1 |
Bel s’écroule, Nébo s’affaisse ; on met leurs images sur des animaux, des bêtes de somme ; ces idoles que vous portiez sont chargées, comme un fardeau pesant, sur les bêtes fatiguées. |
Louis Segond :
Bel s`écroule, Nebo tombe; On met leurs idoles sur des animaux, sur des bêtes; Vous les portiez, et les voilà chargées, Devenues un fardeau pour l`animal fatigué!
Martin :
Bel s'est incliné sur ses genoux; Nébo est renversé, leurs faux dieux ont été mis sur des bêtes, et sur les juments; les idoles que vous portiez ont été chargées, elles ont été un faix aux bêtes lassées.
Ostervald :
Bel est renversé; Nébo tombe; leurs statues s'en vont sur les animaux, sur les bêtes de somme; les dieux que vous portiez, on les charge comme un fardeau sur la bête fatiguée.
Darby :
Bel s'est affaissé, Nebo se courbe; leurs idoles ont été mises sur les animaux et sur le bétail: celles que vous portiez sont chargées, -un fardeau pour la bête lassée!
Lausanne :
Bel s’est ployé, Nebo fléchit ; leurs idoles sont pour les animaux et pour le bétail ; celles que vous portiez, on les charge comme un fardeau sur la bête] fatiguée.
2 |
Ils s’affaissent, ils s’écroulent ensemble ; ils ne peuvent sauver le fardeau ; ils s’en vont eux-mêmes en captivité. |
Louis Segond :
Ils sont tombés, ils se sont écroulés ensemble, Ils ne peuvent sauver le fardeau, Et ils s`en vont eux-mêmes en captivité.
Martin :
Elles se sont courbées, elles se sont inclinées sur leurs genoux ensemble, et n'ont pu éviter d'être chargées, elles-mêmes sont allées en captivité.
Ostervald :
Ils sont renversés, ils tombent ensemble, ils ne peuvent sauver le fardeau; eux-mêmes, ils s'en vont en captivité.
Darby :
Ils se sont courbés, ils se sont affaissés ensemble; ils n'ont pas pu sauver leur fardeau: eux-mêmes sont allés en captivité.
Lausanne :
Ils fléchissent, ils se ploient ensemble ; ils ne peuvent sauver le fardeau, et eux-mêmes ils s’en vont{Héb. et leur âme s’en va.} en captivité.
3 |
Écoutez-moi, maison de Jacob, et vous tous, reste de la maison d’Israël, vous dont je me suis chargé dès votre naissance, que j’ai portés dès le sein de votre mère. |
Louis Segond :
Écoutez-moi, maison de Jacob, Et vous tous, restes de la maison d`Israël, Vous que j`ai pris à ma charge dès votre origine, Que j`ai portés dès votre naissance!
Martin :
Maison de Jacob, écoutez-moi, et vous, tout le résidu de la maison d'Israël, dont je me suis chargé dès le ventre, et qui avez été portés dès la matrice.
Ostervald :
Écoutez-moi, maison de Jacob, vous tous, restes de la maison d'Israël, dont je me suis chargé dès le sein maternel, que j'ai portés dès votre naissance.
Darby :
Ecoutez-moi, maison de Jacob, et vous, tout le résidu de la maison d'Israël, vous qui avez été chargés dès le ventre, et qui avez été portés dès la matrice:
Lausanne :
Écoutez-moi, maison de Jacob, et vous, tout le reste de la maison d’Israël, vous dont [je me suis] chargé dès le ventre, qui avez été portés dès le sein maternel :
4 |
Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, jusqu’à vos cheveux blancs je vous soutiendrai. Je l’ai déjà fait, et je vous porterai encore ; je vous soutiendrai, je vous délivrerai. |
Louis Segond :
Jusqu`à votre vieillesse je serai le même, Jusqu`à votre vieillesse je vous soutiendrai; Je l`ai fait, et je veux encore vous porter, Vous soutenir et vous sauver.
Martin :
Je serai le même jusques à votre vieillesse, et je vous chargerai sur moi jusques à votre blanche vieillesse; je l'ai fait, et je vous porterai encore, je vous chargerai sur moi, et je vous délivrerai.
Ostervald :
Jusqu'à votre vieillesse je serai le même, et je vous soutiendrai jusqu'à la blanche vieillesse; je l'ai fait, et je vous porterai encore; je vous soutiendrai, et vous sauverai.
Darby :
Jusqu'à votre vieillesse je suis le Même, et jusqu'aux cheveux blancs, je vous porterai. Moi, je l'ai fait; moi, je porterai, et moi, je chargerai sur moi, et je délivrerai.
Lausanne :
jusqu’à votre vieillesse je serai le même, et jusqu’à votre blanche vieillesse je me chargerai de vous ; c’est moi qui vous ai faits et c’est moi qui vous porterai, c’est moi qui me chargerai de vous et qui vous délivrerai.
