Cantiques 8 Traduction Crampon


1

Oh ! que ne m’es-tu un frère,
qui aurait sucé les mamelles de ma mère !
Te rencontrant dehors, je t’embrasserais,
et on ne pourrait me mépriser.



Louis Segond :

Oh! Que n`es-tu mon frère, Allaité des mamelles de ma mère! Je te rencontrerais dehors, je t`embrasserais, Et l`on ne me mépriserait pas.

Martin :

Plût à Dieu que tu me fusses comme un frère qui a sucé les mamelles de ma mère! je t'irais trouver dehors, je te baiserais, et on ne m'en mépriserait point.

Ostervald :

Plût à Dieu que tu fusses comme mon frère, allaité des mamelles de ma mère! J'irais te trouver dehors, je te baiserais, et on ne me mépriserait point.

Darby :

Oh! que tu fusses pour moi comme un frère qui ait sucé les mamelles de ma mère! Si je te trouvais dehors, je t'embrasserais, sans qu'on m'en méprisât.

Lausanne :

Oh ! que n’es-tu pour moi comme un frère allaité des mamelles de ma mère ! Te rencontrant dehors, je te baiserais, sans qu’on m’en méprisât.

2 Je t’amènerais, je t’introduirais dans la maison de ma mère :
tu m’enseignerais ;
et je te ferais boire du vin aromatisé,
le jus de mes grenades.


Louis Segond :

Je veux te conduire, t`amener à la maison de ma mère; Tu me donneras tes instructions, Et je te ferai boire du vin parfumé, Du moût de mes grenades.

Martin :

Je t'amènerais, je t'introduirais dans la maison de ma mère, tu m'enseignerais, et je te ferais boire du vin mixtionné d'aromates, et du moût de mon grenadier.

Ostervald :

Je t'amènerais et t'introduirais dans la maison de ma mère; et tu m'instruirais, et je te ferais boire du vin mixtionné d'aromates et du moût de mon grenadier.

Darby :

Je t'amènerais, je t'introduirais dans la maison de ma mère: tu m'instruirais; je te ferais boire du vin aromatisé, du jus de mes grenades.

Lausanne :

Je te conduirai, je t’amènerai à la maison de ma mère ; tu m’instruiras ; je te ferai boire du vin aromatisé, du jus de mes grenades.

3 Sa main gauche est sous ma tête,
et sa droite me tient embrassée.



Louis Segond :

Que sa main gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m`embrasse! -

Martin :

Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse.

Ostervald :

Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse!

Darby :

Sa main gauche serait sous ma tête, et sa droite m'embrasserait!

Lausanne :

Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m’embrasse !

4 Je vous en conjure, filles de Jérusalem,
n’éveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée,
avant qu’elle le veuille.



Louis Segond :

Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l`amour, Avant qu`elle le veuille. -

Martin :

Je vous adjure, Filles de Jérusalem, que vous ne réveilliez point celle que j'aime, que vous ne la réveilliez point, jusqu'à ce qu'elle le veuille.

Ostervald :

Je vous adjure, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas celle que j'aime, avant qu'elle le veuille.

Darby :

Je vous adjure, filles de Jérusalem, pourquoi éveilleriez-vous, et pourquoi réveilleriez-vous mon amour, avant qu'elle le veuille!

Lausanne :

Je vous adjure, filles de Jérusalem, pourquoi éveilleriez-vous, et pourquoi réveilleriez-vous [mon] amour, jusqu’à ce qu’elle le veuille.

5 Quelle est celle-ci qui monte du désert,
appuyée sur son bien-aimé ?
Je t’ai réveillée sous le pommier,
là, ta mère t’a conçue ;
là, elle t’a conçue, là, elle t’a donné le jour.


Louis Segond :

Qui est celle qui monte du désert, Appuyée sur son bien-aimé? -Je t`ai réveillée sous le pommier; ta mère t`a enfantée, C`est qu`elle t`a enfantée, qu`elle t`a donné le jour. -

Martin :

Qui est celle-ci qui monte du désert, mollement appuyée sur son bien-aimé? Je t'ai réveillée sous un pommier, ta mère t'a enfantée, celle qui t'a conçue, t'a enfanté.

Ostervald :

Qui est celle-ci qui monte du désert, appuyée doucement sur son bien-aimé? Je t'ai réveillée sous un pommier, ta mère t'a enfantée, t'a enfantée celle qui t'a donné le jour.

Darby :

Qui est celle-ci qui monte du désert, s'appuyant sur son bien-aimé? -Je t'ai réveillée sous le pommier: ta mère t'a enfantée dans les douleurs, celle qui t'a enfantée a été en travail.

