Ecclésiaste 2 Traduction Crampon


1 J’ai dit dans mon cœur : " Viens donc, je t’éprouverai par la joie ; goûte le plaisir ! " Et voici, cela est encore une vanité.


Louis Segond :

J`ai dit en mon coeur: Allons! je t`éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, c`est encore une vanité.

Martin :

J'ai dit en mon coeur: Voyons, que je t'éprouve maintenant par la joie, et prends du bon temps; et voilà, cela aussi est une vanité.

Ostervald :

J'ai dit en mon cœur: Allons, que je t'éprouve maintenant par la joie, et jouis du bonheur; mais voici, cela est aussi une vanité.

Darby :

J'ai dit en mon coeur: Allons! je t'éprouverai par la joie: jouis donc du bien-être.

Lausanne :

J’ai dit en mon cœur : Viens donc ! que je t’éprouve par la joie, et goûte le bien-être{Héb. vois du bien.} et voici, cela aussi est vanité.

2 J’ai dit du rire : " Insensé ! " et de la joie : " Que produit-elle ? "


Louis Segond :

J`ai dit du rire: Insensé! et de la joie: A quoi sert-elle?

Martin :

J'ai dit touchant le ris: Il est insensé; et touchant la joie: De quoi sert-elle?

Ostervald :

J'ai dit du rire: Insensé! et de la joie: A quoi sert-elle?

Darby :

Et voici, cela aussi est vanité. J'ai dit au rire: Tu es déraison; et à la joie: Que fait-elle?

Lausanne :

J’ai dit du rire : Il est déraisonnable, et de la joie : Que procure-t-elle ?

3 Je m’appliquai dans mon cœur à livrer ma chair au vin, tandis que mon cœur me conduirait avec sagesse, et à m’attacher à la folie, jusqu’à ce que je visse ce qu’il est bon pour les enfants des hommes de faire sous le ciel durant les jours de leur vie.


Louis Segond :

Je résolus en mon coeur de livrer ma chair au vin, tandis que mon coeur me conduirait avec sagesse, et de m`attacher à la folie jusqu`à ce que je visse ce qu`il est bon pour les fils de l`homme de faire sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie.

Martin :

J'ai recherché en moi-même le moyen de me traiter délicatement, de faire que mon coeur s'accoutumât cependant à la sagesse, et qu'il comprît ce que c'est que la folie, jusques à ce que je visse ce qu'il serait bon aux hommes de faire sous les cieux, pendant les jours de leur vie.

Ostervald :

J'ai résolu en mon cœur de livrer ma chair à l'attrait du vin, tandis que mon cœur se guiderait avec sagesse, et de m'attacher à la folie, jusques à ce que je visse ce qu'il est bon aux hommes de faire sous les cieux, pendant le nombre des jours de leur vie.

Darby :

J'ai recherché en mon coeur de traiter ma chair avec du vin, tout en conduisant mon coeur par la sagesse, et de saisir la folie, jusqu'à ce que je visse quel serait, pour les fils des hommes, ce bien qu'ils feraient sous les cieux tous les jours de leur vie.

Lausanne :

J’ai imaginé en mon cœur de livrer ma chair à l’attrait du vin, tandis que mon cœur se guiderait avec sagesse, et de m’attacher à la sottise jusqu’à ce que je visse ce qu’il est bon que les fils des hommes fassent sous les cieux pendant le nombre [limité] des jours de leur vie.

4 J’exécutai de grands ouvrages, je me bâtis des maisons, je me plantai des vignes ;


Louis Segond :

J`exécutai de grands ouvrages: je me bâtis des maisons; je me plantai des vignes;

Martin :

Je me suis fait des choses magnifiques; je me suis bâti des maisons; je me suis planté des vignes.

Ostervald :

J'ai fait de grands ouvrages; je me suis bâti des maisons; je me suis planté des vignes;

Darby :

J'ai fait de grandes choses: je me suis bâti des maisons, je me suis planté des vignes;

Lausanne :

Je fis de grands ouvrages : je me bâtis des maisons ; je me plantai des vignes ;

5 Je me fis des jardins et des vergers, et j’y plantai des arbres à fruit de toute espèce ;


Louis Segond :

je me fis des jardins et des vergers, et j`y plantai des arbres à fruit de toute espèce;

Martin :

Je me suis fait des jardins et des vergers, et j'y ai planté des arbres fruitiers de toutes sortes.

