1 |
Voilà que mon œil a vu tout cela, mon oreille l’a entendu et compris. |
Louis Segond :
Voici, mon oeil a vu tout cela, Mon oreille l`a entendu et y a pris garde.
Martin :
Voici, mon oeil a vu toutes ces choses, et mon oreille les a ouïes et entendues.
Ostervald :
Voici, mon œil a vu tout cela; mon oreille l'a entendu et compris;
Darby :
Voici, tout cela, mon oeil l'a vu, mon oreille l'a entendu et l'a compris.
Lausanne :
Tout cela, mon œil l’a vu, mon oreille l’a entendu et y a fait attention.
2 |
Ce que vous savez, moi aussi je le sais, je ne vous suis en rien inférieur.
|
Louis Segond :
Ce que vous savez, je le sais aussi, Je ne vous suis point inférieur.
Martin :
Comme vous les savez, je les sais aussi; je ne vous suis pas inférieur.
Ostervald :
Ce que vous savez, je le sais aussi; je ne vous suis pas inférieur.
Darby :
Ce que vous connaissez, moi aussi je le connais; je ne vous suis pas inférieur.
Lausanne :
Ce que vous savez, moi aussi je le sais ; je ne vous suis point inférieur.
3 |
Mais je veux parler au Tout-Puissant, je veux plaider ma cause avec Dieu. |
Louis Segond :
Mais je veux parler au Tout Puissant, Je veux plaider ma cause devant Dieu;
Martin :
Mais je parlerai au Tout-puissant, et je prendrai plaisir à dire mes raisons au Dieu Fort.
Ostervald :
Mais je veux parler au Tout-Puissant, je veux plaider auprès de Dieu.
Darby :
Mais je parlerai au Tout-puissant, et mon plaisir sera de raisonner avec *Dieu;
Lausanne :
Mais c’est au Tout-Puissant que je voudrais parler, et je prendrais plaisir à plaider ma cause auprès de Dieu.
4 |
Car vous n’êtes que des charlatans, vous êtes tous des médecins inutiles. |
Louis Segond :
Car vous, vous n`imaginez que des faussetés, Vous êtes tous des médecins de néant.
Martin :
Et certes vous inventez des mensonges; vous êtes tous des médecins inutiles.
Ostervald :
Mais vous, vous êtes des inventeurs de mensonges. Vous êtes tous des médecins de néant.
Darby :
pour vous, vous êtes des forgeurs de mensonges, des médecins de néant, vous tous!
Lausanne :
Mais vous, vous êtes des forgeurs de mensonges, vous êtes tous des médecins inutiles.
5 |
Que ne gardiez-vous le silence ! Il vous eût tenu lieu de sagesse. |
Louis Segond :
Que n`avez-vous gardé le silence? Vous auriez passé pour avoir de la sagesse.
Martin :
Plût à Dieu que vous demeurassiez entièrement dans le silence; et cela vous serait réputé à sagesse.
Ostervald :
Puissiez-vous demeurer dans le silence, et que ce soit là votre sagesse!
Darby :
Oh! si seulement vous demeuriez dans le silence! et ce serait votre sagesse.
Lausanne :
Oh ! si seulement vous gardiez un silence complet, cela vous tiendrait lieu de sagesse !
6 |
Écoutez, je vous prie, ma défense, soyez attentifs au plaidoyer de mes lèvres. |
Louis Segond :
Écoutez, je vous prie, ma défense, Et soyez attentifs à la réplique de mes lèvres.
Martin :
Ecoutez donc maintenant mon raisonnement, et soyez attentifs à la défense de mes lèvres:
Ostervald :
Écoutez donc ma réprimande, et soyez attentifs à la réplique de mes lèvres.
Darby :
Écoutez donc mon plaidoyer, et prêtez attention aux arguments de mes lèvres.
Lausanne :
Écoutez ma réplique, je vous prie, et prêtez attention au plaidoyer de mes lèvres.
7 |
Parlerez-vous mensonge en faveur de Dieu, pour lui, parlerez-vous tromperie ? |
Louis Segond :
Direz-vous en faveur de Dieu ce qui est injuste, Et pour le soutenir alléguerez-vous des faussetés?
Martin :
Allégueriez-vous des choses injustes, en faveur du Dieu Fort, et diriez-vous quelque fausseté pour lui?
Ostervald :
Tiendrez-vous des discours injustes en faveur de Dieu? Et, pour le défendre, direz-vous des mensonges?
Darby :
Est-ce pour *Dieu que vous direz des choses iniques? Et pour lui, direz-vous ce qui est faux?
Lausanne :
Est-ce pour Dieu, que vous parlerez avec perversité, est-ce pour lui que vous parlerez avec tromperie ?
