1 |
Oui, alors mon cœur tremble, et bondit hors de sa place. |
Louis Segond :
Mon coeur est tout tremblant, Il bondit hors de sa place.
Martin :
Mon coeur même à cause de cela est en émotion, et sort comme de sa place.
Ostervald :
Mon cœur en est tout tremblant, et il bondit hors de sa place.
Darby :
A cause de cela aussi mon coeur tremble, et tressaille comme s'il sortait de sa place.
Crampon :
A ce spectacle, mon cœur est tout tremblant, il bondit hors de sa place.
2 |
Écoutez ! écoutez l’ébranlement de sa voix et le grondement qui sort de sa bouche ! |
Louis Segond :
Écoutez, écoutez le frémissement de sa voix, Le grondement qui sort de sa bouche!
Martin :
Ecoutez attentivement et en tremblant le bruit qu'il fait, et le son éclatant qui sort de sa bouche.
Ostervald :
Écoutez, écoutez le bruit de sa voix, et le grondement qui sort de sa bouche!
Darby :
Écoutez donc le bruit éclatant de sa voix et le grondement qui sort de sa bouche!
Crampon :
Écoutez, écoutez le fracas de sa voix, le grondement qui sort de sa bouche !
3 |
Il dirige son [tonnerre] sous tous les cieux et son éclair jusqu’aux bords de la terre ; |
Louis Segond :
Il le fait rouler dans toute l`étendue des cieux, Et son éclair brille jusqu`aux extrémités de la terre.
Martin :
Il le fait aller sous tous les cieux, et son feu étincelant jusqu'aux extrémités de la terre.
Ostervald :
Il l'envoie sous tous les cieux, et son éclair va jusqu'aux extrémités de la terre.
Darby :
Il le dirige sous tous les cieux, et son éclair, jusqu'aux extrémités de la terre:
Crampon :
Il lui donne libre carrière sous l’immensité des cieux, et son éclair brille jusqu’aux extrémités de la terre.
4 |
après l’éclair rugit une voix, il tonne de sa voix majestueuse, et, sa voix entendue, il ne tarde point. |
Louis Segond :
Puis éclate un rugissement: il tonne de sa voix majestueuse; Il ne retient plus l`éclair, dès que sa voix retentit.
Martin :
Après lui s'élève un grand bruit; il tonne de sa voix magnifique, et il ne tarde point après que sa voix a été ouïe.
Ostervald :
Puis, sa voix rugit; il tonne de sa voix magnifique, et il n'épargne pas ses éclairs, quand retentit sa voix.
Darby :
Après lui une voix rugit. Il tonne de sa voix majestueuse, et il ne retient pas ses éclairs quand il fait entendre sa voix.
Crampon :
Puis éclate un rugissement, il tonne de sa voix majestueuse ; il ne retient plus les éclairs, quand on entend sa voix ;
5 |
Dieu, de sa voix, tonne merveilleusement ; il fait des choses grandes, et nous ne saurions les comprendre. |
Louis Segond :
Dieu tonne avec sa voix d`une manière merveilleuse; Il fait de grandes choses que nous ne comprenons pas.
Martin :
Le Dieu Fort tonne prodigieusement par sa voix, et il fait des choses grandes, que nous ne saurions comprendre.
Ostervald :
Dieu tonne de sa voix merveilleusement; il fait de grandes choses, que nous ne comprenons pas.
Darby :
*Dieu tonne merveilleusement de sa voix, faisant de grandes choses que nous ne comprenons pas.
Crampon :
Dieu tonne de sa voix, d’une manière merveilleuse. Il fait de grandes choses que nous ne comprenons pas.
6 |
Quand il dit à la neige : Tombe sur la terre ! et de même à l’ondée de pluie, à l’ondée des pluies de sa puissance, |
Louis Segond :
Il dit à la neige: Tombe sur la terre! Il le dit à la pluie, même aux plus fortes pluies.
Martin :
Car il dit à la neige: Sois sur la terre; et il le dit aussi à l'ondée de la pluie, à l'ondée, dis-je, des pluies de sa force.
Ostervald :
Il dit à la neige: Tombe sur la terre; il le dit aux ondées, aux fortes ondées.
Darby :
Car il dit à la neige: Tombe sur la terre! et aussi aux averses de pluie, et aux averses des pluies de sa force.
