1 |
Mon âme est dégoûtée de la vie ; je veux laisser en moi libre cours à ma plainte, je veux parler dans l’amertume de mon âme. |
Louis Segond :
Mon âme est dégoûtée de la vie! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l`amertume de mon âme.
Martin :
Mon âme est ennuyée de ma vie; je m'abandonnerai à ma plainte, je parlerai dans l'amertume de mon âme.
Ostervald :
Mon âme a pris en dégoût la vie; je laisserai aller ma plainte, je parlerai dans l'amertume de mon âme.
Darby :
Mon âme est dégoûtée de ma vie; je laisserai libre cours à ma plainte, je parlerai dans l'amertume de mon âme,
Crampon :
Mon âme est lasse de la vie ; je donnerai libre cours à ma plainte, je parlerai dans l’amertume de mon cœur.
2 |
Je dirai à Dieu : Avant de me déclarer méchant, fais-moi connaître pourquoi tu plaides contre moi ! |
Louis Segond :
Je dis à Dieu: Ne me condamne pas! Fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie!
Martin :
Je dirai à Dieu: Ne me condamne point; montre-moi pourquoi tu plaides contre moi?
Ostervald :
Je dirai à Dieu: Ne me condamne point; fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie.
Darby :
Je dirai à +Dieu: Ne me condamne pas; fais-moi savoir pourquoi tu contestes avec moi.
Crampon :
Je dis à Dieu : Ne me condamne point ; apprends-moi sur quoi tu me prends à partie.
3 |
Est-ce un bonheur pour toi que d’opprimer, de rejeter le labeur de tes mains, tandis que tu fais luire ta splendeur sur le conseil des méchants ? |
Louis Segond :
Te paraît-il bien de maltraiter, De repousser l`ouvrage de tes mains, Et de faire briller ta faveur sur le conseil des méchants?
Martin :
Te plais-tu à m'opprimer, et à dédaigner l'ouvrage de tes mains, et à bénir les desseins des méchants?
Ostervald :
Peux-tu te plaire à accabler, à repousser l'œuvre de tes mains, et à éclairer les desseins des méchants?
Darby :
Prends-tu plaisir à opprimer, que tu méprises le travail de tes mains, et que tu fasses briller ta lumière sur le conseil des méchants?
Crampon :
Trouves-tu du plaisir à opprimer, à repousser l’œuvre de tes mains, à faire luire ta faveur sur le conseil des méchants ?
4 |
As-tu des yeux de chair, ou vois-tu comme voit un mortel ? |
Louis Segond :
As-tu des yeux de chair, Vois-tu comme voit un homme?
Martin :
As-tu des yeux de chair? vois-tu comme voit un homme mortel?
Ostervald :
As-tu des yeux de chair? Vois-tu comme voient les mortels?
Darby :
As-tu des yeux de chair? Vois-tu comme voit l'homme mortel?
Crampon :
As-tu des yeux de chair, ou bien vois-tu comme voient les hommes ?
5 |
Tes jours sont-ils comme ceux des mortels, ou tes années comme les jours de l’homme, |
Louis Segond :
Tes jours sont-ils comme les jours de l`homme, Et tes années comme ses années,
Martin :
Tes jours sont-ils comme les jours de l'homme mortel? tes années sont-elles comme les jours de l'homme?
Ostervald :
Tes jours sont-ils comme les jours des mortels? Tes années sont-elles comme les jours des humains?
Darby :
Tes jours sont-ils comme les jours d'un mortel, ou tes années, comme les jours de l'homme,
Crampon :
Tes jours sont-ils comme les jours de l’homme, ou bien tes années comme les années d’un mortel,
6 |
pour que tu cherches mon iniquité et que tu recherches mon péché, |
Louis Segond :
Pour que tu recherches mon iniquité, Pour que tu t`enquières de mon péché,
Martin :
Que tu recherches mon iniquité, et que tu t'informes de mon péché!