5 |
A qui me comparerez-vous, et de qui me ferez-vous l’égal ? A qui m’assimilerez-vous, que nous soyons pareils ? |
Louis Segond :
A qui me comparerez-vous, pour le faire mon égal? A qui me ferez-vous ressembler, pour que nous soyons semblables?
Martin :
A qui me compareriez-vous, et à qui m'égaleriez-vous? et a qui me feriez- vous ressembler, pour dire que nous fussions semblables?
Ostervald :
A qui me comparerez-vous, et qui ferez-vous mon égal? Avec qui me confronterez-vous, pour nous trouver semblables?
Darby :
A qui me comparerez-vous et m'égalerez-vous ou m'assimilerez-vous, pour que nous soyons semblables?
Lausanne :
À qui me feriez-vous ressembler, et m’égaleriez-vous, et me compareriez-vous, pour que nous soyons semblables ?
6 |
Ils tirent l’or de leur bourse, et pèsent l’argent à la balance ; ils engagent un fondeur afin qu’il en fasse un dieu, et ils se prosternent et adorent. |
Louis Segond :
Ils versent l`or de leur bourse, Et pèsent l`argent à la balance; Ils paient un orfèvre, pour qu`il en fasse un dieu, Et ils adorent et se prosternent.
Martin :
Ils tirent l'or de la bourse, et pèsent l'argent à la balance, et louent un orfèvre pour en faire un Dieu; ils l'adorent, et se prosternent devant lui.
Ostervald :
Ils répandent l'or de leur bourse et pèsent l'argent à la balance, ils paient un orfèvre pour en faire un dieu; ils l'adorent, et ils se prosternent devant lui.
Darby :
-Ils prodiguent l'or de la bourse, et pèsent l'argent à la balance; ils louent un orfèvre pour qu'il en fasse un *dieu: ils se prosternent, oui, ils l'adorent;
Lausanne :
Ceux qui font ruisseler l’or de la bourse et qui pèsent l’argent au trébuchet prennent à gages un fondeur pour qu’il en fasse un dieu, afin de l’adorer, oui, de se prosterner.
7 |
Ils le portent sur l’épaule, ils le soutiennent, et vont le poser en son lieu ; et il s’y tient sans bouger de sa place. Même lorsqu’on crie vers lui, il ne répond pas, il ne sauve personne de la détresse. |
Louis Segond :
Ils le portent, ils le chargent sur l`épaule, Ils le mettent en place, et il y reste; Il ne bouge pas de sa place; Puis on crie vers lui, mais il ne répond pas, Il ne sauve pas de la détresse.
Martin :
On le porte sur les épaules, on s'en charge, on le pose en sa place, où il se tient debout, et ne bouge point de son lieu; puis on criera à lui, mais il ne répondra point, et il ne délivrera point de leur détresse ceux qui crieront à lui.
Ostervald :
Ils le portent, ils le chargent sur l'épaule, ils le posent en place, et il y reste; il ne bougera pas de son lieu. Puis on crie à lui; mais il ne répond point, et il ne sauve pas de la détresse.
Darby :
ils le chargent sur l'épaule, ils le portent, et le posent à sa place; et il se tient debout, il ne quitte pas sa place; on crie bien à lui, mais il ne répond pas, il ne les sauve pas de leur détresse.
Lausanne :
Ils l’enlèvent, ils le chargent sur l’épaule et le posent à sa place, et il se tient debout, et ne bouge pas de son lieu ; même [l’homme] crie à lui, et il ne répond pas ; il ne le sauve pas de sa détresse.
8 |
Pensez à cela et montrez-vous hommes ; rebelles, prenez-le à cœur, |
Louis Segond :
Souvenez-vous de ces choses, et soyez des hommes! Pécheurs, rentrez en vous-mêmes!
Martin :
Souvenez-vous de cela, et reprenez courage, voustransgresseurs, et revenez à votre sens.
Ostervald :
Rappelez-vous ces choses, et soyez des hommes! Rappelez-les à votre cœur, infidèles!
Darby :
Souvenez-vous de cela, et montrez-vous hommes; rappelez-le à votre esprit, transgresseurs.
Lausanne :
Souvenez-vous de ceci, et soyez des hommes ! Rebelles, rentrez en vos cœurs !
9 |
rappelez-vous les choses passées des jours d’autrefois. Oui, moi, je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; |
Louis Segond :
Souvenez-vous de ce qui s`est passé dès les temps anciens; Car je suis Dieu, et il n`y en a point d`autre, Je suis Dieu, et nul n`est semblable à moi.
