| 1 | 
		Et Job prit la parole, et dit:
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Job prit la parole et dit:
Martin : 
Mais Job répondit, et dit:
Darby : 
Et Job répondit et dit:
Crampon : 
Alors Job prit la parole et dit :
Lausanne : 
Et Job prit la parole et dit :
 
 
	
	
	
	
		| 2 | 
		Oh! si l'on pesait ma douleur, et si l'on mettait en même temps mes calamités dans la balance!
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Oh! s`il était possible de peser ma douleur, Et si toutes mes calamités étaient sur la balance,
Martin : 
Plût à Dieu que mon indignation fût bien pesée, et qu'on mît ensemble dans une balance ma calamité!
Darby : 
Oh, si mon chagrin était bien pesé, et si on mettait toute ma calamité dans la balance!
Crampon : 
Oh ! S’il était possible de peser mon affliction, et de mettre toutes ensemble mes calamités dans la balance !...
Lausanne : 
Oh ! si l’on pesait, si l’on pesait mon chagrin, et si l’on mettait à la fois ma calamité dans la balance !
 
 
	
	
	
	
		| 3 | 
		Elles seraient plus pesantes que le sable des mers! Voilà pourquoi mes paroles sont outrées.
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu`à la folie!
Martin : 
Car elle serait plus pesante que le sable de la mer; c'est pourquoi mes paroles sont englouties.
Darby : 
Car maintenant elle pèserait plus que le sable des mers; c'est pourquoi mes paroles sont outrées;
Crampon : 
Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer : voilà pourquoi mes paroles vont jusqu’à la folie.
Lausanne : 
Car maintenant elle est plus pesante que le sable des mers ; c’est pour cela que mes paroles sont outrées.
 
 
	
	
	
	
		| 4 | 
		Car les flèches du Tout-Puissant sont sur moi: mon âme en boit le venin. Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Car les flèches du Tout Puissant m`ont percé, Et mon âme en suce le venin; Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.
Martin : 
Parce que les flèches du Tout-puissant sont au dedans de moi; mon esprit en suce le venin; les frayeurs de Dieu se dressent en bataille contre moi.
Darby : 
Car les flèches du Tout-Puissant sont en moi, leur venin boit mon esprit; les frayeurs de +Dieu se rangent en bataille contre moi.
Crampon : 
Car les flèches du Tout-Puissant me transpercent, et mon âme en boit le venin ; les terreurs de Dieu sont rangées en bataille contre moi.
Lausanne : 
Car les flèches du Tout-Puissant sont en moi, et mon esprit en boit le venin brûlant ; les frayeurs de Dieu sont rangées en bataille contre moi.
 
 
	
	
	
	
		| 5 | 
		L'onagre brait-il auprès de l'herbe? Et le bœuf mugit-il auprès de son fourrage?
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
L`âne sauvage crie-t-il auprès de l`herbe tendre? Le boeuf mugit-il auprès de son fourrage?
Martin : 
L'âne sauvage braira-t-il après l'herbe, et le boeuf mugira-t-il après son fourrage?
Darby : 
L'âne sauvage brait-il auprès de l'herbe? Le boeuf mugit-il auprès de son fourrage?
Crampon : 
Est-ce que l’onagre rugit auprès de l’herbe tendre ? Est-ce que le bœuf mugit devant sa pâture ?
Lausanne : 
L’âne sauvage brait-il sur l’herbe tendre, ou le bœuf mugit-il sur son fourrage ?
 
 
	
	
	
	
		| 6 | 
		Mange-t-on sans sel ce qui est fade? Trouve-t-on du goût dans un blanc d'œuf?
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Peut-on manger ce qui est fade et sans sel? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d`un oeuf?
Martin : 
Mangera-t-on sans sel ce qui est fade? trouvera-t-on de la saveur dans le blanc d'un oeuf?
Darby : 
Ce qui est insipide, le mange-t-on sans sel? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un oeuf?
Crampon : 
Comment se nourrir d’un mets fade et sans sel, ou bien trouver du goût au jus d’une herbe insipide ?
Lausanne : 
Mange-t-on sans sel ce qui est fade ; est-ce qu’il y a du goût dans le blanc d’un œuf ?
 
