1 |
Mon fils ! garde mes discours et tiens mes commandements en réserve par devers toi. |
Louis Segond :
Mon fils, retiens mes paroles, Et garde avec toi mes préceptes.
Martin :
Mon fils, garde mes paroles, et mets en réserve par-devers toi mes commandements.
Ostervald :
Mon fils, garde mes paroles et conserve au-dedans de toi mes commandements.
Darby :
Mon fils, garde mes paroles et cache par devers toi mes commandements.
Crampon :
Mon fils, retiens mes paroles, et garde avec toi mes préceptes.
2 |
Garde mes commandements, et tu vivras ; [garde] ma loi comme la prunelle de tes yeux. |
Louis Segond :
Observe mes préceptes, et tu vivras; Garde mes enseignements comme la prunelle de tes yeux.
Martin :
Garde mes commandements, et tu vivras, et garde mon enseignement comme la prunelle de tes yeux.
Ostervald :
Observe mes commandements, et tu vivras; garde mon enseignement comme la prunelle de tes yeux;
Darby :
Garde mes commandements, et tu vivras, -et mon enseignement, comme la prunelle de tes yeux.
Crampon :
Observe mes préceptes, et tu vivras, garde mon enseignement comme la prunelle de tes yeux.
3 |
Lie-les sur tes doigts, écris-les sur la table de ton cœur. |
Louis Segond :
Lie-les sur tes doigts, Écris-les sur la table de ton coeur.
Martin :
Lie-les à tes doigts, écris-les sur la table de ton coeur.
Ostervald :
Lie-les à tes doigts, écris-les sur la table de ton cœur.
Darby :
Lie-les sur tes doigts, écris-les sur la tablette de ton coeur.
Crampon :
Lie-les sur tes doigts, écris-les sur la table de ton cœur.
4 |
Dis à la sagesse : Tu es ma sœur ! et appelle le discernement ton parent ; |
Louis Segond :
Dis à la sagesse: Tu es ma soeur! Et appelle l`intelligence ton amie,
Martin :
Dis à la sagesse: Tu es ma soeur; et appelle la prudence, ta parente.
Ostervald :
Dis à la sagesse: Tu es ma sœur; et appelle la prudence ton amie;
Darby :
Dis à la sagesse: Tu es ma soeur! et appelle l'intelligence ton amie;
Crampon :
Dis à la sagesse : Tu es ma sœur ! et appelle l’intelligence ton amie,
5 |
afin de te garder de la femme d’autrui, de l’étrangère qui prend un langage flatteur. |
Louis Segond :
Pour qu`elles te préservent de la femme étrangère, De l`étrangère qui emploie des paroles doucereuses.
Martin :
Afin qu'elles te gardent de la femme étrangère, et de la foraine, qui se sert de paroles flatteuses.
Ostervald :
Afin qu'elles te préservent de la femme étrangère, et de la femme d'autrui, qui se sert de paroles flatteuses.
Darby :
pour te garder de la femme étrangère, de la foraine qui use de paroles flatteuses.
Crampon :
pour qu’elle te préserve de la femme d’autrui, de l’étrangère qui fait entendre de douces paroles.
6 |
Car, à la fenêtre de ma maison, je regardais à travers mon treillis, |
Louis Segond :
J`étais à la fenêtre de ma maison, Et je regardais à travers mon treillis.
Martin :
Comme je regardais à la fenêtre de ma maison par mes treillis,
Ostervald :
Comme je regardais par la fenêtre de ma maison, à travers mes treillis,
Darby :
à la fenêtre de ma maison, je regardais à travers mon treillis, et je vis parmi les simples,
Crampon :
Etant à la fenêtre de ma maison, je regardais à travers le treillis.
7 |
et je vis parmi les sots, je discernai parmi les jeunes hommes{Héb. les fils.} un garçon dépourvu de sens{Héb. de cœur.} |
Louis Segond :
J`aperçus parmi les stupides, Je remarquai parmi les jeunes gens un garçon dépourvu de sens.
Martin :
Je vis entre les sots, et je considérai entre les jeunes gens un jeune homme dépourvu de sens,
Ostervald :
Je remarquai parmi les insensés, et je considérai parmi les jeunes gens, un jeune homme dépourvu de sens,
Darby :
j'aperçus parmi les jeunes gens, un jeune homme dépourvu de sens,
Crampon :
J’aperçus parmi les insensés, je remarquai parmi les jeunes gens un garçon dépourvu de sens.