Martin :
Souvenez-vous des premières choses qui ont été autrefois: car c'est moi qui suis le Dieu Fort, et il n'y a point d'autre Dieu, et il n'y a rien qui soit semblable à moi.
Ostervald :
Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens; car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre; je suis Dieu, et il n'y en a point comme moi;
Darby :
Souvenez-vous des premières choses de jadis. Car moi, je suis *Dieu, et il n'y en a pas d'autre; je suis Dieu, et il n'y en a point comme moi,
Lausanne :
Souvenez-vous des premières choses, de toute ancienneté ; car c’est moi qui suis Dieu et il n’y en a pas d’autre ; je suis Dieu et il n’y en a point comme moi.
10 |
je suis Dieu et nul n’est semblable à moi : moi qui, dès le commencement, annonce la fin, et, longtemps à l’avance, ce qui n’est pas encore ; qui dis : " Mon dessein subsistera, et je ferai toute ma volonté ; " |
Louis Segond :
J`annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et longtemps d`avance ce qui n`est pas encore accompli; Je dis: Mes arrêts subsisteront, Et j`exécuterai toute ma volonté.
Martin :
Qui déclare dès le commencement la fin, et longtemps auparavant les choses qui n'ont point encore été faites; qui dis: Mon conseil tiendra, et je mettrai en exécution tout mon bon plaisir.
Ostervald :
J'annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d'avance ce qui n'est pas fait encore; je dis: Mon dessein tiendra, et j'exécuterai toute ma volonté.
Darby :
déclarant dès le commencement ce qui sera à la fin, et d'ancienneté ce qui n'a pas été fait, disant: Mon conseil s'accomplira, et je ferai tout mon bon plaisir,
Lausanne :
J’annonce dès le commencement ce qui sera à la fin, et d’avance, ce qui n’aura pas lieu. Je dis : Mon dessein subsistera, et j’exécuterai tout mon bon plaisir.
11 |
qui de l’Orient appelle l’aigle, d’un pays éloigné l’homme de mon dessein. J’ai parlé, j’accomplirai ; j’ai résolu, j’exécuterai ! |
Louis Segond :
C`est moi qui appelle de l`orient un oiseau de proie, D`une terre lointaine un homme pour accomplir mes desseins, Je l`ai dit, et je le réaliserai; Je l`ai conçu, et je l`exécuterai.
Martin :
Qui appelle d'Orient l'oiseau de proie, et d'une terre éloignée un homme qui exécutera mon conseil. Ai-je parlé, aussi ferai-je venir la chose; je l'ai formée, aussi la mettrai-je en effet.
Ostervald :
J'appelle du Levant l'oiseau de proie, et d'une terre éloignée, l'homme de mes desseins. Ce que j'ai dit, je le fais arriver; ce que j'ai projeté, je l'exécute.
Darby :
appelant du levant un oiseau de proie, d'un pays lointain l'homme de mon conseil. Oui, je l'ai dit, et je ferai que cela arrivera; je me le suis proposé, et je l'effectuerai.
Lausanne :
J’appelle du levant l’oiseau de proie, et d’une terre éloignée l’homme de mon dessein. Ainsi que je l’ai prononcé, ainsi je le ferai arriver ; je l’ai projeté, et ainsi je l’exécuterai.
12 |
Écoutez-moi, hommes au cœur opiniâtre, qui êtes loin de la justice. |
Louis Segond :
Écoutez-moi, gens endurcis de coeur, Ennemis de la droiture!
Martin :
Ecoutez-moi, vous qui avez le coeur endurci, et qui êtes éloignés de la justice.
Ostervald :
Écoutez-moi, gens endurcis de cœur, qui vous éloignez de la justice!
Darby :
Ecoutez-moi, vous au coeur dur, qui êtes éloignés de la justice!
Lausanne :
Écoutez-moi, hommes au cœur obstiné{Héb. cœur fort.} éloignés de la justice !
13 |
Je fais approcher ma justice ; elle n’est pas loin, et mon salut ne tardera pas ; je donnerai le salut à Sion, ma gloire à Israël. |
Louis Segond :
Je fais approcher ma justice: elle n`est pas loin; Et mon salut: il ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, Et ma gloire sur Israël.
Martin :
J'ai fait approcher ma justice, elle ne s'éloignera point, et ma délivrance ne tardera point; je mettrai la délivrance en Sion pour Israël, qui est ma gloire.
Ostervald :
Je fais approcher ma justice, elle n'est pas loin: mon salut ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, et en Israël ma gloire.
Darby :
J'ai fait approcher ma justice; elle ne sera pas éloignée, et mon salut ne tardera pas; et je mets en Sion le salut, et sur Israël ma gloire.
Lausanne :
Je fais approcher ma justice : elle n’est pas loin ; et mon salut ne tardera pas ; et je mettrai le salut en Sion, et sur Israël ma gloire.