 
	
	
	
	
		| 7 | 
		Ce que mon âme refusait de toucher, est comme devenu ma dégoûtante nourriture.
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Ce que je voudrais ne pas toucher, C`est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle!
Martin : 
Mais pour moi, les choses que je n'aurais pas seulement voulu toucher, sont des saletés qu'il faut que je mange.
Darby : 
Ce que mon âme refusait de toucher est comme ma dégoûtante nourriture.
Crampon : 
Ce que mon âme se refuse à toucher, c’est là mon pain, tout couvert de souillures.
Lausanne : 
Mon âme refuse d’y toucher ; c’est pour moi comme une repoussante nourriture.
 
 
	
	
	
	
		| 8 | 
		Oh! puisse mon vœu s'accomplir et Dieu me donner ce que j'attends!
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Puisse mon voeu s`accomplir, Et Dieu veuille réaliser mon espérance!
Martin : 
Plût à Dieu que ce que je demande m'arrivât, et que Dieu me donnât ce que j'attends;
Darby : 
Oh! si ma demande s'accomplissait, et si +Dieu m'accordait mon désir,
Crampon : 
Qui me donnera que mon vœu s’accomplisse, et que Dieu réalise mon attente !
Lausanne : 
Oh ! si ce que je demande arrivait, et si Dieu me donnait ce que j’espère !
 
 
	
	
	
	
		| 9 | 
		Qu'il plaise à Dieu de me réduire en poussière, qu'il laisse aller sa main pour m'achever!
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Qu`il plaise à Dieu de m`écraser, Qu`il étende sa main et qu`il m`achève!
Martin : 
Et que Dieu voulût m'écraser, et qu'il voulût lâcher sa main pour m'achever!
Darby : 
S'il plaisait à +Dieu de m'écraser, de lâcher sa main et de me retrancher!
Crampon : 
Que Dieu daigne me briser, qu’il laisse aller sa main et qu’il tranche mes jours !
Lausanne : 
Oh ! s’il plaisait à Dieu de m’écraser, de dégager sa main et de m’achever,
 
 
	
	
	
	
		| 10 | 
		Et j'aurai une consolation, et j'aurai des transports de joie au milieu des tourments qu'il ne m'épargne pas: c'est que je n'ai pas renié les paroles du Saint.
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Il me restera du moins une consolation, Une joie dans les maux dont il m`accable: Jamais je n`ai transgressé les ordres du Saint.
Martin : 
Mais j'ai encore cette consolation, quoique la douleur me consume, et qu'elle ne m'épargne point, que je n'ai point tû les paroles du Saint.
Darby : 
Alors il y aurait encore pour moi une consolation, et, dans la douleur qui ne m'épargne pas, je me réjouirais de ce que je n'ai pas renié les paroles du Saint.
Crampon : 
Et qu’il me reste du moins cette consolation, que j’en tressaille dans les maux dont il m’accable : de n’avoir jamais transgressé les commandements du Saint !
Lausanne : 
en sorte que j’eusse encore ma consolation et que je fusse réjoui au milieu du tourment qu’il ne m’épargne pas ; car je n’ai point caché les paroles du Saint !
 
 
	
	
	
	
		| 11 | 
		Quelle est ma force pour que j'espère, et quelle est ma fin pour que je prenne patience?
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Pourquoi espérer quand je n`ai plus de force? Pourquoi attendre quand ma fin est certaine?
Martin : 
Quelle est ma force, que je puisse soutenir de si grands maux? et quelle en est la fin, que je puisse prolonger ma vie?
Darby : 
Quelle est ma force pour que j'attende, et quelle est ma fin pour que je patiente?
Crampon : 
Quelle est ma force, pour que j’attende ? Quelle est la durée de mes jours, pour que j’aie patience ?
Lausanne : 
Quelle est ma force pour que j’attende, et quelle est ma fin pour que je prolonge [l’espoir de] mon âme ?
 
 
	
	
	
	
		| 12 | 
		Ma force est-elle la force des pierres? Ma chair est-elle d'airain?
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Ma force est-elle une force de pierre? Mon corps est-il d`airain?
Martin : 
Ma force est-elle une force de pierre, et ma chair est-elle d'acier?
Darby : 
Ma force est-elle la force des pierres? Ma chair est-elle d'airain?
Crampon : 
Ma force est-elle la force des pierres, et ma chair est-elle d’airain ?
Lausanne : 
Ma force est-elle la force des pierres, ma chair est-elle de l’airain ?
 
