1 |
Sentence dont Habacuc, le prophète, eut la vision. |
Louis Segond :
Oracle révélé à Habakuk, le prophète.
Martin :
La charge qu'Habacuc le Prophète a vue.
Ostervald :
Prophétie révélée à Habacuc, le prophète.
Darby :
L'oracle qu'a vu Habakuk, le prophète.
Lausanne :
L’oracle qu’a vu Habacuc, le prophète.
2 |
Jusques à quand, Yahweh, t’implorerai-je, sans que tu m’entendes, crierai-je vers toi à la violence, sans que tu me délivres ? |
Louis Segond :
Jusqu`à quand, ô Éternel?... J`ai crié, Et tu n`écoutes pas! J`ai crié vers toi à la violence, Et tu ne secours pas!
Martin :
Ô Eternel! jusques à quand crierai-je, sans que tu m'écoutes? jusques à quand crierai-je vers toi, on me traite avec violence, sans que tu me délivres?
Ostervald :
Jusqu'à quand, ô Éternel, crierai-je sans que tu écoutes? Jusqu'à quand crierai-je à toi: Violence! sans que tu sauves?
Darby :
Jusques à quand, Éternel, crierai-je, et tu n'entendras pas? Je crie à toi: Violence! et tu ne sauves pas.
Lausanne :
Jusques à quand, Éternel, pousserai-je des cris sans que tu m’écoutes ? [jusques à quand] crierai-je à toi : Violence ! sans que tu sauves ?
3 |
Pourquoi me fais-tu voir l’iniquité, et contemples-tu la souffrance ? La dévastation et la violence sont devant moi, il y a des querelles et la discorde s’élève ; |
Louis Segond :
Pourquoi me fais-tu voir l`iniquité, Et contemples-tu l`injustice? Pourquoi l`oppression et la violence sont-elles devant moi? Il y a des querelles, et la discorde s`élève.
Martin :
Pourquoi me fais-tu voir l'outrage, et vois-tu la perversité? Pourquoi y a-t-il du dégât et de la violence devant moi, et des gens qui excitent des procès et des querelles?
Ostervald :
Pourquoi me fais-tu voir l'iniquité, et regardes-tu la perversité? L'oppression et la violence sont devant moi; il y a des querelles, et la discorde s'élève.
Darby :
Pourquoi me fais-tu voir l'iniquité, et contemples-tu l'oppression? La dévastation et la violence sont devant moi, et il y a contestation, et la discorde s'élève.
Lausanne :
Pourquoi me fais-tu voir l’iniquité, et regardes-tu le tourment ? La dévastation et la violence sont devant moi ; il y a querelle, et la débat s’élève.
4 |
à cause de cela la loi se meurt, et la justice ne voit plus le jour ; car le méchant circonvient le juste ; c’est pourquoi le droit sort faussé. |
Louis Segond :
Aussi la loi n`a point de vie, La justice n`a point de force; Car le méchant triomphe du juste, Et l`on rend des jugements iniques.
Martin :
Parce que la Loi est sans force, et que la justice ne se fait jamais, à cause de cela le méchant environne le juste, et à cause de cela le jugement sort tout corrompu.
Ostervald :
Aussi la loi est impuissante, et le jugement n'est jamais rendu selon la vérité; le méchant environne le juste, c'est pourquoi l'on rend des jugements iniques.
Darby :
C'est pourquoi la loi reste impuissante, et le juste jugement ne vient jamais au jour; car le méchant cerne le juste; c'est pourquoi le jugement sort perverti.
Lausanne :
À cause de cela, la loi est engourdie et le droit ne sort plus jamais ; car le méchant cerne le juste ; aussi le droit sort-il perverti.
5 |
Jetez les yeux sur les nations et regardez ; soyez étonnés, stupéfaits. Car je vais faire en vos jours une œuvre, que vous ne croiriez pas si on vous la racontait. |
Louis Segond :
Jetez les yeux parmi les nations, regardez, Et soyez saisis d`étonnement, d`épouvante! Car je vais faire en vos jours une oeuvre, Que vous ne croiriez pas si on la racontait.