Ostervald :

Je me suis fait des jardins et des vergers, et j'y ai planté toutes sortes d'arbres fruitiers;

Darby :

je me suis fait des jardins et des parcs, et j'y ai planté des arbres à fruit de toute espèce;

Lausanne :

je me fis des jardins et des parcs, j’y plantai des arbres à fruit de toute genre :

6 je me fis des réservoirs d’eau, pour arroser des bosquets croissaient les arbres.


Louis Segond :

je me créai des étangs, pour arroser la forêt croissaient les arbres.

Martin :

Je me suis fait des réservoirs d'eaux, pour en arroser le parc planté d'arbres.

Ostervald :

Je me suis fait des réservoirs d'eaux, pour en arroser le parc planté d'arbres.

Darby :

je me suis fait des réservoirs d'eau pour en arroser la forêt poussent les arbres.

Lausanne :

je me fils des étangs d’eau pour en arroser la forêt poussaient les arbres.

7 J’achetai des serviteurs et des servantes, et j’eus leurs enfants nés dans la maison ; j’eus aussi des troupeaux de bœufs et de brebis, plus que tous ceux qui furent avant moi dans Jérusalem.


Louis Segond :

J`achetai des serviteurs et des servantes, et j`eus leurs enfants nés dans la maison; je possédai des troupeaux de boeufs et de brebis, plus que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem.

Martin :

J'ai acquis des hommes et des femmes esclaves; et j'ai eu des esclaves nés en ma maison, et j'ai eu plus de gros et de menu bétail que tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem.

Ostervald :

J'ai acquis des serviteurs et des servantes, et j'ai eu leurs enfants, nés en ma maison; et j'ai eu plus de gros et de menu bétail que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem;

Darby :

J'ai acquis des serviteurs et des servantes, et j'en ai eu qui sont nés dans ma maison; j'ai eu aussi des troupeaux de gros et de menu bétail, en grand nombre, plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem.

Lausanne :

J’acquis des esclaves hommes et femmes ; j’en eus de nés à la maison ; de plus, j’eus de nombreux troupeaux de gros et de menu bétail, plus que tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem.

8 Je m’amassai aussi de l’argent et de l’or, et les richesses des rois et des provinces ; je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des enfants des hommes, des femmes en abondance.


Louis Segond :

Je m`amassai de l`argent et de l`or, et les richesses des rois et des provinces. Je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils de l`homme, des femmes en grand nombre.

Martin :

Je me suis aussi amassé de l'argent et de l'or, et des plus précieux joyaux qui se trouvent chez les Rois et dans les Provinces; je me suis acquis des chanteurs et des chanteuses, et les délices des hommes, une harmonie d'instruments de musique, même plusieurs harmonies de toutes sortes d'instruments;

Ostervald :

Je me suis aussi amassé de l'argent et de l'or, et les richesses des rois et des provinces; je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses, et les délices des hommes, des femmes en grand nombre.

Darby :

Je me suis aussi amassé de l'argent et de l'or, et les trésors des rois et des provinces; je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils des hommes, une femme et des concubines.

Lausanne :

Je m’amassai aussi de l’argent et de l’or, la possession des rois et des provinces ; je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les jouissances des fils des hommes, une femme et des femmes ;

9 Je devins grand et je l’emportai sur tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem ; et même ma sagesse demeura avec moi.


Louis Segond :

Je devins grand, plus grand que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. Et même ma sagesse demeura avec moi.

Martin :

Je me suis agrandi, et je me suis accru plus que tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem, et ma sagesse est demeurée avec moi.

Ostervald :

Je me suis agrandi, et je me suis accru plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem; et même ma sagesse est demeurée avec moi.

Darby :

Et je suis devenu grand et je me suis accru plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem; et pourtant ma sagesse est demeurée avec moi.

Lausanne :

et je devins plus grand et plus riche qu’aucun homme qui ait été avant moi dans Jérusalem, et même ma sagesse demeura avec moi.

10 Tout ce que mes yeux désiraient, je ne les en ai pas privés; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie ; car mon cœur prenait plaisir à tout mon travail, et ce fut ma part de tout mon travail.


Louis Segond :

Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés; je n`ai refusé à mon coeur aucune joie; car mon coeur prenait plaisir à tout mon travail, et c`est la part qui m`en est revenue.

