Job 16 Traduction Lausanne


1 Et Job prit la parole et dit :


Louis Segond :

Job prit la parole et dit:

Martin :

Mais Job répondit, et dit:

Ostervald :

Et Job prit la parole, et dit:

Darby :

Job répondit et dit:

Crampon :

Alors Job prit la parole et dit :

2 J’ai entendu beaucoup de choses semblables : vous êtes tous des consolateurs importuns.


Louis Segond :

J`ai souvent entendu pareilles choses; Vous êtes tous des consolateurs fâcheux.

Martin :

J'ai souvent entendu de pareils discours; vous êtes tous des consolateurs fâcheux.

Ostervald :

J'ai souvent entendu de pareils discours; vous êtes tous des consolateurs fâcheux.

Darby :

J'ai entendu bien des choses comme celles-là; vous êtes tous des consolateurs fâcheux.

Crampon :

J’ai souvent entendu de semblables harangues ; vous êtes tous d’insupportables consolateurs.

3 Y aura-t-il une fin à ces paroles de vent ? ou pourquoi cette âpreté quand tu réponds ?


Louis Segond :

Quand finiront ces discours en l`air? Pourquoi cette irritation dans tes réponses?

Martin :

N'y aura-t-il point de fin à des paroles légères comme le vent, et de quoi te fais-tu fort pour répliquer ainsi?

Ostervald :

N'y aura-t-il point de fin à ces discours en l'air? Et qu'est-ce qui te force à me répondre?

Darby :

Y aura-t-il une fin à ces paroles de vent? Qu'est-ce qui t'irrite, que tu répondes?

Crampon :

Quand finiront ces vains discours ? Quel aiguillon t’excite à répliquer ?

4 Moi aussi je parlerais comme vous, si seulement vous étiez à ma place ! Je joindrais contre vous discours à discours, et je branlerais la tête sur vous !


Louis Segond :

Moi aussi, je pourrais parler comme vous, Si vous étiez à ma place: Je vous accablerais de paroles, Je secouerais sur vous la tête,

Martin :

Parlerais-je comme vous faites, si vous étiez en ma place; amasserais-je des paroles contre vous, ou branlerais-je ma tête contre vous?

Ostervald :

Moi aussi, je parlerais comme vous, si vous étiez à ma place. J'accumulerais des paroles contre vous; je hocherais la tête sur vous;

Darby :

Moi aussi, je pourrais parler comme vous; si votre âme était à la place de mon âme, je pourrais entasser des paroles contre vous et secouer ma tête contre vous!

Crampon :

Moi aussi, je saurais parler comme vous, si vous étiez à ma place ; j’arrangerais de beaux discours à votre adresse, je secouerais la tête sur vous ;

5 Je vous fortifierais de ma bouche, et le mouvement de mes lèvres calmerait [vos douleurs].


Louis Segond :

Je vous fortifierais de la bouche, Je remuerais les lèvres pour vous soulager.

Martin :

Je vous fortifierais par mes discours, et le mouvement de mes lèvres soulagerait votre douleur.

Ostervald :

Je vous fortifierais avec ma bouche, et le mouvement de mes lèvres vous soulagerait.

Darby :

Mais je vous fortifierais de ma bouche, et la consolation de mes lèvres allégerait vos douleurs.

Crampon :

je vous encouragerais de la bouche, et vous auriez pour soulagement l’agitation de mes lèvres.

6 Si je parle, ma douleur n’en sera pas calmée ; et si je cesse, quel [mal] s’éloignera de moi ?


Louis Segond :

Si je parle, mes souffrances ne seront point calmées, Si je me tais, en quoi seront-elles moindres?

Martin :

Si je parle, ma douleur n'en sera point soulagée; et si je me tais, qu'en aurai-je moins?

Ostervald :

Si je parle, ma douleur ne sera point soulagée. Si je me tais, en sera-t-elle diminuée?