Ostervald :
Pour que tu fasses la recherche de mon iniquité et l'enquête de mon péché,
Darby :
Que tu recherches mon iniquité et que tu scrutes mon péché;
Crampon :
pour que tu recherches mon iniquité, pour que tu poursuives mon péché,
7 |
quoique tu saches que je ne suis pas un méchant, et que nul ne me délivrera de ta main ? |
Louis Segond :
Sachant bien que je ne suis pas coupable, Et que nul ne peut me délivrer de ta main?
Martin :
Tu sais que je n'ai point commis de crime, et qu'il n'y a personne qui me délivre de ta main.
Ostervald :
Quoique tu saches que je ne suis pas coupable, et que nul ne peut me délivrer de ta main.
Darby :
Puisque tu sais que je ne suis pas un méchant, et que nul ne délivre de ta main?
Crampon :
quand tu sais que je ne suis pas coupable, et que nul ne peut me délivrer de ta main ?
8 |
Tes mains m’ont formé et m’ont fait, en entier, tout autour ; et tu veux m’engloutir ! |
Louis Segond :
Tes mains m`ont formé, elles m`ont créé, Elles m`ont fait tout entier... Et tu me détruirais!
Martin :
Tes mains m'ont formé, et elles ont rangé toutes les parties de mon corps; et tu me détruirais!
Ostervald :
Tes mains m'ont formé et m'ont fait tout entier. Et tu me détruirais!
Darby :
Tes mains m'ont formé et m'ont façonné tout à l'entour en un tout, et tu m'engloutis!
Crampon :
Tes mains m’ont formé et façonné, tout entier, et tu voudrais me détruire !
9 |
Souviens-toi, je te prie, que tu m’as façonné comme de l’argile ; et tu veux me faire retourner dans la poussière ! |
Louis Segond :
Souviens-toi que tu m`as façonné comme de l`argile; Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière?
Martin :
Souviens-toi, je te prie, que tu m'as formé comme de la boue, et que tu me feras retourner en poudre.
Ostervald :
Souviens-toi donc que tu m'as formé comme de l'argile, et tu me ferais rentrer dans la poussière!
Darby :
Souviens-toi, je te prie, que tu m'as façonné comme de l'argile, et que tu me feras retourner à la poussière.
Crampon :
Souviens-toi que tu m’as pétri comme l’argile : et tu me ramènerais à la poussière !
10 |
Ne m’as-tu pas coulé comme du lait, et coagulé comme le fromage ? |
Louis Segond :
Ne m`as-tu pas coulé comme du lait? Ne m`as-tu pas caillé comme du fromage?
Martin :
Ne m'as-tu pas coulé comme du lait? et ne m'as-tu pas fait cailler comme un fromage?
Ostervald :
Ne m'as-tu pas coulé comme du lait, et caillé comme un fromage?
Darby :
Ne m'as-tu pas coulé comme du lait, et fais cailler comme du fromage?
Crampon :
Ne m’as-tu pas coulé comme le lait, et coagulé comme le fromage ?
11 |
Tu m’as revêtu de peau et de chair, et tu m’as tissé d’os et de muscles. |
Louis Segond :
Tu m`as revêtu de peau et de chair, Tu m`as tissé d`os et de nerfs;
Martin :
Tu m'as revêtu de peau et de chair, et tu m'as composé d'os et de nerfs.
Ostervald :
Tu m'as revêtu de peau et de chair, et tu m'as composé d'os et de nerfs.
Darby :
Tu m'as revêtu de peau et de chair, tu m'as tissé d'os et de nerfs;
Crampon :
Tu m’as revêtu de peau et de chair, tu m’as tissé d’os et de nerfs.
12 |
Tu m’as donné{Héb. fait vie et grâce.} vie et tu m’as fait grâce, et ta surveillance a gardé mon souffle : |
Louis Segond :
Tu m`as accordé ta grâce avec la vie, Tu m`as conservé par tes soins et sous ta garde.
Martin :
Tu m'as donné la vie, et tu as usé de miséricorde envers moi, et par tes soins continuels tu as gardé mon esprit.
Ostervald :
Tu m'as comblé de vie et de grâces, et ta providence a gardé mon souffle.
Darby :
Tu m'as donné la vie, et tu as usé de bonté envers moi, et tes soins ont gardé mon esprit;
Crampon :
Avec la vie, tu m’as accordé ta faveur, et ta providence a gardé mon âme.
