


1 Connais-tu le temps où les chèvres sauvages font leurs petits ? As-tu observé les biches quand elles mettent bas ?


Louis Segond :

Chasses-tu la proie pour la lionne, Et apaises-tu la faim des lionceaux,

Martin :

Sais-tu le temps auquel les chamois des rochers font leurs petits? As-tu observé quand les biches faonnent?

Ostervald :

Chasses-tu pour le lion sa proie, et assouvis-tu la faim des lionceaux,

Darby :

(39:4) Sais-tu le temps mettent bas les bouquetins des rochers? As-tu observé les douleurs des biches?

Lausanne :

Sais-tu le temps les chèvres sauvages des rochers mettent bas ?

2 As-tu compté les mois de leur portée, et connais-tu l’époque de leur délivrance ?


Louis Segond :

Quand ils sont couchés dans leur tanière, Quand ils sont en embuscade dans leur repaire?

Martin :

Compteras-tu les mois qu'elles achèvent leur portée, et sauras-tu le temps auquel elles feront leurs petits,

Ostervald :

Quand ils se tapissent dans leurs repaires, quand ils sont aux aguets dans les fourrés?

Darby :

(39:5) As-tu compté les mois qu'elles accomplissent, et connais-tu le temps elles mettent bas?

Lausanne :

As-tu observé quand les biches sont en travail ? As-tu compté les mois qu’elles doivent accomplir, et sais-tu le temps elles mettent bas ?

3 Elles se mettent à genoux, déposent leurs petits, et sont quittes de leurs douleurs.


Louis Segond :

Qui prépare au corbeau sa pâture, Quand ses petits crient vers Dieu, Quand ils sont errants et affamés?

Martin :

Et qu'elles se courberont pour mettre bas leurs petits, et qu'elles se délivreront de leurs douleurs?

Ostervald :

Qui apprête la nourriture au corbeau, quand ses petits crient vers Dieu et volent çà et là, n'ayant rien à manger?

Darby :

(39:6) Elles se courbent, elles enfantent leur portée, elles se délivrent de leurs douleurs.

Lausanne :

Elles se courbent, elles donnent naissance à leurs petits, elles se délivrent de leurs douleurs.

4 Leurs faons se fortifient et grandissent dans les champs ; ils s’en vont, et ne reviennent plus.


Louis Segond :

Sais-tu quand les chèvres sauvages font leurs petits? Observes-tu les biches quand elles mettent bas?

Martin :

Leurs fans se portent bien, ils croissent dans les blés; ils s'écartent, et ne retournent plus vers elles.

Ostervald :

Sais-tu le temps les chamois mettent bas? As-tu observé quand les biches faonnent?

Darby :

(39:7) Leurs petits deviennent forts, ils grandissent dans les champs, ils s'en vont et ne reviennent pas à elles.

Lausanne :

Leurs petits se fortifient, ils croissent dans la campagne, ils sortent et ne reviennent plus à elles.

5 Qui a lâché l’onagre en liberté, qui a brisé les liens de l’âne sauvage,


Louis Segond :

Comptes-tu les mois pendant lesquels elles portent, Et connais-tu l`époque elles enfantent?

Martin :

Qui est-ce qui a laissé aller libre l'âne sauvage, et qui a délié les liens de l'âne farouche,

Ostervald :

As-tu compté les mois de leur portée, et sais-tu le temps elles mettent bas?

Darby :

(39:8) Qui a lâché l'âne sauvage? qui a délié les liens de l'onagre,

Lausanne :

Qui a lâché en liberté l’âne sauvage, et qui a détaché les liens de l’onagre,

6 à qui j’ai donné le désert pour maison, pour demeure la plaine salée ?


Louis Segond :

Elles se courbent, laissent échapper leur progéniture, Et sont délivrées de leurs douleurs.

Martin :

Auquel j'ai donné la campagne pour maison, la terre inhabitée pour ses retraites?

Ostervald :

Elles se courbent, elles font sortir leurs petits, et se délivrent de leurs douleurs;

Darby :

(39:9) Auquel j'ai donné le désert pour maison, et la terre salée pour demeure?

Lausanne :

auquel j’ai donné la plaine aride pour maison, et la terre salée pour demeures ?

7 Il méprise le tumulte des villes, il n’entend pas les cris d’un maître.


Louis Segond :

Leurs petits prennent de la vigueur et grandissent en plein air, Ils s`éloignent et ne reviennent plus auprès d`elles.