Martin :

Enfin, je n'ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu'ils ont demandé, et je n'ai épargné aucune joie à mon coeur; car mon coeur s'est réjoui de tout mon travail; et c'est tout ce que j'ai eu de tout mon travail.

Ostervald :

Enfin, je n'ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu'ils ont désiré, et je n'ai épargné aucune joie à mon cœur; car mon cœur s'est réjoui de tout mon travail, et c'est la part que j'ai eue de tout mon travail.

Darby :

Et quoi que mes yeux aient désiré, je ne les en ai point privés; je n'ai refusé à mon coeur aucune joie, car mon coeur s'est réjoui de tout mon travail, et c'est la part que j'ai eue de tout mon travail.

Lausanne :

Et quoi que mes yeux aient demandé, je ne les en ai point privés : je n’ai refusé à mon cœur aucune joie ; car mon cœur s’est réjoui de tout mon labeur, et c’est la part qui m’est revenue de tout mon labeur.

11 Puis j’ai considéré toutes mes œuvres que mes mains avaient faites, et le labeur que leur exécution m’avait coûté ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun profit sous le soleil.

Fin du sage et de l’insensé.


Louis Segond :

Puis, j`ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j`avais prise à les exécuter; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n`y a aucun avantage à tirer de ce qu`on fait sous le soleil.

Martin :

Mais ayant considéré toutes mes oeuvres que mes mains avaient faites, et tout le travail auquel je m'étais occupé en les faisant, voilà tout était vanité, et rongement d'esprit; tellement que l'homme n'a aucun avantage de ce qui est sous le soleil.

Ostervald :

Et j'ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et le travail auquel je m'étais livré pour les faire; et voici, tout est vanité et tourment d'esprit; et il n'y a aucun avantage sous le soleil.

Darby :

Et je me suis tourné vers toutes les oeuvres que mes mains avaient faites, et vers tout le travail dont je m'étais travaillé pour les faire; et voici, tout était vanité et poursuite du vent, et il n'y en avait aucun profit sous le soleil.

Lausanne :

Et je me suis tourné vers tous les ouvrages que me mains avaient faits, et [j’ai vu] le labeur dont je m’étais tourmenté en [les] faisant ; et voici, tout est vanité et effort stérile, et il n’y a nul avantage sous le soleil.

12 Alors j’ai tourné mes regards vers la sagesse pour la comparer avec la sottise et la folie. Car quel est l’homme qui pourrait venir après le roi, lui à qui on a conféré cette dignité depuis longtemps ?


Louis Segond :

Alors j`ai tourné mes regards vers la sagesse, et vers la sottise et la folie. -Car que fera l`homme qui succédera au roi? Ce qu`on a déjà fait.

Martin :

Puis je me suis mis à considérer tant la sagesse, que les sottises, et la folie, (or qui est l'homme qui pourrait suivre le Roi en ce qui a été déjà fait?)

Ostervald :

Puis je me suis mis à considérer et la sagesse et la sottise et la folie. (Car que fera l'homme qui viendra après le roi? Ce qui s'est déjà fait. )

Darby :

Et je me suis tourné pour voir la sagesse, et les choses déraisonnables et la folie; car que fera l'homme qui viendra après le roi? -ce qui a été déjà fait.

Lausanne :

Et je me suis tourné pour considérer{Héb. pour voir.} la sagesse, et la déraison et la sottise ; (car que fera l’homme qui viendra après le roi ? Ce qui s’est déjà fait.)

13 Et j’ai vu que la sagesse a autant d’avantage sur la folie, que la lumière sur les ténèbres :


Louis Segond :

Et j`ai vu que la sagesse a de l`avantage sur la folie, comme la lumière a de l`avantage sur les ténèbres;

Martin :

Et j'ai vu que la sagesse a beaucoup d'avantage sur la folie, comme la lumière a beaucoup d'avantage sur les ténèbres.

Ostervald :

Et j'ai vu que la sagesse a de l'avantage sur la folie, comme la lumière a de l'avantage sur les ténèbres.

Darby :

Et j'ai vu que la sagesse a un avantage sur la folie, comme la lumière a un avantage sur les ténèbres.

Lausanne :

Et j’ai vu que la sagesse a un avantage sur la sottise comme la lumière a un avantage sur les ténèbres.

14 Le sage a ses yeux à la tête, et l’insensé marche dans les ténèbres.

Et j’ai aussi reconnu qu’un même sort les atteindra tous deux.