 
	
	
	
	
		| 13 | 
		Ne suis-je pas sans secours, et toute ressource ne m'est-elle pas ôtée?
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Ne suis-je pas sans ressource, Et le salut n`est-il pas loin de moi?
Martin : 
Ne suis-je pas destitué de secours, et tout appui n'est-il pas éloigné de moi?
Darby : 
N'est-ce pas qu'il n'y a point de secours en moi, et que toute capacité est chassée loin de moi?
Crampon : 
Ne suis-je pas dénué de tout secours, et tout espoir de salut ne m’est-il pas enlevé ?
Lausanne : 
Ne suis-je donc pas sans secours en moi-même, et [toute] ressource n’est-elle pas repoussée loin de moi ?
 
 
	
	
	
	
		| 14 | 
		Le malheureux a droit à la pitié de son ami, eût-il abandonné la crainte du Tout-Puissant.
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami, Même quand il abandonnerait la crainte du Tout Puissant.
Martin : 
A celui qui se fond sous l'ardeur des maux, est due la compassion de son ami; mais il a abandonné la crainte du Tout-puissant.
Darby : 
A celui qui est défaillant est due la miséricorde de la part de son ami, sinon il abandonnera la crainte du Tout-puissant.
Crampon : 
Le malheureux a droit à la pitié de son ami, eût-il même abandonné la crainte du Tout-Puissant.
Lausanne : 
Qu’il y ait grâce auprès de son ami pour celui qui succombe, sinon il abandonnera la crainte du Tout-Puissant.
 
 
	
	
	
	
		| 15 | 
		Mes amis m'ont trompé comme un torrent, comme le lit des torrents qui passent;
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Mes frères sont perfides comme un torrent, Comme le lit des torrents qui disparaissent.
Martin : 
Mes frères m'ont manqué comme un torrent, comme le cours impétueux des torrents qui passent;
Darby : 
Mes frères m'ont trahi comme un torrent, comme le lit des torrents qui passent,
Crampon : 
Mes frères ont été perfides comme le torrent, comme l’eau des torrents qui s’écoulent.
Lausanne : 
Mes frères ont été perfides comme le torrent, comme le lit des torrents qui passent, qui sont troublés par les glaces,
 
 
	
	
	
	
		| 16 | 
		Ils sont troublés par les glaçons, la neige s'y engloutit;
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Les glaçons en troublent le cours, La neige s`y précipite;
Martin : 
Lesquels on ne voit point à cause de la glace, et sur lesquels s'entasse la neige;
Darby : 
sont troubles à cause des glaces, dans lesquels la neige se cache;
Crampon : 
Les glaçons en troublent le cours, la neige disparaît dans leurs flots.
Lausanne : 
dans lesquels la neige disparaît ;
 
 
	
	
	
	
		| 17 | 
		Mais, au temps de la sécheresse, ils tarissent, et, dans les chaleurs, ils disparaissent de leur place.
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Viennent les chaleurs, et ils tarissent, Les feux du soleil, et leur lit demeure à sec.
Martin : 
Lesquels, au temps que la chaleur donne dessus, défaillent; quand ils sentent la chaleur, ils disparaissent de leur lieu;
Darby : 
Au temps où ils se resserrent ils tarissent, quand la chaleur les frappe ils disparaissent de leur lieu:
Crampon : 
Au temps de la sécheresse, ils s’évanouissent ; aux premières chaleurs, leur lit est desséché.
Lausanne : 
au temps où ils sentent la sécheresse ils s’évanouissent, quand vient la chaleur ils s’éteignent laissant leur place vide.
 
 
	
	
	
	
		| 18 | 
		Les caravanes se détournent de leur route; elles montent dans le désert et se perdent.
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Les caravanes se détournent de leur chemin, S`enfoncent dans le désert, et périssent.
Martin : 
Lesquels serpentant çà et là par les chemins, se réduisent à rien, et se perdent.
Darby : 
Ils serpentent dans les sentiers de leur cours, ils s'en vont dans le désert, et périssent.
Crampon : 
Dans des sentiers divers leurs eaux se perdent, elles s’évaporent dans les airs, et ils tarissent.
Lausanne : 
Les caravanes suivent les détours de leur chemin, elles montent dans le désert, et périssent.
 