Lausanne :

Qui est celle-ci qui monte du désert, s’appuyant sur son bien-aimé ? C’est sous les cédrats que je t’ai réveillé ; c’est que ta mère t’a mis au monde ; c’est que souffrit celle qui t’a donné le jour.

6 Mets-moi comme un sceau sur ton cœur,
comme un sceau sur ton bras ;
car l’amour est fort comme la mort,
la jalousie est inflexible comme le schéol.
Ses ardeurs sont des ardeurs de feu,
une flamme de Yahweh.


Louis Segond :

Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, Comme un sceau sur ton bras; Car l`amour est fort comme la mort, La jalousie est inflexible comme le séjour des morts; Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, Une flamme de l`Éternel.

Martin :

Mets-moi comme un cachet sur ton coeur, comme un cachet sur ton bras; car l'amour est fort comme la mort, et la jalousie est cruelle comme le sépulcre; leurs embrasements sont des embrasements de feu, et une flamme très-véhémente.

Ostervald :

Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras. L'amour est fort comme la mort, et la jalousie est inflexible comme les enfers; leurs embrasements sont des embrasements de feu et une flamme de l'Éternel.

Darby :

Mets-moi comme un cachet sur ton coeur, comme un cachet sur ton bras; car l'amour est fort comme la mort, la jalousie cruelle comme le shéol; ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de Jah.

Lausanne :

Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras ! Oui, l’amour est fort comme la mort, la jalousie est inflexible comme le séjour des morts. Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de l’Éternel.

7 Les grandes eaux ne sauraient éteindre l’amour,
et les fleuves ne le submergeraient pas.
Un homme donnerait-il pour l’amour toutes les richesses de sa maison,
on ne ferait que le mépriser.



Louis Segond :

Les grandes eaux ne peuvent éteindre l`amour, Et les fleuves ne le submergeraient pas; Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l`amour, Il ne s`attirerait que le mépris.

Martin :

Beaucoup d'eaux ne pourraient point éteindre cet amour-là, et les fleuves mêmes ne le pourraient pas noyer; si quelqu'un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour, certainement on n'en tiendrait aucun compte.

Ostervald :

Beaucoup d'eaux ne pourraient éteindre cet amour-là, et les fleuves même ne le pourraient pas noyer; si quelqu'un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour-là, certainement on n'en tiendrait aucun compte.

Darby :

Beaucoup d'eaux ne peuvent éteindre l'amour, et des fleuves ne le submergent pas; si un homme donnait tous les biens de sa maison pour l'amour, on l'aurait en un profond mépris.

Lausanne :

De grosses eaux ne pourraient éteindre l’amour, et des fleuves ne le submergeraient pas ; Si quelqu’un voulait donner tous les biens de sa maison pour prix de l’amour, on le traiterait avec un grand mépris.

8 Nous avons une petite sœur,
qui n’a pas encore de mamelles :
que ferons-nous à notre sœur,
le jour où on la recherchera ?


Louis Segond :

Nous avons une petite soeur, Qui n`a point encore de mamelles; Que ferons-nous de notre soeur, Le jour on la recherchera?

Martin :

Nous avons une petite soeur qui n'a pas encore de mamelles; que ferons nous à notre soeur le jour qu'on parlera d'elle?

Ostervald :

Nous avons une petite sœur, qui n'a pas encore de mamelles; que ferons-nous de notre sœur au jour qu'on parlera d'elle?

Darby :

Nous avons une petite soeur, et elle n'a pas encore de seins. Que ferons-nous pour notre soeur, au jour qu'on parlera d'elle?

Lausanne :

Nous avons une jeune sœur, qui n’a point encore de mamelles. Que ferons-nous pour notre sœur, au jour il sera question d’elle ?

9 Si elle est un mur,
nous lui ferons un couronnement d’argent ;
si elle est une porte,
nous la fermerons avec des ais de cèdre.



Louis Segond :

Si elle est un mur, Nous bâtirons sur elle des créneaux d`argent; Si elle est une porte, Nous la fermerons avec une planche de cèdre. -

Martin :

Si elle est comme une muraille, nous bâtirons sur elle un palais d'argent; et si elle est comme une porte, nous la renforcerons d'un entablement de cèdre.

Ostervald :

Si elle est comme un mur, nous bâtirons dessus un palais d'argent; et si elle est comme une porte, nous la fermerons par une planche de cèdre.