Louis Segond :

le sage a ses yeux à la tête, et l`insensé marche dans les ténèbres. Mais j`ai reconnu aussi qu`ils ont l`un et l`autre un même sort.

Martin :

Le sage a ses yeux en sa tête, et le fou marche dans les ténèbres; mais j'ai aussi connu qu'un même accident leur arrive à tous.

Ostervald :

Le sage a ses yeux dans sa tête, et l'insensé marche dans les ténèbres; mais j'ai reconnu aussi qu'un même accident leur arrive à tous.

Darby :

Le sage a ses yeux à sa tête, et le fou marche dans les ténèbres; mais j'ai connu, moi aussi, qu'un même sort les atteint tous.

Lausanne :

Le sage a les yeux à la tête{Héb. ses yeux dans sa tête.} et l’insensé marche dans les ténèbres ; mais j’ai connu aussi qu’un même accident leur arrive à tous.

15 Et j’ai dit dans mon cœur : " Le même sort que celui de l’insensé m’atteindra moi aussi ; à quoi bon donc toute ma sagesse ? " Et j’ai dit dans mon cœur que cela encore est une vanité.


Louis Segond :

Et j`ai dit en mon coeur: J`aurai le même sort que l`insensé; pourquoi donc ai-je été plus sage? Et j`ai dit en mon coeur que c`est encore une vanité.

Martin :

C'est pourquoi j'ai dit en mon coeur: Il m'arrivera comme au fou; de quoi donc me servira-t-il alors d'avoir été plus sage? C'est pourquoi j'ai dit en mon coeur, que cela aussi est une vanité.

Ostervald :

Et j'ai dit en mon cœur: Il m'arrivera comme à l'insensé. Pourquoi donc ai-je été plus sage? Et j'ai dit en mon cœur, que cela aussi est une vanité.

Darby :

Et j'ai dit en mon coeur: Le sort du fou m'atteint, moi aussi; et pourquoi alors ai-je été si sage? Et j'ai dit en mon coeur que cela aussi est vanité.

Lausanne :

Et j’ai dit en mon cœur : Le même accident [qui arrive] à l’insensé m’arrivera aussi à moi, et pourquoi alors ai-je été plus sage [que lui] ? Et j’ai dit en mon cœur que cela aussi est vanité.

16 Car la mémoire du sage n’est pas plus éternelle que celle de l’insensé ; dès les jours qui suivent, tous deux sont également oubliés. Eh quoi ! Le sage meurt aussi bien que l’insensé !


Louis Segond :

Car la mémoire du sage n`est pas plus éternelle que celle de l`insensé, puisque déjà les jours qui suivent, tout est oublié. Eh quoi! le sage meurt aussi bien que l`insensé!

Martin :

Car on ne se souviendra pas du sage, non plus que du fou; parce que ce qui est maintenant, va être oublié dans les jours qui suivent; et comment le sage meurt-il de même que le fou?

Ostervald :

La mémoire du sage ne sera pas plus éternelle que celle de l'insensé; puisque, dans les jours à venir, tout sera depuis longtemps oublié. Comment le sage meurt-il de même que l'insensé?

Darby :

Car jamais on ne se souviendra du sage, non plus que du fou, puisque déjà dans les jours qui viennent tout est oublié. Et comment le sage meurt-il comme le fou?

Lausanne :

En effet, pour le sage non plus que pour l’insensé, il n’est point de souvenir à perpétuité ; dans les jours à venir tout sera oublié depuis longtemps. Ah ! comment le sage meurt-il avec l’insensé !

17 Et j’ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil est mauvais à mes yeux, car tout est vanité et poursuite du vent.

Chacun doit laisser à d’autres le fruit de son travail.


Louis Segond :

Et j`ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m`a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent.

Martin :

C'est pourquoi j'ai haï cette vie, à cause que les choses qui se sont faites sous le soleil m'ont déplu; car tout est vanité, et rongement d'esprit.

Ostervald :

Et j'ai haï cette vie; car les choses qui se font sous le soleil m'ont déplu; car tout est vanité et tourment d'esprit.

Darby :

Et j'ai haï la vie, parce que l'oeuvre qui se fait sous le soleil m'a été à charge, car tout est vanité et poursuite du vent.