Martin :

Il se rit du bruit de la ville; il n'entend point les clameurs de l'exacteur;

Ostervald :

Leurs petits se fortifient, ils croissent en plein air, ils s'en vont et ne reviennent plus vers elles.

Darby :

(39:10) Il se rit du tumulte de la ville, il n'entend pas le cri du conducteur.

Lausanne :

Il se rit du tumulte de la cité ; il n’entend pas les cris du conducteur.

8 Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture, il y poursuit les moindres traces de verdure.


Louis Segond :

Qui met en liberté l`âne sauvage, Et l`affranchit de tout lien?

Martin :

Les montagnes qu'il va épiant çà et là, sont ses pâturages, et il cherche toute sorte de verdure.

Ostervald :

Qui a lâché l'onagre en liberté, et qui a délié les liens de cet animal farouche,

Darby :

(39:11) Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture, et il est en quête de tout ce qui est vert.

Lausanne :

Il parcourt les montagnes, lieu de son pâturage, et se met en quête de tout ce qui est vert.

9 Le buffle voudra-t-il te servir, ou bien passera-t-il la nuit dans son étable ?


Louis Segond :

J`ai fait du désert son habitation, De la terre salée sa demeure.

Martin :

La licorne voudra-t-elle te servir, ou demeurera-t-elle à ta crèche?

Ostervald :

A qui j'ai donné la steppe pour demeure, et la terre salée pour habitation?

Darby :

(39:12) Le buffle voudra-t-il être à ton service? Passera-t-il la nuit auprès de ta crèche?

Lausanne :

Le buffle voudra-t-il te servir, ou passera-t-il la nuit près de ta crèche ?

10 L’attacheras-tu avec une corde au sillon, ou bien hersera-t-il derrière toi dans les vallées ?


Louis Segond :

Il se rit du tumulte des villes, Il n`entend pas les cris d`un maître.

Martin :

Lieras-tu la licorne avec son licou pour labourer? ou rompra-t-elle les mottes des vallées après toi?

Ostervald :

Il se rit du bruit de la ville; il n'entend pas les clameurs de l'ânier.

Darby :

(39:13) Attacheras-tu le buffle par sa corde dans le sillon? Hersera-t-il les vallées après toi?

Lausanne :

Lieras-tu, dans le sillon, le buffle par sa corde, ou hersera-t-il les vallées derrière toi ?

11 Te fieras-tu à lui parce qu’il est très fort, lui laisseras-tu faire tes travaux ?


Louis Segond :

Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture, Il est à la recherche de tout ce qui est vert.

Martin :

T'assureras-tu d'elle, sous ombre que sa force est grande, et lui abandonneras-tu ton travail?

Ostervald :

Il parcourt les montagnes qui sont ses pâturages, il cherche partout de la verdure.

Darby :

(39:14) Auras-tu confiance en lui, parce que sa force est grande, et lui abandonneras-tu ton labeur?

Lausanne :

T’en remettras-tu sur lui parce que sa force est grande, et lui abandonneras-tu ton labeur ?

12 Compteras-tu sur lui pour rentrer ta moisson, pour recueillir le blé dans ton aire ?


Louis Segond :

Le buffle veut-il être à ton service? Passe-t-il la nuit vers ta crèche?

Martin :

Te fieras-tu qu'elle te porte ta moisson, et qu'elle l'amasse dans ton aire?

Ostervald :

Le buffle veut-il te servir? Passe-t-il la nuit auprès de ta crèche?

Darby :

(39:15) Te fieras-tu à lui pour rentrer ce que tu as semé, et rassemblera-t-il le blé dans ton aire?

Lausanne :

Compteras-tu sur lui pour rentrer ce que tu as semé et pour recueillir [le blé de] ton aire ?

13 L’aile de l’autruche bat joyeusement ; elle n’a ni l’aile pieuse ni le plumage de la cigogne.


Louis Segond :

L`attaches-tu par une corde pour qu`il trace un sillon? Va-t-il après toi briser les mottes des vallées?

Martin :

As-tu donné aux paons ce plumage qui est si brillant, ou à l'autruche les ailes et les plumes?

Ostervald :

Attaches-tu le buffle par la corde au sillon? Herse-t-il tes champs en te suivant?

Darby :

(39:16) L'aile de l'autruche bat joyeusement: ce sont les plumes et le plumage de la cigogne;

Lausanne :

L’aile des autruches s’agite joyeusement ; mais est-ce la plume de la cigogne{Ou de l’oiseau aimant.} ou son plumage ?