Darby :

Si je parle, ma douleur n'est pas allégée; et si je me tais, s'éloignera-t-elle de moi?

Crampon :

Si je parle, ma douleur n’est pas adoucie ; si je me tais, en est-elle soulagée ?

7 Certes, il m’a maintenant épuisé : tu as dévasté toute ma famille.


Louis Segond :

Maintenant, hélas! il m`a épuisé... Tu as ravagé toute ma maison;

Martin :

Certes, il m'a maintenant accablé; tu as désolé toute ma troupe;

Ostervald :

Maintenant il m'a épuisé. Tu as dévasté toute ma famille,

Darby :

Mais maintenant, il m'a fatigué...: tu as dévasté toute ma famille;

Crampon :

Aujourd’hui, hélas ! Dieu a épuisé mes forces... ô Dieu, tu as moissonné tous mes proches.

8 Quand tu me saisis, cela devient un témoignage, et ma maigreur s’élève contre moi ; elle m’accuse en face.


Louis Segond :

Tu m`as saisi, pour témoigner contre moi; Ma maigreur se lève, et m`accuse en face.

Martin :

Tu m'as tout couvert de rides, qui sont un témoignage des maux que je souffre; et il s'est élevé en moi une maigreur qui en rend aussi témoignage sur mon visage.

Ostervald :

Tu m'as saisi, et cela témoigne contre moi; ma maigreur s'est élevée contre moi, elle m'accuse en face.

Darby :

Tu m'as étreint, c'est un témoignage, et ma maigreur se lève contre moi, elle dépose, à ma face, contre moi.

Crampon :

Tu me garrottes... c’est un témoignage contre moi !... ma maigreur se lève contre moi, en face elle m’accuse.

9 Sa colère [me] déchire et me poursuit ; il grince les dents sur moi ; mon adversaire aiguise contre moi ses yeux.


Louis Segond :

Il me déchire et me poursuit dans sa fureur, Il grince des dents contre moi, Il m`attaque et me perce de son regard.

Martin :

Sa fureur m'a déchiré, il s'est déclaré mon ennemi, il grince les dents sur moi, et étant devenu mon ennemi il étincelle des yeux contre moi.

Ostervald :

Sa fureur m'a déchiré, et s'est acharnée sur moi. Il a grincé des dents contre moi; mon ennemi aiguise contre moi ses yeux.

Darby :

Sa colère me déchire et me poursuit; il grince des dents contre moi; comme mon adversaire, il aiguise contre moi ses yeux.

Crampon :

Sa colère me déchire et me poursuit, il grince des dents contre moi ; mon ennemi darde sur moi ses regards.

10 Ils ouvrent sur moi leur bouche toute grande ; ils frappent mes joues avec ignominie ; réunis, ils s’entraident contre moi.


Louis Segond :

Ils ouvrent la bouche pour me dévorer, Ils m`insultent et me frappent les joues, Ils s`acharnent tous après moi.

Martin :

Ils ouvrent leur bouche contre moi, ils me donnent des soufflets sur la joue pour me faire outrage, ils s'amassent ensemble contre moi.

Ostervald :

Ils ont ouvert contre moi leur bouche; ils m'ont frappé à la joue pour m'outrager; ils se réunissent tous ensemble contre moi.

Darby :

Ils ouvrent contre moi leur bouche, ils me frappent les joues avec mépris; ils s'attroupent contre moi.

Crampon :

Ils ouvrent leur bouche pour me dévorer, ils me frappent la joue avec outrage, ils se liguent tous ensemble pour me perdre.

11 Le Dieu-Fort m’a livré au pervers et m’a jeté entre les mains des méchants.


Louis Segond :

Dieu me livre à la merci des impies, Il me précipite entre les mains des méchants.

Martin :

Le Dieu Fort m'a renfermé chez l'injuste, il m'a fait tomber entre les mains des méchants.

Ostervald :

Dieu m'a livré à l'impie; il m'a jeté aux mains des méchants.

