1 |
Descends, et assieds-toi dans la poussière, vierge, fille de Babylone; assieds-toi par terre, il n'y a pas de trône, fille des Chaldéens; car tu ne seras plus appelée tendre et délicate.
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Louis Segond :
Descends, et assieds-toi dans la poussière, Vierge, fille de Babylone! Assieds-toi à terre, sans trône, Fille des Chaldéens! On ne t`appellera plus délicate et voluptueuse.
Martin :
Descends, assieds-toi sur la poussière, Vierge fille de Babylone, assieds-toi à terre, il n'y a plus de trône pour la fille des Chaldéens, car tu ne te feras, plus appeler, la délicate et la voluptueuse.
Ostervald :
Descends, assieds-toi dans la poussière, vierge, fille de Babel! Assieds-toi à terre; plus de trône, fille des Caldéens! Car tu ne seras plus appelée la délicate, la voluptueuse.
Crampon :
Descends, assieds-toi dans la poussière, vierge, fille de Babylone ; assieds-toi par terre, sans trône, fille des Chaldéens ; car on ne t’appellera plus la délicate, la voluptueuse.
Lausanne :
Descends et assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babylone ! Assieds-toi à terre, il n’y a plus de trône, fille des Caldéens ! car on{Héb. car tu ne continueras plus qu’on t’appelle.} ne continuera plus à t’appeler molle et délicate.
2 |
Prends les meules et mouds de la farine; ôte ton voile, relève ta robe, découvre ta jambe, traverse les fleuves:
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Louis Segond :
Prends les meules, et mouds de la farine; Ote ton voile, relève les pans de ta robe, Découvre tes jambes, traverse les fleuves!
Martin :
Mets la main aux meules, et fais moudre la farine; délie tes tresses, déchausse-toi, découvre tes jambes et passe les fleuves.
Ostervald :
Prends les deux meules, et mouds de la farine; défais tes tresses, déchausse-toi, découvre tes jambes, passe les fleuves.
Crampon :
Prends la meule, et mouds de la farine ; ôte ton voile ; relève les pans de ta robe, mets à nu tes jambes, pour passer les fleuves.
Lausanne :
Prends les meules et mouds de la farine ! Ôte ton voile, trousse ta robe, découvre ta cuisse, passe les fleuves !
3 |
ta nudité sera découverte; oui, ta honte sera vue. Je tirerai vengeance, et je ne rencontrerai personne qui m'arrête...
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Louis Segond :
Ta nudité sera découverte, Et ta honte sera vue. J`exercerai ma vengeance, Je n`épargnerai personne. -
Martin :
Ta honte sera découverte, et ton opprobre sera vu; je prendrai vengeance, je n'irai point contre toi en homme.
Ostervald :
Que ta nudité soit découverte, et qu'on voie ta honte! Je ferai vengeance, je n'épargnerai personne.
Crampon :
Que ta nudité soit découverte, qu’on voie ta honte ! Je veux me venger, je n’épargnerai personne.
Lausanne :
Que ta nudité soit découverte, même que ta honte soit vue ; je tirerai vengeance et je n’épargnerai personne.
4 |
Notre rédempteur, son nom est l'Éternel des armées, le Saint d'Israël...
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Louis Segond :
Notre rédempteur, c`est celui qui s`appelle l`Éternel des armées, C`est le Saint d`Israël. -
Martin :
Quant à notre Rédempteur, son Nom est l'Eternel des armées, le Saint d'Israël.
Ostervald :
Notre Rédempteur s'appelle l'Éternel des armées, le Saint d'Israël!
Crampon :
— Notre Rédempteur se nomme Yahweh des armées, le Saint d’Israël ! —
Lausanne :
Notre rédempteur, l’Éternel des armées est son nom, le Saint d’Israël !
5 |
Assieds-toi dans le silence, et entre dans les ténèbres, fille des Chaldéens; car tu ne seras plus appelée maîtresse des royaumes.
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Louis Segond :
Assieds-toi en silence, et va dans les ténèbres, Fille des Chaldéens! On ne t`appellera plus la souveraine des royaumes.
Martin :
Assieds-toi sans dire mot, et entre dans les ténèbres, fille des Chaldéens, car tu ne te feras plus appeler, la Dame des Royaumes.
Ostervald :
Habite dans le silence, fuis dans les ténèbres, fille des Caldéens! Car tu ne seras plus appelée dominatrice des royaumes.
Crampon :
Assieds-toi en silence, entre dans les ténèbres, fille des Chaldéens ; car on ne t’appellera plus la souveraine des royaumes.
Lausanne :
Assieds-toi en silence, entre dans les ténèbres, fille des Caldéens ! car on{Héb. car tu ne continueras plus qu’on t’appelle.} ne continuera plus à t’appeler la maîtresse des royaumes.
