1 |
Je suis venu dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée! J'ai cueilli ma myrrhe avec mes aromates, j'ai mangé mon rayon de miel avec mon miel, j'ai bu mon vin avec mon lait. Mangez, amis; buvez, buvez abondamment, bien-aimés!
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Louis Segond :
J`entre dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée; Je cueille ma myrrhe avec mes aromates, Je mange mon rayon de miel avec mon miel, Je bois mon vin avec mon lait... -Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d`amour! -
Martin :
Je suis venu dans mon jardin, ma soeur, mon épouse; j'ai cueilli ma myrrhe, avec mes drogues aromatiques; j'ai mangé mes rayons de miel, et mon miel; j'ai bu mon vin et mon lait; Mes amis, mangez, buvez; faites bonne chère, mes bien- aimés.
Ostervald :
Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, mon épouse; j'ai cueilli ma myrrhe, avec mes plantes aromatiques; j'ai mangé mes rayons de miel et mon miel; j'ai bu mon vin et mon lait. Mes amis, mangez, buvez; faites bonne chère, mes bien-aimés.
Crampon :
Je suis entré dans mon jardin, ma sœur fiancée, j’ai cueilli ma myrrhe avec mon baume ; j’ai mangé mon rayon avec mon miel, j’ai bu mon vin avec mon lait !... Mangez, amis, buvez, enivrez-vous, mes bien-aimés.
Lausanne :
J’entre dans mon jardin, ma sœur, [mon] épouse ! Je cueille ma myrrhe avec mon baume ; je mange mon miel vierge avec mon sirop de raisins ; je bois mon vin avec mon lait. Mangez, amis ! buvez, et enivrez-vous d’amours.
2 |
Je dormais, mais mon coeur était réveillé. C'est la voix de mon bien-aimé qui heurte: Ouvre-moi, ma soeur, mon amie, ma colombe, ma parfaite! Car ma tête est pleine de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit.
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Louis Segond :
J`étais endormie, mais mon coeur veillait... C`est la voix de mon bien-aimé, qui frappe: -Ouvre-moi, ma soeur, mon amie, Ma colombe, ma parfaite! Car ma tête est couverte de rosée, Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. -
Martin :
J'étais endormie, mais mon coeur veillait; et voici la voix de mon bien-aimé qui heurtait, en disant: Ouvre-moi, ma soeur, ma grande amie, ma colombe, ma parfaite; car ma tête est pleine de rosée; et mes cheveux de l'humidité de la nuit.
Ostervald :
J'étais endormie, mais mon cœur veillait; et voici la voix de mon bien-aimé qui heurtait: Ouvre-moi, ma sœur, ma bien-aimée, ma colombe, ma parfaite! Car ma tête est pleine de rosée, et mes cheveux des gouttes de la nuit.
Crampon :
Je dors mais mon cœur veille... C’est la voix de mon bien-aimé ! Il frappe :" Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, mon immaculée ; car ma tête est couverte de rosée, les boucles de mes cheveux sont trempées des gouttes de la nuit. " –
Lausanne :
J’étais endormie, mais mon cœur veillait{Ou Je dors, mais mon cœur veille.} C’est la voix de mon bien-aimé ! Il heurte : —” Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, les boucles de mes cheveux, des gouttes de la nuit. —”
3 |
-Je me suis dépouillée de ma tunique, comment la revêtirais-je? J'ai lavé mes pieds, comment les salirais-je?
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Louis Segond :
J`ai ôté ma tunique; comment la remettrais-je? J`ai lavé mes pieds; comment les salirais-je?
Martin :
J'ai dépouillé ma robe, lui dis-je, comment la revêtirais-je? J'ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je?
Ostervald :
J'ai dépouillé ma robe, comment la revêtirais-je? J'ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je?
Crampon :
J’ai ôté ma tunique, comment la remettre ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ?
Lausanne :
J’ai quitté ma tunique ; comment donc la revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment donc les salirais-je ?
4 |
-Mon bien-aimé a avancé sa main par le guichet, et mes entrailles se sont émues à cause de lui.
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Louis Segond :
Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, Et mes entrailles se sont émues pour lui.
Martin :
Mon bien-aimé a avancé sa main par le trou de la porte, et mes entrailles ont été émues à cause de lui.
Ostervald :
Mon bien-aimé a avancé sa main par le trou de la porte, et mes entrailles se sont émues pour lui.
Crampon :
Mon bien-aimé a passé la main par le trou de la serrure, et mes entrailles se sont émues sur lui.
Lausanne :
Mon bien-aimé a avancé sa main par le guichet, et mes entrailles ont frémi à cause de lui.
5 |
Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, et de mes doigts, la myrrhe limpide, sur les poignées du verrou.
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Louis Segond :
Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé; Et de mes mains a dégoutté la myrrhe, De mes doigts, la myrrhe répandue Sur la poignée du verrou.
Martin :
Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et la myrrhe a distillé de mes mains, et la myrrhe franche de mes doigts, sur les garnitures du verrou.
