1 |
Les mouches mortes font puer [et] fermenter l’huile du parfumeur. Un peu de sottise a plus de poids{Héb. plus de prix.} que sagesse et gloire. |
Louis Segond :
Les mouches mortes infectent et font fermenter l`huile du parfumeur; un peu de folie l`emporte sur la sagesse et sur la gloire.
Martin :
Les mouches mortes font puer et bouillonner les parfums du parfumeur; et un peu de folie produit le même effet à l'égard de celui qui est estimé pour sa sagesse, et pour sa gloire.
Ostervald :
Les mouches mortes corrompent et font fermenter l'huile du parfumeur; ainsi fait un peu de folie à l'égard de celui qui est estimé pour sa sagesse et pour sa gloire.
Darby :
Les mouches mortes font sentir mauvais, elles font fermenter l'huile du parfumeur; ainsi fait un peu de folie, à l'égard de celui qui est estimé pour sa sagesse et sa gloire.
Crampon :
Des mouches mortes infectent et corrompent l’huile du parfumeur ; de même un peu de folie l’emporte sur la sagesse et la gloire.
2 |
Le cœur d’un sage est à sa droite, et le cœur d’un insensé, à sa gauche ; |
Louis Segond :
Le coeur du sage est à sa droite, et le coeur de l`insensé à sa gauche.
Martin :
Le sage a le coeur à sa droite, mais le fou a le coeur à sa gauche.
Ostervald :
Le sage a le cœur à sa droite; mais le fou a le cœur à sa gauche.
Darby :
Le coeur du sage est à sa droite, et le coeur du sot, à sa gauche;
Crampon :
Le cœur du sage est à sa droite, et le cœur de l’insensé, à sa gauche.
3 |
et même quand le sot marche dans le chemin, le sens lui manque et il dit de chacun : Voilà un sot ! |
Louis Segond :
Quand l`insensé marche dans un chemin, le sens lui manque, et il dit de chacun: Voilà un fou!
Martin :
Et même quand le fou se met en chemin, le sens lui manque; et il dit de chacun: Il est fou.
Ostervald :
Et même, quand l'insensé marche dans le chemin, le sens lui manque; et il dit de chacun: Voilà un insensé.
Darby :
et même, quand l'insensé marche dans le chemin, le sens lui manque, et il dit à chacun qu'il est un insensé.
Crampon :
Et aussi, quand l’insensé va dans le chemin, le sens lui manque, et il montre à tous qu’il est fou.
4 |
Si l’esprit du dominateur s’emporte contre toi, n’abandonne pas ta place ; car la débonnaireté fait qu’on s’abstient de grands péchés. |
Louis Segond :
Si l`esprit de celui qui domine s`élève contre toi, ne quitte point ta place; car le calme prévient de grands péchés.
Martin :
Si l'esprit de celui qui domine s'élève contre toi, ne sors point de ta condition; car la douceur fait pardonner de grandes fautes.
Ostervald :
Si l'esprit de celui qui domine s'élève contre toi, ne quitte point ta place; car la douceur prévient de grandes fautes.
Darby :
Si l'esprit du gouverneur s'élève contre toi, ne quitte pas ta place; car la douceur apaise de grands péchés.
Crampon :
Si l’esprit du prince s’élève contre toi, ne quitte point ta place ; car le calme prévient de grandes fautes.— L’effort et le talent ne garantissent pas le succès ; nouvel exemple. —
5 |
Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, comme une méprise provenant du dominateur : |
Louis Segond :
Il est un mal que j`ai vu sous le soleil, comme une erreur provenant de celui qui gouverne:
Martin :
Il y a un mal que j'ai vu sous le soleil, comme une erreur qui procède du Prince;
Ostervald :
Il y a un mal que j'ai vu sous le soleil, comme une erreur qui procède du prince:
Darby :
Il est un mal que j'ai vu sous le soleil, comme une erreur provenant du gouverneur:
Crampon :
Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, comme une erreur qui provient du souverain :
6 |
la sottise est placée dans une grande élévation, et les riches siègent dans l’abaissement. |
Louis Segond :
la folie occupe des postes très élevés, et des riches sont assis dans l`abaissement.