6 |
J'ai été courroucé contre mon peuple, j'ai profané mon héritage, et je les ai livrés en ta main: tu n'as usé d'aucune miséricorde envers eux; sur l'ancien tu as fort appesanti ton joug;
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Louis Segond :
J`étais irrité contre mon peuple, J`avais profané mon héritage, Et je les avais livrés entre tes mains: Tu n`as pas eu pour eux de la compassion, Tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard.
Martin :
J'ai été embrasé de colère contre mon peuple, j'ai profané mon héritage, c'est pourquoi je les ai livrés entre tes mains, mais tu n'as point usé de miséricorde envers eux, tu as grièvement appesanti ton joug sur le vieillard;
Ostervald :
J'étais irrité contre mon peuple; j'ai profané mon héritage, je les ai livrés entre tes mains: tu n'as point usé de miséricorde envers eux, tu as fait lourdement peser ton joug sur le vieillard.
Crampon :
J’étais irrité contre mon peuple ; j’ai laissé profaner mon héritage et je les ai livrés entre tes mains... Tu ne leur fis point de miséricorde ; sur le vieillard tu as fait peser lourdement ton joug.
Lausanne :
Je fus courroucé contre mon peuple, je profanai mon héritage, et je les livrai entre tes mains : tu ne leur accordas aucune compassion ; sur le vieillard tu as fortement appesanti ton joug.
7 |
et tu as dit: Je serai maîtresse pour toujours,... jusqu'à ne point prendre ces choses à coeur: tu ne t'es pas souvenue de ce qui en serait la fin.
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Louis Segond :
Tu disais: A toujours je serai souveraine! Tu n`as point mis dans ton esprit, Tu n`as point songé que cela prendrait fin.
Martin :
Et tu as dit: je serai Dame à toujours, tellement que tu n'as point mis ces choses-là dans ton coeur; tu ne t'es point souvenue de ce qui en arriverait.
Ostervald :
Tu as dit: Je dominerai à toujours! Si bien que tu ne prenais pas garde à ces choses, tu ne pensais pas quelle en serait la fin.
Crampon :
Tu as dit : " Je suis souveraine à jamais ! " de sorte que tu n’as pas pris garde à ces choses, tu n’as pas songé à la fin de tout cela.
Lausanne :
Et tu as dit : Je serai maîtresse à perpétuité ! Jusque-là que tu n’as pas pris ces choses à cœur ; tu ne t’es pas souvenue que cela aurait une fin.
8 |
Et maintenant, écoute ceci, voluptueuse, qui habites en sécurité, qui dis en ton coeur: C'est moi, et il n'y en a pas d'autre; je ne serai pas assise en veuve, et je ne saurai pas ce que c'est que d'être privée d'enfants.
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Louis Segond :
Écoute maintenant ceci, voluptueuse, Qui t`assieds avec assurance, Et qui dis en ton coeur: Moi, et rien que moi! Je ne serai jamais veuve, Et je ne serai jamais privée d`enfants!
Martin :
Maintenant donc écoute ceci, toi voluptueuse; qui habites en assurance, qui dis en ton coeur; c'est moi, et il n'y en as point d'autre que moi; je ne deviendrai point veuve, et je ne saurai point ce que c'est que d'être privée d'enfants.
Ostervald :
Et maintenant, écoute ceci, voluptueuse, qui habites en sécurité, qui dis en ton cœur: Moi, et nulle autre que moi! Je ne deviendrai pas veuve, je ne connaîtrai pas le deuil des enfants!
Crampon :
Et maintenant, écoute ceci, voluptueuse, assise en sécurité, toi qui disais en ton cœur : " Moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, ni privée de mes enfants. "
Lausanne :
Et maintenant écoute ceci, voluptueuse, qui habites en assurance, qui dis en ton cœur : Moi, et nulle autre que moi ! Je ne demeurerai pas veuve et je ne connaîtrai pas la privation d’enfants.
9 |
Ces deux choses t'arriveront en un instant, en un seul jour, la privation d'enfants et le veuvage; elles viendront sur toi en plein, malgré la multitude de tes sorcelleries, malgré le grand nombre de tes sortilèges.
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Louis Segond :
Ces deux choses t`arriveront subitement, au même jour, La privation d`enfants et le veuvage; Elles fondront en plein sur toi, Malgré la multitude de tes sortilèges, Malgré le grand nombre de tes enchantements.
Martin :
C'est que ces deux choses t'arriveront en un moment, en un même jour, la privation d'enfants et le veuvage; elles sont venues sur toi dans tout leur entier, pour le grand nombre de tes sortilèges, et pour la grande abondance de tes enchantements.