Ostervald :
Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et la myrrhe a distillé de mes mains, et la myrrhe la plus pure de mes doigts, sur la poignée du verrou.
Crampon :
Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts la myrrhe exquise, sur la poignée du verrou.
Lausanne :
Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et mes mains ont distillé la myrrhe, et mes doigts, une myrrhe onctueuse sur les poignées du verrou.
6 |
J'ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s'était retiré, il avait passé plus loin; mon âme s'en était allée pendant qu'il parlait. Je le cherchai, mais je ne le trouvai pas; je l'appelai, mais il ne me répondit pas.
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Louis Segond :
J`ai ouvert à mon bien-aimé; Mais mon bien-aimé s`en était allé, il avait disparu. J`étais hors de moi, quand il me parlait. Je l`ai cherché, et je ne l`ai point trouvé; Je l`ai appelé, et il ne m`a point répondu.
Martin :
J'ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s'était retiré, il avait passé; mon âme se pâma de l'avoir ouï parler; je le cherchai, mais je ne le trouvai point; je l'appelai, mais il ne me répondit point.
Ostervald :
J'ouvris à mon bien-aimé; mais mon bien-aimé s'était retiré, il avait passé; mon âme se pâma de l'avoir entendu parler; je le cherchai, mais je ne le trouvai point; je l'appelai, mais il ne me répondit pas.
Crampon :
J’ouvre à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé avait disparu, il avait fui. J’étais hors de moi quand il me parlait. Je l’ai cherché, et ne l’ai pas trouvé ; je l’ai appelé, il ne m’a pas répondu.
Lausanne :
J’ouvre à mon bien-aimé... et mon bien-aimé s’était éloigné, il avait disparu ! J’avais perdu l’esprit{Héb. mon âme était sortie.} quand il me parlait. Je l’ai cherché [alors], mais je ne l’ai pas trouvé. Je l’ai appelé, mais il ne m’a pas répondu.
7 |
Les gardes qui font la ronde par la ville me trouvèrent; ils me frappèrent, ils m'ont blessée; les gardes des murailles m'ont ôté mon voile de dessus moi.
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Louis Segond :
Les gardes qui font la ronde dans la ville m`ont rencontrée; Ils m`ont frappée, ils m`ont blessée; Ils m`ont enlevé mon voile, les gardes des murs.
Martin :
Le guet qui faisait la ronde par la ville me trouva, ils me battirent, ils me blessèrent; les gardes des murailles m'ôtèrent mon voile de dessus moi.
Ostervald :
Le guet qui faisait la ronde par la ville me trouva; ils me frappèrent, ils me blessèrent; les gardes des murailles m'ôtèrent mon voile.
Crampon :
Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville ; ils m’ont frappée, ils m’ont meurtrie ; Ils m’ont enlevé mon manteau, ceux qui gardent la muraille.
Lausanne :
Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont trouvée ; ils m’ont frappée, ils m’ont blessée. Les gardes des murailles m’ont enlevé mon voile de dessus moi.
8 |
Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui diriez-vous? Que je suis malade d'amour.
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Louis Segond :
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Si vous trouvez mon bien-aimé, Que lui direz-vous?... Que je suis malade d`amour. -
Martin :
Filles de Jérusalem, je vous adjure, si vous trouvez mon bien-aimé, que vous lui rapportiez; et quoi? Que je me pâme d'amour.
Ostervald :
Filles de Jérusalem, je vous adjure, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous? Que je languis d'amour.
Crampon :
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ?... Que je suis malade d’amour !
Lausanne :
Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui annoncerez-vous ? Que je suis malade d’amour !
9 |
Ton bien-aimé qu'est-il de plus qu'un autre bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes? Ton bien-aimé qu'est-il de plus qu'un autre bien-aimé, que tu nous adjures ainsi?
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Louis Segond :
Qu`a ton bien-aimé de plus qu`un autre, O la plus belle des femmes? Qu`a ton bien-aimé de plus qu`un autre, Pour que tu nous conjures ainsi? -
Martin :
Qu'est-ce de ton bien-aimé plus que d'un autre, ô la plus belle d'entre les femmes? Qu'est-ce de ton bien-aimé plus que d'un autre, que tu nous aies ainsi conjurées?
Ostervald :
Qu'est ton bien-aimé plus qu'un autre, ô la plus belle d'entre les femmes? Qu'est ton bien-aimé plus qu'un autre, que tu nous adjures ainsi?
Crampon :
Qu’a donc ton bien-aimé de plus qu’un autre bien-aimé,ô la plus belle des femmes ? Qu’a donc ton bien-aimé de plus qu’un autre bien-aimé, pour que tu nous conjures de la sorte ?
Lausanne :
Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un [autre] bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un [autre] bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ?
10 |
Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille.
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Louis Segond :
Mon bien-aimé est blanc et vermeil; Il se distingue entre dix mille.
Martin :
Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-enseigne choisi entre dix mille.
Ostervald :
Mon bien-aimé est blanc et vermeil; il porte l'étendard entre dix mille.
Crampon :
Mon bien-aimé est frais et vermeil ; il se distingue entre dix mille.