13 |
et c’est là ce que tu cachais en ton cœur ; je sais que tu avais ceci par devers toi ! |
Louis Segond :
Voici néanmoins ce que tu cachais dans ton coeur, Voici, je le sais, ce que tu as résolu en toi-même.
Martin :
Et cependant tu gardais ces choses en ton coeur; mais je connais que cela était par-devers toi.
Ostervald :
Et voici ce que tu me réservais en ton cœur! Et voici, je le vois, ce qui était dans ta pensée:
Darby :
Et tu cachais ces choses dans ton coeur: je sais que cela était par devers toi.
Crampon :
Et pourtant, voilà ce que tu cachais dans ton cœur : Je vois bien ce que tu méditais.
14 |
Si je pèche, tu y prendra garde, et tu ne me tiendras pas pour innocent de mon iniquité. |
Louis Segond :
Si je pèche, tu m`observes, Tu ne pardonnes pas mon iniquité.
Martin :
Si j'ai péché, tu m'as aussi remarqué; et tu ne m'as point tenu quitte de mon iniquité.
Ostervald :
Si je péchais, tu le remarquerais, et tu ne m'absoudrais pas de ma faute;
Darby :
Si j'ai péché, tu m'as aussi observé, et tu ne me tiendras pas pour innocent de mon iniquité.
Crampon :
Si je pèche, tu m’observes, tu ne me pardonnes pas mon iniquité.
15 |
Suis-je méchant, malheur à moi ! Suis-je juste, rassasié d’ignominie et voyant mon humiliation, je n’ose lever la tête. |
Louis Segond :
Suis-je coupable, malheur à moi! Suis-je innocent, je n`ose lever la tête, Rassasié de honte et absorbé dans ma misère.
Martin :
Si j'ai fait méchamment, malheur à moi! si j'ai été juste, je n'en lève pas la tête plus haut. Je suis rempli d'ignominie; mais regarde mon affliction.
Ostervald :
Si j'étais méchant, malheur à moi! Si j'étais juste, je n'en lèverais pas la tête plus haut, je serais rassasié d'ignominie et spectateur de ma propre misère.
Darby :
Si j'ai agi méchamment, malheur à moi! Si j'ai marché justement, je ne lèverai pas ma tête, rassasié que je suis de mépris et voyant ma misère.
Crampon :
Suis-je coupable, malheur à moi ! Suis-je innocent, je n’ose lever la tête, rassasié de honte, et voyant ma misère.
16 |
Si [ma tête] s’élève, tu me fais la chasse comme un lion et tu ramènes tes merveilles contre moi, |
Louis Segond :
Et si j`ose la lever, tu me poursuis comme un lion, Tu me frappes encore par des prodiges.
Martin :
Elle va en augmentant; tu chasses après moi, comme un grand lion, et tu y reviens; tu te montres merveilleux contre moi.
Ostervald :
Si je redressais la tête, tu me donnerais la chasse comme à un lion, et tu multiplierais tes exploits contre moi;
Darby :
Et elle augmente: tu me fais la chasse comme un lion, et en moi tu répètes tes merveilles;
Crampon :
Si je me relève, tu me poursuis comme un lion, tu recommences à me tourmenter étrangement,
17 |
tu produis de nouveau tes témoins contre moi, et tu redoubles ton irritation sur moi ; contre moi les armées se succèdent. |
Louis Segond :
Tu m`opposes de nouveaux témoins, Tu multiplies tes fureurs contre moi, Tu m`assailles d`une succession de calamités.
Martin :
Tu renouvelles tes témoins contre moi, et ton indignation augmente contre moi. De nouvelles troupes toutes fraîches viennent contre moi.
Ostervald :
Tu produirais de nouveaux témoins contre moi, tu redoublerais de colère à mon égard, tes bataillons se renouvelleraient contre moi.
Darby :
Tu renouvelles tes témoins contre moi, et tu multiplies ton indignation contre moi. Une succession de maux et un temps de misère sont avec moi.