Martin :
Regardez entre les nations, et voyez, et soyez étonnés et tout interdits, car je m'en vais faire en votre temps une oeuvre que vous ne croirez point quand on vous la racontera.
Ostervald :
Voyez parmi les nations, et soyez étonnés, soyez stupéfaits! Car je vais faire en vos jours une œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait.
Darby :
Voyez parmi les nations, et regardez, et soyez stupéfaits; car je ferai en vos jours une oeuvre que vous ne croirez pas, si elle vous est racontée.
Lausanne :
Voyez parmi les nations et regardez, et soyez dans la stupeur, stupéfiés ; car, de vos jours, je vais accomplir une œuvre ! Vous n’y croiriez pas si elle était racontée.
6 |
Car voici que je suscite les Chaldéens, peuple féroce et impétueux, qui s’avance vers les larges espaces de la terre, pour s’emparer de demeures qui ne sont pas à lui. |
Louis Segond :
Voici, je vais susciter les Chaldéens, Peuple furibond et impétueux, Qui traverse de vastes étendues de pays, Pour s`emparer de demeures qui ne sont pas à lui.
Martin :
Car voici, je m'en vais susciter les Caldéens, qui sont une nation cruelle et impétueuse, marchant sur l'étendue de la terre, pour posséder des demeures qui ne lui appartiennent pas.
Ostervald :
Car voici, je vais susciter les Caldéens, ce peuple cruel et impétueux, qui parcourt de vastes étendues de terre, pour s'emparer de demeures qui ne sont pas à lui.
Darby :
Car voici, je suscite les Chaldéens, la nation cruelle et impétueuse, qui marche par la largeur de la terre pour prendre possession de domiciles qui ne lui appartiennent pas.
Lausanne :
Car je vais susciter les Caldéens, ce peuple farouche et impétueux, qui parcourt l’étendue de la terre pour s’approprier des demeures qui ne sont pas à lui.
7 |
Il est terrible et formidable, et c’est de lui-même que vient son droit et sa grandeur. |
Louis Segond :
Il est terrible et formidable; De lui seul viennent son droit et sa grandeur.
Martin :
Elle est affreuse et terrible, son gouvernement et son autorité viendra d'elle même.
Ostervald :
Il est redoutable et terrible; c'est de lui-même que procèdent sa loi et sa grandeur.
Darby :
Elle est formidable et terrible; son jugement et sa dignité procèdent d'elle-même.
Lausanne :
Il est redoutable et terrible ; c’est de lui-même qu’émanent son droit et sa majesté.
8 |
Ses chevaux sont plus légers que les léopards, plus ardents que les loups du soir. Ses cavaliers s’élancent, ses cavaliers viennent de loin, ils volent comme l’aigle pressé de dévorer. |
Louis Segond :
Ses chevaux sont plus rapides que les léopards, Plus agiles que les loups du soir, Et ses cavaliers s`avancent avec orgueil; Ses cavaliers arrivent de loin, Ils volent comme l`aigle qui fond sur sa proie.
Martin :
Ses chevaux sont plus légers que les léopards, et ils ont la vue plus aiguë que les loups du soir; et ses gens de cheval se répandront çà et là, même ses gens de cheval viendront de loin; ils voleront comme un aigle qui se hâte pour repaître.
Ostervald :
Ses chevaux sont plus légers que les léopards, plus ardents que les loups du soir, et ses cavaliers s'avancent fièrement; ses cavaliers viennent de loin, ils volent comme l'aigle qui fond sur sa proie.
Darby :
Ses chevaux sont plus rapides que les léopards, plus agiles que les loups du soir; et ses cavaliers s'élancent fièrement, et ses cavaliers viennent de loin: ils volent comme l'aigle se hâte pour dévorer.
Lausanne :
Ses chevaux sont plus légers que des léopards et plus ardents que les loups du soir, et ses cavaliers marchent avec fierté. Et ses cavaliers viendront de loin ; ils voleront comme l’aigle qui se hâte pour dévorer.
9 |
Tout ce peuple vient pour exercer la violence ; leurs regards avides se portent en avant ; il amasse les captifs comme du sable. |
Louis Segond :
Tout ce peuple vient pour se livrer au pillage; Ses regards avides se portent en avant, Et il assemble des prisonniers comme du sable.