Martin :
C'est que la folie est mise aux plus hauts lieux, et que les riches sont assis en un lieu bas.
Ostervald :
C'est que la folie est mise aux plus hauts lieux, et que des riches sont assis dans l'abaissement.
Darby :
le manque de sens est placé dans de hautes dignités, et les riches sont assis dans une position basse.
Crampon :
la folie occupe les postes élevés, et des riches sont assis dans de basses conditions.
7 |
J’ai vu des esclaves à cheval et des princes marchant [à pied], sur la terre, comme des esclaves. |
Louis Segond :
J`ai vu des esclaves sur des chevaux, et des princes marchant sur terre comme des esclaves.
Martin :
J'ai vu les serviteurs à cheval, et les Seigneurs aller à pied, comme des serviteurs.
Ostervald :
J'ai vu des serviteurs à cheval, et des princes aller à pied comme des serviteurs.
Darby :
J'ai vu des serviteurs sur des chevaux, et des princes marchant sur la terre comme des serviteurs.
Crampon :
J’ai vu des esclaves portés sur des chevaux, et des princes aller à pied comme des esclaves.— Accidents et sagesse. —
8 |
Qui creuse un trou y tombe, et le serpent mord celui qui fait brèche dans une muraille. |
Louis Segond :
Celui qui creuse une fosse y tombera, et celui qui renverse une muraille sera mordu par un serpent.
Martin :
Celui qui creuse la fosse, y tombera; et celui qui coupe la haie, le serpent le mordra.
Ostervald :
Celui qui creuse une fosse y tombera, et un serpent mordra celui qui fait brèche à une clôture.
Darby :
Qui creuse une fosse y tombe; et qui renverse une clôture, un serpent le mord.
Crampon :
Celui qui creuse une fosse peut y tomber, et celui qui renverse une muraille peut être mordu par un serpent.
9 |
Qui arrache des pierres en est blessé. Qui fend du bois en est en danger. |
Louis Segond :
Celui qui remue des pierres en sera blessé, et celui qui fend du bois en éprouvera du danger.
Martin :
Celui qui remue des pierres hors de leur place, en sera blessé; et celui qui fend du bois, en sera en danger.
Ostervald :
Celui qui remue des pierres en sera blessé; et celui qui fend du bois en sera en danger.
Darby :
Qui remue des pierres en sera meurtri; qui fend du bois se met en danger.
Crampon :
Celui qui détache des pierres peut être blessé, et celui qui fend du bois peut se faire mal.
10 |
Si le fer est émoussé, et que l’[ouvrier]{Héb. lui.} affile le tranchant qui fait défaut, il accroît ses forces ; et la sagesse est un degré supérieur de succès. |
Louis Segond :
S`il a émoussé le fer, et s`il n`en a pas aiguisé le tranchant, il devra redoubler de force; mais la sagesse a l`avantage du succès.
Martin :
Si le fer est émoussé, et qu'on n'en ait point fourbi la lame, il surmontera même la force; mais la sagesse est une adresse excellente.
Ostervald :
Si le fer est émoussé, et qu'il n'en ait pas aiguisé le tranchant, il devra redoubler d'efforts; mais la sagesse a l'avantage de donner de l'adresse.
Darby :
Si le fer est émoussé, et que celui qui l'emploie n'en aiguise pas le tranchant, il aura des efforts à faire; mais la sagesse est profitable pour amener le succès.
Crampon :
Si le fer est émoussé et si l’on n’a pas aiguisé le tranchant, on devra redoubler de force ; mais la sagesse est préférable pour le succès.
11 |
Si le serpent mord faute d’enchantement, alors celui qui a une langue n’a pas d’avantage. |
Louis Segond :
Si le serpent mord faute d`enchantement, il n`y a point d`avantage pour l`enchanteur.