14 Elle abandonne ses œufs à la terre, et les laisse chauffer sur le sable.


Louis Segond :

Te reposes-tu sur lui, parce que sa force est grande? Lui abandonnes-tu le soin de tes travaux?

Martin :

Néanmoins elle abandonne ses oeufs à terre, et les fait échauffer sur la poussière,

Ostervald :

Te fies-tu à lui parce que sa force est grande, et lui abandonnes-tu ton travail?

Darby :

(39:17) Toutefois elle abandonne ses oeufs à la terre et les chauffe sur la poussière,

Lausanne :

Car elle abandonne ses œufs à la terre, et les laisse chauffer sur la poussière ;

15 Elle oublie que le pied peut les fouler, la bête des champs les écraser.


Louis Segond :

Te fies-tu à lui pour la rentrée de ta récolte? Est-ce lui qui doit l`amasser dans ton aire?

Martin :

Et elle oublie que le pied les écrasera, ou que les bêtes des champs les fouleront.

Ostervald :

Comptes-tu sur lui pour rentrer ton grain, et pour l'amasser sur ton aire?

Darby :

(39:18) Et elle oublie que le pied peut les écraser et la bête des champs les fouler;

Lausanne :

et elle oublie que le pied peut les écraser et que les animaux des champs peuvent les fouler.

16 Elle est dure pour ses petits, comme s’ils n’étaient pas siens ; que son travail soit vain, elle ne s’en inquiète pas.


Louis Segond :

L`aile de l`autruche se déploie joyeuse; On dirait l`aile, le plumage de la cigogne.

Martin :

Elle se montre cruelle envers ses petits, comme s'ils n'étaient pas à elle; et son travail est souvent inutile et elle ne s'en soucie point.

Ostervald :

L'aile de l'autruche s'agite joyeusement; est-ce l'aile et la plume de la cigogne?

Darby :

(39:19) Elle est dure avec ses petits comme s'ils n'étaient pas à elle; son labeur est vain, sans qu'elle s'émeuve.

Lausanne :

Elle traite ses petits durement, comme s’ils n’étaient pas à elle ; son labeur sera vain sans qu’elle s’en émeuve.

17 Car Dieu lui a refusé la sagesse, et ne lui a pas départi l’intelligence.


Louis Segond :

Mais l`autruche abandonne ses oeufs à la terre, Et les fait chauffer sur la poussière;

Martin :

Car Dieu l'a privée de sagesse, et ne lui a point donné d'intelligence;

Ostervald :

Non, car elle abandonne ses œufs à terre, elle les fait couver sur la poussière;

Darby :

(39:20) Car +Dieu l'a privée de sagesse, et ne lui a pas départi l'intelligence.

Lausanne :

C’est que Dieu lui a fait oublier la sagesse, et ne lui a pas fait de part dans l’intelligence.

18 Mais quand elle se bat les flancs et prend son essor, elle se rit du cheval et du cavalier.


Louis Segond :

Elle oublie que le pied peut les écraser, Qu`une bête des champs peut les fouler.

Martin :

A la première occasion elle se dresse en haut, et se moque du cheval et de celui qui le monte.

Ostervald :

Elle oublie qu'un pied peut les fouler, une bête des champs les écraser.

Darby :

(39:21) Quand elle s'enlève, elle se moque du cheval et de celui qui le monte.

Lausanne :

Au temps elle se lève et s’excite à la course, elle se rit du cheval et de celui qui le monte.

19 Est-ce toi qui donnes au cheval la vigueur, qui revêts son cou d’une crinière flottante,


Louis Segond :

Elle est dure envers ses petits comme s`ils n`étaient point à elle; Elle ne s`inquiète pas de l`inutilité de son enfantement.

Martin :

As-tu donné la force au cheval? et as-tu revêtu son cou d'un hennissement éclatant comme le tonnerre?

Ostervald :

Elle est dure envers ses petits, comme s'ils n'étaient pas siens. Son travail est vain, elle ne s'en inquiète pas.

Darby :

(39:22) Est-ce toi qui as donné au cheval sa force? Est-ce toi qui as revêtu son cou d'une crinière flottante?

Lausanne :

Est-ce toi qui donnes la vaillance au cheval ? Est-ce toi qui revêts son encolure de la crinière frémissante ?

20 qui le fais bondir comme la sauterelle ? Son fier hennissement répand la terreur.


Louis Segond :

Car Dieu lui a refusé la sagesse, Il ne lui a pas donné l`intelligence en partage.

