2 | et il pria l’Éternel, et dit : Oh ! Éternel ! n’est-ce pas ce que je disais pendant que j’étais encore dans mon pays ?{Héb. sur mon sol.} C’est pour cela que j’ai d’abord voulu m’enfuir à Tarscis. Car je savais que tu es un Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, et abondant en grâce, et qui te repens du mal. |
3 | Et maintenant, Éternel ! je te prie, retire de moi mon âme, car mieux me vaut la mort que la vie ! |
5 | Puis Jonas sortit de la ville, et il s’assit à l’orient de la ville : il se fit là une feuillée, et s’y assit à l’ombre, attendant de voir ce qui arriverait à la ville. |
6 | Et l’Éternel Dieu prépara un ricin{Héb. un kikajon.} qui s’éleva au-dessus de Jonas, pour faire ombre sur sa tête, et le délivrer de sa souffrance ; et à cause du ricin, Jonas se réjouit d’une grande joie. |
7 | Mais le lendemain, Dieu prépara un ver pour le lever de l’aurore, lequel attaqua le ricin, et il sécha. |
8 | Et il arriva que, quand le soleil brilla, Dieu prépara un vent d’orient étouffant, et le soleil frappa sur la tête de Jonas ; et il défaillit, et demanda la mort pour son âme, et dit : Mieux me vaut la mort que la vie ! |
9 | Et Dieu dit à Jonas : Fais-tu bien de t’irriter à cause de ce ricin ? Et il dit : Je fais bien de m’irriter jusqu’à la mort ! |
10 | Et l’Éternel dit : Toi, tu as pitié d’un ricin, pour lequel tu n’as pris aucune peine et que tu n’as pas fait grandir, qui, né dans une nuit, dans une nuit a péri ; |
11 | et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, cette grande ville, dans laquelle il y a plus de cent vingt mille{Héb. douze myriades.} êtres humains qui ne connaissent pas la différence de leur droite et de leur gauche, et du bétail en grand nombre ? |