1 |
Alors Job prit la parole et dit : |
Louis Segond :
Job prit la parole et dit:
Martin :
Mais Job répondit, et dit:
Ostervald :
Et Job prit la parole, et dit:
Darby :
Et Job répondit et dit:
Lausanne :
Et Job prit la parole et dit :
2 |
Oui, aujourd’hui ma plainte est amère, et pourtant ma main retient mes soupirs. |
Louis Segond :
Maintenant encore ma plainte est une révolte, Mais la souffrance étouffe mes soupirs.
Martin :
Encore aujourd'hui ma plainte est pleine d'amertume, et la main qui m'a frappé s'appesantit sur moi au delà de mon gémissement.
Ostervald :
Maintenant encore ma plainte est une révolte, et pourtant ma main comprime mes soupirs.
Darby :
Encore aujourd'hui ma plainte est amère, la main qui s'appesantit sur moi est plus pesante que mon gémissement!
Lausanne :
Encore aujourd’hui ma plainte est amère ; la main qui me frappe pèse sur mon gémissement.
3 |
Oh ! Qui me donnera de savoir où le trouver, d’arriver jusqu’à son trône ! |
Louis Segond :
Oh! si je savais où le trouver, Si je pouvais arriver jusqu`à son trône,
Martin :
Ô si je savais comment le trouver, j'irais jusqu'à son trône.
Ostervald :
Oh! si je savais où le trouver, j'irais jusqu'à son trône,
Darby :
Oh! si je savais le trouver, et parvenir là où il est assis!
Lausanne :
Oh ! si je savais où le trouver, si je pouvais parvenir à sa demeure !
4 |
Je plaiderais ma cause devant lui, et je remplirais ma bouche d’arguments. |
Louis Segond :
Je plaiderais ma cause devant lui, Je remplirais ma bouche d`arguments,
Martin :
J'exposerais mon droit devant lui, et je remplirais ma bouche de preuves.
Ostervald :
J'exposerais ma cause devant lui, et je remplirais ma bouche de preuves;
Darby :
J'exposerais ma juste cause devant lui, et je remplirais ma bouche d'arguments;
Lausanne :
J’exposerais le droit devant sa face et je remplirais ma bouche d’arguments ;
5 |
Je saurais les raisons qu’il peut m’opposer, je verrais ce qu’il peut avoir à me dire. |
Louis Segond :
Je connaîtrais ce qu`il peut avoir à répondre, Je verrais ce qu`il peut avoir à me dire.
Martin :
Je saurais ce qu'il me répondrait, et j'entendrais ce qu'il me dirait.
Ostervald :
Je saurais ce qu'il me répondrait, et je comprendrais ce qu'il me dirait.
Darby :
Je saurais les paroles qu'il me répondrait, et je comprendrais ce qu'il me dirait.
Lausanne :
je saurais par quels discours il me répondrait, et je discernerais ce qu’il aurait à me dire.
6 |
M’opposerait-il la grandeur de sa puissance ? Ne jetterait-il pas au moins les yeux sur moi ? |
Louis Segond :
Emploierait-il toute sa force à me combattre? Ne daignerait-il pas au moins m`écouter?
Martin :
Contesterait-il avec moi par la grandeur de sa force? Non; seulement il proposerait contre moi ses raisons.
Ostervald :
Contesterait-il avec moi dans la grandeur de sa force? Non, seulement il ferait attention à moi.
Darby :
Contesterait-il avec moi dans la grandeur de sa force? Non, mais il ferait attention à moi.
Lausanne :
Plaiderait-il avec moi dans la grandeur de sa force ? Non ; seulement il ferait attention à moi ;
7 |
Alors l’innocent discuterait avec lui, et je m’en irais absous pour toujours par mon juge. |
Louis Segond :
Ce serait un homme droit qui plaiderait avec lui, Et je serais pour toujours absous par mon juge.
Martin :
C'est là qu'un homme droit raisonnerait avec lui, et que je me délivrerais pour jamais de mon juge.
