Job 17 Traduction Crampon


1 Mon souffle s’épuise, mes jours s’éteignent, il ne me reste plus que le tombeau.


Louis Segond :

Mon souffle se perd, Mes jours s`éteignent, Le sépulcre m`attend.

Martin :

Mes esprits se dissipent, mes jours vont être éteints, le sépulcre m'attend.

Ostervald :

Mon souffle se perd; mes jours s'éteignent; le tombeau m'attend!

Darby :

Mon souffle est corrompu, mes jours s'éteignent: pour moi sont les sépulcres!

Lausanne :

Mon souffle est épuisé, mes jours s’éteignent, les sépulcres m’attendent.

2 Je suis environné de moqueurs, mon œil veille au milieu de leurs outrages.


Louis Segond :

Je suis environné de moqueurs, Et mon oeil doit contempler leurs insultes.

Martin :

Certes il n'y a que des moqueurs auprès de moi, et mon oeil veille toute la nuit dans les chagrins qu'ils me font.

Ostervald :

Certes, je suis entouré de railleurs, et mon œil veille toute la nuit au milieu de leurs insultes.

Darby :

Les moqueurs ne sont-ils pas autour de moi, et mes yeux ne demeurent-ils pas au milieu de leurs insultes?

Lausanne :

Ne suis-je pas entouré de moqueries et ne faut-il pas que mon œil se repose sur leurs bravades ?

3 O Dieu, fais-toi auprès de toi-même ma caution : quel autre voudrait me frapper dans la main ?


Louis Segond :

Sois auprès de toi-même ma caution; Autrement, qui répondrait pour moi?

Martin :

Donne-moi, je te prie, donne-moi une caution auprès de toi; mais qui est-ce qui me touchera dans la main?

Ostervald :

Dépose un gage, sois ma caution auprès de toi-même; car qui voudrait répondre pour moi?

Darby :

Dépose, je te prie, un gage; cautionne-moi auprès de toi-même: qui donc frappera dans ma main?

Lausanne :

Dépose donc [un gage] ; sois ma caution auprès de toi ; quel [autre] frapperait dans ma main ?

4 Car tu as fermé leur cœur à la sagesse ; ne permets donc pas qu’ils s’élèvent.


Louis Segond :

Car tu as fermé leur coeur à l`intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.

Martin :

Car tu as caché à leur coeur l'intelligence, c'est pourquoi tu ne les élèveras point.

Ostervald :

Tu as fermé leur cœur à l'intelligence; c'est pourquoi tu ne les feras pas triompher.

Darby :

Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; c'est pourquoi tu ne les élèveras pas.

Lausanne :

Car tu as fermé leur cœur à l’intelligence ; c’est pourquoi tu ne les élèveras point.

5 Tel invite ses amis au partage, quand défaillent les yeux de ses enfants.


Louis Segond :

On invite ses amis au partage du butin, Et l`on a des enfants dont les yeux se consument.

Martin :

Et les yeux même des enfants de celui qui parle avec flatterie à ses intimes amis, seront consumés.

Ostervald :

Tel livre ses amis au pillage, dont les enfants auront les yeux consumés.

Darby :

Celui qui trahit ses amis pour qu'ils soient pillés, les yeux de ses fils seront consumés.

Lausanne :

Si quelqu’un désigne ses amis au pillage, les yeux de ses fils se consumeront.

6 Il a fait de moi la risée des peuples ; je suis l’homme à qui l’on crache au visage.


Louis Segond :

Il m`a rendu la fable des peuples, Et ma personne est un objet de mépris.

Martin :

Il m'a mis pour être la fable des peuples, et je suis comme un tambour devant eux.

Ostervald :

On a fait de moi la fable des peuples, un être à qui l'on crache au visage.

Darby :

Et il a fait de moi un proverbe des peuples, et je suis devenu un homme auquel on crache au visage.

Lausanne :

On a fait de moi le proverbe des peuples, et je suis celui auquel on crache à la face.

7 Mon œil est voilé par le chagrin, et tous mes membres ne sont plus qu’une ombre.


Louis Segond :

Mon oeil est obscurci par la douleur; Tous mes membres sont comme une ombre.

Martin :

Mon oeil est terni de dépit, et tous les membres de mon corps sont comme une ombre.

Ostervald :

Et mon œil s'est consumé de chagrin, et tous mes membres sont comme une ombre.

Darby :

Mon oeil est terni par le chagrin, et mes membres sont tous comme une ombre.

Lausanne :

Aussi mon œil est affaibli par le chagrin, et mes membres ressemblent tous à une ombre.

8 Les hommes droits en sont stupéfaits, et l’innocent s’irrite contre l’impie.


Louis Segond :

Les hommes droits en sont stupéfaits, Et l`innocent se soulève contre l`impie.

Martin :

Les hommes droits seront étonnés de ceci, et l'innocence se réveillera contre l'hypocrite.

Ostervald :

Les hommes droits en sont consternés, et l'innocent est irrité contre l'impie.

Darby :

Les hommes droits en seront étonnés, et l'innocent s'élèvera contre l'impie;

Lausanne :

Les hommes droits en sont dans l’étonnement, et l’innocent se soulève contre l’impie ;

9 Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, et qui a les mains pures redouble de courage.