8 |
Ferez-vous pour Dieu acception de personnes, vous constituerez-vous avocats ? |
Louis Segond :
Voulez-vous avoir égard à sa personne? Voulez-vous plaider pour Dieu?
Martin :
Ferez-vous acception de sa personne, si vous plaidez la cause du Dieu Fort?
Ostervald :
Ferez-vous acception de personnes en sa faveur? Prétendrez-vous plaider pour Dieu?
Darby :
Ferez-vous acception de sa personne? Plaiderez-vous pour *Dieu?
Lausanne :
Ferez-vous acception de sa personne, ou bien plaiderez-vous pour Dieu ?
9 |
Vous en saura-t-il gré, s’il sonde vos cœurs ? Le tromperez-vous comme on trompe un homme ? |
Louis Segond :
S`il vous sonde, vous approuvera-t-il? Ou le tromperez-vous comme on trompe un homme?
Martin :
Vous en prendra-t-il bien, s'il vous sonde? vous jouerez-vous de lui, comme on se joue d'un homme mortel?
Ostervald :
Vous en prendra-t-il bien, s'il vous sonde? Comme on trompe un homme, le tromperez-vous?
Darby :
Vous est-il agréable qu'il vous sonde? Vous moquerez-vous de lui comme on se moque d'un mortel?
Lausanne :
Vous serait-il bon qu’il vous sondât, ou vous joueriez-vous de lui comme on se joue de l’homme ?
10 |
Certainement il vous condamnera, si vous faites en secret acception de personnes. |
Louis Segond :
Certainement il vous condamnera, Si vous n`agissez en secret que par égard pour sa personne.
Martin :
Certainement il vous censurera, si même en secret vous faites acception de personnes.
Ostervald :
Certainement, il vous reprendra, si secrètement vous faites acception de personnes.
Darby :
Certainement il vous reprendra, si en secret vous faites acception de personnes.
Lausanne :
Il vous reprendra sévèrement, si en secret vous faites acception de personnes.
11 |
Oui, sa majesté vous épouvantera, ses terreurs tomberont sur vous. |
Louis Segond :
Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle pas? Sa terreur ne tombera-t-elle pas sur vous?
Martin :
Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle point? et sa frayeur ne tombera-t-elle point sur vous?
Ostervald :
Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle point, et sa frayeur ne tombera-t-elle pas sur vous?
Darby :
Sa majesté ne vous troublera-t-elle pas? Et sa frayeur ne tombera-t-elle pas sur vous?
Lausanne :
Sa majesté ne vous trouble-t-elle pas, et sa frayeur ne pèse-t-elle pas sur vous ?
12 |
Vos arguments sont des raisons de poussière, vos forteresses sont des forteresses d’argile.
|
Louis Segond :
Vos sentences sont des sentences de cendre, Vos retranchements sont des retranchements de boue.
Martin :
Vos discours mémorables sont des sentences de cendre, et vos éminences sont des éminences de boue.
Ostervald :
Vos réminiscences sont des sentences de cendre, vos remparts sont des remparts de boue!
Darby :
Vos discours sentencieux sont des proverbes de cendre, vos retranchements sont des défenses de boue.
Lausanne :
Vos sentences mémorables sont des maximes de cendre, et vos remparts, des remparts d’argile.
13 |
Taisez-vous, laissez-moi, je veux parler ; il m’en arrivera ce qu’il pourra. |
Louis Segond :
Taisez-vous, laissez-moi, je veux parler! Il m`en arrivera ce qu`il pourra.
Martin :
Taisez-vous devant moi, et que je parle; et qu'il m'arrive ce qui pourra.
Ostervald :
Taisez-vous, laissez-moi; je veux parler, et qu'il m'arrive ce qui pourra.
Darby :
Gardez le silence, laissez-moi, et moi je parlerai, quoi qu'il m'arrive.
Lausanne :
Gardez le silence devant moi, je veux parler, moi, quoi qu’il m’en arrive.
14 |
Je veux prendre ma chair entre les dents, je veux mettre mon âme dans ma main. |
Louis Segond :
Pourquoi saisirais-je ma chair entre les dents? J`exposerai plutôt ma vie.
Martin :
Pourquoi porté-je ma chair entre mes dents, et tiens-je mon âme entre mes mains?
Ostervald :
Pourquoi prendrais-je ma chair dans mes dents? Non, j'exposerai ma vie.
Darby :
Pourquoi prendrais-je ma chair entre mes dents, et mettrais-je ma vie dans ma main?
Lausanne :
Pourquoi prendrais-je ma chair entre mes dents, et mettrais-je ma vie dans ma main.