Darby :

*Dieu m'a livré à l'inique, et m'a jeté entre les mains des méchants.

Crampon :

Dieu m’a livré au pervers, il m’a jeté entre les mains des méchants.

12 J’étais en paix, et il m’a brisé ; il m’a saisi par la nuque et m’a mis en pièces ; il m’a dressé pour lui servir de but.


Louis Segond :

J`étais tranquille, et il m`a secoué, Il m`a saisi par la nuque et m`a brisé, Il a tiré sur moi comme à un but.

Martin :

J'étais en repos, et il m'a écrasé; il m'a saisi au collet, et m'a brisé, et il s'est fait de moi une bute.

Ostervald :

J'étais en repos, et il m'a écrasé; il m'a saisi à la gorge, et il m'a brisé. Il m'a posé en butte à ses traits.

Darby :

J'étais en paix, et il m'a brisé; il m'a saisi par la nuque et m'a broyé, et m'a dressé pour lui servir de but.

Crampon :

J’étais en paix, et il m’a secoué, il m’a saisi par la nuque, et il m’a brisé. Il m’a posé en but à ses traits,

13 De toutes parts ses traits tombent sur moi ; il perce mes reins sans pitié ; il répand mon fiel sur la terre ;


Louis Segond :

Ses traits m`environnent de toutes parts; Il me perce les reins sans pitié, Il répand ma bile sur la terre.

Martin :

Ses archers m'ont environné, il me perce les reins, et ne m'épargne point; il répand mon fiel par terre.

Ostervald :

Ses flèches m'environnent; il me perce les reins, et ne m'épargne pas; il répand à terre mon fiel.

Darby :

Ses archers m'ont environné; il me perce les reins et ne m'épargne pas; il répand mon fiel sur la terre.

Crampon :

ses flèches volent autour de moi ; il perce mes flancs sans pitié, il répand mes entrailles sur la terre ;

14 il fait brèche en moi, brèche sur brèche ; il fond sur moi comme un fort guerrier.


Louis Segond :

Il me fait brèche sur brèche, Il fond sur moi comme un guerrier.

Martin :

Il m'a brisé en me faisant plaie sur plaie, il a couru sur moi comme un homme puissant.

Ostervald :

Il me fait plaie sur plaie; il court sur moi comme un guerrier.

Darby :

Il fait une brèche en moi, brèche sur brèche; il court sur moi comme un homme fort.

Crampon :

il me fait brèche sur brèche, il fond sur moi comme un géant.

15 J’ai cousu sur ma peau le vêtement d’affliction et j’ai plongé mon front{Héb. ma corne.} dans la poussière ;


Louis Segond :

J`ai cousu un sac sur ma peau; J`ai roulé ma tête dans la poussière.

Martin :

J'ai cousu un sac sur ma peau, et j'ai terni ma gloire dans la poussière.

Ostervald :

J'ai cousu un sac sur ma peau; j'ai souillé mon front dans la poussière;

Darby :

J'ai cousu un sac sur ma peau, et j'ai dégradé ma corne dans la poussière.

Crampon :

J’ai cousu un sac sur ma peau, et j’ai roulé mon front dans la poussière.

16 ma face est toute rougie de pleurs, et sur mes paupières est l’ombre de la mort.


Louis Segond :

Les pleurs ont altéré mon visage; L`ombre de la mort est sur mes paupières.

Martin :

Mon visage est couvert de boue à force de pleurer, et une ombre de mort est sur mes paupières;

Ostervald :

J'ai le visage tout enflammé, à force de pleurer, et l'ombre de la mort est sur mes paupières,

Darby :

Mon visage est enflammé à force de pleurer, et sur mes paupières est l'ombre de la mort,

Crampon :

Mon visage est tout rouge de larmes, et l’ombre de la mort s’étend sur mes paupières,

17 Et pourtant il n’y a point d’iniquité dans mes mains, et ma prière est pure !


Louis Segond :

Je n`ai pourtant commis aucune violence, Et ma prière fut toujours pure.