Martin :

Feras-tu bondir le cheval comme la sauterelle? le son magnifique de ses narines est effrayant.

Ostervald :

Car Dieu l'a privée de sagesse, et ne lui a point départi d'intelligence.

Darby :

(39:23) Est-ce toi qui le fais bondir comme la sauterelle? Son ronflement magnifique est terrible.

Lausanne :

Le ferais-tu bondir comme la sauterelle ? Dans la splendeur de son hennissement est la terreur.

21 Il creuse du pied la terre, il est fier de sa force, il s’élance au-devant du combat.


Louis Segond :

Quand elle se lève et prend sa course, Elle se rit du cheval et de son cavalier.

Martin :

Il creuse la terre de son pied, il s'égaie en sa force, il va à la rencontre d'un homme armé;

Ostervald :

Quand elle se lève, et bat des ailes, elle se moque du cheval et de son cavalier.

Darby :

(39:24) Il creuse le sol dans la plaine et se réjouit de sa force; il sort à la rencontre des armes;

Lausanne :

Il creuse [le sol] dans la vallée et s’égaie en sa force ; il sort à la rencontre des armes ;

22 Il se rit de la peur ; rien ne l’effraie ; il ne recule pas devant l’épée.


Louis Segond :

Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval, Et qui revêts son cou d`une crinière flottante?

Martin :

Il se rit de la frayeur, il ne s'épouvante de rien, et il ne se détourne point de devant l'épée.

Ostervald :

As-tu donné au cheval sa vigueur? As-tu revêtu son cou de la crinière frémissante?

Darby :

(39:25) Il se rit de la frayeur et ne s'épouvante pas, et il ne se tourne pas devant l'épée.

Lausanne :

il se rit de la frayeur et n’en est pas troublé, et il ne recule pas devant l’épée.

23 Sur lui résonne le carquois, la lance étincelante et le javelot.


Louis Segond :

Le fais-tu bondir comme la sauterelle? Son fier hennissement répand la terreur.

Martin :

Il n'a point peur des flèches qui sifflent tout autour de lui, ni du fer luisant de la hallebarde et du javelot.

Ostervald :

Le fais-tu bondir comme la sauterelle? Son fier hennissement donne la terreur.

Darby :

(39:26) Sur lui retentit le carquois, brillent la lance et le javelot.

Lausanne :

Sur lui retentit le carquois, la lance étincelante et le javelot.

24 Il frémit, il s’agite, il dévore le sol ; il ne se contient plus quand la trompette sonne.


Louis Segond :

Il creuse le sol et se réjouit de sa force, Il s`élance au-devant des armes;

Martin :

Il creuse la terre, plein d'émotion et d'ardeur au son de la trompette, et il ne peut se retenir.

Ostervald :

De son pied il creuse la terre; il se réjouit en sa force; il va à la rencontre de l'homme armé;

Darby :

(39:27) Frémissant et agité, il dévore le sol, et ne peut se contenir quand sonne la trompette.

Lausanne :

Frémissant et agité, il dévore la terre, et ne peut se tenir en place quand sonne la trompette ;

25 Au bruit de la trompette, il dit : « Allons ! » De loin il flaire la bataille, la voix tonnante des chefs et les cris des guerriers.


Louis Segond :

Il se rit de la crainte, il n`a pas peur, Il ne recule pas en face de l`épée.

Martin :

Au son bruyant de la trompette, il dit: Ha! ha! Il flaire de loin la bataille, le tonnerre des Capitaines, et le cri de triomphe.

Ostervald :

Il se rit de la crainte, il n'a peur de rien; il ne recule point devant l'épée.

Darby :

(39:28) Au bruit de la trompette, il dit: Ha! Ha! et de loin il flaire la bataille, le tonnerre des chefs et le tumulte.

Lausanne :

au bruit de la trompette il dit : Ah ! ah ! et de loin il flaire la bataille, la voix tonnante des chefs et le cri [de guerre].

26 Est-ce par ta sagesse que l’épervier prend son vol et déploie ses ailes vers le midi ?


Louis Segond :

Sur lui retentit le carquois, Brillent la lance et le javelot.

Martin :

Est-ce par ta sagesse que l'épervier se remplume, et qu'il étend ses ailes vers le Midi?

Ostervald :

Sur lui retentit le carquois, la lance étincelante et le javelot.

Darby :

(39:29) Est-ce par ton intelligence que l'épervier prend son essor et qu'il étend ses ailes vers le midi?