Ostervald :
Ce serait alors un juste qui raisonnerait avec lui, et je serais absous pour toujours par mon juge.
Darby :
Là, un homme droit raisonnerait avec lui, et je serais délivré pour toujours de mon juge.
Lausanne :
alors, c’est un homme droit qui se défendrait contre lui, et j’échapperais pour toujours à mon juge.
8 |
Mais si je vais à l’orient, il n’y est pas ; à l’occident, je ne l’aperçois pas. |
Louis Segond :
Mais, si je vais à l`orient, il n`y est pas; Si je vais à l`occident, je ne le trouve pas;
Martin :
Voilà, si je vais en avant, il n'y est pas; si je vais en arrière, je ne l'y apercevrai point.
Ostervald :
Voici, si je vais à l'Orient, il n'y est pas; si je vais à l'Occident, je ne le découvre pas.
Darby :
Voici, je vais en avant, mais il n'y est pas; et en arrière, mais je ne l'aperçois pas;
Lausanne :
Voici, si je vais à l’orient, il n’y est point, et à l’occident, je ne le discerne pas.
9 |
Est-il occupé au septentrion, je ne le vois pas ; se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir. |
Louis Segond :
Est-il occupé au nord, je ne puis le voir; Se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir.
Martin :
S'il se fait entendre à gauche je ne puis le saisir; il se cache à droite, et je ne l'y vois point.
Ostervald :
Est-il occupé au Nord, je ne le vois pas. Se cache-t-il au Midi, je ne l'aperçois pas.
Darby :
A gauche, quand il y opère, mais je ne le discerne pas; il se cache à droite, et je ne le vois pas.
Lausanne :
Est-ce dans le nord qu’il agit ? Je ne le vois pas.
10 |
Cependant il connaît les sentiers où je marche ; qu’il m’examine, je sortirai pur comme l’or. |
Louis Segond :
Il sait néanmoins quelle voie j`ai suivie; Et, s`il m`éprouvait, je sortirais pur comme l`or.
Martin :
Mais quand il aura connu le chemin que j'ai tenu, et qu'il m'aura éprouvé, je sortirai comme l'or sort du creuset.
Ostervald :
Il sait la voie que j'ai suivie; qu'il m'éprouve, j'en sortirai comme l'or.
Darby :
Mais il connaît la voie que je suis; il m'éprouve, je sortirai comme de l'or.
Lausanne :
S’enfonce-t-il dans le midi ? Je ne l’aperçois pas. Car il connaît le chemin que je suis ; s’il m’éprouve, je sortirai [pur] comme l’or.
11 |
Mon pied a toujours foulé ses traces ; je me suis tenu dans sa voie sans dévier. |
Louis Segond :
Mon pied s`est attaché à ses pas; J`ai gardé sa voie, et je ne m`en suis point détourné.
Martin :
Mon pied s'est fixé sur ses pas; j'ai gardé son chemin, et je ne m'en suis point détourné.
Ostervald :
Mon pied s'est attaché à ses pas, j'ai gardé sa voie, et je ne m'en suis pas détourné.
Darby :
Mon pied s'attache à ses pas; j'ai gardé sa voie, et je n'en ai point dévié.
Lausanne :
Mon pied s’est fermement attaché à ses traces ; j’ai gardé sa voie et je n’ai point dévié ;
12 |
Je ne me suis pas écarté des préceptes de ses lèvres ; j’ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche. |
Louis Segond :
Je n`ai pas abandonné les commandements de ses lèvres; J`ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche.
Martin :
Je ne me suis point aussi écarté du commandement de ses lèvres; j'ai serré les paroles de sa bouche, plus que ma provision ordinaire.
Ostervald :
Je ne me suis point écarté du commandement de ses lèvres, j'ai tenu aux paroles de sa bouche plus qu'à ma provision ordinaire.
