Job 21 Traduction Lausanne


1 Et Job prit la parole et dit :


Louis Segond :

Job prit la parole et dit:

Martin :

Mais Job répondit, et dit:

Ostervald :

Et Job prit la parole, et dit:

Darby :

Et Job répondit et dit:

Crampon :

Alors Job prit la parole et dit :

2 Écoutez, écoutez mon discours, et donnez-moi cette consolation ; supportez-moi et que je parle,


Louis Segond :

Écoutez, écoutez mes paroles, Donnez-moi seulement cette consolation.

Martin :

Ecoutez attentivement mon discours, et cela me tiendra lieu de consolations de votre part.

Ostervald :

Écoutez attentivement mes discours, et que cela me tienne lieu de vos consolations!

Darby :

Écoutez, écoutez mon discours, et cela tiendra lieu de vos consolations.

Crampon :

Écoutez, écoutez mes paroles, que j’aie, du moins, cette consolation de vous.

3 et quand j’aurai parlé, tu pourras te railler.


Louis Segond :

Laissez-moi parler, je vous prie; Et, quand j`aurai parlé, tu pourras te moquer.

Martin :

Supportez-moi, et je parlerai, et après que j'aurai parlé, moquez-vous.

Ostervald :

Supportez-moi, et je parlerai; et, après que j'aurai parlé, tu te moqueras.

Darby :

Supportez-moi, et moi je parlerai, et après mes paroles, moque-toi!

Crampon :

Permettez-moi de parler à mon tour, et, quand j’aurai parlé, vous pourrez vous moquer.

4 Est-ce à un homme que j’adresse ma plainte ? Ou comment mon esprit ne serait-il pas poussé à bout ?


Louis Segond :

Est-ce contre un homme que se dirige ma plainte? Et pourquoi mon âme ne serait-elle pas impatiente?

Martin :

Pour moi, mon discours s'adresse-t-il à un homme? si cela était, comment mon esprit ne défaudrait-il pas?

Ostervald :

Mais est-ce à un homme que s'adresse ma plainte? Et comment ne perdrais-je pas toute patience?

Darby :

Ma plainte s'adresse-t-elle à un homme? Et pourquoi mon esprit ne serait-il pas à bout de patience?

Crampon :

Est-ce contre un homme que se porte ma plainte ? Comment donc la patience ne m’échapperait elle pas ?

5 Tournez-vous vers moi, et soyez étonnés, et mettez la main sur la bouche.


Louis Segond :

Regardez-moi, soyez étonnés, Et mettez la main sur la bouche.

Martin :

Regardez-moi, et soyez étonnés, et mettez la main sur la bouche.

Ostervald :

Regardez-moi, et soyez étonnés, et mettez la main sur la bouche.

Darby :

Tournez-vous vers moi, et soyez étonnés, et mettez la main sur la bouche.

Crampon :

Regardez-moi et soyez dans la stupeur, et mettez la main sur votre bouche.

6 Quand je m’en souviens, je suis épouvanté, et le frisson saisit ma chair.


Louis Segond :

Quand j`y pense, cela m`épouvante, Et un tremblement saisit mon corps.

Martin :

Quand je pense à mon état, j'en suis tout étonné, et un tremblement saisit ma chair.

Ostervald :

Quand j'y pense, je suis éperdu, et un frisson saisit ma chair.

Darby :

Quand je m'en souviens, je suis terrifié, et le frisson saisit ma chair:

Crampon :

Quand j’y pense, je frémis ; et un frissonnement saisit ma chair.

7 Pourquoi les méchants vivent-ils ? Ils vieillissent, même ils croissent en force.


Louis Segond :

Pourquoi les méchants vivent-ils? Pourquoi les voit-on vieillir et accroître leur force?

Martin :

Pourquoi les méchants vivent-ils, et vieillissent, et même pourquoi sont-ils les plus puissants?

Ostervald :

Pourquoi les méchants vivent-ils, vieillissent-ils, et croissent-ils en force?

Darby :

Pourquoi les méchants vivent-ils, deviennent-ils âgés, et croissent-ils même en force?

Crampon :

Pourquoi les méchants vivent-ils, et vieillissent-ils, accroissant leur force ?

8 Leur race s’affermit devant eux, auprès d’eux, et leurs rejetons, sous leurs yeux.


Louis Segond :

Leur postérité s`affermit avec eux et en leur présence, Leurs rejetons prospèrent sous leurs yeux.

Martin :

Leur race se maintient en leur présence avec eux, et leurs rejetons s'élèvent devant leurs yeux.