Lausanne :

Est-ce par ton intelligence que l’épervier prend son vol, qu’il déploie ses ailes vers le midi ?

27 Est-ce à ton ordre que l’aigle s’élève, et fait son nid sur les hauteurs ?


Louis Segond :

Bouillonnant d`ardeur, il dévore la terre, Il ne peut se contenir au bruit de la trompette.

Martin :

Sera-ce à ton commandement que l'aigle prendra l'essor, et qu'elle élèvera sa nichée en haut?

Ostervald :

Bondissant et frémissant, il dévore l'espace; il ne peut se contenir dès que la trompette sonne;

Darby :

(39:30) Est-ce à ta parole que le gypaëte s'élève et qu'il bâtit haut son aire?

Lausanne :

ou est-ce sur ton ordre que l’aigle s’élève, et qu’il place son aire dans les hauteurs ?

28 Il habite les rochers, il fixe sa demeure dans les dents de la pierre, sur les sommets.


Louis Segond :

Quand la trompette sonne, il dit: En avant! Et de loin il flaire la bataille, La voix tonnante des chefs et les cris de guerre.

Martin :

Elle habite sur les rochers, et elle s'y tient; même sur les sommets des rochers et dans des lieux forts.

Ostervald :

Dès qu'il entend la trompette, il hennit; il sent de loin la bataille, la voix tonnante des chefs et les clameurs des guerriers.

Darby :

(39:31) Il demeure dans les rochers et y fait son habitation, sur la dent du rocher et sur les hautes cimes.

Lausanne :

Il demeure sur le rocher et s’y loge la nuit, sur la dent du rocher et dans les lieux forts ;

29 De là, il guette sa proie, son regard perce au loin.


Louis Segond :

Est-ce par ton intelligence que l`épervier prend son vol, Et qu`il étend ses ailes vers le midi?

Martin :

De elle découvre le gibier, ses yeux voient de loin.

Ostervald :

Est-ce par ta sagesse que l'épervier prend son vol, et déploie ses ailes vers le Midi?

Darby :

(39:32) De il épie sa nourriture, ses yeux regardent dans le lointain.

Lausanne :

de il épie la pâture, ses yeux regardent de loin.

30 Ses petits s’abreuvent de sang ; partout où il y a des cadavres, on le trouve.


Louis Segond :

Est-ce par ton ordre que l`aigle s`élève, Et qu`il place son nid sur les hauteurs?

Martin :

Ses petits aussi sucent le sang, et il y a des corps morts, elle y est aussitôt.

Ostervald :

Est-ce sur ton ordre que l'aigle s'élève, et qu'il place son aire sur les hauteurs?

Darby :

(39:33) Ses petits sucent le sang, et sont les tués, il est.

Lausanne :

Ses aiglons se gorgent de sang, et il y a des blessés à mort, il y est.

31


Louis Segond :

C`est dans les rochers qu`il habite, qu`il a sa demeure, Sur la cime des rochers, sur le sommet des monts.

Ostervald :

Il habite sur les rochers, il se tient sur la dent des rochers, sur les lieux inaccessibles.

32


Louis Segond :

De il épie sa proie, Il plonge au loin les regards.

Ostervald :

De là, il découvre sa proie; ses yeux la voient de loin.

33


Louis Segond :

Ses petits boivent le sang; Et sont des cadavres, l`aigle se trouve.

Ostervald :

Ses petits sucent le sang, et partout il y a des corps morts, il s'y trouve.

34


Louis Segond :

L`Éternel, s`adressant à Job, dit:

Ostervald :

L'Éternel adressa la parole à Job, et dit:

35


Louis Segond :

Celui qui dispute contre le Tout Puissant est-il convaincu? Celui qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire?

Ostervald :

Le censeur contestera-t-il avec le Tout-Puissant? L'accusateur de Dieu répondra-t-il à cela?

36


Louis Segond :

Job répondit à l`Éternel et dit:

Ostervald :

Alors Job répondit à l'Éternel et dit:

37


Louis Segond :

Voici, je suis trop peu de chose; que te répliquerais-je? Je mets la main sur ma bouche.

Ostervald :

Je suis trop peu de chose; que te répondrais-je? Je mets ma main sur ma bouche.

38


Louis Segond :

J`ai parlé une fois, je ne répondrai plus; Deux fois, je n`ajouterai rien.

Ostervald :

J'ai parlé une fois, et je ne répondrai plus. J'ai parlé deux fois, et je n'y retournerai plus.


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