Martin :
Si le serpent mord sans faire du bruit, le médisant ne vaut pas mieux.
Ostervald :
Si le serpent mord, quand il n'est pas charmé, le médisant ne vaut pas mieux.
Darby :
Si le serpent mord parce qu'il n'y a pas de charme, celui qui a une langue ne vaut pas mieux.
Crampon :
Si le serpent mord faute d’enchantement, il n’y a pas d’avantage pour l’enchanteur.— Sage et insensé. —
12 |
Les paroles de la bouche du sage sont [pleines de] grâce ; mais les lèvres de l’insensé l’engloutissent. |
Louis Segond :
Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grâce; mais les lèvres de l`insensé causent sa perte.
Martin :
Les paroles de la bouche du sage ne sont que grâce; mais les lèvres du fou le réduisent à néant.
Ostervald :
Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grâce; mais les lèvres du fou l'engloutissent.
Darby :
Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grâce, mais les lèvres d'un sot l'engloutissent.
Crampon :
Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grâce ; mais les lèvres de l’insensé le dévorent.
13 |
Le début des paroles de sa bouche est sottise, et la fin en{Héb. de sa bouche.} est une pernicieuse déraison. |
Louis Segond :
Le commencement des paroles de sa bouche est folie, et la fin de son discours est une méchante folie.
Martin :
Le commencement des paroles de sa bouche est une folie; et les dernières paroles de sa bouche sont une mauvaise sottise.
Ostervald :
Le commencement des paroles de sa bouche est une folie, et la fin de son discours une pernicieuse sottise.
Darby :
Le commencement des paroles de sa bouche est folie, et la fin de son discours est un mauvais égarement.
Crampon :
Le commencement des paroles de sa bouche est sottise, et la fin de son discours est démence furieuse.
14 |
Et le sot multiple les paroles ! L’homme ne sait ce qui arrivera, et ce qui sera après lui. Qui est-ce qui le lui annoncerait ? |
Louis Segond :
L`insensé multiplie les paroles. L`homme ne sait point ce qui arrivera, et qui lui dira ce qui sera après lui?
Martin :
Or le fou entasse beaucoup de paroles; et toutefois l'homme ne sait point ce qui arrivera; et qui est-ce qui lui déclarera ce qui sera après lui?
Ostervald :
L'insensé multiplie les paroles; toutefois l'homme ne sait ce qui arrivera; et qui lui annoncera ce qui sera après lui
Darby :
Et l'insensé multiplie les paroles: l'homme ne sait pas ce qui arrivera; et ce qui sera après lui, qui le lui déclarera?
Crampon :
Et l’insensé multiplie les paroles !... L’homme ne sait pas ce qui arrivera, et qui lui dira ce qui sera après lui ?
15 |
Le labeur des insensés les lasse, parce qu’ils ne savent pas aller à la ville. |
Louis Segond :
Le travail de l`insensé le fatigue, parce qu`il ne sait pas aller à la ville.
Martin :
Le travail des fous ne fait que les fatiguer, et pas un d'eux ne sait trouver le chemin pour arriver à la ville.
Ostervald :
Le travail des insensés les lasse, parce qu'ils ne savent pas aller à la ville.
Darby :
Le travail des sots les lasse, parce qu'ils ne savent pas aller à la ville.
Crampon :
Le travail de l’insensé le fatigue, lui qui ne sait pas même aller à la ville.— Rois et princes. —
16 |
Malheur à toi ! terre qui as pour roi un [jeune] garçon, et dont les princes mangent dès le matin. |
Louis Segond :
Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin!
Martin :
Malheur à toi, terre, quand ton Roi est jeune, et quand tes Gouverneurs mangent dès le matin!
Ostervald :
Malheur à toi, pays, dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin!
Darby :
à toi, terre qui as pour roi un jeune garçon, et dont les princes mangent dès le matin!
Crampon :
Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin !
17 |
Heureuse es-tu ! terre dont le roi est fils d’hommes distingués, et dont les princes mangent quand il est temps, pour [reprendre] force et non pour la boisson. |
Louis Segond :
Heureux toi, pays dont le roi est de race illustre, et dont les princes mangent au temps convenable, pour soutenir leurs forces, et non pour se livrer à la boisson!
Martin :
Que tu es heureuse, ô terre! quand ton Roi est de race illustre, et que tes Gouverneurs mangent quand il en est temps, pour leur réfection, et non par débauche!
Ostervald :
Heureux es-tu, pays, dont le roi est de race illustre, et dont les princes mangent quand il est temps, pour réparer leurs forces, et non pour se livrer à la boisson!
Darby :
Bienheureuse toi, terre qui as pour roi le fils des nobles, et dont les princes mangent au temps convenable, pour réparer leurs forces, et non pour le plaisir de boire!
Crampon :
Heureux es-tu, pays dont le roi est fils de nobles, et dont les princes mangent au temps convenable, pour soutenir leurs forces, et non pour se livrer à la boisson.— Paresse et tempérance. —
18 |
À cause de deux paresseuses la charpente s’affaisse, et à cause de la lâcheté des mains la maison a des gouttières. |
Louis Segond :
Quand les mains sont paresseuses, la charpente s`affaisse; et quand les mains sont lâches, la maison a des gouttières.
Martin :
A cause des mains paresseuses le plancher s'affaisse, et à cause des mains lâches, la maison a des gouttières.
Ostervald :
A cause des mains paresseuses le plancher s'affaisse; et à cause des mains lâches, la maison a des gouttières.
Darby :
A cause de la paresse, la charpente s'affaisse; et à cause des mains lâches, la maison a des gouttières.
Crampon :
Quand les mains sont paresseuses, la charpente s’affaisse, et quand les mains sont lâches, la maison ruisselle.
19 |
C’est pour le divertissement{Héb. Pour le rire.} qu’on fait un repas, et le vin réjouit la vie ; et l’argent répond à tout. |
Louis Segond :
On fait des repas pour se divertir, le vin rend la vie joyeuse, et l`argent répond à tout.
Martin :
On apprête la viande pour se réjouir, et le vin réjouit les vivants; mais l'argent répond de tout.
Ostervald :
On fait des repas pour se réjouir, et le vin égaie la vie, et l'argent répond à tout.
Darby :
On fait un repas pour s'égayer, et le vin rend la vie joyeuse; mais l'argent répond à tout.
Crampon :
On fait des repas pour goûter le plaisir ; le vin rend la vie joyeuse, et l’argent répond à tout.— Réserve au sujet des grands. —
20 |
Ne maudis point le roi même dans ta pensée, et ne maudis point le riche dans les chambres où tu couches ; car l’oiseau du ciel en ferait courir le bruit, et l’animal ailé en rapporterait les paroles. |
Louis Segond :
Ne maudis pas le roi, même dans ta pensée, et ne maudis pas le riche dans la chambre où tu couches; car l`oiseau du ciel emporterait ta voix, l`animal ailé publierait tes paroles.
Martin :
Ne dis point mal du Roi, non pas même dans ta pensée; ne dis point aussi mal du riche dans la chambre où tu couches; car les oiseaux des cieux en porteraient la voix, et ce qui vole en porterait les nouvelles.
Ostervald :
Ne dis point de mal du roi, pas même dans ta pensée; et ne dis point de mal du riche dans la chambre où tu couches; car l'oiseau des cieux emporterait ta voix, et ce qui a des ailes révélerait tes paroles.
Darby :
Ne maudis pas le roi, même dans ta pensée, et ne maudis pas le riche dans la chambre où tu couches, car l'oiseau des cieux en emporterait la voix, et ce qui a des ailes en divulguerait les paroles.
Crampon :
Même dans ta pensée ne maudis pas le roi, même dans ta chambre à coucher ne maudis pas le puissant ; car l’oiseau du ciel emporterait ta voix, et l’animal ailé publierait tes paroles.