Ostervald :

Leur postérité s'établit devant eux, avec eux, et leurs rejetons sont sous leurs yeux.

Darby :

Leur postérité s'établit devant eux, auprès d'eux, et leurs descendants devant leurs yeux.

Crampon :

Leur postérité s’affermit autour d’eux, leurs rejetons fleurissent à leurs yeux.

9 Leurs maisons sont en paix, à l’abri de la crainte, et la verge de Dieu n’est pas sur eux.


Louis Segond :

Dans leurs maisons règne la paix, sans mélange de crainte; La verge de Dieu ne vient pas les frapper.

Martin :

Leurs maisons jouissent de la paix loin de la frayeur; la verge de Dieu n'est point sur eux.

Ostervald :

Leurs maisons sont en paix, à l'abri de la crainte, et la verge de Dieu n'est pas sur eux.

Darby :

Leurs maisons sont en paix, loin de la frayeur, et la verge de +Dieu n'est pas sur eux.

Crampon :

Leur maison est en paix, à l’abri de la crainte ; la verge de Dieu ne les touche pas.

10 Leur taureau produit sans manquer, leur génisse vêle et n’avorte pas.


Louis Segond :

Leurs taureaux sont vigoureux et féconds, Leurs génisses conçoivent et n`avortent point.

Martin :

Leur vache conçoit, et n'y manque point; leur jeune vache se décharge de son veau, et n'avorte point.

Ostervald :

Leur taureau n'est jamais impuissant, leur génisse vêle et n'avorte pas.

Darby :

Leur taureau engendre sans manquer, leur vache vêle et n'avorte pas.

Crampon :

Leur taureau est toujours fécond, leur génisse enfante et n’avorte pas.

11 Ils mènent dehors leurs jeunes enfants comme un troupeau, et ceux qui sont nés d’eux bondissent.


Louis Segond :

Ils laissent courir leurs enfants comme des brebis, Et les enfants prennent leurs ébats.

Martin :

Ils font sortir devant eux leurs petits, comme un troupeau de brebis, et leurs enfants sautent.

Ostervald :

Ils font courir devant eux leurs enfants comme un troupeau, et leur progéniture bondit.

Darby :

Ils font sortir leurs jeunes enfants comme un troupeau, et leurs enfants s'ébattent.

Crampon :

Ils laissent courir leurs enfants comme un troupeau, leurs nouveau-nés bondissent autour d’eux.

12 Ils chantent avec le tambourin et la harpe, et se réjouissent au son du chalumeau.


Louis Segond :

Ils chantent au son du tambourin et de la harpe, Ils se réjouissent au son du chalumeau.

Martin :

Ils sautent au son du tambour et du violon, et se réjouissent au son des orgues.

Ostervald :

Ils chantent avec le tambourin et la harpe, ils s'égaient au son du hautbois,

Darby :

Ils chantent au son du tambourin et de la harpe, et se réjouissent au son du chalumeau.

Crampon :

Ils chantent au son du tambourin et de la cithare, ils se divertissent au son du chalumeau.

13 Ils passent leurs jours dans le bonheur, et en un moment ils descendent au séjour des morts.


Louis Segond :

Ils passent leurs jours dans le bonheur, Et ils descendent en un instant au séjour des morts.

Martin :

Ils passent leurs jours dans les plaisirs, et en un moment ils descendent au sépulcre.

Ostervald :

Ils passent leurs jours dans le bonheur, et ils descendent au Sépulcre en un moment.

Darby :

Ils passent leurs jours dans le bonheur, et en un moment descendent dans le shéol.

Crampon :

Ils passent leurs jours dans le bonheur, et ils descendent en un instant au schéol.

14 Et [cependant] ils disent à Dieu : « Éloigne-toi de nous, car nous ne prenons pas plaisir à la connaissance de tes voies.


Louis Segond :

Ils disaient pourtant à Dieu: Retire-toi de nous; Nous ne voulons pas connaître tes voies.

Martin :

Cependant ils ont dit au Dieu Fort: Retire-toi de nous; car nous ne nous soucions point de la science de tes voies.

Ostervald :

Et cependant ils ont dit à Dieu: "Éloigne-toi de nous, nous ne voulons pas connaître tes voies.

Darby :

Et ils disent à *Dieu: Retire-toi de nous, nous ne prenons pas plaisir à la connaissance de tes voies.

Crampon :

Pourtant ils disaient à Dieu : « Retire-toi de nous ; nous ne désirons pas connaître tes voies.