Darby :
Je ne me suis pas retiré du commandement de ses lèvres; j'ai serré par devers moi les paroles de sa bouche plus que le propos de mon propre coeur.
Lausanne :
je ne me suis point écarté du commandement de ses lèvres ; j’ai serré les paroles de sa bouche avec plus de soin que mes propres statuts.
13 |
Mais il a une pensée : qui l’en fera revenir ? Ce qu’il désire, il l’exécute. |
Louis Segond :
Mais sa résolution est arrêtée; qui s`y opposera? Ce que son âme désire, il l`exécute.
Martin :
Mais s'il a fait un dessein, qui l'en détournera? et ce que son âme a désiré, il le fait.
Ostervald :
Mais il n'a qu'une pensée; qui l'en fera revenir? Ce que son âme désire, il le fait.
Darby :
Mais lui, il a une pensée, et qui l'en fera revenir? Ce que son âme désire, il le fait.
Lausanne :
Mais lui, il est immuable, et qui le fera retourner en arrière ? Ce que son âme souhaite, il le fait :
14 |
Il accomplira donc ce qu’il a décrété à mon sujet, et de pareils desseins, il en a beaucoup. |
Louis Segond :
Il accomplira donc ses desseins à mon égard, Et il en concevra bien d`autres encore.
Martin :
Il achèvera donc ce qu'il a résolu sur mon sujet; et il y a en lui beaucoup de telles choses.
Ostervald :
Il achèvera ce qu'il a décidé de moi, et il a dans l'esprit bien d'autres choses pareilles à celle-ci.
Darby :
Car il achèvera ce qui est déterminé pour moi; et bien des choses semblables sont auprès de lui.
Lausanne :
car il accomplira ce qu’il a décidé de moi, et bien des choses semblables sont [en réserve] auprès de lui.
15 |
Voilà pourquoi je me trouble en sa présence ; quand j’y pense, j’ai peur de lui. |
Louis Segond :
Voilà pourquoi sa présence m`épouvante; Quand j`y pense, j`ai peur de lui.
Martin :
C'est pourquoi je suis troublé à cause de sa présence; et quand je le considère, je suis effrayé à cause de lui.
Ostervald :
C'est pourquoi sa présence m'épouvante; quand j'y pense, j'ai peur de lui.
Darby :
C'est pourquoi je suis terrifié devant sa face; je considère, et je suis effrayé devant lui.
Lausanne :
Voilà pourquoi je suis épouvanté devant sa face ; quand j’y pense, je suis effrayé à cause de lui.
16 |
Dieu fait fondre mon cœur ; le Tout-Puissant me remplit d’effroi. |
Louis Segond :
Dieu a brisé mon courage, Le Tout Puissant m`a rempli d`effroi.
Martin :
Car le Dieu Fort m'a fait fondre le coeur, et le Tout-puissant m'a étonné;
Ostervald :
Dieu a amolli mon cœur, et le Tout-Puissant m'a épouvanté.
Darby :
Et *Dieu a fait défaillir mon coeur, et le Tout-puissant m'a frappé de terreur;
Lausanne :
Et Dieu a amolli mon cœur, et le Tout-Puissant m’a jeté dans l’épouvante ;
17 |
Car ce ne sont pas les ténèbres qui me consument, ni l’obscurité dont ma face est voilée. |
Louis Segond :
Car ce ne sont pas les ténèbres qui m`anéantissent, Ce n`est pas l`obscurité dont je suis couvert.
Martin :
Cependant je n'ai pas été retranché de devant les ténèbres; et il a caché l'obscurité arrière de moi.
Ostervald :
Car je n'ai pas été retranché avant l'arrivée des ténèbres, et il n'a pas éloigné de ma face l'obscurité.
Darby :
Parce que je n'ai pas été anéanti devant les ténèbres, et qu'il ne m'a pas caché l'obscurité.
Lausanne :
car l’anéantissement où je suis ne vient point des ténèbres, ni de moi-même, que couvre l’obscurité.