8 |
qui passait dans la rue, tout près de cette femme, à l’angle, et il prit le chemin de sa maison, |
Louis Segond :
Il passait dans la rue, près de l`angle où se tenait une de ces étrangères, Et il se dirigeait lentement du côté de sa demeure:
Martin :
Qui passait par une rue, près du coin d'une certaine femme, et qui tenait le chemin de sa maison;
Ostervald :
Qui passait par la rue, au coin où se tenait une de ces femmes, et qui suivait le chemin de sa maison,
Darby :
qui passait par la rue, près du coin où demeurait cette femme, et il prit le chemin de sa maison,
Crampon :
Il passait dans la rue, près du logis d’une étrangère, et il s’avançait vers sa demeure.
9 |
au crépuscule, au soir de la journée, au sein de la nuit et de l’obscurité. |
Louis Segond :
C`était au crépuscule, pendant la soirée, Au milieu de la nuit et de l`obscurité.
Martin :
Sur le soir à la fin du jour, lorsque la nuit devenait noire et obscure.
Ostervald :
Sur le soir, à la fin du jour, lorsque la nuit devenait noire et obscure.
Darby :
au crépuscule, au soir du jour, au sein de la nuit et de l'obscurité.
Crampon :
C’était au crépuscule, à la chute du jour, au milieu de la nuit et de l’obscurité.
10 |
Et voici à sa rencontre une femme ayant la mise d’une prostituée et le cœur dissimulé. |
Louis Segond :
Et voici, il fut abordé par une femme Ayant la mise d`une prostituée et la ruse dans le coeur.
Martin :
Et voici, une femme vint au-devant de lui, parée en femme de mauvaise vie, et pleine de ruse;
Ostervald :
Et voici, une femme vint au-devant de lui, parée en courtisane, et pleine de ruse.
Darby :
Et voici, une femme vint à sa rencontre, ayant la mise d'une prostituée et le coeur rusé.
Crampon :
Et voilà qu’une femme l’aborde, ayant la mise d’une courtisane et la dissimulation dans le cœur.
11 |
Elle est bruyante et rebelle ; ses pieds ne demeurent point dans sa maison. |
Louis Segond :
Elle était bruyante et rétive; Ses pieds ne restaient point dans sa maison;
Martin :
Bruyante et débauchée, et dont les pieds ne demeurent point dans sa maison;
Ostervald :
Elle était bruyante et sans retenue, et ses pieds ne demeuraient point dans sa maison;
Darby :
Elle était bruyante et sans frein; ses pieds ne demeuraient pas dans sa maison,
Crampon :
Elle est impétueuse et indomptable ; ses pieds ne peuvent se reposer dans sa maison ;
12 |
Tantôt dans la rue, tantôt sur les places et près de tous les coins, elle est en embuscade. |
Louis Segond :
Tantôt dans la rue, tantôt sur les places, Et près de tous les angles, elle était aux aguets.
Martin :
Etant tantôt dehors, et tantôt dans les rues, et se tenant aux aguets à chaque coin de rue.
Ostervald :
Tantôt dans les rues, tantôt dans les places, elle épiait à chaque coin.
Darby :
elle était tantôt dehors, tantôt sur les places, et guettait à tous les coins.
Crampon :
tantôt dans la rue, tantôt sur les places, et près de tous les angles, elle se tient aux aguets.
13 |
Elle le saisit et elle lui donna un baiser ; elle enhardit son visage et lui dit : |
Louis Segond :
Elle le saisit et l`embrassa, Et d`un air effronté lui dit:
Martin :
Elle le prit, et le baisa; et avec un visage effronté, lui dit:
Ostervald :
Elle le prit, et l'embrassa, et d'un visage effronté lui dit:
Darby :
Et elle le saisit, et l'embrassa, et d'un visage effronté lui dit:
Crampon :
Elle saisit le jeune homme et l’embrasse, et avec un visage effronté lui dit :
14 |
Je devais des sacrifices de prospérité, aujourd’hui je me suis acquittée de mes vœux ; |
Louis Segond :
Je devais un sacrifice d`actions de grâces, Aujourd`hui j`ai accompli mes voeux.
Martin :
J'ai chez moi des sacrifices de prospérité; j'ai aujourd'hui payé mes voeux.
Ostervald :
Je devais un sacrifice de prospérité; aujourd'hui j'ai acquitté mes vœux.
Darby :
J'ai chez moi des sacrifices de prospérités, j'ai aujourd'hui payé mes voeux;
Crampon :
« Je devais offrir des victimes pacifiques, aujourd’hui j’ai accompli mes vœux.