15 Qu’est-ce que le Tout-Puissant, pour que nous le servions, et que gagnerions-nous à le solliciter ? »


Louis Segond :

Qu`est-ce que le Tout Puissant, pour que nous le servions? Que gagnerons-nous à lui adresser nos prières?

Martin :

Qui est le Tout-puissant que nous le servions? et quel bien nous reviendra-t-il de l'avoir invoqué?

Ostervald :

Qu'est-ce que le Tout-Puissant, pour que nous le servions? Et que gagnerions-nous à le prier? "

Darby :

Qu'est-ce que le Tout-puissant pour que nous le servions, et que nous profitera-t-il de nous adresser à lui?

Crampon :

Qu’est-ce que le Tout-Puissant, pour que nous le servions ? Que gagnerions-nous à le prier ? »

16 Voici, leur bonheur n’est-il pas dans leur main ? Loin de moi le conseil des méchants !


Louis Segond :

Quoi donc! ne sont-ils pas en possession du bonheur? -Loin de moi le conseil des méchants!

Martin :

Voilà, leur bien n'est pas en leur puissance. Que le conseil des méchants soit loin de moi!

Ostervald :

Voici, leur bonheur n'est-il pas en leurs mains? (Que le conseil des méchants soit loin de moi! )

Darby :

Voici, leur bonheur n'est pas dans leur main. Loin de moi le conseil des méchants!

Crampon :

Leur prospérité n’est-elle pas dans leur main ? Toutefois, loin de moi le conseil de l’impie !

17 Combien de fois arrive-t-il que la lampe des méchants s’éteigne, que leur calamité vienne sur eux, qu’il leur départe leur lot dans sa colère ;


Louis Segond :

Mais arrive-t-il souvent que leur lampe s`éteigne, Que la misère fonde sur eux, Que Dieu leur distribue leur part dans sa colère,

Martin :

Aussi combien de fois arrive-t-il que la lampe des méchants est éteinte, et que l'orage vient sur eux! Dieu leur distribuera leurs portions en sa colère.

Ostervald :

Combien de fois arrive-t-il que la lampe des méchants s'éteigne, que leur ruine vienne sur eux, que Dieu leur partage leurs lots dans sa colère,

Darby :

Combien de fois la lampe des méchants s'éteint-elle, et leur calamité vient-elle sur eux, et leur distribue-t-Il des douleurs dans sa colère,

Crampon :

Voit-on souvent s’éteindre la lampe des impies, la ruine fondre sur eux, et Dieu leur assigner un lot dans sa colère ?

18 qu’ils soient comme la paille au souffle du vent, comme la balle que l’ouragan ravit ?


Louis Segond :

Qu`ils soient comme la paille emportée par le vent, Comme la balle enlevée par le tourbillon?

Martin :

Ils seront comme la paille exposée au vent, et comme la balle qui est enlevée par le tourbillon.

Ostervald :

Qu'ils soient comme la paille au souffle du vent, et comme la balle enlevée par le tourbillon?

Darby :

Et sont-ils comme la paille devant le vent, et comme la balle chassée par la tempête?

Crampon :

Les voit-on comme la paille emportée par le vent, comme la glume enlevée par le tourbillon ?

19 C’est à ses fils, [dites-vous], que Dieu réserve [la peine de] son iniquité. Qu’il le lui rende, et il la connaîtra !


Louis Segond :

Est-ce pour les fils que Dieu réserve le châtiment du père? Mais c`est lui que Dieu devrait punir, pour qu`il le sente;

Martin :

Dieu réservera aux enfants du méchant la punition de ses violences, il la leur rendra, et il le saura.

Ostervald :

Vous dites: "Dieu réserve la peine à ses enfants; " mais qu'Il le punisse lui-même, afin qu'il le sente!

Darby :

+Dieu réserve à ses fils la punition de sa méchanceté: il la lui rend, et il le saura;

Crampon :

« Dieu, dites-vous, réserve à ses enfants son châtiment !... » Mais que Dieu le punisse lui-même pour qu’il le sente,

20 Que ses yeux voient sa propre ruine, et qu’il boive de la fureur du Tout-Puissant :


Louis Segond :

C`est lui qui devrait contempler sa propre ruine, C`est lui qui devrait boire la colère du Tout Puissant.

Martin :

Ses yeux verront sa ruine, et il boira le calice de la colère du Tout-puissant.

Ostervald :

Qu'il voie de ses propres yeux sa ruine, qu'il boive la colère du Tout-Puissant!

Darby :

Ses yeux verront sa calamité, et il boira de la fureur du Tout-puissant.

Crampon :

qu’il voie de ses yeux sa ruine, qu’il boive lui-même la colère du Tout-Puissant !