Louis Segond :

Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.

Martin :

Toutefois le juste se tiendra ferme dans sa voie, et celui qui a les mains nettes, se renforcera.

Ostervald :

Le juste néanmoins persévère dans sa voie, et celui dont les mains sont pures redouble de constance.

Darby :

Mais le juste tiendra ferme dans sa voie, et celui qui a les mains pures croîtra en force.

Lausanne :

le juste, néanmoins, s’attache à sa voie, et celui qui a les mains pures redouble de fermeté.

10 Mais vous tous, revenez, venez donc ; ne trouverai-je pas un sage parmi vous ?


Louis Segond :

Mais vous tous, revenez à vos mêmes discours, Et je ne trouverai pas un sage parmi vous.

Martin :

Retournez donc vous tous, et revenez, je vous prie; car je ne trouve point de sage entre vous.

Ostervald :

Mais, pour vous tous, allons, recommencez! Je ne trouverai pas un sage parmi vous.

Darby :

Mais quant à vous tous, revenez encore, je vous prie; mais je ne trouverai pas un sage parmi vous.

Lausanne :

Mais vous tous ! recommencez ; venez donc : je ne trouverai jamais un sage parmi vous.

11 Mes jours sont écoulés, mes projets anéantis, ces projets que caressait mon cœur.


Louis Segond :

Quoi! mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, Les projets qui remplissaient mon coeur...

Martin :

Mes jours sont passés, mes desseins sont rompus, et les pensées de mon coeur sont dissipées.

Ostervald :

Mes jours sont passés; mes desseins, chers à mon cœur, sont renversés.

Darby :

Mes jours sont passés, mes desseins sont frustrés, -les plans chéris de mon coeur.

Lausanne :

Mes jours sont passés, mes projets sont brisés, ces trésors de mon cœur.

12 De la nuit ils font le jour ; en face des ténèbres, ils disent que la lumière est proche !


Louis Segond :

Et ils prétendent que la nuit c`est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!

Martin :

On me change la nuit en jour, et on fait que la lumière se trouve proche des ténèbres.

Ostervald :

Ils changent la nuit en jour; ils disent la lumière proche, en face des ténèbres!

Darby :

Ils font de la nuit le jour, la lumière proche en présence des ténèbres;

Lausanne :

Ils donnent la nuit pour le jour ; en face des ténèbres [ils disent que] la lumière est proche.

13 J’ai beau attendre, le schéol est ma demeure ; dans les ténèbres j’ai disposé ma couche.


Louis Segond :

C`est le séjour des morts que j`attends pour demeure, C`est dans les ténèbres que je dresserai ma couche;

Martin :

Certes je n'ai plus à attendre que le sépulcre, qui va être ma maison; j'ai dressé mon lit dans les ténèbres.

Ostervald :

Quand je n'attends plus pour demeure que le Sépulcre, quand j'étends ma couche dans les ténèbres,

Darby :

Si j'espère, le shéol est ma maison, j'étends mon lit dans les ténèbres;

Lausanne :

Quand j’attends le séjour des morts pour ma maison, et quand j’étends ma couche dans les ténèbres ; quand j’ai crié à la corruption :

14 J’ai dit à la fosse : « Tu es mon père ; » aux vers : « Vous êtes ma mère et ma sœur ! »


Louis Segond :

Je crie à la fosse: Tu es mon père! Et aux vers: Vous êtes ma mère et ma soeur!

Martin :

J'ai crié à la fosse: tu es mon père; et aux vers: vous êtes ma mère et ma soeur.

Ostervald :

Quand je crie au tombeau: Tu es mon père! et aux vers: Vous êtes ma mère et ma sœur!

Darby :

Je crie à la fosse: Tu es mon père! aux vers: Ma mère et ma soeur!

Lausanne :

Tu es mon père, et aux vers :

15 Où est donc mon espérance ? Mon espérance, qui peut la voir ?


Louis Segond :

Mon espérance, donc est-elle? Mon espérance, qui peut la voir?

Martin :

Et seront les choses que j'ai attendues, et qui est-ce qui verra ces choses qui ont été le sujet de mon attente?

Ostervald :

est donc mon espérance? Et mon espérance, qui pourrait la voir?

Darby :

donc est mon espoir? Et mon espoir, qui le verra?

Lausanne :

Ma mère et ma sœur ; où, donc est-mon espoir ? mon espoir, qui l’apercevra ?

16 Elle est descendue aux portes du schéol, si du moins dans la poussière on trouve du repos !...


Louis Segond :

Elle descendra vers les portes du séjour des morts, Quand nous irons ensemble reposer dans la poussière.

Martin :

Elles descendront au fond du sépulcre; certes elles reposeront ensemble avec moi dans la poussière.

Ostervald :

Elle descendra aux portes du Sépulcre, quand nous irons en-semble reposer dans la poussière!

Darby :

Il descendra vers les barres du shéol, lorsque ensemble nous aurons du repos dans la poussière.

Lausanne :

Il descendra sous les barres du séjour des morts, quand il y aura du repos [pour tous] ensemble sur la poussière.


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