Martin :
Elle viendra toute pour faire le dégât; ce qu'ils engloutiront de leurs regards sera porté vers l'Orient, et elle amassera les prisonniers comme du sable.
Ostervald :
Tous ils viennent pour la violence, leurs faces sont tendues en avant; ils amassent les prisonniers comme du sable.
Darby :
Ils viennent tous pour la violence; leurs faces sont toutes ensemble tournées en avant; ils rassemblent les captifs comme le sable.
Lausanne :
Tous, ils viendront pour la violence, leurs faces seront ensemble tendues en avant{Ou vers l’orient.} et ils amasseront les captifs comme le sable.
10 |
Lui, il se moque des rois, et les princes sont sa risée ; il se rit de toutes les forteresses, il entasse de la poussière et les prend. |
Louis Segond :
Il se moque des rois, Et les princes font l`objet de ses railleries; Il se rit de toutes les forteresses, Il amoncelle de la terre, et il les prend.
Martin :
Elle se moque des Rois, et se joue des Princes; elle se rit de toutes les forteresses, en faisant des terrasses, elle les prendra.
Ostervald :
Ce peuple se moque des rois, et les princes sont l'objet de ses railleries; il se rit de toutes les forteresses; il amoncelle de la terre, et il s'en empare.
Darby :
Et il se moque des rois, et les princes lui sont une risée; il se rit de toutes les forteresses: il entassera de la poussière et les prendra.
Lausanne :
Et lui, il se moquera des rois, et les princes lui seront en risée ; il se rira de toute forteresse, et, entassant de la poussière, il prendra la [ville].
11 |
Puis l’ouragan s’avance et passe ; et il se rend coupable ; sa force à lui, voilà son Dieu ! |
Louis Segond :
Alors son ardeur redouble, Il poursuit sa marche, et il se rend coupable. Sa force à lui, voilà son dieu!
Martin :
Alors elle renforcera son courage, et passera outre, mais elle se rendra coupable, en disant que cette puissance qu'elle a est de son Dieu.
Ostervald :
Alors il traverse comme le vent, il passe outre et se rend coupable, car sa force est son dieu.
Darby :
Alors il changera de pensée, et passera outre et péchera: cette puissance qu'il a, est devenue son dieu!
Lausanne :
Alors il passera, comme le vent ; et il passera outre, et sera traité en coupable, [parce que] cette force qu’il a, est devenue son dieu.
12 |
N’es-tu pas dès le commencement, Yahweh, mon Dieu, mon saint ? Nous ne mourrons pas. Yahweh, tu as établi ce peuple pour le droit, ô mon Rocher, tu l’as affermi pour châtier. |
Louis Segond :
N`es-tu pas de toute éternité, Éternel, mon Dieu, mon Saint? Nous ne mourrons pas! O Éternel, tu as établi ce peuple pour exercer tes jugements; O mon rocher, tu l`as suscité pour infliger tes châtiments.
Martin :
N'es-tu pas de toute éternité, ô Eternel! mon Dieu! mon Saint? Nous ne mourrons point; ô Eternel! Tu l'as mis pour faire jugement; et toi, mon Rocher, tu l'as fondé pour punir.
Ostervald :
N'es-tu pas de toute éternité, ô Éternel mon Dieu, mon Saint! Nous ne mourrons point! Éternel, tu as mis ce peuple pour exercer un jugement; ô mon rocher, tu l'as établi pour châtier.
Darby :
-Toi, n'es-tu pas de toute ancienneté, Éternel, mon Dieu, mon Saint? Nous ne mourrons pas! O Éternel, tu l'as établi pour le jugement, et tu l'as fondé, ô Rocher, pour châtier.
Lausanne :
N’es-tu pas de toute ancienneté, ô Éternel, mon Dieu, mon Saint ? Nous ne mourrons pas ! Ô Éternel ! tu l’as commis au jugement ; ô Rocher ! tu l’as établi pour la répréhension.
13 |
Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux contempler la souffrance. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore un plus juste que lui ? |
Louis Segond :
Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, Et tu ne peux pas regarder l`iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, Quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui?