21 car quel plaisir prend-il à sa maison qui reste après lui, quand le nombre de ses mois est tranché ?


Louis Segond :

Car, que lui importe sa maison après lui, Quand le nombre de ses mois est achevé?

Martin :

Et quel plaisir aura-t-il en sa maison, laquelle il laisse après soi, puisque le nombre de ses mois aura été retranché?

Ostervald :

Car, que lui importe sa maison après lui, quand le nombre de ses mois est tranché?

Darby :

Car quel plaisir a-t-il à sa maison après lui, quand le nombre de ses mois est tranché?

Crampon :

Que lui importe, en effet, sa maison après lui, une fois que le nombre de ses mois est tranché ?

22 Est-ce à Dieu qu’on enseigne la science, lui qui juge ceux qui sont élevés ?


Louis Segond :

Est-ce à Dieu qu`on donnera de la science, A lui qui gouverne les esprits célestes?

Martin :

Enseignerait-on la science au Dieu Fort, à lui qui juge ceux qui sont élevés?

Ostervald :

Enseignerait-on la science à Dieu, lui qui juge ceux qui sont élevés?

Darby :

Est-ce à *Dieu qu'on enseignera la connaissance, quand c'est lui qui juge ceux qui sont haut élevés?

Crampon :

Est-ce à Dieu qu’on apprendra la sagesse, à lui qui juge les êtres les plus élevés ?

23 Tel meurt au milieu de sa prospérité entière ; tout, pour lui, est à l’aise et tranquille :


Louis Segond :

L`un meurt au sein du bien-être, De la paix et du bonheur,

Martin :

L'un meurt dans toute sa vigueur, tranquille et en repos;

Ostervald :

L'un meurt au sein du bien-être, tout à son aise et en repos.

Darby :

L'un meurt en pleine vigueur, entièrement tranquille et à l'aise;

Crampon :

L’un meurt au sein de sa prospérité, parfaitement heureux et tranquille,

24 ses parcs sont pleins de lait, et la mœlle de ses os est abreuvée.


Louis Segond :

Les flancs chargés de graisse Et la moelle des os remplie de sève;

Martin :

Ses vaisseaux sont remplis de lait, et ses os sont abreuvés de moëlle.

Ostervald :

Ses flancs sont chargés de graisse, et ses os comme abreuvés de mœlle;

Darby :

Ses flancs sont garnis de graisse, et la moelle de ses os est abreuvée.

Crampon :

les flancs chargés de graisse, et la moelle des os remplie de sève.

25 Tel autre meurt l’amertume dans l’âme et sans avoir goûté du bonheur.


Louis Segond :

L`autre meurt, l`amertume dans l`âme, Sans avoir joui d`aucun bien.

Martin :

Et l'autre meurt dans l'amertume de son âme, et n'ayant jamais fait bonne chère.

Ostervald :

Un autre meurt dans l'amertume de son âme, n'ayant jamais goûté le bonheur:

Darby :

Et l'autre meurt dans l'amertume de son âme et n'a jamais goûté le bonheur.

Crampon :

L’autre meurt, l’amertume dans l’âme, sans avoir goûté le bonheur.

26 Ils sont couchés ensemble sur la poussière, et les vers les couvrent !


Louis Segond :

Et tous deux se couchent dans la poussière, Tous deux deviennent la pâture des vers.

Martin :

Et néanmoins ils sont couchés également dans la poudre, et les vers les couvrent.

Ostervald :

Ils sont couchés ensemble dans la poussière, et les vers les couvrent.

Darby :

Ils gisent ensemble sur la poussière, et les vers les couvrent.

Crampon :

Tous deux se couchent également dans la poussière, et les vers les couvrent tous deux.

27 Voilà, je connais vos desseins, et vos projets contre moi pour m’accabler.


Louis Segond :

Je sais bien quelles sont vos pensées, Quels jugements iniques vous portez sur moi.

Martin :

Voilà, je connais vos pensées, et les jugements que vous formez contre moi.

Ostervald :

Voici, je connais vos pensées et les desseins que vous formez contre moi.

Darby :

Voici, je connais vos pensées, et vos plans contre moi pour me faire violence.

Crampon :

Ah ! Je sais bien quelles sont vos pensées, quels jugements iniques vous portez sur moi.

28 Car vous dites : Où est donc la maison du prince, où est la tente qui servait de demeure aux méchants ?


Louis Segond :

Vous dites: est la maison de l`homme puissant? est la tente qu`habitaient les impies?

Martin :

Car vous dites: est la maison de cet homme si puissant, et est la tente dans laquelle les méchants demeuraient?