Ostervald :
Elles viendront sur toi, ces deux choses, en un moment et le même jour, le deuil des enfants et le veuvage; elles viendront sur toi, sans que rien n'y manque, malgré le nombre de tes sortilèges, malgré la multitude de tes enchantements!
Crampon :
Ces deux choses t’arriveront, soudain, en un même jour, et la perte de tes enfants et le veuvage ; elles viendront sur toi dans leur plénitude, malgré la multitude de tes sortilèges, malgré la puissance de tes enchantements.
Lausanne :
Ces deux choses t’arriveront en un moment, en un même jour : la privation d’enfants et le veuvage ; elles viendront sur toi dans leur entier, malgré la multitude de tes sorcelleries, malgré la grande puissance de tes sortilèges.
10 |
Et tu as eu confiance en ton iniquité; tu as dit: Personne ne me voit. Ta sagesse et ta connaissance, c'est ce qui t'a fait errer; et tu as dit en ton coeur: C'est moi, et il n'y en a pas d'autre!
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Louis Segond :
Tu avais confiance dans ta méchanceté, Tu disais: Personne ne me voit! Ta sagesse et ta science t`ont séduite. Et tu disais en ton coeur: Moi, et rien que moi!
Martin :
Et tu t'es confiée en ta malice, et as dit: Il n'y a personne qui me voie; ta sagesse et ta science est celle qui t'a fait égarer; tellement que tu as dit en ton coeur; C'est moi, et il n'y en a point d'autre que moi.
Ostervald :
Tu t'es confiée dans ta malice, et tu as dit: Personne ne me voit. Ta sagesse et ta science t'ont séduite, et tu as dit en ton cœur: Moi, et nulle autre que moi!
Crampon :
Tu te confiais dans ta malice ; tu disais : " Nul ne me voit ! " Ta sagesse et ta science, ce sont elles qui t’ont séduite, alors que tu disais en ton cœur : " Moi, et rien que moi ! "
Lausanne :
Tu te fiais à ta malice ; tu disais : Personne ne me voit. Ta sagesse et ta science, c’est ce qui t’a séduite, et tu as dit en ton cœur : Moi, et nulle autre que moi !
11 |
Mais un mal viendra sur toi, dont tu ne connaîtras pas l'aube; et un malheur tombera sur toi, que tu ne pourras pas éviter et une désolation que tu n'as pas soupçonnée viendra sur toi subitement.
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Louis Segond :
Le malheur viendra sur toi, Sans que tu en voies l`aurore; La calamité tombera sur toi, Sans que tu puisses la conjurer; Et la ruine fondra sur toi tout à coup, A l`improviste.
Martin :
C'est pourquoi le mal viendra sur toi, et tu ne sauras point quand il sera près d'arriver, et le malheur qui tombera sur toi sera tel, que tu ne le pourras point détourner; et la ruine éclatante, laquelle tu ne sauras point, viendra subitement sur toi.
Ostervald :
Mais un mal viendra sur toi, que tu n'auras pas vu poindre; une calamité tombera sur toi, que tu ne pourras détourner; une ruine que tu n'auras pas prévue viendra subitement sur toi!
Crampon :
Et le malheur viendra sur toi sans que tu puisses le conjurer ; la calamité fondra sur toi, sans que tu puisses la détourner ; et la ruine viendra sur toi soudain, sans que tu t’en doutes.
Lausanne :
Mais il viendra sur toi un mal que tu ne sauras pas conjurer{Ou dont tu ne connaîtras pas l’aurore.} et il fondra sur toi une calamité que tu ne pourras pas apaiser, et il viendra sur toi une ruine subite que tu n’auras pas prévue{Héb. connue.}
12 |
Tiens-toi là avec tes sortilèges, et avec la multitude de tes sorcelleries, dont tu t'es fatiguée dès ta jeunesse; peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être effrayeras-tu?
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Louis Segond :
Reste donc au milieu de tes enchantements Et de la multitude de tes sortilèges, Auxquels tu as consacré ton travail dès ta jeunesse; Peut-être pourras-tu en tirer profit, Peut-être deviendras-tu redoutable.
Martin :
Tiens-toi maintenant avec tes enchantements, et avec le grand nombre de tes sortilèges, après lesquels tu as travaillé dès ta jeunesse; peut-être que tu en pourras avoir quelque profit; peut-être que tu en seras renforcée
Ostervald :
Parais avec tes enchantements et avec la multitude de tes sortilèges, auxquels tu t'es fatiguée dès ta jeunesse! Peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être te rendras-tu redoutable!