15 |
c’est pourquoi je suis sortie à ta rencontre pour chercher ton visage, et je t’ai trouvé. |
Louis Segond :
C`est pourquoi je suis sortie au-devant de toi Pour te chercher, et je t`ai trouvé.
Martin :
C'est pourquoi je suis sortie au-devant de toi, pour te chercher soigneusement, et je t'ai trouvé.
Ostervald :
C'est pourquoi je suis sortie au-devant de toi, pour te chercher avec empressement, et je t'ai trouvé.
Darby :
c'est pourquoi je suis sortie à ta rencontre pour chercher ton visage, et je t'ai trouvé.
Crampon :
C’est pourquoi je suis sortie à ta rencontre, pour te chercher, et je t’ai trouvé.
16 |
J’ai tapissé mon lit de tapis, de [tentures] brochées de fil d’Égypte. |
Louis Segond :
J`ai orné mon lit de couvertures, De tapis de fil d`Égypte;
Martin :
J'ai garni mon lit d'un tour de réseau, entrecoupé de fil d'Egypte.
Ostervald :
J'ai orné mon lit de tapis, d'étoffes aux couleurs diverses, en fil d'Égypte.
Darby :
J'ai étendu sur mon lit des tapis, des couvertures de fil d'Égypte de couleurs variées;
Crampon :
J’ai garni mon lit de couvertures, de tapis de fil d’Égypte.
17 |
J’ai parfumé ma couche de myrrhe, d’aloès et de cinnamome. |
Louis Segond :
J`ai parfumé ma couche De myrrhe, d`aloès et de cinnamome.
Martin :
Je l'ai parfumé de myrrhe, d'aloès et de cinnamome.
Ostervald :
J'ai parfumé ma couche de myrrhe, d'aloès et de cinnamome.
Darby :
j'ai parfumé ma couche de myrrhe, d'aloès, et de cinnamome.
Crampon :
J’ai parfumé ma couche de myrrhe, d’aloès et de cinnamome.
18 |
Viens, enivrons-nous d’amour jusqu’au matin et délectons-nous par des caresses ; |
Louis Segond :
Viens, enivrons-nous d`amour jusqu`au matin, Livrons-nous joyeusement à la volupté.
Martin :
Viens, enivrons-nous de plaisir jusqu'au matin, réjouissons-nous en amours.
Ostervald :
Viens, enivrons-nous de délices jusqu'au matin, réjouissons-nous dans les plaisirs.
Darby :
Viens, enivrons-nous d'amours jusqu'au matin, délectons-nous de volupté;
Crampon :
Viens, enivrons-nous d’amour jusqu’au matin, livrons-nous aux délices de la volupté.
19 |
car mon mari n’est point à la maison, il s’en est allé en chemin, au loin, |
Louis Segond :
Car mon mari n`est pas à la maison, Il est parti pour un voyage lointain;
Martin :
Car mon mari n'est point en sa maison; il s'en est allé en voyage bien loin.
Ostervald :
Car mon mari n'est pas à la maison; il est allé bien loin en voyage;
Darby :
car mon mari n'est pas à la maison, il s'en est allé loin en voyage;
Crampon :
Car mon mari n’est pas à la maison, il est parti pour un lointain voyage ;
20 |
il a pris en sa main la bourse de l’argent, c’est le jour de la pleine lune qu’il revient à la maison. |
Louis Segond :
Il a pris avec lui le sac de l`argent, Il ne reviendra à la maison qu`à la nouvelle lune.
Martin :
Il a pris avec soi un sac d'argent; il retournera en sa maison au jour assigné.
Ostervald :
Il a pris avec lui un sac d'argent; il ne retournera en sa maison qu'à la nouvelle lune.
Darby :
il a pris un sac d'argent en sa main, il viendra à sa maison au jour de la pleine lune.
Crampon :
il a pris avec lui le sac de l’argent, il ne reviendra à la maison qu’à la pleine lune. »
21 |
Elle le détourna à force de discours ; par la flatterie de ses lèvres elle l’entraîna. |
Louis Segond :
Elle le séduisit à force de paroles, Elle l`entraîna par ses lèvres doucereuses.
Martin :
Elle l'a fait détourner par beaucoup de douces paroles, et l'a attiré par la flatterie de ses lèvres.
Ostervald :
Elle l'entraîna à force de paroles, et le fit tomber par la flatterie de ses lèvres.
Darby :
Elle le détourna par beaucoup de douces paroles, elle l'entraîna par la flatterie de ses lèvres.