Martin :

Quoiqu'il n'y ait point d'iniquité en mes mains, et que ma prière soit pure.

Ostervald :

Quoiqu'il n'y ait point de crime dans mes mains, et que ma prière soit pure.

Darby :

Quoiqu'il n'y ait pas de violence dans mes mains, et que ma prière soit pure.

Crampon :

quoiqu’il n’y ait pas d’iniquités dans mes mains, et que ma prière soit pure.

18 Ô terre, ne couvre pas mon sang, et qu’il n’y ait point de lieu pour [étouffer] mon cri !


Louis Segond :

O terre, ne couvre point mon sang, Et que mes cris prennent librement leur essor!

Martin :

Ô terre! ne cache point le sang répandu par moi; et qu'il n'y ait point de lieu pour mon cri.

Ostervald :

O terre, ne cache point mon sang, et qu'il n'y ait aucun lieu s'arrête mon cri!

Darby :

O terre, ne recouvre pas mon sang, et qu'il n'y ait pas de place pour mon cri!

Crampon :

O terre, ne couvre point mon sang, et que mes cris s’élèvent librement !

19 Maintenant même, voilà dans les cieux mon témoin, et mon garant dans les lieux hauts.


Louis Segond :

Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, Mon témoin est dans les lieux élevés.

Martin :

Mais maintenant voilà, mon témoin est aux cieux, mon témoin est dans les lieux hauts.

Ostervald :

A présent même, voici, j'ai mon témoin dans les cieux, et mon garant dans les hauts lieux.

Darby :

Maintenant aussi, voici, mon témoin est dans les cieux, et celui qui témoigne pour moi est dans les lieux élevés.

Crampon :

A cette heure même, voici que j’ai mon témoin dans le ciel, mon défenseur dans les hauts lieux.

20 Mes amis se raillent de moi :


Louis Segond :

Mes amis se jouent de moi; C`est Dieu que j`implore avec larmes.

Martin :

Mes amis sont des harangueurs; mais mon oeil fond en larmes devant Dieu.

Ostervald :

Mes amis se moquent de moi: c'est vers Dieu que mon œil se tourne en pleurant,

Darby :

Mes amis se moquent de moi... vers +Dieu pleurent mes yeux.

Crampon :

Mes amis se moquent de moi, c’est vers Dieu que pleurent mes yeux.

21 c’est vers Dieu que mon œil pleure, afin qu’il plaide pour l’homme avec Dieu, et pour le fils de l’homme contre son ami.


Louis Segond :

Puisse-t-il donner à l`homme raison contre Dieu, Et au fils de l`homme contre ses amis!

Martin :

Ô si l'homme raisonnait avec Dieu comme un homme avec son intime ami!

Ostervald :

Pour qu'il décide entre l'homme et Dieu, entre le fils d'Adam et son semblable.

Darby :

Que n'y a-t-il un arbitre pour l'homme auprès de +Dieu, et pour un fils d'homme vis-à-vis de son ami!

Crampon :

Qu’il juge lui-même entre Dieu et l’homme, entre le fils de l’homme et son semblable !

22 Car les années arrivent dont le nombre est compté, et je marche dans un sentier par où je ne reviendrai pas.


Louis Segond :

Car le nombre de mes années touche à son terme, Et je m`en irai par un sentier d`où je ne reviendrai pas.

Martin :

Car les années de mon compte vont finir, et j'entre dans un sentier d'où je ne reviendrai plus.

Ostervald :

Car les années qui me sont comptées s'en vont, et j'entre dans un chemin d'où je ne reviendrai pas!

Darby :

Car les années s'écoulent dont on peut compter le nombre, et je m'en vais dans le chemin d'où je ne reviendrai pas.

Crampon :

Car les années qui me sont comptés s’écoulent, et j’entre dans un sentier d’où je ne reviendrai pas.


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