Darby :

-Si elle est une muraille, nous bâtirons sur elle une demeure d'argent; et si elle est une porte, nous la fermerons avec un planche de cèdre.

Lausanne :

Si elle est une muraille, nous bâtirons sur elle une redoute d’argent ; et si elle est une porte, nous la clorons d’un plateau de cèdre.

10 Je suis un mur,
et mes seins sont comme des tours,
aussi suis-je, à ses yeux, celle qui a trouvé la paix,



Louis Segond :

Je suis un mur, Et mes seins sont comme des tours; J`ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.

Martin :

Je suis comme une muraille, et mes mamelles sont comme des tours; j'ai été alors si favorisée de lui, que j'ai trouvé la paix.

Ostervald :

Je suis un mur, et mes seins sont comme des tours; j'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.

Darby :

Je suis une muraille, et mes seins sont des tours; je fus alors à ses yeux comme celle qui a trouvé la paix.

Lausanne :

Je serai{Ou Je suis.} une muraille, et mes mamelles [seront] comme des tours. Alors je serai, à ses yeux, comme ayant trouvé paix.

11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon,
il remit la vigne à des gardiens,
et pour son fruit chacun devait lui apporter mille
sicles d’argent.



Louis Segond :

Salomon avait une vigne à Baal Hamon; Il remit la vigne à des gardiens; Chacun apportait pour son fruit mille sicles d`argent.

Martin :

Salomon a eu une vigne en Bahalhamon, qu'il a donnée à des gardes, et chacun d'eux en doit apporter pour son fruit mille pièces d'argent.

Ostervald :

Salomon a eu à Baal-Hamon une vigne, qu'il a donnée à des gardes; chacun d'eux doit en apporter pour son fruit mille pièces d'argent.

Darby :

-Salomon avait une vigne à Baal-Hamon: il remit la vigne à des gardiens; chacun devait apporter pour son fruit mille pièces d'argent.

Lausanne :

Salomon possède une vigne à Bahal-hamon ; il a remis la vigne aux gardiens, qui doivent apporter chacun mille [pièces] d’argent pour son fruit.

12 La vigne qui est à moi, j’en dispose :
à toi, Salomon, les milles sicles,
et deux cents aux gardiens de son fruit.



Louis Segond :

Ma vigne, qui est à moi, je la garde. A toi, Salomon, les mille sicles, Et deux cents à ceux qui gardent le fruit! -

Martin :

Ma vigne, qui est à moi, est à mon commandement: Ô Salomon, que les mille pièces d'argent soient à toi, et qu'il y en ait deux cents pour les gardes du fruit de la vigne.

Ostervald :

Ma vigne, qui est à moi, je la garde, ô Salomon! A toi les mille pièces, et deux cents à ceux qui gardent le fruit!

Darby :

Ma vigne, qui est à moi, est devant moi. A toi, Salomon, les mille pièces; et deux cents pour ceux qui en gardent le fruit.

Lausanne :

Ma vigne, celle qui est à moi, est devant moi. À toi, Salomon, les mille pièces, et deux cents pour ceux qui en gardent le fruit.

13 Toi qui habites les jardins,
les compagnons prêtent l’oreille à ta voix :
daigne me la faire entendre.



Louis Segond :

Habitante des jardins! Des amis prêtent l`oreille à ta voix. Daigne me la faire entendre! -

Martin :

Ô toi qui habites dans les jardins, les amis sont attentifs à ta voix; fais que je l'entende.

Ostervald :

O toi, qui habites dans les jardins, les amis sont attentifs à ta voix; fais que je l'entende!

Darby :

Habitante des jardins, les compagnons sont attentifs à ta voix! Fais que je l'entende!

Lausanne :

Habitante des jardins, [mes] compagnons prêtent l’oreille à ta voix ! Laisse-moi l’entendre !

14 Cours, mon bien aimé,
et sois semblable à la gazelle,
ou au faon des biches,
sur les montagnes des baumiers !



Louis Segond :

Fuis, mon bien-aimé! Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes des aromates!

Martin :

Mon bien-aimé, fuis-t'en aussi vite qu'un chevreuil, ou qu'un faon de biche, sur les montagnes des drogues aromatiques.

Ostervald :

Mon bien-aimé, enfuis-toi aussi vite qu'une gazelle, ou qu'un faon de biche, sur les montagnes des aromates.

Darby :

Fuis, mon bien-aimé, et sois semblable à une gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes des aromates.

Lausanne :

Fuis, mon bien-aimé ! et sois semblable à la gazelle, ou au faon des biches, sur les montagnes des aromates.


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