Crampon :
Elle le séduit à force de paroles, elle l’entraîne par les paroles de ses lèvres ;
22 |
Il la suit soudain, comme un bœuf va à la tuerie, comme les entraves pour la correction d’un fou, |
Louis Segond :
Il se mit tout à coup à la suivre, Comme le boeuf qui va à la boucherie, Comme un fou qu`on lie pour le châtier,
Martin :
Il s'en est aussitôt allé après elle, comme le boeuf s'en va à la boucherie, et comme le fou, aux ceps pour être châtié;
Ostervald :
Il s'en alla aussitôt après elle, comme un bœuf s'en va à la boucherie, et comme un fou qu'on lie pour être châtié,
Darby :
Il est allé aussitôt après elle, comme le boeuf va à la boucherie, et comme les ceps servent à l'instruction du fou,
Crampon :
il se met aussitôt à la suivre, comme le bœuf qui va à la boucherie, comme l’insensé qui court au châtiment des entraves,
23 |
jusqu’à ce qu’une flèche lui perce le foie ; comme un oiseau qui se hâte vers le lacet, ne sachant pas qu’il est tendu contre sa vie. |
Louis Segond :
Jusqu`à ce qu`une flèche lui perce le foie, Comme l`oiseau qui se précipite dans le filet, Sans savoir que c`est au prix de sa vie.
Martin :
Jusqu'à ce que la flèche lui ait transpercé le foie; comme l'oiseau qui se hâte vers le filet, ne sachant point qu'on l'a tendu contre sa vie.
Ostervald :
Jusques à ce qu'une flèche lui perce le foie; comme un oiseau qui se précipite vers le lacet, ne sachant pas qu'il est tendu contre sa vie.
Darby :
jusqu'à ce que la flèche lui transperce le foie; comme l'oiseau se hâte vers le piège et ne sait pas qu'il y va de sa vie.
Crampon :
jusqu’à ce qu’une flèche lui perce le foie, comme l’oiseau qui se précipite dans le filet, sans savoir qu’il y va pour lui de sa vie.
24 |
Et maintenant, mes fils, écoutez-moi et soyez attentifs aux discours de ma bouche. |
Louis Segond :
Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, Et soyez attentifs aux paroles de ma bouche.
Martin :
Maintenant donc, enfants, écoutez-moi, et soyez attentifs à mes discours.
Ostervald :
Maintenant donc, mes enfants, écoutez-moi, et soyez attentifs aux paroles de ma bouche.
Darby :
Maintenant donc, fils, écoutez-moi, et soyez attentifs aux paroles de ma bouche.
Crampon :
Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, et soyez attentifs aux paroles de ma bouche.
25 |
Que ton cœur ne se détourne point vers ses voies, ne va pas errant dans ses sentiers ; |
Louis Segond :
Que ton coeur ne se détourne pas vers les voies d`une telle femme, Ne t`égare pas dans ses sentiers.
Martin :
Que ton coeur ne se détourne point vers les voies de cette femme, et qu'elle ne te fasse point égarer dans ses sentiers.
Ostervald :
Que ton cœur ne se détourne point vers les voies de cette femme, et qu'elle ne te fasse point égarer dans ses sentiers.
Darby :
Que ton coeur ne se détourne pas vers ses voies, et ne t'égare pas dans ses sentiers;
Crampon :
Que ton cœur ne se détourne pas vers ses voies, ne t’égare pas dans ses sentiers.
26 |
car ils étaient nombreux, les blessés à mort qu’elle a fait tomber, ils étaient vaillants, tous ceux qu’elle a tués. |
Louis Segond :
Car elle a fait tomber beaucoup de victimes, Et ils sont nombreux, tous ceux qu`elle a tués.
Martin :
Car elle a fait tomber plusieurs blessés à mort, et tous ceux qu'elle a tués étaient forts.
Ostervald :
Car elle en a fait tomber plusieurs, blessés à mort, et grand est le nombre de ceux qu'elle a tués.
Darby :
car elle a fait tomber beaucoup de blessés, et ceux qu'elle a tués sont très-nombreux.
Crampon :
Car elle a fait de nombreux blessés, et nombreuses ont été ses victimes.
27 |
Ce sont les voies du séjour des morts que sa maison ; elles descendent vers les profondeurs de la mort. |
Louis Segond :
Sa maison, c`est le chemin du séjour des morts; Il descend vers les demeures de la mort.
Martin :
Sa maison sont les voies du sépulcre, qui descendent aux cabinets de la mort.
Ostervald :
Sa maison est le chemin du Sépulcre; il descend aux demeures de la mort.
Darby :
Ce sont les voies du shéol que sa maison; elles descendent dans les chambres de la mort.
Crampon :
Sa maison est le chemin du schéol, qui descend au séjour de la mort.