15 |
Quand il me tuerait, que je n’aurais rien à espérer, je défendrai devant lui ma conduite. |
Louis Segond :
Voici, il me tuera; je n`ai rien à espérer; Mais devant lui je défendrai ma conduite.
Martin :
Voilà, qu'il me tue, je ne laisserai pas d'espérer en lui; et je défendrai ma conduite en sa présence.
Ostervald :
Voici, il me tuera; je n'ai plus d'espoir. Du moins, je défendrai ma conduite devant lui.
Darby :
Voici, qu'il me tue, j'espèrerai en lui; seulement, je défendrai mes voies devant lui.
Lausanne :
Voici, il peut me tuer, je n’ai pas d’espérance{Ou j’espérerai en lui.} seulement je défendrai mes voies en face de lui.
16 |
Mais il sera mon salut, car l’impie ne saurait paraître en sa présence. |
Louis Segond :
Cela même peut servir à mon salut, Car un impie n`ose paraître en sa présence.
Martin :
Et qui plus est, il sera lui-même ma délivrance; mais l'hypocrite ne viendra point devant sa face.
Ostervald :
Et cela me tournera à salut; car un impie ne viendrait pas devant lui.
Darby :
Ce sera même ma délivrance, qu'un impie n'entre pas devant sa face.
Lausanne :
Cela même sera mon salut, c’est qu’un impie n’entrera pas en sa présence.
17 |
Écoutez donc mes paroles, prêtez l’oreille à mon discours. |
Louis Segond :
Écoutez, écoutez mes paroles, Prêtez l`oreille à ce que je vais dire.
Martin :
Ecoutez attentivement mes discours, et prêtez l'oreille à ce que je vais vous déclarer.
Ostervald :
Écoutez, écoutez mes paroles, prêtez l'oreille à mes déclarations.
Darby :
Écoutez, écoutez mon discours, et que ma déclaration pénètre dans vos oreilles!
Lausanne :
Écoutez donc, écoutez mon discours ; que mon dire atteigne vos oreilles.
18 |
Voici que j’ai préparé ma cause, je sais que je serai justifié. |
Louis Segond :
Me voici prêt à plaider ma cause; Je sais que j`ai raison.
Martin :
Voilà, aussitôt que j'aurai déduit par ordre mon droit, je sais que je serai justifié.
Ostervald :
Voici, j'ai préparé ma cause. Je sais que je serai justifié.
Darby :
Voyez, j'exposerai ma juste cause: je sais que je serai justifié.
Lausanne :
Voyez, je vous prie, j’ai disposé ma cause : je sais que je serai reconnu juste.
19 |
Est-il quelqu’un qui veuille plaider contre moi ? A l’instant même je veux me taire et mourir. |
Louis Segond :
Quelqu`un disputera-t-il contre moi? Alors je me tais, et je veux mourir.
Martin :
Qui est-ce qui veut disputer contre moi? car maintenant si je me tais, je mourrai.
Ostervald :
Quelqu'un plaidera-t-il contre moi? Alors je me tais, et je meurs.
Darby :
Qui est celui qui contestera avec moi? Car maintenant, si je me taisais, j'expirerais.
Lausanne :
Quel est celui qui veut plaider contre moi, car dès ce moment je consens à me taire et à expirer ?
20 |
Seulement épargne-moi deux choses, ô Dieu, et je ne me cacherai pas devant ta face : |
Louis Segond :
Seulement, accorde-moi deux choses Et je ne me cacherai pas loin de ta face:
Martin :
Seulement ne me fais point ces deux choses, et alors je ne me cacherai point devant ta face;
Ostervald :
Seulement, ne me fais point deux choses, et alors je ne me cacherai pas loin de ta face:
Darby :
Seulement ne fais pas deux choses à mon égard; alors je ne me cacherai pas loin de ta face:
Lausanne :
Seulement épargne-moi deux choses, alors je ne me cacherai point devant ta face :
21 |
éloigne ta main de dessus moi, et que tes terreurs ne m’épouvantent plus. |
Louis Segond :
Retire ta main de dessus moi, Et que tes terreurs ne me troublent plus.
Martin :
Retire ta main de dessus moi, et que ta frayeur ne me trouble point.
Ostervald :
Éloigne ta main de moi, et que ta terreur ne me trouble point.
Darby :
Éloigne ta main de dessus moi, et que ta terreur ne me trouble pas.
Lausanne :
éloigne ta main de dessus moi, et que ta terreur ne me trouble pas.
22 |
Après cela, appelle, et je répondrai ; ou bien je parlerai d’abord, et tu me répondras. |
Louis Segond :
Puis appelle, et je répondrai, Ou si je parle, réponds-moi!