Crampon :
tu m’opposes de nouveaux témoins ; tu redoubles de fureur contre moi, des troupes de rechange viennent m’assaillir.
18 |
Et pourquoi m’as-tu fait sortir du sein de ma mère ? J’aurais expiré, et aucun œil ne m’aurait vu ; |
Louis Segond :
Pourquoi m`as-tu fait sortir du sein de ma mère? Je serais mort, et aucun oeil ne m`aurait vu;
Martin :
Et pourquoi m'as-tu tiré de la matrice? que n'y suis-je expiré, afin qu'aucun oeil ne m'eût vu!
Ostervald :
Mais pourquoi m'as-tu fait sortir du sein de ma mère? J'eusse expiré, et aucun œil ne m'aurait vu!
Darby :
Et pourquoi m'as-tu fait sortir du sein de ma mère? J'aurais expiré, et aucun oeil ne m'eût vu!
Crampon :
Pourquoi m’as-tu tiré du sein de ma mère ? Je serais mort, et aucun œil ne m’aurait vu.
19 |
je serais comme si je n’eusse jamais été ; j’aurais été porté du ventre au sépulcre ! |
Louis Segond :
Je serais comme si je n`eusse pas existé, Et j`aurais passé du ventre de ma mère au sépulcre.
Martin :
Et que j'eusse été comme n'ayant jamais été, et que j'eusse été porté du ventre de ma mère au sépulcre!
Ostervald :
Je serais comme n'ayant pas été; j'aurais été porté du sein maternel au tombeau!
Darby :
J'aurais été comme si je n'eusse pas été; de la matrice on m'eût porté au sépulcre!
Crampon :
Je serais comme si je n’eusse jamais été, du sein maternel j’aurais été porté au sépulcre.
20 |
Mes jours ne sont-ils pas peu de chose ? Oh ! qu’il cesse ! Qu’il se retire de moi, et que je reprenne un peu de sérénité, |
Louis Segond :
Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre? Qu`il me laisse, Qu`il se retire de moi, et que je respire un peu,
Martin :
Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre? Cesse donc et te retire de moi, et permets que je me renforce un peu.
Ostervald :
Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre? Qu'il me laisse! Qu'il éloigne sa main de moi, et que je respire un peu!
Darby :
Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre? Qu'il cesse donc, qu'il se retire de moi, et je me remonterai un peu,
Crampon :
Mes jours ne sont-ils pas bien courts ? Qu’il me laisse ! Qu’il se retire et que je respire un instant,
21 |
avant que je m’en aille, pour ne plus revenir, vers la terre de ténèbres et d’ombre de la mort ; |
Louis Segond :
Avant que je m`en aille, pour ne plus revenir, Dans le pays des ténèbres et de l`ombre de la mort,
Martin :
Avant que j'aille au lieu d'où je ne reviendrai plus; en la terre de ténèbres, et de l'ombre de la mort;
Ostervald :
Avant que j'aille, pour n'en plus revenir, dans la terre des ténèbres et de l'ombre de la mort;
Darby :
Avant que je m'en aille, pour ne plus revenir, dans le pays de l'obscurité et de l'ombre de la mort,
Crampon :
avant que je m’en aille, pour ne plus revenir, dans la région des ténèbres et de l’ombre de la mort,
22 |
terre sombre comme une nuit profonde, [terre] d’ombre de la mort et de confusion, et où la clarté du jour est comme une nuit profonde ! |
Louis Segond :
Pays d`une obscurité profonde, Où règnent l`ombre de la mort et la confusion, Et où la lumière est semblable aux ténèbres.
Martin :
Terre d'une grande obscurité, comme étant les ténèbres de l'ombre de la mort, où il n'y a aucun ordre, et où rien ne luit que des ténèbres.
Ostervald :
Terre obscure comme la nuit, où règnent l'ombre de la mort et le chaos, où la lumière est comme la nuit!
Darby :
Terre sombre comme les ténèbres de l'ombre de la mort, et où il n'y a que confusion, et où la clarté est comme des ténèbres profondes.
Crampon :
morne et sombre région, où règnent l’ombre de la mort et le chaos, où la clarté est pareille aux ténèbres.