1 |
Oh ! que n’es-tu pour moi comme un frère allaité des mamelles de ma mère ! Te rencontrant dehors, je te baiserais, sans qu’on m’en méprisât. |
Louis Segond :
Oh! Que n`es-tu mon frère, Allaité des mamelles de ma mère! Je te rencontrerais dehors, je t`embrasserais, Et l`on ne me mépriserait pas.
Martin :
Plût à Dieu que tu me fusses comme un frère qui a sucé les mamelles de ma mère! je t'irais trouver dehors, je te baiserais, et on ne m'en mépriserait point.
Ostervald :
Plût à Dieu que tu fusses comme mon frère, allaité des mamelles de ma mère! J'irais te trouver dehors, je te baiserais, et on ne me mépriserait point.
Darby :
Oh! que tu fusses pour moi comme un frère qui ait sucé les mamelles de ma mère! Si je te trouvais dehors, je t'embrasserais, sans qu'on m'en méprisât.
Crampon :
Oh ! que ne m’es-tu un frère, qui aurait sucé les mamelles de ma mère ! Te rencontrant dehors, je t’embrasserais, et on ne pourrait me mépriser.
2 |
Je te conduirai, je t’amènerai à la maison de ma mère ; tu m’instruiras ; je te ferai boire du vin aromatisé, du jus de mes grenades. |
Louis Segond :
Je veux te conduire, t`amener à la maison de ma mère; Tu me donneras tes instructions, Et je te ferai boire du vin parfumé, Du moût de mes grenades.
Martin :
Je t'amènerais, je t'introduirais dans la maison de ma mère, tu m'enseignerais, et je te ferais boire du vin mixtionné d'aromates, et du moût de mon grenadier.
Ostervald :
Je t'amènerais et t'introduirais dans la maison de ma mère; et tu m'instruirais, et je te ferais boire du vin mixtionné d'aromates et du moût de mon grenadier.
Darby :
Je t'amènerais, je t'introduirais dans la maison de ma mère: tu m'instruirais; je te ferais boire du vin aromatisé, du jus de mes grenades.
Crampon :
Je t’amènerais, je t’introduirais dans la maison de ma mère : tu m’enseignerais ; et je te ferais boire du vin aromatisé, le jus de mes grenades.
3 |
Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m’embrasse ! |
Louis Segond :
Que sa main gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m`embrasse! -
Martin :
Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse.
Ostervald :
Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse!
Darby :
Sa main gauche serait sous ma tête, et sa droite m'embrasserait!
Crampon :
Sa main gauche est sous ma tête, et sa droite me tient embrassée.
4 |
Je vous adjure, filles de Jérusalem, pourquoi éveilleriez-vous, et pourquoi réveilleriez-vous [mon] amour, jusqu’à ce qu’elle le veuille. |
Louis Segond :
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l`amour, Avant qu`elle le veuille. -
Martin :
Je vous adjure, Filles de Jérusalem, que vous ne réveilliez point celle que j'aime, que vous ne la réveilliez point, jusqu'à ce qu'elle le veuille.
Ostervald :
Je vous adjure, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas celle que j'aime, avant qu'elle le veuille.
Darby :
Je vous adjure, filles de Jérusalem, pourquoi éveilleriez-vous, et pourquoi réveilleriez-vous mon amour, avant qu'elle le veuille!
Crampon :
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, n’éveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée, avant qu’elle le veuille.
5 |
Qui est celle-ci qui monte du désert, s’appuyant sur son bien-aimé ? C’est sous les cédrats que je t’ai réveillé ; c’est là que ta mère t’a mis au monde ; c’est là que souffrit celle qui t’a donné le jour. |
Louis Segond :
Qui est celle qui monte du désert, Appuyée sur son bien-aimé? -Je t`ai réveillée sous le pommier; Là ta mère t`a enfantée, C`est là qu`elle t`a enfantée, qu`elle t`a donné le jour. -
Martin :
Qui est celle-ci qui monte du désert, mollement appuyée sur son bien-aimé? Je t'ai réveillée sous un pommier, là où ta mère t'a enfantée, là où celle qui t'a conçue, t'a enfanté.
Ostervald :
Qui est celle-ci qui monte du désert, appuyée doucement sur son bien-aimé? Je t'ai réveillée sous un pommier, là où ta mère t'a enfantée, là où t'a enfantée celle qui t'a donné le jour.