 
	
	
	
	
		| 19 | 
		Les caravanes de Théma y comptaient; les voyageurs de Shéba s'y attendaient.
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Les caravanes de Théma fixent le regard, Les voyageurs de Séba sont pleins d`espoir;
Martin : 
Les troupes des voyageurs de Téma y pensaient, ceux qui vont en Séba s'y attendaient;
Darby : 
Les caravanes de Théma les cherchaient du regard, les voyageurs de Sheba s'attendaient à eux;
Crampon : 
Les caravanes de Théma comptaient sur eux ; les voyageurs de Saba espéraient en eux ;
Lausanne : 
Les caravanes de Téma y portaient leur regard, les voyageurs de Scheba y mettaient leur espoir :
 
 
	
	
	
	
		| 20 | 
		Ils sont honteux d'avoir eu cette confiance: ils arrivent sur les lieux, et restent confondus.
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Ils sont honteux d`avoir eu confiance, Ils restent confondus quand ils arrivent.
Martin : 
Mais ils sont honteux d'y avoir espéré; ils y sont allés, et ils en ont rougi.
Darby : 
Ils ont été honteux de leur confiance; ils sont venus là, et ont été confondus.
Crampon : 
ils sont frustrés dans leur attente ; arrivés sur leurs bords, ils restent confondus.
Lausanne : 
ils sont honteux de leur confiance ; arrivés jusque-là, ils sont confus.
 
 
	
	
	
	
		| 21 | 
		C'est ainsi que vous me manquez à présent; vous voyez une chose terrible, et vous en avez horreur!
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Ainsi, vous êtes comme si vous n`existiez pas; Vous voyez mon angoisse, et vous en avez horreur!
Martin : 
Certes, vous m'êtes devenus inutiles; vous avez vu ma calamité étonnante, et vous en avez eu horreur.
Darby : 
De même maintenant vous n'êtes rien; vous avez vu un objet de terreur, et vous vous êtes effrayés.
Crampon : 
Ainsi vous me manquez à cette heure ; à la vue de l’infortune, vous fuyez épouvantés.
Lausanne : 
C’est ainsi maintenant que vous êtes anéantis ; vous voyez la terreur et vous craignez !
 
 
	
	
	
	
		| 22 | 
		Mais vous ai-je dit: "Donnez-moi quelque chose, et, de vos biens, faites des présents en ma faveur;
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Vous ai-je dit: Donnez-moi quelque chose, Faites en ma faveur des présents avec vos biens,
Martin : 
Est-ce que je vous ai dit: Apportez-moi et me faites des présents de votre bien?
Darby : 
Ai-je dit: Donnez-moi, et de votre richesse faites-moi des présents,
Crampon : 
Vous ai-je dit : « Donnez-moi quelque chose, faites-moi part de vos biens,
Lausanne : 
Vous ai-je dit : Donnez-moi, et de votre bien faites un présent pour moi ?
 
 
	
	
	
	
		| 23 | 
		Délivrez-moi de la main de l'ennemi, et rachetez-moi de la main des violents? "
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Délivrez-moi de la main de l`ennemi, Rachetez-moi de la main des méchants?
Martin : 
Et délivrez-moi de la main de l'ennemi, et me rachetez de la main des terribles?
Darby : 
Et délivrez-moi de la main de l'oppresseur, et rachetez-moi de la main des terribles?
Crampon : 
délivrez-moi de la main de l’ennemi, arrachez-moi de la main des brigands ? »
Lausanne : 
dégagez-moi de la main de l’adversaire, et rachetez-moi de la main des redoutables ?
 
 
	
	
	
	
		| 24 | 
		Instruisez-moi, et je me tairai. Faites-moi comprendre en quoi j'ai erré.
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Instruisez-moi, et je me tairai; Faites-moi comprendre en quoi j`ai péché.
Martin : 
Enseignez-moi, et je me tairai; et faites-moi entendre en quoi j'ai erré.
Darby : 
Enseignez-moi, et je me tairai; et faites-moi comprendre en quoi je me trompe.
Crampon : 
Instruisez-moi, et je vous écouterai en silence ; faites-moi voir en quoi j’ai failli.
Lausanne : 
Enseignez-moi, et je garderai le silence ; faites-moi comprendre en quoi j’ai erré.
 