Lausanne :
Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; il se signale au milieu de dix mille.
11 |
Sa tête est un or très-fin; ses boucles sont flottantes, noires comme un corbeau;
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Louis Segond :
Sa tête est de l`or pur; Ses boucles sont flottantes, Noires comme le corbeau.
Martin :
Sa tête est un or très-fin; ses cheveux sont crépus, noirs comme un corbeau.
Ostervald :
Sa tête est de l'or pur; ses cheveux flottants sont noirs comme le corbeau.
Crampon :
Sa tête est de l’or pur, ses boucles de cheveux, flexibles comme des palmes, sont noires comme le corbeau.
Lausanne :
Sa tête est un or très fin. Les boucles de ses cheveux, palmes flottantes, sont noires comme le corbeau.
12 |
ses yeux, comme des colombes près des ruisseaux d'eau, baignés dans le lait, bien enchâssés;
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Louis Segond :
Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, Se baignant dans le lait, Reposant au sein de l`abondance.
Martin :
Ses yeux sont comme ceux des colombes sur les ruisseaux des eaux courantes, lavés dans du lait, et comme enchâssés dans des chatons d'anneau.
Ostervald :
Ses yeux sont comme ceux des colombes aux bords des ruisseaux, lavés dans du lait, et enchâssés dans des chatons.
Crampon :
Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, se baignant dans le lait, posées sur les rives.
Lausanne :
Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux d’eau, baignées dans le lait, se tenant au milieu de l’abondance.
13 |
ses joues, comme des parterres d'aromates, des corbeilles de fleurs parfumées; ses lèvres, des lis distillant une myrrhe limpide;
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Louis Segond :
Ses joues sont comme un parterre d`aromates, Une couche de plantes odorantes; Ses lèvres sont des lis, D`où découle la myrrhe.
Martin :
Ses joues sont comme un carreau de drogues aromatiques, et comme des fleurs parfumées, ses lèvres sont comme du muguet; elles distillent la myrrhe franche.
Ostervald :
Ses joues sont comme un parterre de plantes aromatiques, et comme des fleurs parfumées; ses lèvres sont des lis, elles distillent la myrrhe la plus pure.
Crampon :
Ses joues sont comme des parterres de baumiers, des carrés de plantes odorantes ; ses lèvres sont des lis, d’où découle la myrrhe la plus pure.
Lausanne :
Ses joues sont comme une couche de baume, des tertres de plantes de senteur ; ses lèvres, des lis, distillant une myrrhe onctueuse ;
14 |
ses mains, des rondelles d'or, où sont enchâssés des chrysolithes; son ventre, un ivoire poli, couvert de saphirs;
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Louis Segond :
Ses mains sont des anneaux d`or, Garnis de chrysolithes; Son corps est de l`ivoire poli, Couvert de saphirs;
Martin :
Ses mains sont comme des anneaux d'or, où il y a des chrysolithes enchâssées; son ventre est comme d'un ivoire bien poli, couvert de saphirs.
Ostervald :
Ses mains sont des anneaux d'or, garnis de chrysolithes; son corps est de l'ivoire poli, couvert de saphirs.
Crampon :
Ses mains sont des cylindres d’or,émaillés de pierres de Tharsis ; son sein est un chef-d’œuvre d’ivoire, couvert de saphirs.
Lausanne :
ses mains, des rondelles d’or où sont enchâssées des chrysolithes ; son corps{Héb. ses entrailles.} un travail d’ivoire, rehaussé de saphirs ;
15 |
ses jambes, des colonnes de marbre blanc, reposant sur des socles d'or fin; son port, comme le Liban, distingué comme les cèdres;
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Louis Segond :
Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, Posées sur des bases d`or pur. Son aspect est comme le Liban, Distingué comme les cèdres.
Martin :
Ses jambes sont comme des piliers de marbre, fondés sur des soubassements de fin or; son port est comme le Liban; il est exquis comme les cèdres.
Ostervald :
Ses jambes sont des colonnes de marbre, posées sur des bases d'or pur; son aspect est comme le Liban, il est beau comme les cèdres.
Crampon :
Ses jambes sont des colonnes d’albâtre, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est celui du Liban,élégant comme le cèdre.
Lausanne :
ses jambes, des colonnes d’albâtre{Ou de marbre blanc.} reposant sur des bases d’or fin ; son aspect, pareil â celui du Liban, est noble comme [celui] des cèdres.
16 |
son palais est plein de douceur, et toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem!
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Louis Segond :
Son palais n`est que douceur, Et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, Filles de Jérusalem! -
Martin :
Son palais n'est que douceur; tout ce qui est en lui est aimable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem.
Ostervald :
Son palais n'est que douceur, tout ce qui est en lui est aimable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem.
Crampon :
Son palais n’est que douceur, et toute sa personne n’est que charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem.
Lausanne :
Son palais est plein de douceurs, et toute ssa personne est délicieuse. Tel est mon bien-aimé, et tel est mon ami, ô filles de Jérusalem.