Martin :
Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne saurais prendre plaisir à regarder le mal, qu'on fait à autrui. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu quand le méchant dévore son prochain qui est plus juste que lui?
Ostervald :
Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l'iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui?
Darby :
Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux contempler l'oppression. Pourquoi contemples-tu ceux qui agissent perfidement, et gardes-tu le silence quand le méchant engloutit celui qui est plus juste que lui?
Lausanne :
Toi, dont les yeux sont trop purs pour voir le mal, et qui ne peux regarder le tourment, pourquoi regardes-tu les perfides ? pourquoi gardes-tu le silence quand le méchant engloutit celui qui est plus juste que lui ?
14 |
Tu traiterais donc les hommes comme les poissons de la mer, comme les reptiles qui n’ont point de chef !… |
Louis Segond :
Traiterais-tu l`homme comme les poissons de la mer, Comme le reptile qui n`a point de maître?
Martin :
Or tu as fait les hommes comme les poissons de la mer, et comme le reptile qui n'a point de dominateur.
Ostervald :
Aurais-tu fait les hommes comme les poissons de la mer, comme les reptiles qui n'ont point de maître?
Darby :
Tu rends aussi les hommes comme les poissons de la mer, comme la bête rampante qui n'a personne qui la gouverne.
Lausanne :
Pourquoi as-tu rendu les hommes semblables aux poissons de la mer, semblables au reptile qui n’a point de dominateur ?
15 |
Il prend le tout à l’hameçon, il le tire avec son filet, le rassemble dans ses rets ; et c’est pourquoi il est dans la joie, il jubile. |
Louis Segond :
Il les fait tous monter avec l`hameçon, Il les attire dans son filet, Il les assemble dans ses rets: Aussi est-il dans la joie et dans l`allégresse.
Martin :
Il a tout enlevé avec l'hameçon; il l'a amassé avec son filet, et l'a assemblé dans son rets; c'est pourquoi il se réjouira, et s'égayera.
Ostervald :
Il les fait tous monter avec l'hameçon, il les enlève dans son filet, il les assemble dans ses rets; c'est pourquoi il se réjouit et triomphe;
Darby :
Il les fait tous monter avec l'hameçon; il les tire dans son filet, et les rassemble dans son rets; c'est pourquoi il se réjouit et s'égaie:
Lausanne :
Il les enlève tous à l’hameçon ; il les tire dans son filet et les recueille dans son rets ; aussi se réjouit-il, et il tressaille d’allégresse ;
16 |
C’est pourquoi il sacrifie à son filet, et il offre de l’encens à ses rets ; car par eux sa portion est grasse, et sa nourriture succulente. |
Louis Segond :
C`est pourquoi il sacrifie à son filet, Il offre de l`encens à ses rets; Car par eux sa portion est grasse, Et sa nourriture succulente.
Martin :
A cause de cela il sacrifiera à son filet, et fera des encensements à son rets, parce qu'il aura eu par leur moyen une grasse portion, et que sa viande est une chose moelleuse.
Ostervald :
C'est pourquoi il sacrifie à son filet, et il offre le parfum à ses rets, car par leur moyen sa portion est grasse, et sa nourriture succulente.
Darby :
c'est pourquoi il sacrifie à son filet, et brûle de l'encens à son rets, parce que, par leur moyen, sa portion est grasse et sa nourriture succulente.
Lausanne :
pour cela il sacrifie à son filet et fait fumer le parfum à son rets ; car par eux sa portion est grasse et sa nourriture est succulente.
17 |
Continuera-t-il donc de vider son filet, et toujours égorgera-t-il sans pitié les nations ! |
Louis Segond :
Videra-t-il pour cela son filet, Et toujours égorgera-t-il sans pitié les nations?
Martin :
Videra-t-il à cause de cela son filet? et ne cessera-t-il jamais de faire le carnage des nations?
Ostervald :
Videra-t-il pour cela son filet, pour égorger toujours les nations sans pitié?
Darby :
Videra-t-il pour cela son filet, et égorgera-t-il toujours les nations, sans épargner?
Lausanne :
Doit-il cela vider son filet et continuellement massacrer les nations, sans merci ?