 
	
	
	
	
		| 25 | 
		Oh! que les paroles droites ont de force! Mais que veut censurer votre censure?
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Que les paroles vraies sont persuasives! Mais que prouvent vos remontrances?
Martin : 
Ô combien sont fortes les paroles de vérité! mais votre censure, à quoi tend-elle?
Darby : 
Combien sont puissantes les paroles justes! Mais la censure de votre part que reprend-elle?
Crampon : 
Qu’elles ont de force les paroles équitables ! Mais sur quoi tombe votre blâme ?
Lausanne : 
Combien sont fortes des paroles de droiture ! Mais votre censure réprouve-t-elle ?
 
 
	
	
	
	
		| 26 | 
		Sont-ce des mots que vous voulez censurer? Mais il faut laisser au vent les paroles d'un homme au désespoir.
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Voulez-vous donc blâmer ce que j`ai dit, Et ne voir que du vent dans les discours d`un désespéré?
Martin : 
Pensez-vous qu'il ne faille avoir que des paroles pour censurer; et que les discours de celui qui est hors d'espérance, ne soient que du vent?
Darby : 
Songez-vous à censurer des discours? Mais les paroles d'un désespéré ne sont faites que pour le vent.
Crampon : 
Voulez-vous donc censurer des mots ? Les discours échappés au désespoir sont la proie du vent.
Lausanne : 
Songeriez-vous à censurer des discours ? Les paroles d’un désespéré appartiennent au vent.
 
 
	
	
	
	
		| 27 | 
		Vraiment, vous joueriez au sort un orphelin, et vous vendriez votre ami!
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Vous accablez un orphelin, Vous persécutez votre ami.
Martin : 
Vous vous jetez même sur un orphelin, et vous percez votre intime ami.
Darby : 
Certes, vous tombez sur l'orphelin, et vous creusez une fosse pour votre ami.
Crampon : 
Ah ! Vous jetez le filet sur un orphelin, vous creusez un piège à votre ami !
Lausanne : 
Oui, vous jetteriez [le sort] sur l’orphelin, et vous trafiqueriez{Ou vous creuseriez [une fosse] pour.} de votre ami !
 
 
	
	
	
	
		| 28 | 
		Mais, à présent, veuillez jeter les yeux sur moi, et voyez si je vous mens en face!
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Regardez-moi, je vous prie! Vous mentirais-je en face?
Martin : 
Mais maintenant je vous prie regardez-moi bien, si je mens en votre présence!
Darby : 
Et maintenant, si vous voulez, regardez-moi; vous mentirais-je donc en face?
Crampon : 
Maintenant, daignez vous retourner vers moi, et vous verrez si je vous mens en face.
Lausanne : 
Maintenant donc, veuillez vous tourner vers moi, et certainement je ne vous mentirai pas en face.
 
 
	
	
	
	
		| 29 | 
		Revenez donc, et soyez sans injustice! Revenez, et que mon bon droit paraisse!
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Revenez, ne soyez pas injustes; Revenez, et reconnaissez mon innocence.
Martin : 
Revenez, je vous prie, et qu'il n'y ait point d'injustice en vous; oui, revenez encore; car je ne suis point coupable en cela.
Darby : 
Revenez, je vous prie; qu'il n'y ait pas d'injustice; oui, revenez encore: ma justice sera là.
Crampon : 
Revenez, ne soyez pas injustes ; revenez, et mon innocence apparaîtra.
Lausanne : 
Revenez, je vous prie ; n’allez pas jusqu’à la perversité. Encore une fois, revenez{Ou mon retour aura encore lieu.} ma justice est là.
 
 
	
	
	
	
		| 30 | 
		Y a-t-il de l'injustice dans ma langue? Et mon palais ne sait-il pas discerner le mal?
 | 
	
	
	
	Louis Segond : 
Y a-t-il de l`iniquité sur ma langue, Et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal?
Martin : 
Y a-t-il de l'iniquité en ma langue? et mon palais ne sait-il pas discerner mes calamités?
Darby : 
Y a-t-il de l'iniquité en ma langue? Mon palais ne discernerait-il pas la méchanceté?
Crampon : 
Y a-t-il de l’iniquité sur ma langue, ou bien mon palais ne sait-il pas discerner le mal ?
Lausanne : 
Y a-t-il de la perversité en ma langue ? Est-ce que mon palais ne discerne pas les calamités ?