Lausanne :

Et je haïssais la vie, car le travail{Héb. l’ouvrage.} qui se fait sous le soleil m’était à charge, parce que tout est vanité et effort stérile.

18 Et j’ai haï tout mon travail, que j’ai fait sous le soleil, et que je laisserai à l’homme qui viendra après moi.


Louis Segond :

J`ai haï tout le travail que j`ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l`homme qui me succédera.

Martin :

J'ai aussi haï tout mon travail, auquel je me suis occupé sous le soleil, parce que je le laisserai à l'homme qui sera après moi.

Ostervald :

Et j'ai haï tout le travail que j'ai fait sous le soleil; parce que je le laisserai à l'homme qui sera après moi.

Darby :

Et j'ai haï tout le travail auquel j'ai travaillé sous le soleil, parce que je dois le laisser à l'homme qui sera après moi.

Lausanne :

Et je haïssais tout le travail dont je me tourmentais sous le soleil, et que je dois laisser à l’homme qui me succédera.

19 Et qui sait s’il sera sage ou insensé ? Cependant il sera maître de mon travail, dans lequel j’ai mis ma peine et ma sagesse sous le soleil. C’est encore là une vanité.


Louis Segond :

Et qui sait s`il sera sage ou insensé? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C`est encore une vanité.

Martin :

Et qui sait s'il sera sage ou fou? Cependant il sera maître de tout mon travail, auquel je me suis occupé, et de ce en quoi j'ai été sage sous le soleil; cela aussi est une vanité.

Ostervald :

Et qui sait s'il sera sage ou insensé? Cependant, il sera maître de tout le travail auquel je me suis livré, et de ce que j'ai fait avec sagesse sous le soleil. Cela aussi est une vanité.

Darby :

Et qui sait s'il sera un sage ou un sot? Et il sera maître de tout mon travail auquel j'ai travaillé et dans lequel j'ai été sage sous le soleil. Cela aussi est vanité.

Lausanne :

Et qui sait s’il sera un sage ou un sot ? Et il sera maître de tout mon labeur, dont je me suis tourmenté, et que j’ai fait avec sagesse sous le soleil. Cela aussi est vanité.

20 Et j’en suis venu à livrer mon cœur au découragement, à cause de tout le travail que j’ai fait sous le soleil.


Louis Segond :

Et j`en suis venu à livrer mon coeur au désespoir, à cause de tout le travail que j`ai fait sous le soleil.

Martin :

C'est pourquoi j'ai fait en sorte que mon coeur perdît toute espérance de tout le travail auquel je m'étais occupé sous le soleil.

Ostervald :

C'est pourquoi je me suis mis à n'espérer plus rien de tout le travail auquel je m'étais livré sous le soleil.

Darby :

Alors je me suis mis à faire désespérer mon coeur à l'égard de tout le travail dont je me suis travaillé sous le soleil.

Lausanne :

Et je me suis mis à laisser mon cœur désespérer de tout le labeur dont je m’étais tourmenté sous le soleil ;

21 Car, qu’un homme qui a déployé dans son travail sagesse, intelligence et habileté, en laisse le fruit en partage à un homme qui n’y a pas travaillé : c’est encore là une vanité et un grand mal.


Louis Segond :

Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s`en est point occupé. C`est encore une vanité et un grand mal.

Martin :

Car il y a tel homme, dont le travail a été avec sagesse, science, et adresse, qui néanmoins le laisse à celui qui n'y a point travaillé comme étant sa part; cela aussi est une vanité et un grand mal.

Ostervald :

Car tel homme a travaillé avec sagesse, science et succès, et il laisse tout en partage à un homme qui n'y a point travaillé. Cela aussi est une vanité et un grand mal.

Darby :

Car il y a tel homme qui a travaillé avec sagesse, et avec connaissance, et avec droiture, et qui laisse ce qu'il a acquis à un homme qui n'y a pas travaillé, pour être son partage. Cela aussi est vanité et un grand mal.

Lausanne :

car il est tel homme dont le labeur [s’est fait] avec sagesse, et avec science, et avec profit, et c’est à un homme qui ne s’en est point tourmenté qu’il le laisse comme sa part. Cela aussi est vanité, et grand mal.

22 En effet, que revient-il à l’homme de tout son travail, et du souci de son cœur, qui le fatiguent sous le soleil ?


Louis Segond :

Que revient-il, en effet, à l`homme de tout son travail et de la préoccupation de son coeur, objet de ses fatigues sous le soleil?