Crampon :
Il dit à la neige : « Tombe sur la terre ; » il commande aux ondées et aux pluies torrentielles.
7 |
il met un sceau sur la main de tous les humains, pour que tous les mortels, qui sont son ouvrage, apprennent à [le] connaître. |
Louis Segond :
Il met un sceau sur la main de tous les hommes, Afin que tous se reconnaissent comme ses créatures.
Martin :
Alors il fait que chacun se renferme chez soi pour reconnaître tous les gens qu'il a à son ouvrage.
Ostervald :
Il ferme la main de tous les hommes, afin que tous les hommes, ses créatures, le connaissent,
Darby :
Il met un sceau sur la main de tout homme, afin que tous les hommes connaissent son oeuvre.
Crampon :
Il met un sceau sur la main de tous les hommes, afin que tout mortel reconnaisse son Créateur.
8 |
L’animal entre dans son gîte, et il demeure dans sa tanière. |
Louis Segond :
L`animal sauvage se retire dans une caverne, Et se couche dans sa tanière.
Martin :
Les bêtes se retirent dans les tanières, et se tiennent dans leurs repaires.
Ostervald :
Et les bêtes se retirent dans leurs tanières, et elles demeurent dans leurs repaires.
Darby :
Les bêtes sauvages rentrent dans leurs gîtes, et demeurent dans leurs repaires.
Crampon :
Alors l’animal sauvage rentre dans son repaire, et demeure dans sa tanière.
9 |
Des profondeurs [du sud] vient l’ouragan, et de l’aquilon, la froidure. |
Louis Segond :
L`ouragan vient du midi, Et le froid, des vents du nord.
Martin :
Le vent orageux vient du fond du Midi; et le froid vient des vents du Septentrion.
Ostervald :
Des profondeurs du Sud vient la tempête, et des vents du Nord vient le froid;
Darby :
Des chambres du midi vient le tourbillon, et des vents du nord, le froid.
Crampon :
L’ouragan sort de ses retraites cachées, l’aquilon amène les frimas.
10 |
Au souffle de Dieu se forme la glace, et la largeur des eaux se contracte. |
Louis Segond :
Par son souffle Dieu produit la glace, Il réduit l`espace où se répandaient les eaux.
Martin :
Le Dieu Fort par son souffle donne la glace, et les eaux qui se répandaient au large, sont mises à l'étroit.
Ostervald :
Par son souffle, Dieu forme la glace, et l'eau qui s'étendait est resserrée.
Darby :
Au souffle de *Dieu se forme la glace, et la largeur des eaux se resserre.
Crampon :
Au souffle de Dieu se forme la glace, et la masse des eaux est emprisonnée.
11 |
Il charge aussi d’humidité le nuage ; il pousse au loin la nuée qui porte son éclair, |
Louis Segond :
Il charge de vapeurs les nuages, Il les disperse étincelants;
Martin :
Il lasse aussi la nuée à force d'arroser; et il écarte les nuées par sa lumière.
Ostervald :
Il charge d'humidité la nue; il disperse les nuages, pleins de ses éclairs,
Darby :
Il charge d'eau le nuage; sa lumière dissipe les nuées;
Crampon :
Il charge de vapeurs les nuages, il disperse ses nuées lumineuses.
12 |
et celui-ci tournoie en tout sens pour exécuter ses conseils, dans tout ce qu’il lui commande sur la face de la terre habitable ; que ce soit comme verge, |
Louis Segond :
Leurs évolutions varient selon ses desseins, Pour l`accomplissement de tout ce qu`il leur ordonne, Sur la face de la terre habitée;
Martin :
Et elles font plusieurs tours selon ses desseins pour faire tout ce qu'il leur a commandé, sur la face de la terre habitable.
Ostervald :
Et ceux-ci se promènent de tous côtés, selon ses directions, pour faire tout ce qu'il commande, sur la face de la terre habitée;
Darby :
Et sous sa conduite elles tournoient en tout sens, pour accomplir leur oeuvre, tout ce qu'il leur commande sur la face du cercle de la terre,
Crampon :
On les voit, selon ses décrets, errer en tous sens, pour exécuter tout ce qu’il leur commande, sur la face de la terre habitée.
