2 | un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté ; |
4 | un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser ; |
5 | un temps pour jeter des pierres, et un temps pour en ramasser ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’abstenir d’embrassements. |
7 | un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ; |
11 | Dieu a fait toute chose belle en son temps, il a mis aussi dans leur cœur l’éternité, mais sans que l’homme puisse comprendre l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. |
12 | Et j’ai reconnu qu’il n’y a rien de meilleur pour eux que de se réjouir et se donner du bien-être pendant leur vie, |
13 | et en même temps que si un homme mange et boit, et jouit du bien-être au milieu de son travail, c’est là un don de Dieu. |
14 | J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter ni rien à en retrancher : Dieu agit ainsi afin qu’on le craigne. |
15 | Ce qui se fait existait déjà, et ce qui se fera a déjà été : Dieu ramène ce qui est passé. — L’homme livré à la tyrannie des chefs. — |
16 | J’ai encore vu sous le soleil, qu’au siège même du droit il y a la méchanceté, et au lieu de la justice, il y a l’iniquité. |
17 | J’ai dit dans mon cœur : " Dieu jugera le juste et le méchant, car il y a là un temps pour toute chose, et pour toute œuvre. " |
18 | J’ai dit dans mon cœur au sujet des enfants des hommes : " Cela arrive ainsi, afin que Dieu les éprouve, et qu’ils voient qu’ils sont quant à eux-mêmes semblables aux bêtes. " |
19 | Car le sort des enfants des hommes est le sort de la bête : ils ont un même sort ; comme l’un meurt, l’autre meurt aussi, il n’y a qu’un même souffle pour tous ; l’avantage de l’homme sur la bête est nul, car tout est vanité. |
21 | Qui connaît le souffle des enfants des hommes, qui monte en haut, et le souffle de la bête, qui descend en bas vers la terre ? |
22 | Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se réjouir dans ses œuvres : c’est là sa part. Car qui lui donnera de découvrir ce qui arrivera après lui ? |