Ostervald :

Car vous dites: est la maison de l'homme opulent, et est la tente, demeure des méchants?

Darby :

Car vous dites: est la maison du noble, et la tente des demeures des méchants?

Crampon :

Vous dites : « est la maison de l’oppresseur ! Qu’est devenue la tente qu’habitaient les impies ? »

29 N’avez-vous pas interrogé ceux qui passaient sur le chemin, et n’avez-vous pas eu égard à leurs indications ?


Louis Segond :

Mais quoi! n`avez-vous point interrogé les voyageurs, Et voulez-vous méconnaître ce qu`ils prouvent?

Martin :

Ne vous êtes-vous jamais informés des voyageurs, et n'avez-vous pas appris par les rapports qu'ils vous ont faits,

Ostervald :

N'avez-vous jamais interrogé les voyageurs, et n'avez-vous pas reconnu, par leurs témoignages,

Darby :

Ne l'avez-vous pas demandé à ceux qui passent par le chemin? Et n'avez-vous pas reconnu ce qui les distingue:

Crampon :

N’avez-vous donc jamais interrogé les voyageurs, et ignorez-vous leurs remarques ?

30 C’est qu’au jour de la calamité le méchant est épargné, et qu’il est conduit à l’écart au jour des fureurs.


Louis Segond :

Au jour du malheur, le méchant est épargné; Au jour de la colère, il échappe.

Martin :

Que le méchant est réservé pour le jour de la ruine, pour le jour que les fureurs sont envoyées?

Ostervald :

Qu'au jour de la calamité, le méchant est épargné, et qu'au jour des colères, il est éloigné?

Darby :

Que le méchant est épargné pour le jour de la calamité, qu'ils sont emmenés au jour de la fureur?

Crampon :

Au jour du malheur, le méchant est épargné ; au jour de la colère, il échappe au châtiment.

31 Qui ose lui dénoncer en face sa voie ? et qui lui rend ce qu’il a fait ?


Louis Segond :

Qui lui reproche en face sa conduite? Qui lui rend ce qu`il a fait?

Martin :

Mais qui le reprendra en face de sa conduite? et qui lui rendra le mal qu'il a fait?

Ostervald :

Qui lui représente en face sa conduite, et qui lui rend ce qu'il a fait?

Darby :

Qui lui dira en face sa voie? et ce qu'il a fait, qui le lui rendra?

Crampon :

Qui blâme devant lui sa conduite ? Qui lui demande compte de ce qu’il a fait ?

32 Il est conduit vers les sépulcres, et sur le tertre il veille encore.


Louis Segond :

Il est porté dans un sépulcre, Et il veille encore sur sa tombe.

Martin :

Il sera néanmoins porté au sépulcre, et il demeurera dans le tombeau.

Ostervald :

Il est porté au tombeau, et, sur le tertre, il veille encore.

Darby :

Il sera conduit dans un sépulcre, et sur le tertre il veillera.

Crampon :

On le porte honorablement au tombeau ; et on veille sur son mausolée.

33 Les mottes de la vallée lui sont douces ; après lui tout le monde suit à la file, et ceux qui marchent devant lui sont sans nombre.


Louis Segond :

Les mottes de la vallée lui sont légères; Et tous après lui suivront la même voie, Comme une multitude l`a déjà suivie.

Martin :

Les mottes des vallées lui sont agréables; et tout le monde s'en va à la file après lui, et des gens sans nombre marchent au-devant de lui.

Ostervald :

Les mottes de la vallée lui sont légères; après lui, suivent à la file tous les hommes, et devant lui, la foule est innombrable.

Darby :

Les mottes de la vallée lui sont douces; et après lui tout homme suit à la file, et ceux qui l'ont précédé sont sans nombre.

Crampon :

les glèbes de la vallée lui sont légères, et tous les hommes y vont à sa suite, comme des générations sans nombre l’y ont précédé.

34 Comment donc me donnez-vous de vaines consolations ? De vos réponses il ne reste que prévarication.


Louis Segond :

Pourquoi donc m`offrir de vaines consolations? Ce qui reste de vos réponses n`est que perfidie.

Martin :

Comment donc me donnez-vous des consolations vaines, puisqu'il y a toujours de la prévarication dans vos réponses?

Ostervald :

Comment donc me donnez-vous des consolations vaines? De vos réponses, ce qui reste, c'est la perfidie.

Darby :

Et comment me consolez-vous avec de vaines consolations? Vos réponses restent perfides.

Crampon :

Que signifient donc vos vaines consolations ? De vos réponses il ne reste que perfidie.


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