Martin :
Puis appelle-moi, et je répondrai; ou bien je parlerai, et tu me répondras.
Ostervald :
Puis, appelle-moi et je répondrai. Ou bien, que je parle, et tu me répliqueras.
Darby :
Et appelle, et moi je répondrai, ou bien je parlerai, et toi, réponds-moi!
Lausanne :
Puis appelle, et moi, je répondrai ; ou bien je parlerai, et tu me répliqueras.
23 |
Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés ? Fais-moi connaître mes transgressions et mes offenses. |
Louis Segond :
Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés.
Martin :
Combien ai-je d'iniquités et de péchés? Montre-moi mon crime et mon péché.
Ostervald :
Combien ai-je commis d'iniquités et de péchés? Fais-moi connaître ma transgression et mon péché.
Darby :
Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés? Fais-moi connaître ma transgression et mon péché!
Lausanne :
Combien ai-je d’iniquités et de péchés ? fais-moi connaître ma transgression et mon péché.
24 |
Pourquoi cacher ainsi ton visage, et me regarder comme ton ennemi ! |
Louis Segond :
Pourquoi caches-tu ton visage, Et me prends-tu pour ton ennemi?
Martin :
Pourquoi caches-tu ta face, et me tiens-tu pour ton ennemi?
Ostervald :
Pourquoi caches-tu ta face, et me tiens-tu pour ton ennemi?
Darby :
Pourquoi caches-tu ta face, et me tiens-tu pour ton ennemi?
Lausanne :
Pourquoi caches-tu ta face, et me tiens-tu pour ton ennemi ?
25 |
Veux-tu donc effrayer une feuille agitée par le vent, poursuivre une paille desséchée, |
Louis Segond :
Veux-tu frapper une feuille agitée? Veux-tu poursuivre une paille desséchée?
Martin :
Déploieras-tu tes forces contre une feuille que le vent emporte? poursuivras-tu du chaume tout sec?
Ostervald :
Veux-tu effrayer une feuille que le vent emporte, et poursuivre une paille desséchée?
Darby :
Veux-tu épouvanter une feuille chassée par le vent, et poursuivre du chaume sec?
Lausanne :
Veux-tu épouvanter la feuille ballottée et poursuivre le chaume desséché,
26 |
pour que tu écrives contre moi des choses amères, pour que tu m’imputes les fautes de ma jeunesse, |
Louis Segond :
Pourquoi m`infliger d`amères souffrances, Me punir pour des fautes de jeunesse?
Martin :
Que tu donnes contre moi des arrêts d'amertume, et que tu me fasses porter la peine des péchés de ma jeunesse?
Ostervald :
Pour que tu écrives contre moi d'amers arrêts, et que tu me fasses recevoir la peine des péchés de ma jeunesse;
Darby :
Car tu écris des choses amères contre moi, et tu me fais hériter des iniquités de ma jeunesse;
Lausanne :
que tu écrives contre moi des choses amères et me fasses hériter des iniquités de ma jeunesse.
27 |
pour que tu mettes mes pieds dans les ceps, que tu observes toutes mes démarches, que tu traces une limite à la plante de mes pieds, |
Louis Segond :
Pourquoi mettre mes pieds dans les ceps, Surveiller tous mes mouvements, Tracer une limite à mes pas,
Martin :
Et que tu mettes mes pieds aux ceps, et observes tous mes chemins? et que tu suives les traces de mes pieds?
Ostervald :
Pour que tu mettes mes pieds dans des ceps, que tu épies tous mes chemins, et que tu traces une limite autour de la plante de mes pieds;
Darby :
Et tu mets mes pieds dans les ceps, et tu observes tous mes sentiers; tu as tracé une ligne autour des plantes de mes pieds;
Lausanne :
Tu mets mes pieds dans les ceps, et tu observes tous mes sentiers ; tu traces une ligne autour de la plante de mes pieds,
28 |
alors que mon corps se consume comme un bois vermoulu, comme un vêtement que dévore la teigne. |
Louis Segond :
Quand mon corps tombe en pourriture, Comme un vêtement que dévore la teigne?
Martin :
Car celui que tu poursuis de cette manière, s'en va par pièces comme du bois vermoulu, et comme une robe que la teigne a rongée.
Ostervald :
Et ce corps se détruit comme du bois vermoulu, comme un vêtement que la teigne a rongé.
Darby :
Et celui que tu poursuis dépérit comme une chose pourrie, comme un vêtement que la teigne a rongé.
Lausanne :
tandis que ce [corps] est consumé comme un bois vermoulu, comme un vêtement que la teigne a rongé ?