Darby :
Qui est celle-ci qui monte du désert, s'appuyant sur son bien-aimé? -Je t'ai réveillée sous le pommier: là ta mère t'a enfantée dans les douleurs, là celle qui t'a enfantée a été en travail.
Crampon :
Quelle est celle-ci qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? Je t’ai réveillée sous le pommier, là, ta mère t’a conçue ; là, elle t’a conçue, là, elle t’a donné le jour.
6 |
Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras ! Oui, l’amour est fort comme la mort, la jalousie est inflexible comme le séjour des morts. Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de l’Éternel. |
Louis Segond :
Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, Comme un sceau sur ton bras; Car l`amour est fort comme la mort, La jalousie est inflexible comme le séjour des morts; Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, Une flamme de l`Éternel.
Martin :
Mets-moi comme un cachet sur ton coeur, comme un cachet sur ton bras; car l'amour est fort comme la mort, et la jalousie est cruelle comme le sépulcre; leurs embrasements sont des embrasements de feu, et une flamme très-véhémente.
Ostervald :
Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras. L'amour est fort comme la mort, et la jalousie est inflexible comme les enfers; leurs embrasements sont des embrasements de feu et une flamme de l'Éternel.
Darby :
Mets-moi comme un cachet sur ton coeur, comme un cachet sur ton bras; car l'amour est fort comme la mort, la jalousie cruelle comme le shéol; ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de Jah.
Crampon :
Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras ; car l’amour est fort comme la mort, la jalousie est inflexible comme le schéol. Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de Yahweh.
7 |
De grosses eaux ne pourraient éteindre l’amour, et des fleuves ne le submergeraient pas ; Si quelqu’un voulait donner tous les biens de sa maison pour prix de l’amour, on le traiterait avec un grand mépris. |
Louis Segond :
Les grandes eaux ne peuvent éteindre l`amour, Et les fleuves ne le submergeraient pas; Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l`amour, Il ne s`attirerait que le mépris.
Martin :
Beaucoup d'eaux ne pourraient point éteindre cet amour-là, et les fleuves mêmes ne le pourraient pas noyer; si quelqu'un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour, certainement on n'en tiendrait aucun compte.
Ostervald :
Beaucoup d'eaux ne pourraient éteindre cet amour-là, et les fleuves même ne le pourraient pas noyer; si quelqu'un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour-là, certainement on n'en tiendrait aucun compte.
Darby :
Beaucoup d'eaux ne peuvent éteindre l'amour, et des fleuves ne le submergent pas; si un homme donnait tous les biens de sa maison pour l'amour, on l'aurait en un profond mépris.
Crampon :
Les grandes eaux ne sauraient éteindre l’amour, et les fleuves ne le submergeraient pas. Un homme donnerait-il pour l’amour toutes les richesses de sa maison, on ne ferait que le mépriser.
8 |
Nous avons une jeune sœur, qui n’a point encore de mamelles. Que ferons-nous pour notre sœur, au jour où il sera question d’elle ? |
Louis Segond :
Nous avons une petite soeur, Qui n`a point encore de mamelles; Que ferons-nous de notre soeur, Le jour où on la recherchera?
Martin :
Nous avons une petite soeur qui n'a pas encore de mamelles; que ferons nous à notre soeur le jour qu'on parlera d'elle?
Ostervald :
Nous avons une petite sœur, qui n'a pas encore de mamelles; que ferons-nous de notre sœur au jour qu'on parlera d'elle?
Darby :
Nous avons une petite soeur, et elle n'a pas encore de seins. Que ferons-nous pour notre soeur, au jour qu'on parlera d'elle?
Crampon :
Nous avons une petite sœur, qui n’a pas encore de mamelles : que ferons-nous à notre sœur, le jour où on la recherchera ?
9 |
Si elle est une muraille, nous bâtirons sur elle une redoute d’argent ; et si elle est une porte, nous la clorons d’un plateau de cèdre. |
Louis Segond :
Si elle est un mur, Nous bâtirons sur elle des créneaux d`argent; Si elle est une porte, Nous la fermerons avec une planche de cèdre. -
Martin :
Si elle est comme une muraille, nous bâtirons sur elle un palais d'argent; et si elle est comme une porte, nous la renforcerons d'un entablement de cèdre.
Ostervald :
Si elle est comme un mur, nous bâtirons dessus un palais d'argent; et si elle est comme une porte, nous la fermerons par une planche de cèdre.
Darby :
-Si elle est une muraille, nous bâtirons sur elle une demeure d'argent; et si elle est une porte, nous la fermerons avec un planche de cèdre.