13 |
ou comme [bénédiction] sur sa terre, ou comme grâce, qu’il la fasse arriver. |
Louis Segond :
C`est comme une verge dont il frappe sa terre, Ou comme un signe de son amour, qu`il les fait apparaître.
Martin :
Il les fait venir, soit pour s'en servir de verge, soit pour la terre, soit pour répandre ses bienfaits.
Ostervald :
Que ce soit pour châtier, ou pour rendre sa terre fertile, ou pour exercer sa bonté, il leur fait atteindre le but.
Darby :
Soit qu'il les fasse venir comme verge, ou pour sa terre, ou en bonté.
Crampon :
C’est tantôt pour le châtiment de sa terre, et tantôt en signe de faveur qu’il les envoie.
14 |
Job, prête l’oreille à ceci ; tiens-toi là, et considère les merveilles de Dieu. |
Louis Segond :
Job, sois attentif à ces choses! Considère encore les merveilles de Dieu!
Martin :
Fais attention à ceci, Job; arrête-toi; considère les merveilles du Dieu Fort.
Ostervald :
Prête l'oreille à cela, Job: arrête-toi, et considère les merveilles de Dieu.
Darby :
Écoute ceci, Job; tiens-toi là, et discerne les oeuvres merveilleuses de *Dieu.
Crampon :
Job, sois attentif à ces choses ; arrête-toi, et considère les merveilles de Dieu.
15 |
Comprends-tu quand Dieu met [sa pensée] à ces choses, et qu’il fait briller l’éclair de sa nuée ? |
Louis Segond :
Sais-tu comment Dieu les dirige, Et fait briller son nuage étincelant?
Martin :
Sais-tu comment Dieu les arrange, et comment il fait briller la lumière de sa nuée?
Ostervald :
Sais-tu comment Dieu les prépare, comment il fait briller la lumière de sa nue?
Darby :
Sais-tu comment +Dieu les a disposées et comment il fait briller l'éclair de sa nuée?
Crampon :
Sais-tu comment il les opère, et fait briller l’éclair dans la nue ?
16 |
Comprends-tu l’équilibre des nuages, les merveilles de Celui qui est parfait en science ; |
Louis Segond :
Comprends-tu le balancement des nuées, Les merveilles de celui dont la science est parfaite?
Martin :
Connais-tu le balancement des nuées, et les merveilles de celui qui est parfait en science?
Ostervald :
Sais-tu comment se balancent les nuages, cette merveille de celui dont la science est parfaite?
Darby :
Comprends-tu le balancement des nuages, les oeuvres merveilleuses de celui qui est parfait en connaissance, -
Crampon :
Comprends-tu le balancement des nuages, les merveilles de celui dont la science est parfaite,
17 |
comment tes vêtements deviennent chauds quand la terre est immobile sous le vent du midi ? |
Louis Segond :
Sais-tu pourquoi tes vêtements sont chauds Quand la terre se repose par le vent du midi?
Martin :
Pourquoi tes vêtements sont chauds, quand il donne du relâche à la terre par le vent du Midi?
Ostervald :
Comment tes vêtements sont chauds quand il endort la terre par le vent du Midi?
Darby :
Pourquoi tes vêtements sont chauds quand il donne du repos à la terre par le vent du midi?
Crampon :
toi dont les vêtements sont chauds, quand la terre se repose au souffle du midi ?
18 |
Saurais-tu, comme lui, étendre les nues au marteau, [et les rendre] solides comme un miroir de fonte. |
Louis Segond :
Peux-tu comme lui étendre les cieux, Aussi solides qu`un miroir de fonte?
Martin :
As-tu étendu avec lui les cieux, qui sont fermes comme un miroir de fonte?
Ostervald :
As-tu étendu avec lui les cieux, fermes comme un miroir de métal?
Darby :
As-tu étendu avec lui la voûte céleste, aussi ferme qu'un miroir de fonte?
Crampon :
Peux-tu, comme lui, étendre les nuées, et les rendre solides comme un miroir d’airain ?
19 |
Fais-nous savoir ce que nous devons lui dire. Nous ne pouvons rien [lui] exposer, à cause de [nos] ténèbres. |
Louis Segond :
Fais-nous connaître ce que nous devons lui dire; Nous sommes trop ignorants pour nous adresser à lui.
Martin :
Montre-nous ce que nous lui dirons; car nous ne saurions rien dire par ordre à cause de nos ténèbres.