Martin :

Car qu'est-ce que l'homme a de tout son travail, et du rongement de son coeur, dont il se travaille sous le soleil?

Ostervald :

Que reste-t-il, en effet, à l'homme de tout son travail, et du tourment de son cœur, de ce dont il se fatigue sous le soleil?

Darby :

Car qu'est-ce que l'homme a de tout son travail, et de la poursuite de son coeur, dont il s'est tourmenté sous le soleil?

Lausanne :

En effet, qu’y a-t-il pour l’homme dans tout son labeur et dans l’étude de son cœur, dont il se tourmente sous le soleil ?

23 Tous ses jours ne sont que douleur, ses occupations que chagrins ; la nuit même son cœur ne se repose pas : c’est encore là une vanité.

Conclusion


Louis Segond :

Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n`est que chagrin; même la nuit son coeur ne repose pas. C`est encore une vanité.

Martin :

Puisque tous ses jours ne sont que douleurs, et son occupation que chagrin; même la nuit son coeur ne repose point; cela aussi est une vanité.

Ostervald :

Car tous ses jours ne sont que douleurs, et son occupation n'est que chagrin; même la nuit son cœur ne repose point. Cela aussi est une vanité.

Darby :

Car tous ses jours sont douleur, et son occupation est chagrin; même la nuit son coeur ne repose pas. Cela aussi est vanité.

Lausanne :

Car tous ses jours sont des douleurs, et son affaire est le chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. C’est aussi est vanité.

24 Il n’y a rien de meilleur pour l’homme que de manger et de boire, et de faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail ; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu.


Louis Segond :

Il n`y a de bonheur pour l`homme qu`à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail; mais j`ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu.

Martin :

N'est-ce donc pas un bien pour l'homme de manger, et de boire, et de faire que son âme jouisse du bien dans son travail? J'ai vu aussi que cela vient de la main de Dieu.

Ostervald :

Ne vaut-il pas mieux pour l'homme, manger et boire, et faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail? J'ai vu aussi que cela vient de la main de Dieu.

Darby :

Il n'y a rien de bon pour l'homme que de manger et de boire, et de faire jouir son âme du bien-être dans son travail. Et j'ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu.

Lausanne :

Il n’est rien de bon pour l’homme, en son labeur, que de manger et de boire, et de faire goûter le bien-être{Héb. faire voir du bien.} à son âme. Pour cela aussi, j’ai vu que c’est une chose qui vient de la main de Dieu.

25 Qui, en effet, peut sans lui manger et jouir du bien-être ?


Louis Segond :

Qui, en effet, peut manger et jouir, si ce n`est moi?

Martin :

Car qui en mangera, et qui s'en sentira plutôt que moi?

Ostervald :

Qui, en effet, a mangé, qui s'est réjoui plus que moi?

Darby :

Car qui peut manger, et qui peut jouir plus que moi?

Lausanne :

Car qui peut manger et jouir, si ce n’est moi ?

26 Car à l’homme qui est bon devant lui, il donne la sagesse, la science et la joie ; mais au pécheur, il donne le soin de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est bon devant Dieu. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent.


Louis Segond :

Car il donne à l`homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d`amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C`est encore une vanité et la poursuite du vent.

Martin :

Parce que Dieu donne à celui qui lui est agréable, de la sagesse, de la science, et de la joie; mais il donne au pécheur de l'occupation à recueillir et à assembler, afin que cela soit donné à celui qui est agréable à Dieu; cela aussi est une vanité, et un rongement d'esprit.

Ostervald :

Car Dieu donne à l'homme qui lui est agréable, la sagesse, la science et la joie; mais il donne au pécheur la tâche de recueillir et d'amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. Cela aussi est une vanité et un tourment d'esprit.

Darby :

Car à l'homme qui est bon devant lui, Dieu donne sagesse et connaissance et joie; mais à celui qui pèche, il donne l'occupation de rassembler et d'amasser, pour donner à celui qui est bon devant Dieu. Cela aussi est vanité et poursuite du vent.

Lausanne :

C’est que, à l’homme qui est bon devant sa face, il donne sagesse, et science, et joie, tandis qu’à celui qui pèche, il donne pour affaire de recueillir et d’amasser afin de donner à qui est bon devant la face de Dieu. Cela aussi est vanité et effort inutile{Héb. de vent.}


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