Crampon :
Si elle est un mur, nous lui ferons un couronnement d’argent ; si elle est une porte, nous la fermerons avec des ais de cèdre.
10 |
Je serai{Ou Je suis.} une muraille, et mes mamelles [seront] comme des tours. Alors je serai, à ses yeux, comme ayant trouvé paix. |
Louis Segond :
Je suis un mur, Et mes seins sont comme des tours; J`ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.
Martin :
Je suis comme une muraille, et mes mamelles sont comme des tours; j'ai été alors si favorisée de lui, que j'ai trouvé la paix.
Ostervald :
Je suis un mur, et mes seins sont comme des tours; j'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.
Darby :
Je suis une muraille, et mes seins sont des tours; je fus alors à ses yeux comme celle qui a trouvé la paix.
Crampon :
Je suis un mur, et mes seins sont comme des tours, aussi suis-je, à ses yeux, celle qui a trouvé la paix,
11 |
Salomon possède une vigne à Bahal-hamon ; il a remis la vigne aux gardiens, qui doivent apporter chacun mille [pièces] d’argent pour son fruit. |
Louis Segond :
Salomon avait une vigne à Baal Hamon; Il remit la vigne à des gardiens; Chacun apportait pour son fruit mille sicles d`argent.
Martin :
Salomon a eu une vigne en Bahalhamon, qu'il a donnée à des gardes, et chacun d'eux en doit apporter pour son fruit mille pièces d'argent.
Ostervald :
Salomon a eu à Baal-Hamon une vigne, qu'il a donnée à des gardes; chacun d'eux doit en apporter pour son fruit mille pièces d'argent.
Darby :
-Salomon avait une vigne à Baal-Hamon: il remit la vigne à des gardiens; chacun devait apporter pour son fruit mille pièces d'argent.
Crampon :
Salomon avait une vigne à Baal-Hamon, il remit la vigne à des gardiens, et pour son fruit chacun devait lui apporter millesicles d’argent.
12 |
Ma vigne, celle qui est à moi, est devant moi. À toi, Salomon, les mille pièces, et deux cents pour ceux qui en gardent le fruit. |
Louis Segond :
Ma vigne, qui est à moi, je la garde. A toi, Salomon, les mille sicles, Et deux cents à ceux qui gardent le fruit! -
Martin :
Ma vigne, qui est à moi, est à mon commandement: Ô Salomon, que les mille pièces d'argent soient à toi, et qu'il y en ait deux cents pour les gardes du fruit de la vigne.
Ostervald :
Ma vigne, qui est à moi, je la garde, ô Salomon! A toi les mille pièces, et deux cents à ceux qui gardent le fruit!
Darby :
Ma vigne, qui est à moi, est devant moi. A toi, Salomon, les mille pièces; et deux cents pour ceux qui en gardent le fruit.
Crampon :
La vigne qui est à moi, j’en dispose :à toi, Salomon, les milles sicles, et deux cents aux gardiens de son fruit.
13 |
Habitante des jardins, [mes] compagnons prêtent l’oreille à ta voix ! Laisse-moi l’entendre ! |
Louis Segond :
Habitante des jardins! Des amis prêtent l`oreille à ta voix. Daigne me la faire entendre! -
Martin :
Ô toi qui habites dans les jardins, les amis sont attentifs à ta voix; fais que je l'entende.
Ostervald :
O toi, qui habites dans les jardins, les amis sont attentifs à ta voix; fais que je l'entende!
Darby :
Habitante des jardins, les compagnons sont attentifs à ta voix! Fais que je l'entende!
Crampon :
Toi qui habites les jardins, les compagnons prêtent l’oreille à ta voix : daigne me la faire entendre.
14 |
Fuis, mon bien-aimé ! et sois semblable à la gazelle, ou au faon des biches, sur les montagnes des aromates. |
Louis Segond :
Fuis, mon bien-aimé! Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes des aromates!
Martin :
Mon bien-aimé, fuis-t'en aussi vite qu'un chevreuil, ou qu'un faon de biche, sur les montagnes des drogues aromatiques.
Ostervald :
Mon bien-aimé, enfuis-toi aussi vite qu'une gazelle, ou qu'un faon de biche, sur les montagnes des aromates.
Darby :
Fuis, mon bien-aimé, et sois semblable à une gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes des aromates.
Crampon :
Cours, mon bien aimé, et sois semblable à la gazelle, ou au faon des biches, sur les montagnes des baumiers !