Ostervald :
Apprends-nous donc ce que nous devons dire de lui: car nous ne saurions préparer des discours du sein de nos ténèbres.
Darby :
Fais-nous savoir ce que nous lui dirons! Nous ne savons préparer des paroles, à cause de nos ténèbres.
Crampon :
Fais-nous connaître ce que nous devons lui dire : nous ne saurions lui parler, ignorants que nous sommes.
20 |
Quand j’aurai parlé, le lui racontera-t-on ? ou quelqu’un demande-t-il d’être englouti ? |
Louis Segond :
Lui annoncera-t-on que je parlerai? Mais quel est l`homme qui désire sa perte?
Martin :
Lui racontera-t-on quand j'aurai parlé? S'il y a un homme qui en parle, certainement il en sera englouti.
Ostervald :
Voudrais-je qu'on lui rapportât ce que je dis? Jamais homme voulut-il être englouti?
Darby :
Lui racontera-t-on que je parle? Si quelqu'un lui parle, il sera sûrement englouti.
Crampon :
Ah ! qu’on ne lui rapporte pas mes discours ! Un homme a-t-il jamais dit qu’il désirait sa perte ?
21 |
Et maintenant, on ne peut regarder la lumière [du soleil], qui resplendit dans les nues, quand un vent passe et les purifie. |
Louis Segond :
On ne peut fixer le soleil qui resplendit dans les cieux, Lorsqu`un vent passe et en ramène la pureté;
Martin :
Et maintenant, on ne voit point la lumière, quand elle resplendit dans les cieux; après que le vent y a passé, et qu'il les a nettoyés.
Ostervald :
Et maintenant on ne peut regarder le soleil brillant dans les cieux, quand un vent a passé et les a purifiés,
Darby :
Et maintenant on ne voit pas la lumière brillante, elle est cachée dans les nues; mais le vent passe et les chasse, et produit un ciel clair.
Crampon :
On ne peut voir maintenant la lumière du soleil, qui luit derrière les nuages ; qu’un vent passe, il les dissipe.
22 |
Du septentrion vient [le rayon] d’or ; Dieu se revêt d’un éclat redoutable. |
Louis Segond :
Le septentrion le rend éclatant comme l`or. Oh! que la majesté de Dieu est redoutable!
Martin :
Et que le temps qui reluit comme l'or, est venu du Septentrion. Il y a en Dieu une majesté redoutable.
Ostervald :
Quand une lueur d'or vient du septentrion. Il y a en Dieu une majesté redoutable.
Darby :
L'or vient du nord; -par devers +Dieu est la majesté terrible.
Crampon :
L’or vient du septentrion ; mais Dieu, que sa majesté est redoutable !
23 |
Il est le Tout-Puissant, nous ne l’atteignons pas : élevé en force, en jugement et en plénitude de justice, il n’opprime personne{Ou ne rend compte à personne.} |
Louis Segond :
Nous ne saurions parvenir jusqu`au Tout Puissant, Grand par la force, Par la justice, par le droit souverain: Il ne répond pas!
Martin :
C'est le Tout-puissant; on ne le saurait comprendre; il est grand en puissance, en jugement, et en abondance de justice; il n'opprime personne.
Ostervald :
Le Tout-Puissant! nous ne pouvons l'atteindre; il est sublime en puissance, en droit, en justice; il n'opprime personne.
Darby :
Le Tout-puissant, nous ne le trouvons pas; grand en force, en jugement et en beaucoup de justice, il n'opprime pas.
Crampon :
Le Tout-Puissant, nous ne pouvons l’atteindre : il est grand en force, et en droit, et en justice, il ne répond à personne !
24 |
Que les hommes, donc, le craignent : il ne regarde à aucun des sages de cœur. |
Louis Segond :
C`est pourquoi les hommes doivent le craindre; Il ne porte les regards sur aucun sage.
Martin :
C'est pourquoi les hommes le craignent; mais il ne les voit pas tous sages de coeur.
Ostervald :
C'est pourquoi les hommes le craignent. Mais il ne regarde pas ceux qui sont sages en leur cœur.
Darby :
C'est pourquoi les hommes le craindront; aucun des sages de coeur ne le contemplera.
Crampon :
Que les hommes donc le révèrent ! Il ne regarde pas ceux qui se croient sages.