Crampon :
Reste donc avec tes enchantements, et avec la multitude de tes sortilèges, auxquels tu t’es adonnée dès ta jeunesse ! Peut-être en pourras-tu tirer profit, peut-être inspireras-tu la terreur !
Lausanne :
Tiens-toi donc là dans tes sortilèges et dans la multitude de tes sorcelleries, dans lesquels tu t’es fatiguée dès ta jeunesse. Peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être [m’] inspireras-tu la frayeur !
13 |
Tu es devenue lasse par la multitude de tes conseils. Qu'ils se tiennent là et te sauvent, les interprétateurs des cieux, les observateurs des étoiles, ceux qui, d'après les nouvelles lunes, donnent la connaissance des choses qui viendront sur toi!
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Louis Segond :
Tu t`es fatiguée à force de consulter: Qu`ils se lèvent donc et qu`ils te sauvent, Ceux qui connaissent le ciel, Qui observent les astres, Qui annoncent, d`après les nouvelles lunes, Ce qui doit t`arriver!
Martin :
Tu t'es lassée à force de demander des conseils. Que les spectateurs des cieux qui contemplent les étoiles, et qui font leurs prédictions selon les lunes, comparaissent maintenant, et qu'ils te délivrent des choses qui viendront sur toi.
Ostervald :
Tu es lasse de la multitude de tes conseils. Qu'ils paraissent, ceux qui interrogent les cieux, qui examinent les étoiles, qui font leurs prédictions aux nouvelles lunes! qu'ils te délivrent de ce qui va venir sur toi!
Crampon :
Tu t’es fatiguée à force de consultations ; qu’ils se présentent donc et qu’ils te sauvent, ceux qui mesurent le ciel, qui observent les astres, qui font connaître à chaque nouvelle lune ce qui doit t’arriver.
Lausanne :
Tu es lasse de la multitude de tes conseils ! Qu’ils se tiennent donc là et qu’ils te sauvent, ceux qui partagent les cieux, qui voient dans les étoiles, qui te donnent connaissance, selon les nouvelles lunes, des choses qui viendront sur toi.
14 |
Voici, ils seront comme du chaume, le feu les brûlera; ils ne délivreront par leur âme de la force de la flamme: il ne restera ni charbon pour se chauffer, ni feu pour s'asseoir devant.
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Louis Segond :
Voici, ils sont comme de la paille, le feu les consume, Ils ne sauveront pas leur vie des flammes: Ce ne sera pas du charbon dont on se chauffe, Ni un feu auprès duquel on s`assied.
Martin :
Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés; ils ne délivreront point leur âme de la puissance de la flamme; il n'y a point de charbons pour se chauffer, et il n'y a point de lueur de feu pour s'asseoir vis-à-vis.
Ostervald :
Les voilà devenus comme du chaume; le feu les brûle, ils ne se sauveront pas du pouvoir des flammes; ce ne sera pas un brasier pour cuire leur pain, ni un feu pour s'asseoir auprès.
Crampon :
Voici qu’ils sont devenus comme le chaume : le feu les consumera, ils ne sauveront pas leur vie de la puissance de la flamme ; ce n’est point une braise pour se chauffer, ni un feu pour s’asseoir devant.
Lausanne :
Voici, ils sont comme le chaume, le feu les brûle, ils ne se délivreront pas eux-mêmes du pouvoir de la flamme ; il n’en [restera] pas un charbon pour se chauffer, ni une lueur pour s’asseoir auprès.
15 |
Ainsi seront pour toi ceux avec lesquels tu t'es lassée, avec lesquels tu as trafiqué dès ta jeunesse. Ils erreront chacun de son côté; il n'y a personne qui te sauve.
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Louis Segond :
Tel sera le sort de ceux que tu te fatiguais à consulter. Et ceux avec qui tu as trafiqué dès ta jeunesse Se disperseront chacun de son côté: Il n`y aura personne qui vienne à ton secours.
Martin :
Tels te sont devenus ceux après lesquels tu as travaillé, et avec lesquels tu as trafiqué dès ta jeunesse; chacun s'en est fui en son quartier comme un vagabond; il n'y a personne qui te délivre.
Ostervald :
Tels sont pour toi ceux avec qui tu t'es lassée, avec lesquels tu trafiquas dès ta jeunesse: ils errent chacun de son côté; il n'y a personne pour te sauver!
Crampon :
Tels sont pour toi ceux pour qui tu t’es fatiguée ; ceux avec qui tu trafiquas dès ta jeunesse : ils fuient chacun de son côté ; il n’y a personne qui te sauve !
Lausanne :
Tels seront pour toi ceux avec lesquels tu t’es fatiguée, qui ont trafiqué avec toi dès ta jeunesse ; ils errent chacun de son côté : personne ne te sauve.